C'est juste un casse-croûte! [PV Ryan] [NC-16]

Anazel avait passé une journée fortement désagréable. Les cours qu'il avait eu étaient d'un ennui mortel. Bien entendu, comme chaque fois qu'il n'avait rien pour s'occuper, il avait commencé à somnoler. Jusqu'à ce qu'un bruit désagréable le fasse sursauter. Le prof avait frappé sur son bureau et le regardait avec un regard méchant. Mais comment osait-il ?! Personne n'avait le droit de le réveiller ! Pire que tout, le reste de la classe le fixait en riant. Le démon avait du faire un effort phénoménal pour ne pas grogner. C'était mal vu, et il se serait attiré encore plus d'ennui, sans aucun doute.

Cette anecdote pourtant stupide, il l'aurait oublié sitôt le cours terminé, si ses petits camarades de classe n'étaient pas revenus à la charge. Sa mauvaise humeur était encore montée d'un cran. Au repas de midi, il n'avait rien trouvé à son goût. Comme il était particulièrement méticuleux, il avait décidé de ne rien manger, et tout au long de l'après midi, il avait rêvé de viande rouge et tendre, à tel point qu'on lui avait encore reproché ses divagations. Anazel avait énormément de mal à s'adapter à son nouveau mode de vie. Bien qu'il soit de tempérament plutôt calme, la discipline n'était pas son fort, et il avait du mal à se faire à l'idée qu'il doive obéir à qui que ce soit.

En fin d'après midi, il s'était rendu en salle de musique pour jouer un peu de violon. En général, cela le détendait et il se sentait toujours bien ensuite. Seulement cette fois ci, il prêta plus attention à son estomac qu'à son jeu, et toutes les cordes lui sautèrent au visage. Son violon était ruiné, son humeur aussi. Cette fois, Anazel était totalement hors de lui. Il avait une furieuse envie de tout détruire autour de lui, et reprit involontairement sa forme démoniaque. Il prit quelque instant pour reprendre le contrôle et avoir une apparence décontractée. Maintenant, il n'y avait plus qu'une chose qui lui faisait envie...

Anazel sortit de la pièce, se posta dans le couloir, adossé contre le mur, et attendit. Peu élèves passèrent dans le couloir, mais assez rapidement, l'un d'eux lui jeta des regards pas vraiment discrets. Anazel sourit et s'avança vers lui. Il était plus petit que lui, et d'apparence plus jeune. Cheveux bruns, coupé courts. Plutôt banal, mais mignon. Le démon se présenta dans un premier temps, et le garçon lui répondit, visiblement surprit. Il ne chercha pas à commencer une conversation, il tendit simplement la main comme pour la lui serrer. Mais dès que le garçon s'en saisit, il fut clairement prit au piège.

Anazel n'utilisait pas son pouvoir pour l'hypnotiser. Plutôt, il lui suggérait une idée, lui donnant toujours la possibilité de l'ignorer. C'était moins difficile à réaliser, et surtout beaucoup plus amusant. Sortant son sourire le plus charmeur, le démon se pencha à son oreille et lui susurra d'une voix douce :

« Tu viens ? »

Le garçon rougit, puis, sans répondre, le suivit dans la salle de musique. Celle-ci était totalement vide. À cette heure-ci, les cours étaient terminés. Anazel n'avait pas rompu le contact avec le garçon. Sitôt la porte fermée, il se mit à l'embrasser langoureusement. Il ne perdit pas de temps à détacha un à un les boutons de sa chemise avant de la lui retirer. Il s'amusait des bruits que le garçon pouvait faire. Il le retourna lentement face contre mur avant de l'y plaquer. Il déposait encore une multitude de baiser sur son épaule, respirant son parfum à plein poumons... puis planta brutalement ses crocs dans la chaire tendre du garçon. Celui-ci se mit à hurler de douleur, tandis qu'Anazel aspirait goulûment le sang, arrachant des lambeaux de peau au passage. Assez rapidement, il fut dérangé par son vacarme, alors il plaqua sa main contre sa bouche. Évidemment, le garçon se débattait, mais il était plutôt faiblard. La pièce s'était mise à empester le sang.

Anazel commençait juste à se sentir mieux, lorsque la porte s'ouvrit. Relâchant l'épaule quasi déchiquetée, il releva la tête pour voir qui osait le déranger encore. Un bout de chaire pendait au coin de sa bouche, qu'il s'empressa d'avaler. Son menton était dégoulinant de sang et ses yeux luisaient d'une lueur verte.

Hop Hop! On se bouge là dedans!"Après une ronde pourrave!"

Je venais de quitter ma première salle de classe… mon premier cours en fait. Mais j’avais passé la nuit à faire une ronde dans les égouts sous la ville et j’étais tombé sur pas mal de saloperies. Du coup je n’avais ni la tête à bosser un cours, ni envie de me prendre la tête dans la journée. La prochaine fois que je dois me taper toute une ronde des souterrains je ne ferais pas d’une traite comme cette nuit. Haaw ! En plus j’ai complètement zappé d’aller me changer ou quoi que ce soit. Je puais les égouts, et pire, j’étais sorti à 9h45 de ces fichus souterrains, crade comme pas deux et blessé pour aller directement en cours. J’avais déjà du retard en allant à ma piaule du coup j’avais passé l’heure à roupiller au fond de la salle avec ma collègue Yuki qui m’avait engueulé d’avoir le culot de dormir en cours et de venir aussi crade que j’étais. Elle m’avait conseillé de prendre le temps de l’intervalle de cours pour aller me prendre une bonne douche et me changer. Ce que j’avais fait et ce que j’aurais fait sans lui demander son avis à celle-là ! Putain je sens que je vais vraiment me faire chier dans cette école. Il me faut quelque chose pour me défouler, et ce TRES VITE ! Sinon je vais péter un câble. Sérieux. Les rondes sont vachement intéressantes dans les sous-sols, mais tout seul c’est pas de la rigolade. En plus j'ai dû me perdre une ou deux fois. Bref ! J’avais enfin finis par prendre ma douche, sauf qu’avec ma lobotomie monumentale sous la douche j’avais carrément loupé le cours suivant. En gros j’avais préféré passer trois quart d’heures sous la douche. Mais ça m’avait fait un bien fou.

C’est donc tout propre que je me rendais à mon cours suivant. Heu… Je crois que c’était des maths en plus. Putiain ! Pas des maths ! j’ai lu le bouquin du programme qu’on allait nous faire, et en entier, et j’ai vraiment rien capté à toutes ces formules et ces conneries de calculs. Je soupirais en passant par les salles de classes vides, il était midi, et j’avais une heure de maths avant d’aller bouffer. Haa ! Non de non ! J’ai grave la dalle en plus. Et je bouffe que dans une heure, ça me fou la rage ! Je commence à grommeler dans ma barbe que je n’ai pas lorsque j’entends un cri en passant près d’une salle de cours de musique. Je m’arrête et j’ouvre brusquement la porte d’un air blasé. Pas de doute en voyant la scène je reconnu tout de suite qu’un gamin avait été la proie d’un vicieux démon. Je soupirais en m’approchant les mains dans les poches des deux personnes. Je ne souriais pas et je n’étais pas d’humeur à me marrer. Je venais près du démon, ignorant totalement le gamin pour le moment. J’approchais vivement ma main des lèvres du démon et j’y récupérais un peu de sang du gamin pour mettre le doigts dans ma bouche et gouter un peu pour savoir si le gamin était bon. Mh… Pas mon genre. Je préfère vraiment plus les nourrissons et les femmes… Elles ont meilleur goût. Bref, là n’est pas la question. Je regarde froidement le beau démon aux yeux luminescents verts qui reprennent peu à peu une couleur basique.

-Tu sais que bouffer un môme est passible de punition sévère ici?

Je sortais un mouchoir de ma poche et prenais le jeune par le bras pour le ramener vers moi et observer sa blessure, non sans être le plus brusque au possible et pas du tout tendre. Je déposais le mouchoir sur sa plaie et je fis sortir le gamin de la pièce.

-Toi tu vas à l’infirmerie pendant que je m’occupe du ténébreux gourmant ! et tu te magnes avant de tomber dans les pommes coco !

Il me remercia, je ne sais pas vraiment pourquoi, surement de lui avoir sauvé la peau. Puis il se barrait vers l’infirmerie pour aller soigner sa vilaine morsure. Je gardais les yeux rivé sur le beau ténébreux sans rien dire jusqu’à ce que je n’entende plus les pas du môme. Puis je levais la main pour bouger un doigt, faisant signe au démon de s’approcher un peu plus près avec un léger sourire carnassier.

-Tu vas venir avec moi mon beau ! Si tu as faim, tu sais qu’il y a d’autres choses à manger que des humains ! Si les directeurs l’apprennent, crois-moi, tu es mal !

Je me doute qu’il veuille bien me suivre bien gentiment mais bon, si je devais utiliser la force, bah… J’utiliserai la force un point c’est tout.

L'homme qui le dérangeait dans son repas s'avança vers lui. Il semblait calme, mais c'était tout de même mieux qu'un curieux qui se serrait barré en courant et hurlant après l'avoir vu couvert de sang, alertant toute l'île. Ou pire encore, un téméraire qui l'aurait attaqué sans préavis. Non, celui-là devait probablement être un de ces...comment ils appelaient ça déjà ? Ah oui, gardien. Anazel était contrarié d'être dérangé avant d'avoir terminé son repas, et se mit à grogner dans un premier temps, même s'il conserva son apparence humaine. Il fut pourtant piqué par la curiosité lorsque l'homme passa son doigt sur son menton et goûta le sang récupéré. Il ignora sa remarque, et se calma un peu en le toisant. Suivant chacun de ses mouvements, immobile, il regarda le présumé gardien vérifier la blessure du gamin. Voir tout ça de lui donnait encore plus faim. Il avait bien envie de prendre une dernière bouchée, mais il doutait qu'il le laisse faire.

Anazel ne put donc que froncer les sourcils lorsque sa proie s'enfuit en courant. Reportant son attention sur le présumé gardien, il s'indigna de son geste. Comment osait-il l'appeler comme un vulgaire esclave. Certes, ici il n'avait pas droit à la moindre distinction, mais le jeune démon trouvait cela particulièrement frustrant de ne pouvoir faire un scène sans s'attirer des ennuis. Il resta donc silencieux et ne bougea pas d'un poil.

''Beau''. C'était bien la première fois qu'une phrase comportant ce mot ne lui faisait pas plaisir. Anazel était agacé qu'on lui fasse la morale. Il croisa les bras, relevant un sourcil et demanda d'une manière sarcastique :

« Les humains ne sont pas sensés être admis de toute manière, non ? »

A la base, Anazel n'avait pas prévu de manger un humain. Mais ce n'était pas plus mal que l'un d'eux se soit présenté finalement. Bien qu'il n'ait jamais mangé grand chose d'autre, les humains lui avaient toujours parut plus appétissant. La nourriture qu'on servait ici était, certes, suffisante pour le sustenter, mais absolument pas appréciable. Et puis manger dans une grande salle avec tous les élèves, mais quelle idée ! Le jeune démon croisa les bras et se mit à sourire, comme provoquant.

« Je ne faisais que le goûter, et de toute façon, il n'est pas mort. »

Anazel ne cherchait pas à s'attirer des problèmes. Simplement, il ne réfléchissait pas aux conséquences de ce qu'il faisait. Il ne pouvait juste pas tolérer qu'on lui reproche quoi que ce soit. Au lieu de s'inquiéter des réactions du gardien, il se mit tranquillement à récupérer le sang qui coulait de son menton du bout des doigts, pour ensuite se mettre à les sucer, histoire de ne pas le gaspiller.

Réfléchis aux conséquences

de tes actes!"Après une ronde pourrave!"

Hooo! mais le petit gars s'amuse à faire des remarques sur les humains? Il croit qu'on est en supériorité parce qu'on est dans un établissement qui accueil principalement des monstres? Hinhinhin! eh bien il va être très vite déçu de la réponse que je lui donne dans ce cas. Je mets mes mains sur mes hanches et le regarde froidement.

-D'une, cet établissement accueil principalement des monstres mais en aucun cas il n'est dit qu'il n'accueillait pas aussi des humains. De deux, il a été créé pour que humains et monstres cohabitent sans conflits ensemble et surtout il est là pour nous apprendre à cohabiter avec eux.

Décidément, il y avait pas mal de gens ici qui avaient du mal avec les humains. Et je dois dire que vivre avec des humains était plus plaisant que vivre avec des monstres. Déjà y'avait moins de prise de têtes ou de types qui se croyaient supérieurs et même si c'était le cas, je les trouvais ridicules et je n'y prenais pas attention. Sur terre, tous sont égaux, alors même si on a un statut d'empereur ou de cadre j'en ai rien a foutre, on crève tous un jours et dans la mort y'a pas de distinction de rang ou autre. Bon c'est cool, voilà que je me mets à faire ma petite phylo dans ma tête. Je soupire lourdement et secoue la tête puis regarde de nouveau le beau brun.

-D'accord, il n'est pas mort, mais si tu commence à effrayer tout le monde ça va pas l'faire pour l'image de l'école. Et c'est justement pas ce que les directeurs veulent de vous en vous emmenant ici. Après, si t'es trop borné pour comprendre l'enjeu de l'établissement et le fait de te foutre dans une merde monumentale en provoquant les humains qui, déjà, se sont un peu calmés -mais pas totalement- sur leurs chasses aux monstres, libre à toi de faire ce que bon te semble. Mais n'implique pas tout le monde dans ta merde.
Ca c'était dit. Je ne comptais pas non plus faire de cadeau à qui que ce soit. Si les monstres sont ici sur terre, il y a bien des milliers de raisons, mais pour des démons comme lui, je ne pense pas qu'il soit là de son plein gré, sauf s'il avait déjà l'intention de venir pour nuire aux humains. Mais je doute qu'il soit venu ici dans ces cas là.

Le gardien le regarda avec un air qui ne plut pas du tout au jeune démon. Il reporta à nouveau toute son attention sur lui, et l'écouta sans être convaincu. Principalement ? Comment ça "Principalement" ?! Si on accueillait aussi les humains, alors quel était l'intérêt de cacher l'établissement ? À quoi bon contacter les élèves en cachette ? Pourquoi ne pas tout simplement aller le crier dans les rues ? Anazel se foutait pas mal d'apprendre à cohabiter avec les humains, lui voulait simplement apprendre à les contrôler sans se faire remarquer !

Anazel ne voulait pas d'une vie rythmée par des chasses et des carnages, seulement, les humains étaient sa nourriture et sa source de pouvoir. Ce n'était pas comme s'il pouvait quitter ses vieilles habitudes du jour au lendemain. D'ailleurs, il n'en avait pas non plus envie. C'est bon la viande humaine, et sans ça, il serait affaiblit. Il se tenait donc prêt à ignorer chacun des arguments que ce type pouvait lui donner... seulement, il n'avait pas prévu que l'un d'eux le fasse autant réagir.

Si il créait suffisamment d'agitation pour attirer les projecteurs du monde entier sur leur école, c'en était finit de sa carrière. En plus, plus aucun monstre ne voudrait lui parler, parce qu'ils considéreront qu'il risquerait de leur causer trop d'ennuis. Il se retrouverait donc seul et dépourvu une nouvelle fois. Et ça, il n'en était pas question !

« Je n'y avais pas vraiment pensé... »

Il ne disait pas ça en guise d'excuse, mais simplement parce que c'était ce qu'il était en train de penser. Il agrippa son menton plus ou moins débarbouillé et se mit à réfléchir. Il n'était décidément pas assez habitué à cette vie. Devoir rester sage et discret, même dans l'école, c'était difficile. Il avait donc réussit à s'attirer des ennuis en quelques jours seulement. Il devrait sans doute commencer par changer de régime alimentaire, même à contre-cœur.

Anazel prit une profonde inspiration. Même si ça lui en coûtait de son amour-propre, il décida de ne pas s'embrouiller plus. Pour peu qu'il se fasse virer, voir que le gardien ne se mette à l'attaquer pour une quelconque raison. Il releva donc le regard vers l'homme, le fixant droit dans les yeux, et essaya d'être polit.

« Je suppose que je vais devoir être punis pour cet en-cas ? »

On trouve de tout ici!"Puni? Tout dépend de toi!"

Ha! déjà mes mots ne semblaient pas tous impacter le jeune homme, mis à part les derniers concernant les problèmes que ça impliquerait après les merdes qu'il ferait et surtout le fait qu'il serait très vite éloigné s'il impliquait d'autres personnes qui ne souhaitaient pas avoir de problèmes. Bien. Il semblerait qu'il réalise à quel point ce genre de situations peut être frustrant. Moi je m'en fous en fait, je ne suis pas là pour faire de cadeau, et encore moins à des monstres même si j'en suis moi-même un. En fait, je préfèrerai même en faire aux humains plutôt qu'aux autres. Enfin bon je ne vais pas non plus m'attarder sur ça. Je sors de mes pensées pour fixer le démon qui semblait attendre sa punition. J'esquisse un fin sourire tout en haussant un sourcil.

- Tu t'attends à être puni comme un bon petit humain mon chou?

La porte se referma brusquement derrière moi grâce à ma psychokinésie puis j'attrapais la gorge du petit gars et le plaquais contre le tableau avec une certaine brutalité, sans non plus lui enfoncer la tête dans le tableau bien entendu. Je le regardais froidement avec une soudaine envie de le bouffer. J'approchais mon visage du sien et je lui parlais d'un ton sec et tranchant.

-Je ne vais pas te punir même si c'est pas l'envie qui m'en manque pour le faire. La prochaine fois que je te reprends à bouffer quelqu'un c'est moi qui te boufferai!
Sois-en sûr mon beau, je suis pas du genre à rigoler et encore moins à dire des paroles en l'air. Le prochain coup, je te boufferai vraiment, et je m'occuperais aussi bien de toi. Je le gardais collé contre le tableau en le fixant d'un regard intimidant pour qu'il comprenne bien à qui il avait affaire.

Le gardien venait de lui faire une remarque déplaisante. Le démon qui avait essayé de faire choses sans plus d'embrouilles se sentait bien humilié. Ça ne lui donnait certainement pas envie de faire des efforts. Le comparer à un humain, c'était vraiment une insulte !

Un bruit de porte qui claque le fit soudainement sursauter, et avant qu'il n'ait eu le temps de bouger, il se retrouva plaqué contre le tableau. Sous le coup, il ne put retenir un gémissement de surprise. C'était douloureux, mais pas de quoi le blesser non plus. Le gardien tentait sans doute de l'intimider. Anazel ne pouvait pas bouger, sa gorge coincée entre ses doigts. Sa poigne était forte, mais malgré tout l'air arrivait à se frayer un chemin jusqu'aux poumons du jeune démon, ce qui laissait entendre un espèce de sifflement par sa bouche entre ouverte.

Le gardien approcha son visage. Il est vrai que son regard était plutôt intimidant. Sa voix ainsi que ses paroles étaient menaçantes. C'était une dernière mise en garde, et Anazel ne pensa pas à la remettre en doute. Mais malgré que tout de la situation aurait dû y prêter, Anazel n'était pas effrayé. C'était même le contraire. En fait, ça lui foutait la trique. Étrange comme réaction... pourtant il ne lui semblait pas avoir des penchants masochistes ? Mais il n'y avait pas de doute là-dessus, Anazel était clairement excité par la situation. Son corps s'était crispé, et son souffle accéléré, sans compter la bosse qui se formait à son entre-jambe.

Anazel se mit à détailler le gardien avec curiosité. Oui, ça devait être parce qu'il était plutôt imposant. Un bel homme et sans aucun doute plus fort que lui, le tenait par la gorge et le menaçait de le bouffer si il n'était pas sage. Et puis, le sang qu'il avait bu plus tôt l'avait plus que détendu. Quelle situation amusante ! Mais malgré tout, le jeune démon fit tout son possible pour contenir le sourire qui cherchait à esquisser son visage. Il ne tenait pas non plus à précipiter son exécution !

Sérieux?!feat Anazel

Le regard du p'tit gars était étrange, bien qu'il ai été surpris par mon geste plutôt brutal. J'avais bien l'intention de lui montrer qu'il valait mieux pas recommencer, au lieux de ça je percevais autre chose de sa part. Son odeur dvenait de plus en plus forte, il sentait les hormones à plein nez et je dois dire que ça m'attirait légèrement. Je restais silencieux, à le regarder encore un moment qui sembla interminable pour moi, et surement pour lui aussi. Mais au plus je sentais son odeur au plus mon envie de le bouffer se faisait plus grande. Oh! puis merde! c'est un démon et il me donne faim, à défaut de bouffer un nourrisson je préfère encore me bouffer un démon. Gardant sa gorge entre mes doigts fermement, je lui tourne la tête pour avoir accès à son cou et je vins sentir son odeur alléchante, je ferme les yeux et me colle un peu plus à lui et sens que je lui fait autant d'effet qu'il commence à m'en donner. Je me recule et je souris, prenant un sourire carnassier. Mes yeux sanguine le fixent tout aussi froidement. En fait je l'excitais le petit vilain! Il n'en avait rien à foutre des menaces que je lui faisais le petit salaupiou!

-J'ai pas l'impression que le message soit passé au vu de ta réaction actuelle mon beau!

Je ne lui laissait pas le temps de répliquer et je rapprochais sa tête pour l'embrasser tout en lui tenant le buste avec mon bras placé le long de sa poitrine. L'obligeant à rester contre le mur. Ses lèvres étaient plutôt appétissant de prime-abord. Et ça m'excitait totalement.

Pendant un long moment, aucun des deux ne bougea. Le silence était pesant, et chacun se scrutait. Anazel se demanda à quoi il pensait. Il avait finit ses menaces, ne comptait-il pas partir ? Avait-il changé d'avis ? Ou bien, avait-il remarqué son changement de comportement ? Le démon doutait encore, lorsque le gardien lui fit tourner la tête. Sa main le forçait à rester bien sagement en place, mais à vrai dire, Anazel ne pensa pas vraiment à se débattre. Il se mit à trembler légèrement. La poigne ferme sur sa gorge, et les frôlement sur son corps l'allumaient totalement.

Le gardien prit un peu de distance. En voyant son sourire et son regard, Anazel sentit un long frisson parcourir son dos. Pourtant cet homme avait un comportement totalement méprisant envers lui ! Le jeune démon n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait dans sa tête pour avoir ce genre d'envies.

Le gardien lui fit un reproche auquel il ne lui laissa pas le temps de répondre. Sitôt sa phrase terminée, Anazel sentit sa tête tirée en avant, tandis que son corps était solidement maintenu contre le mur. Il ne savait pas ce qui l'excitait le plus, la brusquerie du baiser, ou le fait d'être malmené et maîtrisé en même temps. Les ongles du démon se mirent à racler le mur derrière lui. Il ne se rendit pas vraiment compte qu'il était en train de gémir.

Dès que leurs bouches se séparèrent, Anazel se remit à le fixer, les yeux brumeux. Tout un tas de pensées bizarres traversaient son esprit. Il n'avait jamais imaginé que passer du prédateur à la proie aurait put lui plaire. Qu'est ce que le gardien avait l'intention de faire de lui ? Si il le "bouffait" comme il l'en avait menacé, ça risquait d'être douloureux. Surtout s'il se nourrissait comme lui. Ne sachant que faire, Anazel n'osa pas bouger, mais se permit de répondre à sa remarque de plus tôt.

« Si, le message est passé...d'où ma réaction...et j'en suis le premier surpris d'ailleurs... »

Tu es ma proie!feat Anazel

Le jeune démon ne savait pas à qui il avait affaire c'était certain, vu son attitude ip semblait bien plus chétif qu'il n'y parraissait mais il était tout autant appétissant qu'un nourrisson. Surtout que les démons avaient cette particularité de dégager quelque chose de maslain, leur côté négatif dont je me nourrissais. Il n'y avait pas tant de noirceur dans l'âme d'un humain, du moins ça dépendait de l'humain choisit. Mais chez ce petit je sentais sa peur si on peut dire. Mélangée à autre chose, et toute cette adrénaline me mettait l'eau à la bouche. Je l'écoutais parler après l'avoir embrassé et m'être reculé. Je le sondais d'un regard las et totalement froid. S'il avait voulut jouer avec ce petit humain tout à l'heure, je me ferais un plaisir de jouer avec lui. J'haussais un sourcil et enchaîna:
-Le message est passé au point de te t'emoustiller, petit?! A croire que tu aimes te faire malmener!

Je souris de plus belle et je passais mon pouce qui tenait sa gorge depuis tout à l'heure sur sa joue, la griffant avec mon ongle, un filet de sang sorti de la plaie et j'epprochais ma tête pour venir lécher le sang qui en sortait, lentement, m'attardant sur celle-ci avec ma langue aussi chaude qu'une braise. Puis je venais passer mon souffle devenant un peu plus chaud sur son cou. J'espère pour lui qu'il aime avoir chaud aux fesses! Parce que sinon il va le sentir passer. J'aspirais à le faire crauqer un peu plus encore, déjà ses gémissements me donnaient un peu plus envie à chaque fois. Je retirais mon bras pour passer ma main sur son torse, glissant mes ongles sur sa peau qui suintait alors des perles aussi rougeoyantes que mes yeux. Je baissais la tête tout en lui maintenant la gorge fermement l'obligeant à faire ce que je voulais qu'il fasse. Je léchais les perles rouges laissées par le passage de mes griffes et ma main continuait de descendre jusqu'à son entrejambe. Prenant à pleine main par dessus le tissus de son pantalon son paquet familial et le presser lentement et fermement entre mes doigts. Ma psychokinésie força la porte afin qu'elle ne s'ouvre pas et les rideaux noirs se fermèrent aux fenêtres. Personne ne pourrait nous déranger, ni même venir observer par la fenêtre ce qu'il s'y faisait. Les accès aux portes et fenêtres étaient totalement bloqués par mes pouvoirs. Rien qu'en une pensée, nous nous retrouvions dans une pénombre légère et mes yeux rouges se mirent à briller légèrement, enivré par l'odeur du sang et des hormones du jeunot entre mes mains. Ça faisait une éternité que je n'avais pas eut pareil repas entre les mains. Et je prendrais un sacré plaisir à lui dévorer sa négativité.

Anazel frissonna à nouveau à la réponse du gardien. Aimer se faire malmener ? Est-ce qu'il aimait ça ? Pourquoi est ce que cette situation l'excitait tellement ? Pourquoi est ce que le fait qu'il le fasse remarquer l'allumait tout autant ?! Le jeune démon était troublé, et le fixait les yeux écarquillés. Peut être était-ce parce que c'était la première fois qu'il était confronté à plus fort que lui. Peut être que, dans le fond, il avait toujours testé pour voir si on pouvait le maîtriser. Peut être qu'il voulait se faire dominer comme il le faisait avec ses proies.

Le gardien se remit à sourire, et Anazel sentit son pouce passer sur sa joue, une légère douleur suivant son passage. Il sentit un fluide couler immédiatement, et regarda le gardien s'en approcher comme...un prédateur. Anazel serra les dents pour ne pas gémir. Sa langue était brûlante ! Puis il sentit son souffle dans son cou. Est ce que c'était son imagination ou sa température avait considérablement augmenté ?! Ses yeux papillonnèrent un instant, avant de se baisser pour suivre ses mouvements sur son torse. Il regarda avec fascination les perles de sang apparaître sur sa peau après chaque passage du gardien. Il n'avait pas mal. Ou alors il ne s'en rendait pas compte ?

La poigne sur sa gorge se raffermit, le faisant lâcher un gémissement bruyant. Il ne pouvait plus vraiment bouger la tête, et sentait à nouveau une langue brûlante sur son torse à la récolte de son fluide. Soudain, Anazel sursauta en laissant échapper un petit cri alors que le gardien venait d'empoigner son entre-jambe. Sur le coup, Anazel était incapable de dire si il avait mal ou si ça lui faisait du bien. Son esprit était si confus. À travers ses yeux mi-clos, il observa les rideaux se fermer d'eux-même. Le gardien devait sans doute avoir un pouvoir qui lui permettait de bouger les choses à distance, mais Anazel n'y prêta pas attention, et il ne fit que constater que la pièce se retrouva plongée dans l'obscurité.

Anazel contempla les yeux rouges brillant autant que les siens brillaient en vert. C'est là que le jeune démon se rendit compte qu'il était coincé, et totalement à la merci de l'autre. Ses tremblements reprirent de plus belle, et ses ongles se remirent à assaillir le mur, à tel point que des miettes de plâtre tombaient à ses pieds. Puis Anazel amorça un mouvement pour attraper le poignet du gardien, mais s'arrêta à mi-chemin. Il étouffait...mais ça lui plaisait...

Tu es ma proie! [NC-16]feat Anazel

Mon désire montait de plus en plus en moi. La chaleur de mon corps ne cessait d'augmenter alors que je me délectais des perles de sang sur le corps de ma proie. Son désire et sa peur ne faisaient que me revigorer encore un peu plus à chaque fois. Et il tenta alors un mouvement brusque pour m'arrêter et se ravisa a mi-chemin. Je souris d'un air machiavélique en levant les yeux vers le jeunot qui me regardait avec ses yeux d'un vert presque envoûtant. Dommage que son envoûtement ne fonctionne pas avec moi. Il est bien trop jeune et j'ai plus de mille ans d'expérience. Ma main que j'avais posé sur son paquet glissa pour déboutonner son pantalon et le long du corps du jeune homme entre mes griffes pour attraper sa main qui avait tenté de m'arrêter et je la lui plaquais sur le tableau en venant me coller un peu plus contre lui. Relâchant ma poigne sur sa gorge pour venir lentement passer ma main, déshabillant le beau ténébreux au fur et à mesure que ma main se promenait sur son corps puis je le plaquais plus brusquement contre le mur mes mains entrant dans ses côtes. Sans aucune douceur. Je venais passer ma langue dans son cou, il semblait gelé par rapport à ma température montante en flèche. Si je continuais dans ma lancée j'allais finir par lui faire regretter de m'avoir croisé, et surtout d'avoir fait une boulette. Mes dents devinrent alors plus acérées et plus pointues. De véritables dents de requin. J'avais trouvé mon casse croûte! Ma proie que je ne laisserai pas s'échapper. Et je m'en délecterait. Je voulais que sa peur, sa colère contre moi augment encore. Je voulais le pousser à bout. Alors brusquement, meme si ce n'était pas ma méthode pour me nourir, je plantais mes dents sans finesses dans sa chaire ferme et tendue. Je restais un instant ainsi et j'enlevais ma mâchoire délicatement sans arracher le moindre bout de peau, laissant alors une belle trace de mes crocs. Ma langue devenant plus ardente passa alors sur sa plaie comme pour la cautheriser. Je léchais le sang qui en découlait avec une certaine délectation. Et maintenant que j'avais réussis à avoir suffisemment de crainte de la part du petit démon, j'avais très envie de me le faire. Il va falloir qu'il apprenne à ne pas jouer dans la cour des grands ce petit sans prendre de précautions. Mes doigts s'enfonçaient un peu plus dans les muscles du jeune homme au corps saillant, sans non plus transpercer sa peau avec mes griffes. Je me nourrissais actuellement de sa peur et de tous ses sentiments négatifs. Je me collais un peu plus contre lui, frottant mon bassin contre le sien tout en continuant de me nourrir, de sa plaie commençait enfin à sortir ce que j'attendais, une sorte de flux plasmatique noir et translucide. Je soupirais de soulagement en me nourissant, c'est vrai que l'âme noire d'un démon est bien plus délectable que celle d'un humain. Et peu de démons se nourrissent ansi. Moi je suis cette exception. À défaut de ne pas avoir des pouvoirs de balrog comme mon père, je compensais avec la chaleur de mon corps et ma forte résistance au feu.

À ce point où il en était, Anazel ne savait plus s'il devait se débattre ou pas, mais il doutait fortement que le gardien le laisse s'enfuir maintenant. Celui-ci le regarda d'un air mauvais après sa fausse tentative de rébellion. Il se moquait de lui, sans aucun doute. Il sentit son pantalon se faire détacher, puis une main glisser le long de son corps. Sa main rebelle se retrouva coincée contre le tableau, et lorsque Anazel sentit le corps du gardien contre le sien, il ne put retenir un gémissement langoureux.

Sa gorge se retrouva enfin libéré, et le jeune démon ressentit autant de soulagement que de regret. En fait, cette sensation de suffocation était agréable. Anazel se rappela d'un terme que certains humains avaient utilisé plusieurs fois contre lui, lorsqu'il essayait de les séduire. 'Détraqué', ou encore 'déviant'. Peut être qu'il l'était vraiment en fin de compte. Mais il n'eut pas le temps de se pencher plus sur la question, bien trop absorbé par son corps qui se faisait dénuder lentement.

Soudain, une brusque douleur le prit dans le dos et aux côtés, si bien qu'il poussa un bref cri de douleur. Ses ongles tracèrent un profond sillon dans le mur derrière lui. Il savait que le gardien aurait put lui briser les côtes s'il l'avais voulu, bien qu'il soit résistant de par sa nature. Anazel se sentait faible. Une chaleur passa dans son cou, sans qu'Anazel ne comprenne tout de suite qu'il s'agissait de sa langue. Il y avait maintenant une nette différence entre leurs températures respectives, et à vrai dire, ça ne déplaisait pas au jeune démon. Les contacts sur sa peau nue ne le brûlaient pas à proprement dit, mais cette chaleur était comme...stimulante ? Pour le moment du moins.

Une morsure le fit gémir de douleur, et il serra vivement les poings. C'était quelque chose qu'il avait si souvent fait. Il aurait presque put en rire, mais les dents du gardien étaient si tranchantes qu'il aurait pu se blesser lui-même s'il bougeait. Lorsqu'il se retira, Anazel put observer la marque de ses crocs, profondément encrée dans sa chaire. Mais cette fois, lorsque sa langue passa sur la plaie, elle le brûla. La pression sur ses côtes se renforça, et cette fois, Anazel attrapa les poignets du gardien. C'était désagréable. Mais malgré la douleur, alors qu'il n'aurait dû ressentir que de la honte et de la haine, Anazel ressentait du plaisir. Il se sentait faible, inférieur à cet homme, mais il se sentait bien.

Le jeune démon sentit des frottement sur son bassin, qui le firent immédiatement gémir de plaisir. Il eu quelques sursauts, voulant par réflexe se rapprocher du corps du gardien, alors qu'en même temps, chacun de ses mouvements lui provoquaient une vive douleur aux côtes. Un long frisson parcouru tout son corps, et Anazel se rendit compte qu'une matière noire étrange s'échappait de son corps par sa blessure. Il n'avait jamais vu ça de sa vie, mais visiblement, c'était de ça que ce type se nourrissait.

« J'espère...que c'est bon, au moins... »

Il avait dit ça sans réfléchir, une légère grimace déformant son visage. Il avait mal, mais malgré tout, il voulait sentir plus de proximité avec le gardien. Il ne voulait pas qu'il cesse ses mouvements contre ses hanches. Ses mains tenaient toujours piteusement les poignets du gardien, comme pour l'empêcher d'appuyer plus sur ses côtes. Elles tremblaient.

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Tu es ma proie! [NC-16]feat Anazel

Il faut le dire, ce petit m’étonnait beaucoup. Ses gémissements n’étaient que plus agréables et plus tentants. C’est dans l’extase que je ne me rendais pas compte parfois que mes pulsions étaient bien plus violentes que lorsque je restais lucide. Et le fait de me nourrir me mettait en transe. Les sursauts de ma nourriture se faisaient insistants pour se coller un peu plus à moi. Il me désirait, et je n’étais pas contre le fait de lui donner ce qu’il voulait. Alors que les mains du jeune homme m’attrapèrent les poignets, je semblais m’arrêter alors que j’aspirais encore le flux, je restais figé et je l’écoutais, rouvrant les yeux dans la pénombre et fixant le tableau qui était en face de moi. Je ne parlais pas, mais je laissais ma télépathie faire, j’entrais alors dans sa tête, je n’y lisais rien, seulement les pensées qu’il voulait bien me laisser entendre et je lui parlais alors par ce biais.
~Un pur délice !

Je m’attendais à ce que le fait de lui parler dans sa tête l’étonne. Mais au fond il ne devrait pas, plusieurs démons ont cette capacité. Une fois que j’eus terminé de me nourrir je redressais ma tête vers lui et le fixais, relâchant doucement l’étreinte de mes mains sur ses côtes, je descendais lentement celles-ci jusqu’à les passer sous le tissus du pantalon pour le faire tomber à ses chevilles. Je passais ma langue sur mes lèvres pour essuyer légèrement le sang qu’il y avait dessus, bien que mon menton en était gorgé et les gouttes du sang du beau brun perlaient entre nous deux. Ma respiration était rauque d’un plaisir intense et de la fumée sortait doucement entre mes lèvres légèrement entrouvertes. Je fixais froidement le petit démon et doucement je glissais mes doigts jusqu’à son torse, allant jusqu’à ses épaules que j’attrapais doucement puis, brusquement et je le ramenais contre moi pour venir poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser fougueux et ardent. J’en profitais pour le décoller du tableau et le tourner pour venir le plaquer sur le bureau tout en le forçant à s’allonger dessus en faisant de même sur le brun. Renforçant ainsi notre proximité à tous les deux. Je lui offrais un baiser langoureux et bouillant. Mes mains passant sur son corps frénétiquement, je le défroquais carrément pour venir empoigner l’entrejambe de mon amuse-bouche. Pressant doucement mais fermement avec un certain désire.

Le gardien s'immobilisa, et Anazel eu donc un moment de répit. Il se tortilla légèrement, essayant de se soustraire un minimum à sa poigne solide, tout en guettant du coin de l’œil ses réactions. Il semblait plongé dans la contemplation du tableau. Puis soudain, Anazel sursauta. La voix qui lui répondit parlait directement dans sa tête ! Bien sûr, il savais ce qu'était la télépathie, mais c'était la première fois qu'il l'expérimentait, et c'était plutôt surprenant, surtout quand on ne s'y attendait pas. Le jeune démon était gêné. Il avait peur qu'il ne lise ses pensées, que par maladresse et inexpérience, il ne lui fasse connaître ses envies, sa confusion, et son désir. C'était trop humiliant, alors il essaya de fermer son esprit et de l'en chasser. Il n'avait aucune idée de si ça avait fonctionné ou de si il avait réussit à savoir ce qu'il pensait.

Anazel ressentit un profond soulagement lorsque ses côtes furent enfin libérées, et fut bien bien vite prit de frissons en sentant les mains glisser vers ses hanches. Le jeune démon se retrouva en sous-vêtements, mais il n'avait pas honte d'être ainsi dévêtu. Au contraire, son désir en fut décuplé. Il regarda le gardien lécher le sang sur ses lèvres, son sang. De gouttes pourpres coulaient de son menton, et Anazel avait l'impression que le bruit qu'elle faisaient en s'écrasant au sol était assourdissant. De même, la fumée qui s'échappait de sa bouche, et son regard froid le rendait si impressionnant que le jeune démon en frémit.

Il retint son souffle lorsque le gardien le toucha à nouveau. Il se retrouva tiré en avant jusqu'à se que sa bouche rencontre sa semblable. L'échange était brûlant et avait le goût de son sang. Anazel aimait sentir le goût du sang pendant ses ébats, et le fait que ce soit le sien ne le dérangeait finalement pas. Anazel ne pouvait pas s'empêcher de soupirer. Il s'accrochait désespérément au haut du gardien. Il avait peur. De quoi ? Il n'en avait pas la moindre idée à vrai dire, mais ce qui était certain, c'était son envie pour lui.

Il se sentit tourné, puis ses jambes buttèrent dans une chose non identifiée, et ils se retrouvèrent bien vite allongés. À vrai dire, Anazel n'avait plus vraiment conscience de ce qui l'entourait. Seul comptait le corps chaud auquel il s'accrochait. Il se rendit compte qu'il était nu seulement lorsqu'une main brûlante empoigna sa virilité, ce qui le fit se cambrer brusquement en libérant un long gémissement. Presque inconsciemment, il se mit à se frotter sur la main du gardien. Il était prit d'une bouffée de chaleur, qui n'avait pourtant rien à voir avec la température de son semblable.

Ses mains s'accrochaient fermement à la nuque du gardien, tirant sur ses vêtements. Les yeux clos, le jeune démon gémissait sans retenue. Son esprit était totalement vide de tout ce qui n'était pas du désir. Tout un tas de demandes s'esquissait dans sa tête, mais il n'arrivait à les formuler à voix haute, et il se mit à lécher son propre sang sur le menton du gardien.

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Tu es ma proie! [NC-16]feat Anazel

Il n’y a plus rien qui puisse me faire lâcher prise, alors que le démon entre mes griffes ne désirait qu’une chose : moi, et ce que je pourrais lui donner. Ce que je n’eus aucun mal à lire à travers ses pensées désordonnées et confuses. Bien que la peur et l’excitation du moment aient pris le dessus sur un raisonnement cohérent pour le jeune démon, je n’en étais pas moins satisfait de sa part. Que sa peur se transforme en passion et en extase pour moi, j’aimais indubitablement cela. Et je n’hésitais pas le moins du monde à lui montrer qu’autant il me désirait, autant j’éprouvais la même chose, différemment. Enfin, à ma manière bien à moi, j’enlevais ma main de son entrejambe pour la passer avec mes griffes le long de ses formes et remontant jusqu’à son torse et le presser avec désir. Reculant mon visage du sien pour l’observer un instant, les mains du jeune homme s’agrippaient autour de mon cou et ce dernier se redressa pour venir lécher le sang que j’avais sur mon menton. Je pinçais les lèvres en fermant les yeux. Mon regard se posa de nouveau sur lui, et je ne pus m’empêcher de sourire. Un sourire carnassier, mais en même temps ravis qu’il se donne à moi de cette manière. Il était totalement nu, et j’avais encore tous mes vêtements.

D’un mouvement d’épaules, je me délaissais de ma veste pour ensuite déboutonner mon pantalon sans l’enlever pour autant. Je plissais les yeux et mes mains se baladaient sur le corps frais du jeune homme mis à nu par mes soins. Je lui attrapais une de ses mains et je la portais à mon visage pour doucement lécher le revers de sa main puis un à un ses doigts, m’attardant sur son indexe en jouant avec, puis son majeur. Humidifiant bien comme il faut les deux doigts dont j’aurais besoin pour jouer un peu plus. Ma main libre retourna caresser le membre du jeune homme avec désire tandis que mon regard se faisait plus aguicheur envers lui, ses doigts dans ma bouche et les sortant pour jouer avec ma langue comme s’il s’agissait d’une glace qui semblait mettre une éternité à fondre sous ma chaleur ardente.

Une fois les doigts du garçon bien humidifiés, je gardais fermement sa main pour qu’il joue ma marionnette et l’obliger à faire ce que je lui ferais faire. Doucement mais surement, je me relevais tout en l’obligeant à passer en position semi assise sur le bureau. Ma main tenait toujours la sienne encore humidifiée par ma salive et je le tenais fermement pour qu’il reste dans une position qui n’est pas forcément confortable mais plus pratique pour que je puisse utiliser ses doigts avec un des miens pour les emmener jusqu’à son orifice. Titillant d’abord l’entrée, puis passant un doigt lentement comme si j’effectuais une piqûre. Ensuite un deuxième pour élargir encore un peu. Je me penchais de nouveau sur lui pour venir lui lécher le cou et lui mordre l’oreille en grognant de plaisir. Je profitais de ce moment pour enlever le tissu qui m’empêchait de faire respirer mon membre dur et prêt à passer à l’action. J’attendis néanmoins de bien préparer l’entrée, avant de réellement le pénétrer. Je passais donc un doigt de plus, un des miens en plus des siens et effectuais de lents aller-retour. Je me penchais ensuite sur son torse pour y passer ma langue et mordiller ses tétons, jouant avec son piercing par la même occasion.

La présence sur la virilité du jeune démon disparut, et il eu à la place une désagréable sensation de froid. Les griffes du gardien parcouraient à nouveau son corps, mais Anazel ne ressentait pas de douleur, il s'était mit à frissonner d'excitation. L'espace d'un instant, il reprit conscience de la situation. Il était complètement nu à lécher avidement son propre sang sur le gardien totalement vêtu, contre lequel il se trémoussait sans plus pouvoir s'en retenir. Celui-ci le regardait de haut, comme une proie, comme s'il allait de nouveau le dévorer. Anazel se sentit faible, ridicule, impuissant... et il soupira d'excitation. En fait, qu'il le domine à ce point lui plaisait. Il aimait être soumis à cet homme. Cette constatation lui provoqua une nouvelle bouffée de chaleur.

Le gardien retira sa veste et défit son pantalon. Anazel suivit attentivement chacun de ses gestes du regard. Il aurait voulu qu'il retire son haut pour sentir sa peau contre la sienne, mais c'était tout aussi bien ainsi. Comme ça il pouvait encore mieux profiter de cette sensation d'infériorité.

Anazel regarda l'une de ses mains se faire capturer et être portée à la bouche du gardien, dans laquelle ses doigts passèrent à tour de rôle. Elle était si chaude... Le jeune démon ne chercha pas à retenir le gémissement qui rampait dans sa gorge. À quoi bon cacher l'évidence ? Une chaleur entoura à nouveau son sexe, ce qui le fait se cambrer brusquement. Rouvrant les yeux, son regard s'encra dans celui du gardien, et il remarqua que celui-ci était différent. Son souffle s'accéléra, il avait l'impression de devenir fou de désir. Il regardait avec fascination la langue du gardien sortir de son antre pour se promener sur ses doigts. Il avait envie de la toucher.

Le jeune démon laissa sa main se faire manipuler, comme si celle-ci ne lui appartenait plus. Il se retrouva plus ou moins assit, s'accrochant de sa main qui lui appartenait encore à l'épaule du gardien. Ce n'était pas très confortable comme position, mais il refusait de le lâcher. Anazel frémit en comprenant ce qu'il voulait faire. C'était pervers...et terriblement excitant. Dans un premier temps il se laissa faire sagement, malgré qu'il tremblait de frustration. Les choses allaient trop lentement à son goût. Il était tellement excité que les doigts entraient sans la moindre gêne, et le faisaient largement gémir de plaisir. Il avait du mal à s'empêcher d'onduler les hanches. Il sentait le gardien dans son cou le taquiner, et lorsqu'il entendit son grognement, il fut prit d'un violent frisson qui se mua en gémissement.

Ce fut le tour de son torse de se faire assaillir. Anazel se tortillait de plaisir en soupirant de bien être. Et puis n'y tenant plus, il passa sa main libre dans les cheveux du gardien pour lui demander de relever les yeux. Il essaya de formuler une demande, mais son esprit était trop embrouillé, et son souffle court ne lui laissait que donner des brides de phrase inaudibles. Du regard, il le suppliait de le prendre, et écarta les cuisses en guise d'invitation. Il n'en pouvait plus.

Tu es ma proie!

feat Anazel

Voir le petit se trémousser et gémir de plus belle, ne demandant qu’une chose évidente à son regard et du fait qu’il m’offrait un passage direct en écartant les cuisses, je levais les yeux vers lui et lui fit un sourire ravi, avec une pointe de mesquinerie, puis je retirais doucement sa main avec la mienne et je l’obligeais à passer ses doigts sous mon haut, plaquant sa main sur mon torse, je le laissais ensuite faire ce qu’il voulait avec celle-ci. De mes deux mains, lentement je venais jusqu’à ses cuisses. Les remontant tout en passant fermement mes mains avec désir pour venir agripper ses hanches et d’un coup, m’enfoncer dans son orifice étroit avec ma hampe. Je l’empêchais de crier en venant l’embrasser. J’effectuais un élargissement profond du passage sombre du jeune démon. Mon baiser se faisait volontairement bestial alors que je commençais à faire des allers-retours tout en agrippant les hanches du jeune homme et le forçant à chaque avancée à revenir vers moi pour un passage à chaque fois plus profond et bestial. Ma hampe venant toucher de plus en plus la prostate du jeune démon pour encore plus de sensation. Je me penchais sur lui, l’obligeant à s’allonger complètement sur le bureau tandis que je m’amusais avec ses lèvres.

Mes mains lâchèrent les cuisses, mais je n’en étais pas moins ralenti car c’est avec celles-ci que je maintenais tout son corps, le parcourant d’un désir profond. L’odeur du sang et des hormones se faisaient de plus en plus enivrante dans la pièce et me donnais encore plus de fougue à prendre le jeune homme qui était totalement à ma merci. J’accélérais la cadence tout en agrippant le démon avec mes griffes, je venais lui mordre le cou, désireux de goûter encore à son sang et au plaisir que la passion qu’il avait envers moi me procurait. J’étais bestial, et j’aimais à l’être encore plus à cet instant. Grognant de plus belle d’un plaisir perdu depuis des décennies, ce petit démon me redonnait cette fougue que j’avais perdue avec les humains ordinaires qui me procuraient un plaisir simple, trop chétif à mon goût. Mais avec lui, sa résistance et son aura me donnait encore faim, j’avais faim d’un étrange plaisir que je ne contenais pas pour le coup. Je m’enfonçais de plus belle, plus vite, plus violemment, me nourrissant encore d’un plaisir charnel et de l’âme noire du beau ténébreux qui se donnait à moi. Dans ce genre de moment-là, il est difficile de contenir mon excitation et il m’arrive parfois d’avoir énormément de mal à garder ma véritable forme bien que je lutte pour éviter de reprendre ma forme dans la totalité, ma peau devint simplement un peu plus sombre et mes cheveux devinrent un peu plus blancs. Mes oreilles devinrent pointues et mes dents, comme mes griffes restaient acérées. Mon côté bestial prenait littéralement le dessus et je passais mes mains avec frénésie et désir sur la hampe du garçon tandis que mes crocs laissaient des traces sur son corps, laissant perler le sang comme de magnifiques rubis que je venais récupérer avec mes lèvres en feu.

Je relevais brusquement le jeune homme du bureau et me retirais de lui pour venir le plaquer de nouveau face au mur et lui tenant la tignasse fermement je l’obligeais à se pencher pour que je puisse encore une fois le pénétrer avec puissance. Ma main libre venant jouer avec son membre et mes coups de hanche allant frapper de plus belle la prostate, encore et encore avec une force déconcertante. Ma main qui tenait sa tignasse l’obligeait à relever la tête en arrière et je me penchais sur lui pour venir lui souffler mon souffle chaud dans le dos et remontant jusqu’à son épaule. Je pressais de mon autre main sa hampe et y enfonçait un ongle dans le petit orifice, doucement, sans trancher, je m’amusais à passer dans le conduit mon ongle, le faisant ressortir et le rentrant de nouveau. Passant ce dernier le long de son intimité masculine et venant jouer avec ses bourses. Je pressais encore son membre et effectuais alors un mouvement rapide et ferme de montée et descente.

La main d'Anazel se fit retirer de son orifice, et se retrouva rapidement délaissée sous le haut du gardien. Il ressentit un vide entre ses cuisses, mais était trop absorbé par le sourire que lui lançait l'homme, et par sa propre main effleurant sa peau. D'abord hésitant, Anazel parcourut son torse du bout des doigts. Il était si chaud. Sa main tremblait lorsqu'il se mit à le caresser, puis le griffer légèrement. Il avait envie de le goûter lui aussi, mais n'en eu pas le temps, car le gardien s'introduisit brusquement en lui.

Le cri qu'Anazel poussa fut étouffé par sa bouche. Le gardien s'enfonçait profondément en lui, et avec force, le faisant sursauter chaque fois qu'il buttait sur sa prostate. Ses mains s'accrochaient désespérément à ses épaules, ses ongles s'y enfonçant légèrement. Anazel étouffait, son souffle comme ses cris étaient coupés par les baisers du gardien. Il ne se rendit que vaguement compte qu'il basculait pour finir allongé.

Le gardien le mordit à nouveau, et Anazel hurla. Ça lui procurait autant de douleur que de plaisir. Tout son corps était frémissant, alors que l'odeur de son sang emplissait ses narines. Sa bouche était grande ouverte à la recherche d'air, son dos se cambrait chaque fois qu'un frisson le parcourait. Ses mains tenaient toujours le gardien, comme s'il avait peur qu'il s'en aille. À travers ses paupières mis-closes, il remarqua que l'apparence du gardien se modifiait. Il semblait avoir du mal à conserver sa forme humaine, ce qui n'était pas le cas d'Anazel, qui la maîtrisait totalement dans ce genre de situation. Il trouvait pourtant cette nouvelle forme séduisante, ça lui donnait l'air plus 'sauvage'.

Le gardien s'était mit à le croquer sur tout le corps, et le jeune démon se tordait, sursautant à chaque nouvelle morsure. Son sang coulait le long de sa peau, s'échappant de chaque blessure. Anazel trouvait ça érotique, d'autant plus qu'une langue venait soigneusement le nettoyer. Le gardien se retira brusquement, et l'espace d'un instant, Anazel cligna des yeux en gémissant de frustration. Il se retrouva pourtant tiré en avant, et tituba pour suivre le mouvement.

Lorsqu'il atteignit le tableau, Anazel y planta profondément ses griffes, y créant ainsi dix sillons marqués. Une pression appuya sur sa tête. Il se penchant en avant, arquant son dos, et immédiatement le gardien se remit à le culbuter avec force. Ses cheveux se firent tirer en arrière, et il bascula la tête en arrière en criant de plaisir. Ça lui faisait mal, mais il aimait être tordu de la sorte. Des larmes venaient perler aux coins de ses yeux, mais ne pouvait pas cesser de crier tout le bien qu'il lui faisait. Un souffle chaud dans son dos le faisait frissonner. Le gardien s'était mit à jouer avec sa virilité, et une larme coula le long de sa joue. Il avait mal. Il ne voulait pas que ça s'arrête. Ses jambes tremblaient comme si elles ne pouvaient plus le supporter, l'une de ses main prenait toujours appui contre le mur, tandis que l'autre partit s'accrocher à la hanche du gardien. Lorsque celui-ci se mit à le masturber, Anazel relâcha le mur pour se tenir totalement à lui. Son souffle était erratique, accompagné de gémissements, et brusquement, son dos se cambrant, et il jouit dans un hurlement de plaisir.

Anazel manqua de s’effondrer au sol, mais il se reprit de justesse. Son esprit était totalement embrouillé, et ses yeux pleuraient. Son corps ne cessait pas de trembler, et il continuait de gémir au moindre mouvement du gardien.

Tu es ma proie!

feat Anazel

J'aimais voir le petit hurler et avoir mal avec ce que je lui faisais, et je voyais aussi qu'il aimait ça et ça me poussait à aller encore plus loin, plus bestialement au possible. Il m'agrippa les hanches alors que je le culbutais sans retenue, lui tirant les cheveux pour le faire se cambrer tout en lui faisant une petite masturbation. Il se mis à gémir et à crier encore et je sentis son sexe entre mes doigts se gonfler. Je pressais alors ce dernier encore plus et continuais jusqu'à ce qu'il finisse par tout recracher. Je me mordis la lèvre et léchais le sang qu'il me restais autour de la bouche, je ne ralentissais pas la cadence mais je sentais que le petit démon faiblissait. Je le tirais alors en arrière avec sa tignasse pour qu'il se redresse tout en restant en lui et je le tournais pour qu'il s'allonge sur le bureau afin qu'il se laisse faire pour que je finisse ma petite affaire. Mes mains lui tenant alors fermement les hanches, je le ramenais vers moi pour m'enfoncer encore plus loin à chaque coup de bassin que je lui donnais.

Tandis que je le prenais avec force, je faisais glisser mes mains sur son dos et je sentais monter l'orgasme, j'accélérais alors la cadence jusqu'à ce qu'enfin je me dévide en lui. Grognant d'un soulagement certain, je continuais mes coups de hanche tout en glissant mes mains fermement sur son corps et remontant jusqu'à son dos pour ensuite redescendre pour lui griffer légèrement le dos qui se mis alors à transpirer du sang par les plaies que j'avais laissées. Je venais les lui lécher, la chaleur de ma langue permettait une pseudo guérison de celles-ci. Tout du moins ça permettait à la plaie de se refermer rapidement par cautérisation. Je me retirais de l'orifice du garçon et je chopais un paquet de mouchoir qui trainait sur le bureau pour m'essuyer avant de ranger mon intimité dans mon boxer et mon pantalon pour remettre la braguette et le reboutonner.

Un léger sourire carnassier aux lèvres je prenais quelques mouchoirs pour essuyer la bave du petit gars et lui laissait la boite de mouchoir près de lui pour qu'il s'essuie et qu'il se remette de ses émotions pendant que je ramassais ma veste et que je la remettais sur les épaules. La refermant tranquillement pendant qu'avec ma psychokinésie je faisais un peu de rangement dans la pièce. Les fenêtres s'entrouvraient pour laisser passer un air frais et plutôt agréable je dois dire. Je reprenais ma forme d'humain et je constatais les dégâts au niveau du tableau en soupirant. Bon… Autant dire que c'était un cas de force majeur, parce qu'avec tous les cris du petit je crois bien que les gens ont dû se demander ce qu'il y avait dans la salle de classe. Au pire, vu qu'il s'agit d'une salle de musique on pourra dire qu'il s'agissait d'un entrainement au chant. Hum… non en fait ce sera pas crédible. Tant pis. J'improviserai.

Anazel se retrouva tiré en arrière par les cheveux, et n'opposa aucune résistance. Son esprit était embrouillé de plaisir et le gardien ne s'arrêtait pas. Celui-ci l'installa à nouveau sur le bureau, et attrapa fermement ses hanches pour l'empêcher de bouger. De toute façon, il ne serait pas venu à Anazel l'idée de se retirer. Il s'accrochait aux côté du bureau, son bassin venait s'y cogner à chaque coup de hanches, ce qui lui faisait mal. Mais la douleur était mêlée à tout un fouillis de sensations, qui le mettaient en extase.

Anazel se sentit se faire remplir, et alors que les griffes du gardien passaient sur son dos, les siens arrachaient des copeaux de bois du bureau. La langue brûlante du gardien vint lécher son dos, ce qui le fit gémir une dernière fois avant qu'il ne se retire. Le jeune démon eu soudainement froid. Il n'arrivait pas, ni n'avait envie de bouger, sa joue posée sur le bureau, ses cheveux emmêlés autour de lui, tout son corps tremblait.

Étourdit, Anazel finit par se remettre sur le dos. Il resta immobile un moment, fixant le plafond à essayer de reprendre son souffle. C'était pas bon pour sa voix tout ça ! Il n'avait pas vraiment envie de bouger, mais il se redressa quand même pour attraper les mouchoirs que le gardien avait laissé à côté de lui, et se nettoya rapidement. Les blessures sur son corps étaient déjà en train de se refermer. Il releva les yeux vers le gardien qui était en train de se rhabiller, et grelotta, les fenêtres venant de s'ouvrir. Il avait mal partout, mais ne regrettait certainement pas ce qu'il venait de se passer.

Anazel perçut le soupir du gardien, alors que celui-ci regardait le mur derrière lui. Tournant la tête, il remarqua les griffures sur le tableau et le mur, ainsi que celles sur le bureau où il se trouvait. Il était partagé entre l'envie de rire et la crainte d'avoir des ennuis à cause de ça. Il se leva, titubant, pour récupérer ses vêtements. Il remit son boxer et son pantalon, avant de se rendre compte que son haut était déchiré. Il eu un petit sourire en coin et jeta un coup d’œil au gardien qui semblait prêt à partir. Tout d'un coup, il prit conscience d'une chose. Il ne pouvait pas le laisser partir sans savoir ça !

« Est ce que je peux connaître ton nom ? »

Finit la pause déj'!feat Anazel

Autant dire que ce petit gars avait été une sacrée prise. Mais au vu de la situation je n'allais pas plus le blâmer. Le truc qu'est bien avec ma psychokinésie c'est que je peux déplacer n'importe quoi, même les trucs liquides. Et autant dire que ue faisais un peu de ménage pour éviter qu'on ne se doute de quelque chose. Un léger sourire malsain aux lèvres en regardant le jeune démon, le sang et le sperme qui étaient tombés au sol s'engouffrèrent plus profondément entre les lattes du plancher en bois pour ne pas laisser de traces. Quant au tableau et au mur, malheureusement je ne pouvais pas y faire grand chose. Je gardais mon regard crimson sur le beau ténébreux et je m'avançais vers lui lorsqu'il finit par me poser une question auquel il aurait été préférable que je lui pose en premier. Eh bien autant dire que le petit voulait se rappeler de moi on dirait. Je le regardais froidement en le sondant un moment et je lui pris le bras pour l'emmener hors de la pièce, les rideaux s'ouvrirent d'un coup et la porte fit de même pour se refermer à mon passage. Je l'emmenais ainsi dans les dortoirs pour qu'il aille dans sa chambre se changer avant de retourner en cours et je lui lâchais le bras. J'étais sec et sans vergogne avec lui. Une fois qu'il fut libéré de mon entrave je commençais à me tourner pour partir mais je ne fis qu'un pas avant de tourner légèrement la tête dans sa direction et de lui lancer un regard froid.
-Drade! C'est mon nom.

Bah ouais, il a demandé mon nom, pas mon prénom. Et puis il avait assez de mon nom pour faire ce qu'il voulait, de toute façon je me fous de savoir si je vais rester ici ou pas après ce que je lui ai fait. Mais je doute qu'il fasse la balance vu comment il a gémit pour en redemander. C'est vrai que ça aurait été mieux qu'il cri mon nom... Et encore, je doute que les gens qui se font violer -même un viol consentant- crient le nom de leurs ravisseurs. S'il voulait me revoir il sait où me trouver, je ne bougerais pas de cette école sauf si c'est un renvoi qu'on me donne. Je souris en regardant Anazel et je levais la tête pour le regarder un peu mieux.

-Si tu me cherches, tu sais où me trouver! Ciao... Anazel!

Je finis par partir pour retourner faire ma ronde. Avec un sourire machiavélique sur mon visage, autant dire que les gens me voyant passer m'esquivaient tous. Je semblais vraiment leur foutre la trouille on dirait. Comment je savais pour le nom du petit démon? C'est marqué en gros sur sa sphère spirituelle! Et pour un démon nous n'avons pas besoin de savoir lire dans les pensées ou autre, on se reconnait normalement via nos auras et notre sphère démoniaque. S'il l'avait voulu il aurait très bien pu lire mon véritable nom aussi. Mais il est encore jeune.

Sitôt sa question posée, le gardien reporta un regard glacial sur le jeune démon. Il n'esquissa pas le moindre mouvement lorsqu'il se rapprocha de lui et le regarda faire avec un peu d'appréhension. Finalement, son bras se fit capturer, et il n'eut d'autres choix que de le suivre. Anazel avait tout juste eu le temps d'enfiler son haut, qui de toute façon ne cachait pas grand chose de son torse. Mais il s'en foutait pas mal, son corps magnifique était fait pour être montré. Pourtant Anazel était à milles lieux de penser à ça. Alors qu'ils traversaient les couloirs à pas rapides, son regard ne se détachait plus du dos du gardien. Il devait absolument connaître son nom ! Bien sûr, il pourrait toujours mener son enquête dans le cas contraire, mais c'était ennuyeux, et il préférait qu'il le lui dise lui-même.

Lorsqu'il le lâcha, Anazel prit conscience qu'ils étaient dans les dortoirs. Le gardien le lâcha immédiatement et tourna les talons. Il faillit faire un mouvement pour le retenir, mais le gardien s'arrêta. Anazel le regarda d'abord avec surprise, avant de se mettre à sourire. Drade...il allait définitivement se renseigner sur lui ! Il avait piqué sa curiosité. Ce Drade lui sourit, avant de le saluer, et ce fut de nouveau la surprise et l’incompréhension qui se dessinèrent son visage. Comment connaissait-il son nom ?!

Anazel avait été trop surprit pour répondre. Il se retrouva ensuite seul dans le couloir, stupéfait. Il secoua la tête pour se reprendre et partit se changer dans sa chambre. Sitôt cela fait, il se rendit en cours, même si à vrai dire, il était beaucoup trop plongé dans ses pensées. Il passa le reste de la journée affalé sur sa table de cours, un sourire amusé aux lèvres, sans prêter la moindre attention à ce qu'il se passait autour de lui.

Ça avait été une rencontre intéressante, il ne pouvait pas dire le contraire, et il le ressentait encore dans tout son corps. Le simple fait de repenser à son nom le faisait à nouveau sourire. Drade...

Sujet terminé

» Juste un peu de calme après les événements récent. [ PV: Miley Lewis, Ryan et Néfir]
» On s'casse /PV Elias/
» On s'casse (-18 ! PV Elias)
» Je deviens un casse-tête ft unknown
» [-18] En espérant qu'il ne casse rien cette fois! [Pv: Sword Fylbers]