juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Depuis que mon frère et moi même sommes arrivés ici, nous ne nous sommes plus beaucoup vu. Tout a changer lorsque nous avons quitter notre monde, nous ne nous voyons plus autant, il semble très pris par ses œuvres et les cours occupent beaucoup de mon temps, bien dur, au milieu de tout ça il y a nos carrières respectives, aussi … il me manque un peu, lui et la forêt soit dit en passant.
Ce matin, puisque je n’avais pas cours, j’ai appelé mon agence pour annuler tout ce que j’avais d’autre à faire. J’ai passé un peu de temps à observer mon grand frère qui semble asse passionner par ses cours de dessins pour ne même plus me prêter attention puis je suis allée a ma chambre ou j’ai pris le temps de me changée, passant un simple jean et un petit haut sans manche blanc, puis des ballerines. Après ça, je suis allée faire un tour dans les jardins. Comme d’habitude, ils sont habités, trop habités….
Moi qui avais envie de calme… j’ai donc décidé de quitter les sentiers de l’école, prenant mon apparence animale pour une petite promenade en forêt. Là, j’ai enfin eut la sensation d’être chez moi, j’ai fermé les yeux, respiré profondément l’air délicatement parfumé de la forêt et suis allée jusqu’à une source en marchant tranquillement dans un premier temps, pour finir par courir.
Il y avait longtemps que je n’avais plus eut le plaisir d’entendre des brindilles se rompre sous le passage de mes pattes, l’air de fendre et se reformé autour de moi, caressant mes oreilles, mes queues, tout mon corps … après quelques heures a découvrir ma nouvelle demeure, j’ai été m’asseoir près de la source d’eau, buvant un peu de cette source cristalline et récupérant doucement de toute cette dépense d’énergie qui m’avait presque manquée autant que le reste.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mar 8 Mar - 18:44
Le temps se réchauffait à peu à peu mais à son sens, il était encore trop tôt pour dire qu'il faisait bon. Pourtant, comme d'habitude, elle ne laissa pas le froid décider de sa tenue. Elle avait revêtu une robe longue au bustier blanc et qui par dégradé de couleur en passant par des tons roses finissait rouge vif à ses pieds. Sa chevelure argent était retenu par une pince en forme d'oiseau soigneusement ornée. Elle avait ajouta à cela ses éternelles sandales, sa lyre soigneusement attachée dans son dos et elle avait quitté sa demeure toute propre mais aussi un peu vide.
Après avoir eu chez elle Ambroise pendant vingt-quatre heures, elle se rendait compte d'à quel point sa demeure était aussi grande que vide. Elle n'était même pas sûre que les lieux aient une âme même si au final elle s'y sentait plutôt bien. C'était juste perturbant de constater que... Qu'elle était aussi seule. Même si elle n'avait pas forcément en elle ce sentiment tous les jours. Après tout, elle voyait du monde dans ce fichu établissement. Et même la forêt n'était pas épargnée puisque les élèves pensaient que c'était une bonne idée de venir s'y promener.
Sauf qu'elle n'avait nulle envie de faire la baby-sitter. Les enfants étaient toujours si turbulents aussi...
Perdue dans ses pensées alors qu'elle cheminait dans les bois, elle repensait aux derniers événements. Shintarô, Ambroise, Sword... Eirik. Ah, celui-là, quand elle pourrait le torturer un peu, elle se sentirait mieux. Elle était certaine qu'il pensait qu'elle n'était pas si dangereuse que cela mais elle risquait très vite de lui prouver que ce n'était pas le cas et qu'il aurait du faire preuve de plus de déférence envers elle tant qu'il en était encore temps.
Trébuchant une énième fois, les mains souillées par la terre humide et l'humus, Erato soupira et se décida à aller à une source proche où elle pourrait se laver les mains. Cependant, arrivée tout près du bassin, elle constata que celui-ci était quelque peu emprunté par une créature qu'elle avait rarement vu dans ses réincarnations. Pour autant, il n'était pas si surprenant que l'établissement Esperanza ait réussi à avoir un kitsune dans son enceinte. Bel animal d'ailleurs, elle aurait presque envie de plonger ses doigts dans la fourrure noire. Cependant, c'était certainement un ou une élève imprudent(e) et elle allait devoir vérifier si il ou elle allait bien.
-Bien le bonjour et bienvenue en ces lieux...
Sa voix n'était pas plus haute que d'habitude mais elle l'avait modulé de telle sorte qu'elle emplisse l'espace autour d'eux.
-Décidément, je m'aperçois que les élèves ne manquent jamais une occasion de se promener ici seuls...
La preuve, elle avait bien trouvé un Dorian épuisé qui aurait pu avoir de sérieux problèmes à la nuit tombée. Erato s'avança calmement jusqu'à pouvoir s'agenouiller à côté de la créature et se lava les mains avant de les rejoindre en coupe pour boire quelques gorgées d'eau. Elle revint ensuite au kitsune dont les yeux la surprirent quelque peu. Elle ne s'était pas attendu à un tel vert.
-Sachez, monsieur ou mademoiselle qu'il est plutôt imprudent d'agir de la sorte par ici...
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
J’étais bien assise près de l’eau, goutant la douceur de la forêt et humant son parfum délicat. Tout ici semble étrangement familier, j’ai la sensation d’être de nouveau chez moi quand je me retrouve près de l’eau et j’ai vraiment envie de m’allonger pour dormir un peu. D’ailleurs, j’allais baillée quand j’ai perçue une odeur toute nouvelle, douce, plaisante, vraiment agréable.
Dans un premier temps, j’ai commencé par tourner légèrement les oreilles vers la provenance du bruit, puis j’ai regardé dans la direction de la voix. Une belle voix féminine qui me salut et m’accueil … je me demanderais presque qui c’est, si elle ne commençait pas me sermonner. Les élèves se promènent ici seuls ? c’est donc que ces lieux ne sont pas interdits, puis je me sens a l’aise ici, je n’ai pas envie de rentré tout de suite … En plus mon frère m’ignore, je n’ai rien a faire là bas.
Je l’ai regardée alors qu’elle venait se placée près de moi et ai légèrement baissé les oreilles a sa remontrance. Je ne suis même pas réellement inquiète. Je sais que la forêt comporte son lot de risque mais je respecte les lieux, je les aime alors je doute qu’ils aient réellement des raisons de m’en vouloir d’être ici … non ?
En tout cas, la dame en face de moi est jolie, elle porte une tenue de princesse très rose mais a part ça, elle à un visage très fin, comme j’en ai encore très rarement vu, pourtant, je côtoie des mannequins fréquemment. J’ai pris un petit moment pour la détailler du regard alors qu’elle se lavait les mains et buvait de l’eau. Puisqu’elle est venue me parlé, je suppose que je devrais en faire de même, j’ai donc repris ma forme humaine, restant assise près de la source d’eau.
-Bonjour à vous également.
Je ne pensais pas vraiment que venir ici était interdit … enfin je crois, en fait le règlement m’est assez lointain pour être complètement réaliste.
-Je suis désolée si ma présence vous dérange…
Je suis toujours calme bien sur, je fais en sorte de ne pas m’énervé mais je me demande quand même ce qu’est cette femme, puisque les élèves ne sont pas les bienvenus, je suppose qu’elle n’en est pas une.
-Je ne pensais pas avoir été réellement imprudente.
Après tout j’ai respecté ces lieux, je suis resté sous forme animale en plus pour ne pas non plus déranger les créatures qui pourraient vivre ici.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mar 8 Mar - 21:26
Elle avait oublié combien les kitsune étaient gracieux dans le moindre de leur déplacement. Cela lui rappelait les licornes mais avec un côté tout de même moins irréel. Dans un coin de sa tête, elle nota que décidément, les jolies fourrures donnaient envie de glisser ses doigts à l'intérieur. Elle aurait presque regretté de ne pas avoir le chat du bibliothécaire pour calmer ce fourmillement dans ses doigts. Peut-être que le kitsune se serait laissé faire mais elle n'aurait pas osé demander une telle chose, après tout, ça aurait été caresser le corps d'un autre être. Et si c'était d'un homme.. Son cheminement de pensées l'avait complètement refroidi.
Elle remarqua que malgré ces petites piques, la créature ne se leva pas précipitamment ou ne répliqua pas vivement. Serait-ce donc un(e) élève avec un minimum de cervelle ? Sa venue dans la forêt serait donc calculé, vraiment ? Elle en doutait quelque peu mais on lui avait toujours dit de laisser une chance aux gens. Soit, elle n'avait que cela à faire de toute manière au fond, peu de choses allaient troubler sa journée. Et elle finirait assurément comme toutes les autres. Elle irait charmer une élève et lui faire découvrir le plaisir entre femmes... Étrange, rien que d'y penser, elle déprimait un peu.
Erato sentit enfin le kitsune bouger et tourna la tête pour voir l'élève reprendre forme humaine. Cependant, au lieu de pouvoir esquisser le sourire moqueur qu'elle avait prévu d'offrir à l'individu, elle eut finalement l'air impassible. Elle était en train de rêver là, hein ? Elle n'était pas, elle n'avait jamais été à la recherche de la pure beauté, de la Vénus de ses songes parce que de toute façon, elle avait remarqué que ses goûts évoluaient au fil du temps. Mais là tout de même, les Parques devaient se rire d'elle. Elle secoua la tête malgré elle, incapable de cesser de regarder la jeune fille à côté d'elle.
Le Destin était une salope. Oui, elle était vulgaire mais cette fois, il faudrait l'excuser du peu.
-Vous ne me dérangez pas tant que cela.
Ah, elle commençait enfin à se reprendre.
-Il est vrai que tant que vous restez sous votre forme animale, vous avez plus de chances de pouvoir échapper aux quelques dangers que contiennent ces bois. Cependant, en tant que gardienne des lieux, quand un élève s'y trouve, j'ai plus ou moins le devoir de veiller sur lui.
Bien, bien, elle avait retrouvé son sang-froid. Ses battements de cœur restaient un peu rapides mais elle comptait bien que cela ne dure pas. Elle n'était pas une midinette et la jeune fille avait beau être très belle, il ne fallait pas non plus qu'elle fasse comme si elle allait lui passer ses caprices. En plus, elle semblait jeune... Bien qu'en y repensant, Erato n'avait aucun moyen de savoir comment l'on calculait l'âge d'un kitsune.
-Enfin, comme la journée se montre calme, je peux bien vous tenir compagnie. Je suis Erato Astrapi, Hidden. A qui ai-je l'honneur ?
Erato s'installa plus confortablement, défaisant la courroie qui retenait sa lyre dans son dos pour la prendre dans ses bras, faisant tinter quelques cordes. Le tout avec un sourire plutôt neutre parce que sinon, ça aurait pu être un sourire niais.
-Vous semblez un peu déprimé, par ailleurs.
Elle n'avait pas utilisé le mot triste parce qu'elle refusait l'idée qu'elle ait envie de consoler cette élève. C'était une peu Charybde et Scylla dans sa tête et il fallait qu'elle finisse de se calmer. Pourquoi devait-elle tomber sur une telle beauté aujourd'hui ?
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
L’espace d’un instant, avant que je reprenne forme humaine, j’ai vu passe une expression sur le visage de ma nouvelle rencontre. Un bref éclaire, quelque chose que j’ai étudié dans ma classe et que je connaissais déjà au fond, qui ne connais pas cette peine toute légère. Pour le moment je préfère encore me taire, déjà que je suis là sans en avoir le droit ni être désirée si en plus je me mêle de ce qui ne me concerne pas je vais juste m’attiré des ennuis.
-Tant mieux.
Je ne suis pas sûre de la façon dont je dois l’interpréter mais au moins, je ne suis pas une gêne… Lenno ne serais pas content si il se passait quoi que ce soit, je pense qu’il tenterait de faire une bêtise et je n’ai pas vraiment envie que ça arrive. J’ai quand même doucement souris avant d’écouter la suite.
-Alors je vous donne du travail supplémentaire.
Cette règle est un peu idiote, si un élève veut se perdre autant le laisser faire et laisser les autres tranquilles, la faute lui reviendra à lui.
-Je peux rentrer si vous préféré.
Je ne voudrais pas m’imposer puis, j’aime être en forêt mais par les temps qui courent, elle m’apporte surtout des souvenirs et une légère nostalgie de notre vie dans notre monde.
-Je suis Tara Maiya, et je suppose qu’il est facile de deviner que je suis étudiante ici.
En même temps c’est l’une des premières choses qu’elle m’a dit donc je ne doute pas qu’elle le sache. Erato dénouât un lien de sa tenue, dévoilant un instrument que j’observais un peu surprise. Je ne connais pas réellement tous les instruments de ce monde, à vrai dire, je connais mieux les matériaux de dessins et de photo. Puis quelques notes me parvinrent et je fermais les yeux pour profiter du doux mélange de sons naturels et de celui de cette forêt.
Ce ne fut que l’espace d’un instant, quelques brefs secondes mais elles avaient suffit à me faire pensé à autre chose, ramener mon esprit a des pensées moins difficile. Les souvenirs de ma planète, de l’étendue majestueuse qui s’offrait a chaque nouveau né et dont nous pouvions enfin profiter librement, sans surveillance. Après ce son des plus plaisants, la surprise de l’entendre parler de mes ressentis, j’ai rouvert les yeux en la regardant un peu troublée.
-Déprimé ?
Non … si ? Je ne dirais pas déprimé c’est quand même un peu fort.
-Je doute que vous ayez un quelconque intérêt pour les tourments des élèves que vous devez surveiller.
Puis, de toute façon, ça n’est pas non plus comme si j’étais réellement déprimer, je serais plus … légèrement sombre.
-Qu’est ce qu’un « Hidden » ?
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mer 9 Mar - 14:08
-Pour que ce soit du travail supplémentaire, il aurait fallu que ceci ne fasse pas partie de ma tâche, jeune fille.
Si on lui avait dit ce matin qu'elle serait si ébranlée en sortant de sa demeure, elle n'y aurait pas cru. Tout en cette jeune femme clamait une douceur incroyable que sa forme de kitsune ne dévoilait pas au premier regard. Ces animaux avaient en général l'air plus sage et majestueux que doux de prime abord. Là, elle faisait plutôt face à une figure délicate et étant devenu plus ou moins rugueuse, une carapace plus que digne d'elle, la Muse ne savait plus réellement comment agir. Elle ne pouvait décemment pas se montrait cruelle et moqueuse, pas alors que la petite se conduisait si bien malgré le fait qu'elle soit venue se promener seule dans la forêt.
-Je vous raccompagnerai quand le moment viendra, Tara.
Erato prenait la liberté d'appeler la jeune femme par son prénom, oui. Elle ne comptait pas la charmer pour la mettre dans son lit, la belle aux cheveux bleus méritait plus que cela. Plus qu'être une simple nymphe d'un soir. Aussi, Erato ne voulait pas se donner de faux espoirs, si les Parques riaient, tant mieux pour elles. A défaut de profiter du corps de la kitsune, elle profiterait de sa présence pendant un temps. Et puis, qui ne disait pas que la Muse s'emballait ? Peut-être qu'à la fin de cette conversation, Tara se révélerait être comme toutes les gamines de cette époque. Ce serait la fin d'un rêve mais elle pourrait rebondir dessus allègrement et sans regret.
La Muse nota par ailleurs que Tara appréciait elle aussi la musique, bien qu'elle n'ait fait que glisser quelques notes dans l'air. Cela lui confirmait que la petite était bien venue chercher la paix en ces lieux puisqu'elle se montra facilement troublée par sa question. Erato ne savait pas si elle appréciait le fait qu'il soit si facile de lire les émotions de la jeune femme dans ses étonnants yeux verts. Elle se collerait bien quelques claques aussi, elle se sentait aussi émotive qu'une princesse rencontrant son prince charmant. C'était complètement stupide de sa part, elle n'était plus une adolescente naïve. Du coup, pour se donner une bonne mesure, elle se mit à jouer un air printanier tout en écoutant la demoiselle.
-Sachez que si je pose la question, c'est que je veux entendre une réponse. Ce n'est pas mon genre de faire ouïr des interrogations qui n'auraient aucun intérêt à mes yeux.
Ses doigts couraient sur les cordes de sa lyre sans à-coup, sans même qu'elle les regarde. Elle connaissait son instrument par cœur, elle n'avait nul besoin d'être concentrée dessus.
-Un Hidden est un gardien de l'école si vous préférez. Nous sommes cinq dont deux personnes qui veillent sur la forêt. Bien que ma collègue doit sûrement être avec son dragon...
Erato laissa entendre un petit rire malicieux. Elle savait qu'il n'était pas rare qu'à l'heure de la sieste, le professeur de français soit en train de sommeiller dans la clairière de Miley. Là encore, elle se demandait ce qu'une personne aussi délicate que sa collègue faisait avec une aussi grosse créature écailleuse mais bon... Au moins, dès le départ, elle n'avait jamais pu fantasmer sur elle. Et puis fantasmer sur une empathe n'était pas la meilleure idée qui soit de toute manière.
-Je trouve étonnant que vous soyez seule par ailleurs. Une aussi jolie jeune fille doit avoir un pléthore de prétendants. Et de prétendantes aussi ma foi.
Autant tenter de s'informer de façon plus ou moins subtile. Sur les amitiés comme sur les amours de Tara.
-A moins que vous ne soyez arrivée récemment parmi nous.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
J’aurais presque l’impression de m’être fait reprendre par mes parents quand je l’entends m’appeler « jeune fille ». Ce serait presque amusant, même Lenno ne me parlais pas comme ça, il me reprend avec tendresse mais pas en m’appelant comme ça. J’ai quand même eut envie de sourire en l’entendant dire mais je n’en ai rien fait, je me sis contenter de l’observer et d’acquiescer quand elle m’a dit qu’elle me raccompagnerait. Voilà une bonne nouvelle.
-D’accord.
Je suppose donc que le moment n’est pas venu. C’est bien, j’apprécie de pouvoir rester dans la forêt, je me sens bien ici. Après un moment, la « hidden » c’est mise a jouer et j’ai passé mes jambes sur le coté en observant son instrument et la façon dont elle parvenait a faire courir ses doigts dessus, pas une seconde d’hésitation juste un geste quasi naturel.
-Très bien.
Si vraiment elle veut e savoir pourquoi pas.
-Je vous parlerais de mes songes, si vous en faites de même.
Il faut savoir être attentif, et j’aimerais savoir ce qui lui a causé cet étrange regard tout a l’heure. Elle avait l’air peinée, enfin je crois que s’était ça.
-Tout à l’heure, vous sembliez… attristée… pourquoi ?
Je vois, donc les hiddens gardent les lieux, pas étonnant que je ne les connaisse pas, je suppose qu’on ne les inscrits pas dans la pub de cet endroit. Mais j’ai un peu de mal à voir de quoi ils le protègent exactement. Après tout, ça n’est pas comme si les étudiants avaient envie de tout cassé, sinon … je ne pense pas qu’ils soient obligés de rester ici contre leur gré. Le détail de sa collègue était intéressant, il y a décidément d’étranges créatures ici, si même les dragons restent sur l’île pour traîner en forêt.
J’appréciais la musique, s’était agréable a entendre et les questions de ma vis-à-vis me semblaient logique, un peu étonnante pour certaines, mais je suppose que je suis mal placée pour jeter la pierre à une curieuse.
-Je ne trouve pas ça si étonnant.
Je n’ai pas besoin de venir en groupe pour une balade en forêt
-Pas vraiment non…
Je ne pense pas avoir tant de prétendant ou prétendante que ça.
-Nous sommes arrivé il y a peu mon frère et moi.
Et puis… c’est gentil de me complimenter, j’ai souris a mon interlocutrice. J’ai l’habitude de ce genre de chose dans mon domaine … ça parait logique. Mais je trouve toujours ça agréable à entendre.
-Puis, depuis que nous sommes ici il y a les cours et le travail alors je passe assez peu de temps à flâner.
Ou à chercher l’amour.
-Je pensais à notre monde. Il me manque un peu, je crois.
Normalement je passe du temps avec Lenno mais là … mais là je préfère ne pas trop l’embêter puisqu’il semble très inspiré ces jours ci.
-Et vous-même ? Votre travail de gardienne ne doit pas vous laisser beaucoup de temps je suppose mais vous pouvez profiter de la forêt pour passer du temps en tête à tête avec votre ami.
Elle est jolie et ressemble un peu a une princesse, je suppose que son ami l’aime beaucoup.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mer 9 Mar - 20:23
Très bien ? Alors qu'elle parle puisque la Muse ne pouvait s'empêcher d'être curieuse au sujet de la jolie femme près d'elle. Par contre, le premier qui disait que c'était à son côté mégère maternelle, elle le tuerait avec plaisir. Compris ? En fait, elle torturerait aussi le premier qui disait que c'était juste parce qu'elle en avait après la vertu de toutes les filles de l'école. Un parce que ce n'était pas le cas et deux... Eh bien elle n'était pas une coureuse de jupons !
Elle cligna des yeux quelques secondes quand la fin de la réplique de Tara lui parvint. Elle voulait savoir pourquoi elle avait eu l'air triste l'espace d'un instant ? Elle se retint de se mordre de la lèvre, autant d'amusement que de légère irritation. Elle ne pouvait décemment pas dire à la kitsune que c'était parce qu'elle n'avait pas de relation amoureuse réelle et qu'elle couchait à droite et à gauche avec des élèves ? En fait, elle pouvait garder la première partie mais la seconde, impossible.
Erato se permit enfin de rire.
-Jolie retournement, ma chère. Cependant, je n'ai pas votre douceur, rien ne vous dit que mes songes ne sont pas les échos de Dame Discorde.
Elle avait évité de dire le prénom de celle-ci, parce qu'en général, elle l'entendait toujours et venait mettre son grain de sel. Elle contempla Tara qui vraiment pour le moment relever l'épreuve haut la main sans même en avoir conscience.
-Disons que je me rappelais que je suis bien seule la plupart du temps. Et que la solitude ne sied et n'aide personne à aller mieux sur le long terme.
Voilà un discours très proche de ce qu'elle avait pensé. Aller trouver une élève pour la nuit. Plus pour éloigner la solitude que pour le sexe au final, elle n'était pas nymphomane. Erato nota à quel point les notes qu'elle jouait sur sa lyre plaisaient à Tara, retenant un petit sourire tendre et moqueur à ce fait. C'était bel et bien son premier instrument de séduction à son sens. Surtout que ses seins gâchaient toute sa silhouette et que son caractère n'était jamais réellement au beau fixe. Et puis, c'était bon de plaire quelque part, au moins sur un point. C'était rassurant. Même si la jeune femme n'avait rien dit.
Mais ainsi donc, pour la belle, venir en groupe en forêt serait saugrenue ? Si elle savait combien d'élèves faisaient cela pour se faire peur les uns les autres... Elle en avait fait danser un bon groupe de huit la semaine dernière. Ils avaient eu peur et fait peur à un troupeau de cerfs qui avait failli la renverser. Normal qu'elle se venge.
-Alors c'est parce que vous êtes nouvelle que vous n'avez pas une cour assidue. Qui plus est si vous travaillez énormément.
Tara lui donnait bien plus de renseignements qu'elle n'en avait demandé mais Erato n'allait pas se plaindre de savoir que la jeune femme avait un frère. Cela pourrait servir même. Et elle lui confirma qu'elle travaillait beaucoup. Rien de surprenant, elle semblait très sérieuse cette petite. Cependant, la raison de sa légère tristesse surprit la Muse.
-Vous venez donc d'un autre monde...
Elle éclata de rire malgré elle. Combien de pourcentage de chances fallait-il pour que cette jeune fille et elle se rencontrent en celui-ci alors que ce n'était ni à l'une ni à l'autre sa dimension d'origine ? Les Parques devaient être mortes de rire... Bien qu'elles étaient déjà mortes d'une certaine façon...
-Vous venez de piquer ma curiosité, je me demande à quoi il peut bien ressembler. Je dois vous avouer que cette dimension n'est pas la mienne non plus... Mais elle n'est pas trop mal...
Son amusement persista et faillit la faire glousser moqueusement même à la question de Tara. Son ami ? Quelle douce façon de dire amant. Brr, un homme. Elle termina son morceau tout en essayant de se calmer.
-Je n'ai pas d'ami de ce genre, Tara. Par ailleurs, je fuis les hommes bien que j'aime à taquiner le professeur Ryan Drade. A mon sens, les hommes ne méritent que de finir dévorer par les charognards.
Bien que peut-être qu'elle en épargnerait certains. Il fallait dire qu'elle côtoyait beaucoup d'hommes depuis qu'elle était arrivée ici et ce malgré elle. Cependant, comme Tara avait un frère, elle devinait déjà que sa réponse n'allait pas lui plaire. Mais au moins, elle avait été cruellement honnête. Elle n'avait pas de bon sentiment pour les hommes, point. Puisqu'au fond, même ses taquineries pour Ryan était une petite forme de vengeance sur eux.
Enfin, ce n'était pas comme si elle cherchait à séduire réellement la jeune femme. Peut-être même qu'elle la prévenait à sa façon qu'elle n'était pas une très bonne personne. Enfin, elle avouait ses penchants pour la gente féminine. Il restait à voir si cela ferait fuir Tara ou non.
-Donc, mon travail de gardienne n'a aucune influence sur mon couple inexistant. D'où mes pensées sur la solitude. Etes-vous proche de votre frère ?
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Je sais, je suis douée quand je veux. E n’ai pas vraiment envie d’être seule a parlé de moi, encore moins là puisque je ne la connais même pas, je ne voudrais pas qu’Erato me trouve inintéressante, elle a l’air gentille au fond, j’aimerais a connaitre. Une gardienne de la forêt ne peut pas être mauvaise au fond.
-Voilà qui pourrait être intéressant. Nos pensées n’ont aucun intérêt à être les mêmes, au contraire, la différence permettra a la discussion de progresser.
Puis, je constate que nos songes ne sont pas si lointains. Je partage bien cet avis, la solitude est un poison qui détruit lentement.
-Je doute que ce soit la raison … puis…
Pour tout dire…
-Je ne trouve pas réellement d’intérêt à avoir une « cour ».
J’aime mieux être en tête à tête avec une personne intéressante.
- La solitude est difficile mais parfois elle est bien meilleure qu’un harem d’hypocrite aux pensées étranges et déplaisantes.
Comme ici et maintenant avec Erato, elle est gentille, pleine d’idée, de talent et puis elle est très jolie, pour ne rien gâcher. Oui, d’un monde magnifique qui me manque parfois mais j’ai la sensation de le retrouver n peu ici. Je ne m’attendais pas vraiment à la voir rire par contre, je ne suis même pas sûre de comprendre pourquoi mais c’est quand même bien de la voir sourire.
-Vous avez un très beau rire.
Elle se demande ?
-C’est assez facile a décrire.
Pourtant ça semble logique…
-Ma planète est recouverte de forêt. On y vit la plupart du temps sous forme animale et elle n’est pas polluée par l’Homme.
Non ?
-Et le votre ?
Je me demande de que monde elle peut venir la jolie Erato. Je ne peux pas vraiment partager son avis sur les hommes, mon frère est adorable, il est beau et très intelligeant, puis il est plein de talent, je n’ai pas envie qu’il se fasse manger…
-Très, en temps normal nous sommes très proche tout les deux. Il est ici aussi, mais c’est un artiste … alors en ce moment je me sens un peu …seule…
J’ai plié un genou en le ramenant a moi et ai passé les bras autour, posant la tête dessus avec un fin sourire.
-Enfin je l’étais avant votre arriver.
Quelque part je suis contente d’être venu ici, c’est plaisant de rencontré quelqu’un.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Jeu 10 Mar - 18:36
Joli, très joli. Sauf que de toute façon, personne n'avait exactement la même pensée qu'une autre personne. C'était bien pour cela que la vie était faite de concessions, de gains, de pertes et de consensus. Même si elles avaient été tristes à propos du même sujet, cela n'aurait pas pu être de la même manière. Tara était trop douce et jeune pour ne pas être plus cruellement touchée qu'elle par exemple. Cependant, comme la jeune femme ne commenta pas sa raison, la Muse devina qu'elle était un peu la même pour la kitsune bien qu'elle ne l'exprime pas à voix haute.
Elle fut amusée que Tara ne pense pas que l'absence de cour soit due à au travail. Pourtant, il y avait de bonnes chances qu'elle ait raison. Bien qu'elle ne se permettrait jamais de dire qu'elle avait la science infuse. Elle écouta attentivement la jolie bleue, se retint encore de rire. Décidément, malgré elle sûrement, l'élève savait l'amuser.
-Peu de gens gentils et raisonnables ne voient d'intérêt dans une cour. Surtout quand on sait qu'elles sont généralement composées de personnes qui peuvent s'avérer facilement viles. Mais la lumière attire toujours les ténèbres, quelque soit leur forme.
Un harem d'hypocrites. La jeune fille avait le sens de la formule. Cela pourrait sembler un peu dur pour quelqu'un d'extérieur mais Erato était d'accord sur le fait qu'une cour n'apportait rien si ce n'était que des ennuis à outrance. Il y en avait toujours pour se bagarrer, pour crier, pour insulter. Des plaies en somme. Elle rosit malgré elle...
-Merci pour ce compliment...
Erato n'avait pas l'habitude. D'un homme, ça arrivait, comme si cela pouvait suffire pour qu'elle accepte d'en glisser un dans son lit. D'une femme par contre... Disons qu'elle en donnait, elle mais elle n'en recevait pas. Son sale caractère arrêtait la plupart des gens à la façade qu'elle gardait presque en permanence.
-Une forêt, hein ? Il est vrai que c'est plutôt évident. Quant à mon monde, il ressemble à celui qui est décrit dans les livres d'histoire. Sur l'antiquité grecque pour être précise. Je suis ce qu'on appelle une Muse, fille de Zeus, le roi des Dieux et de la Mémoire. Je suis donc également une déesse... Spécialisé dans les arts, la musique. Encore plus précisément les arts érotiques...
Eros... Le dieu de l'amour et de la passion. Erato esquissa un sourire presque charmeur, plus pour taquiner Tara qu'autre chose. Elle remarqua que même si la jeune femme ne relevait pas son diatribe sur les hommes, ce n'était pas pour autant que cela la faisait fuir. Cette petite pourrait cesser d'être aussi parfaite ? Elle avait de la tenue mais ça commençait à être difficile.
Surtout avec la façon dont elle bougeait. Si gracieuse... La Muse essayait de ne pas perdre le fil de ce que lui disait la kitsune.
-Eh bien je ne devrais pas le dire, mais à votre façon, vous égaillez ma journée, Tara.
Elle avait presque l'impression que ce haut blanc la narguait.
-Cependant, n'hésitez pas parfois à faire savoir à votre frère que vous existez. Je connais bien les artistes, il faut assez souvent les faire revenir à la réalité ou ils se perdent tout à fait et ne voient plus la différence entre le réel et l'imaginaire. Et puis avec les hommes, il faut être ferme.
Parce qu'ils n'étaient pas le sexe fort, ces machos.
-Quelle est votre spécialité ? Si vous aviez été en musique, je vous aurais déjà croisé. J'ai aidé le professeur de cette matière une fois.
Elle repartit sur un air plus lent, un peu plus mélancolique. Parce qu'il paraissait que la musique triste faisait aller mieux étonnamment. Et puis ainsi, elle pouvait se retenir de toucher Tara.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Je vois, Erato semble elle aussi avoir beaucoup réfléchi à la question d’une cours et elle m’amuse un peu dans sa réponse me laissant un faible sourire. C’est une façon de sous entendre que je suis la lumière qui devrait attirer les ténèbres ? Elle commence vraiment à aller loin dans ses compliments, presque au point de me faire rougir pour le coup.
-Je le pense.
J’aime beaucoup son rire, il est vraiment très mignon et doux, comme sa musique. Je ne connais pas encore grand-chose sur ce monde, ou sur tous les autres d’ailleurs. C’est vrai que j’ai souvenir d’avoir eut quelques cours depuis mon arriver ici sur l’histoire de ce monde et d’avoir parcouru le livre. Je suppose que son monde est décrit dedans.
-Je ne suis pas vraiment callée sur l’histoire de ce monde.
Par contre les derniers mots je les comprends très bien et je vois parfaitement ce que ça veut dire … je sens que je commence d’ailleurs a rougir légèrement en regardant vers l’eau de nouveau. C’est bête quand même, elle me parle juste de ce qu’elle mais son sourire en plus … voilà…
-Je vois, je suppose qu’on ne choisit pas toujours ses … spécialisations.
En revanche je connais des filles du coin qui devraient se faire soucis, si la jolie Erato peu en plus d’utilisé son charme naturelle jouer avec les « arts érotiques »…elle doit faire des ravages.
-Je vous prie de croire que c’est réciproque.
Ma journée semble beaucoup moins triste et solitaire depuis qu’elle me tient compagnie, d’ailleurs j’aime beaucoup sa présence, elle est apaisante. Enfin, quand elle n’essaie pas de me troubler avec des tas de compliments.
-Lenno le sait.
Il le sait d’ailleurs très bien, trop bien parfois.
-Il passe beaucoup de temps a veiller sur moi et tient a approuver tous mes « amis » alors je peux vous assurer qu’il le sait.
Quelque part, je suis juste chiante.
-Je suis un peu partagée entre l’envie qu’il face attention a moi et le besoin d’un peu de solitude….
Un léger rire m’a échappé, je crois que je suis un peu gênée d’être si … chieuse.
-Vous devez me prendre pour une casse pied …
C’est un peu étrange mais je n’ai pas envie qu’elle me prenne pour une casse pied en réalité, j’aime bien Erato, elle est agréable.
-Non, ni musique ni art.
C’est pas trop mon truc, puis je ne connais trop rien a la musique, j’aime tout juste l’écouter.
-Je suis mannequin.
Un peu pour le tout en fait.
-Pas particulièrement en fait.
J’aime bien cette école parce que Lenno s’y sent bien.
-Ici, on est en sécurité puis … c’est l’occasion de rencontré des personnes intéressantes… comme vous.
Bien sur tout ça sans compter sur le coté érotique qui risque d’avoir du mal a me quitter là …
-Et vous ? Vous aimez cette école ?
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Ven 11 Mar - 15:11
Ce qui pouvait se comprendre vu qu'elle venait à peine d'arriver ici. Et puis chaque monde avait une histoire assez riche et vaste et peu de gens pouvaient se pencher sur le sujet sans avoir à la fin la tête grosse comme un ballon. Bien qu'Ambroise l'avait très surprise à ce sujet, lui, il semblait avoir une encyclopédie complète dans le cerveau, et c'était assez effrayant qu'il sache lui donner des détails sur son monde comme s'il les avait vécus. Et assez étrange mais de ce qu'elle avait compris, il pouvait lui aussi voyager dans les dimensions. Et donc dans le temps. Si seulement elle pouvait lui voler ce don.
Mais pour en revenir à Tara, elle avait tout le temps d'apprendre, de plus, ce n'était pas comme si la Muse allait se vanter de son monde alors que sous beaucoup de traits, elle le détestait. Celui de la kitsune sonnait bien plus attrayant. Surtout s'il contenait d'autres beautés comme elle. Hum, elle était en train de virer un peu perverse, là. Bah, elle se pardonnait, ce n'était pas tous les jours qu'elle tombait dans ce genre de travers.
-Prenez votre temps pour apprendre, voyons. Et puis, je sais bien que l'on arrive à retenir que ce qui nous intéresse vraiment.
Erato eut le plaisir de la voir rosir... Bon sang, heureusement qu'elle avait une telle retenue parce qu'elle avait envie de semer quelques baisers sur les joues de Tara pour voir sa réaction. Sûrement que cela la choquerait puisqu'elle avait presque laissé entendre qu'elle n'avait pas de relation. Et la Muse doutait sérieusement qu'elle ait pensé à être avec une autre fille. La société modelait tellement la pensée que si la kitsune avait déjà eu une relation, elle aurait forcément été hétérosexuelle.
-Oh, mais j'ai choisi, ma chère. Et je suis très heureuse de me concentrer aux amours physiques... Le corps ne ment pas quand il fusionne avec un autre. On ne ment qu'avec des mots.
Tant que ce n'était pas les amours de son paternel, elle vivait très bien la chose. Cependant, la question qui lui trottait dans la tête était : aurait-elle un peu charmé Tara ?
-Hum, vous devriez cesser d'être si gentille avec moi, Tara.
Il valait mieux qu'elle prévienne, non ? Erato l'écouta parler de son frère, essayant d'imaginer un peu le personnage. Bien qu'en fait, imaginer soit un bien grand mot puisqu'elle n'essayait que de se faire une idée de son caractère. Son physique ? Quelle importance, le physique d'un homme ne servait à rien.
Cependant, elle fut tout de même étonnée que son avis prenne déjà tant de place dans les pensées de la kitsune. Pourtant, elles devaient se connaître depuis un quart d'heure... Une demi-heure maximum. Mais Tara tenait à ce qu'elle ne voit que ses bons côtés. Très intriguant.
-Non, je ne vous prends pas pour une casse pied. Il est normal de chercher l'attention de sa famille dans un monde que l'on connait à peine et que l'on doit apprivoiser. Je dirais plutôt que le contraire aurait été étonnant, mais soyez sûre qu'il n'y a rien de mal à ne pas être totalement indépendante. Il faut prendre son temps pour franchir chaque étape.
Mannequin ? Erato allait devoir faire un tour en ville pour trouver quelques magazines alors. Juste pour se donner une idée de quel genre de photos... Non, promis, elle n'en achèterait aucun pour ne pas faire de bêtises avec. Hors de question de se comporter comme un mâle en rut, s'il vous plait, elle avait plus de prestance que cela. Même si elle ne pouvait nier que Tara l'inspirait. Quand elle retournerait dans son petit coin offert par Miley, elle allait sûrement composer.
-J'espère que ce matin n'ait pas trop éprouvant. On entend bien des histoires plutôt malsaines sur ce milieu. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive de telles choses.
Quant à l'école...
-C'est une jolie prison. Voyez-vous, les Directeurs (elle cracha presque le mot) n'aimaient pas que j'aide des personnes à se suicider alors ils sont venus me proposer de travailler ici. J'ai dû accepter après qu'ils m'aient volée ma voix. Aussi, vous n'êtes pas totalement en sécurité ici. En vérité, tous les Hiddens ou presque ont été emmenés ici de force et ce sont des créatures plus dangereuses que la moyenne. Je peux vous paraître plutôt douce mais en je suis plutôt colérique en général et je ne me retiens pas de donner des punitions si cela me chante.
Cela pouvait être brutalement honnête mais Erato n'avait pas eu envie de faire de détours inutiles.
Erato termina son air mélancolique, posa sa lyre sur le côté pour prendre lentement l'une des mains de Tara, lui laissant le temps de l'en empêcher si elle le souhaitait. Elle en baisa tendrement la paume.
-Cependant, je suppose que quelque part, je devrais leur dire merci sinon, je ne vous aurais pas rencontré.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Mais l’histoire de ce monde m’intéresse quelque part, pas vraiment autant que d’autres choses mais parfois c’est intéressant d’apprendre dans quel genre d’univers on se trouve. Seulement je trouve l’histoire de ce monde idiote. Au nom de la suprématie ils se sont battus et on détruits des vies… Je trouve que jusqu’ici, ce qu’on apprend n’a rien de logique ou de naturel. L’Home est une créature stupide sans laquelle le monde e porterait mieux. Par contre, je ne m’attendais pas vraiment a ce qu’elle ait choisit… je suppose que nos passions nous portent, quelle qu’elles soient. Personnellement, je trouve que le corps est traitre, il dévoile bien plus qu’on ne le voudrait la plupart du temps et on n’y peut rien.
-Je pense que parfois les gestes sont fourbes.
Il est très fréquent que le corps mente, par des gestes doux et tendre dans des liens qui n’ont pas lieu d’être. Une caresse laissant une coupure profonde dans l’âme. Les mensonges du corps sont souvent les pires.
-Pourquoi ?
Je suis trop gentille ? Je n’ai aucune raison d’être méchante, puis jusqu’ici …
-Je n’ai pourtant rien dit que je ne pense pas.
Elle est jolie et semble forte… puis j’ai surtout répondu à ses interrogations. Je pense quand même que Lenno devrait pouvoir vivre tranquillement, il se sent obliger de veiller sur sa petite sœur et quelque fois … c’est triste pour lui.
-Je n'ai commencer qu'en arrivant dans ce monde et le plus épprouvant est souvent la perruque qu'on me fait porter.
J'ai doucement ris en désignant mes cheveux.
-Je penses qu'ils ne sont pas encore pret pour le naturel.
Les cheveux de la couleur des miens ne sont pas particulièrement fréquent de ce que j'ai vu jusqu'ici.
-Tantôt brune, tantôt blonde, je suis toujours dissimulée chaque fois qu'on veut me montré, c'est amusant.
J’écoutais ses idées sur le monde et fut légèrement surprise de la façon dont elle lâchât « directeurs », j’ai vraiment la sensation qu’ils ne sont pas apprécier là.
-Rien que ça … je suppose que tous les refuges ont leurs sombres histoires.
Vraiment étrange comme méthode pour « invité » leurs futures salariés…
-Pourquoi rester ? Si la vie ici est difficile et que tout y est si dangereux, vous devriez partir.
J’aime bien Erato mais il est inutile qu’elle se blesse ici si ça n’est pas son désir. J’ai vu la muse poser son instrument et ai suivit son geste des yeux, les ouvrant un peu plus grand en rougissant. Je doute que ce soit réellement une coutume ça.
-Et … et bien c’est un plaisir … partagé.
Une rencontre très particulière mais pas déplaisante. J’ai l’étrange sensation d’avoir les joues en feu et une assez grande envie d’air là, d’ailleurs il c’est légèrement lever le vent, il est légèrement rafraichissant … heureusement que j’ai cette capacité, parfois elle m’est indispensable.
-Une envie subite j’imagine.
Non en fait je ne préfère pas imaginer là tout de suite.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Ven 11 Mar - 20:36
Intéressant. Mais la Muse n'était pas d'accord. Même quelqu'un qui savait maîtriser son corps et qui savait comment le canaliser pour donner de fausses réponses se trahissait tout ou tard. Et plus tôt que tard en réalité. Mentir physiquement était bien plus compliqué que mentir verbalement. Cependant, pour qu'elle dise cela, Tara avait dû vivre quelque chose en rapport et ça titillait sa curiosité. De toute façon, en général, il n'en fallait pas tellement que ça pour que cela arrive. Elle se demandait juste s'il n'en voulait qu'un bout ou si elle voulait tout savoir de la kitsune en réalité. Dans un cas, ça allait encore. Dans l'autre, elle allait finir par se faire peur.
-En effet, vous avez été très honnête mais comme vous me plaisez, je commence à vouloir absolument tout savoir de vous. Et c'est vous alors qui allez me trouver casse-pieds.
Une perruque ? Sérieusement ? Mais sa chevelure était tout simplement magnifique ?! Son manager avait de la merde dans les yeux, non ? Ahem, elle avait vraiment pensé cette question ainsi ? Elle n'aimait pas la vulgarité alors qu'elle s'y perde un peu dans son cerveau la laissait un peu grognonne contre elle-même. Mais pour en revenir à cette histoire de déguisement, c'était passablement ridicule de faire une telle chose alors qu'elle était très bien au naturelle. Si elle s'était écouté, cela ferait longtemps qu'elle aurait attrapé une mèche bleue pour jouer avec.
Note que si elle s'était écouté, Erato aurait déjà sûrement au moins volé un baiser à Tara. Elle devrait avoir honte...
-C'est tout simplement stupide, votre chevelure est magnifique et rien ne devrait la cacher. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent, à quoi cela sert-il de vous faire correspondre à tous les canons de beauté actuels ?
Cela n'avait réellement pas de sens pour la Muse mais quelque part, elle en était contente. Cela signifiait que les humains avaient à peine eu l'honneur de poser les yeux sur la véritable Tara. Ça lui plaisait énormément... Et définitivement, elle avait un grain. Si à présent la kitsune n'avait pas compris à quel point elle aimait les femmes, il n'y avait plus rien à faire... Erato avait presque envie de s'assommer elle-même.
-Eh bien je vous préfère bleue.
Quant à l'histoire de la Muse pour son "kidnapping" et sa "prison", il ne fallait pas trop s'en faire en réalité. Elle s'y était habitué à l'endroit. Elle ne dirait pas qu'elle aimait l'école mais au moins, elle voyait autres choses que des gens désespérés qui pleuraient dans l'espoir que quelqu'un les aide à mourir. Et puis pour certains, ils avaient seuls. Ils étaient sortis de leurs voitures, monter sur le parapet et s'étaient laissé tomber. Elle n'avait fait que jouer le requiem pour eux. Ces gens trop lâches pour vivre mais courageux pour mourir.
-Vous avez vraiment le sens de la formule. Pour quelqu'un qui ne s'intéresse pas tellement à l'art, vous êtes tout de même assez poétique. Quant au fait de partir, je ne le fais pas tout simplement parce qu'ils reviendraient me chercher. Et vu comment ils ont été la première fois, la seconde serait pire, sans aucun doute. Et j'aime beaucoup ma voix.
C'était même l'un de ses instruments préférés. Elle en ferait l'usage plus tard pour voir si la jeune femme apprécierait. Pour le moment, la voir rougir à ce point à cause d'un simple baiser dans la paume, c'était délicieux.
-Je suppose que l'on peut dire cela comme ça. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter, je ne ferais rien de plus.
Cependant la Muse remarqua immédiatement le déplacement d'air qui se fit, normal, elle était tout le temps en contact avec celui-ci. Elle fronça très légèrement les sourcils, observant attentivement Tara en relâchant sa main.
-Une utilisatrice de l'air... Décidément, vous vous révélez intéressante malgré vous. Savez-vous le manier correctement ?
Après tout, elle ne l'avait pas vu au cours de Ryry. Erato reprit sa lyre mais n'en joua pas, reposant simplement ses mains sur le bois.
-Il ne faudrait pas négliger cette partie de votre éducation, ce serait dommage que votre pouvoir se retourne contre vous parce qu'il est mal maîtrisé. Ce serait dommage que vous vous blessiez.
Trop même... Et pour lui montrer qu'elle savait y faire un peu dans ce sujet, elle fit des lames d'air, dessinant de façon brouillonne dans l'espace devant elle. Elle aimait bien faire cela des fois, même si au final, ça ne ressemblait jamais vraiment à quelque chose de probant.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Décidément, ma charmante vis-à-vis est cruellement sincère. Elle me balance des mines bombes comme des banalités et là je ne peux pas trop m’empêcher de rougir. Je doute de pouvoir la trouver casse pied pour de vrai, puis, ça ne me dérange pas de savoir plus de choses sur elle. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre là, c’est vraiment très troublant comme façon de dire les choses mais en même temps … ça fait plaisir au fond, je peux plaire autant pour ce à quoi je ressemble que ce que je suis, c’est agréable.
-Je suis mannequin, c’est mon travail d’y correspondre et de les créé.
Puis même si j’aime mes cheveux je doute que ce soit réellement reconnu dans le monde des humains …
-Vous pourriez l’être aussi d’ailleurs, vous êtes magnifiques …
Des cheveux blancs paraissent plus naturels puis surtout, elle est très jolie. Je doute qu’ils en viennent réellement à la privée de sa voix mais j’ai du mal à comprendre pourquoi ils l’ont forcé à être ici. Après tout, cette école est supposée être l’espoir de liberté des créatures, en forçant quelqu’un à rester, ils détruisent ce qu’ils voulaient créer avant même que le projet aboutisse.
-Je ne suis pas inquiète.
Je ne me serais pas laissée faire, puis, je pense qu’elle ne me brusquera pas, on ne se connait que peu mais elle n’as pas l’air de chercher à se faire détester au contraire.
-Oui … je crois.
Je n’ai pas particulièrement utilité à le manier en règle générale et j’en contrôle les bases, c’est suffisant pour moi, pour le moment.
-J’aimerais l’apprendre auprès de Lenno…
C’est auprès de lui que j’ai appris la plupart des choses, ça me parait naturel.
-Mais je sais déjà faire pas mal de petites choses.
J’ai fais un geste délicat vers l’eau avant de ramener la main vers Erato laissant un vent léger porter quelques gouttelettes jusqu’à ses lèvres et ses cheveux. Une légère rosée matinale couvrant une jolie fleure.
-Pour le moment, il n’est pas très puissant.
Tant qu’il reste faible, je n’ai pas de difficulté à le contrôler, tout devrait bien ce passer. Puis si il me devient trop lourd, Lenno trouvera un moyen de me soulager, je n’ai pas peur.
Elle était tellement adorable quand elle rougissait. Si la Muse ne gardait pas une telle poigne sur son comportement, elle aurait sans doute soupiré d'envie. Heureusement qu'elle avait des siècles de contrôle tout de même. La belle devant elle lui donnait envie d'agir comme une vraie adolescente. Cependant, en y réfléchissant, Tara n'avait pas tort de dire qu'elle représentait la mode actuelle et qu'elle devait donc correspondre à pas mal de canons de beauté. Sauf qu'en uniformisant la beauté, les humains la rendaient mornes et tristes au final.
Puis elle fronça les sourcils. Elle ? Mannequin ? Certainement pas ! De ce qu'elle en avait entendu, rien que l'idée qu'on lui dise comment exposer son corps... D'ailleurs, ça lui fit penser qu'il y avait forcément des hommes là dehors qui devaient se faire plaisir sur les photographies de la Kitsune. Elle eut l'étrange envie de tuer. Quoique étrange...
-Oh non, je ne serai pas du tout un bon modèle, croyez-moi. Non seulement je n'aurais pas la patience, mais je ne saurais surtout pas m'exposer de cette manière. Enfin, j'ai une cicatrice sur le ventre qui n'est sûrement pas photogénique.
Erato porta presque inconsciemment sa main sur celui-ci, se rappelant brièvement la raison de cette trace sur elle. La naissance de son fils. Elle retint une grimace de pur dégoût, ce n'était pas le genre de souvenirs avec lesquels elle voulait flirter aujourd'hui. Elle se re-concentra sur la belle près d'elle qui l'assura ne pas être inquiète quant à ses intentions. La Muse en était un peu étonnée, il était rare que l'on accorde si vite une telle confiance. Elle en était incapable de son côté... Elle se demandait du coup à quel point le monde avait épargné l'innocence de Tara.
-Merci pour votre marque de confiance, ma chère, je ferai attention à en prendre soin.
Ce serait un crime après tout de détruire un tel bijou. Qui la fit rire un peu. Elle avait certainement un complexe envers son frère, elle l'aimait énormément et cherchait toujours son approbation... A croire que c'était lui son père et pas son géniteur... Peut-être bien au fond, elle ne savait encore rien de l'enfance de Tara alors il se pouvait que son aîné soit la seule personne à laquelle elle puisse se raccrocher. Et comme elle venait d'un autre monde, peut-être même que ce n'était pas aux parents d'assurer l'éducation. Elle ne pouvait pas dire que Zeus avait pris part à la sienne. Sauf concernant le sexe, évidemment.
-Alors sans doute trouvera-t-il le temps pour vous faire quelques leçons. Il serait d'accord avec moi sur le fait que vous ne deviez souffrir de votre pouvoir. Pensez également au cours du professeur Ryan Drade. Il est le professeur d'auto-défense et pourrait sans doute vous aider sur plusieurs points.
Erato leva un sourcil quand sa chevelure finit comme couverte de rosée et glissa ses doigts dans ses mèches, les lissant doucement, retirant finalement sa pince pour que la masse blanc-argent tombe sur ses épaules. La réplique après sa petite démonstration fit sourire la Muse.
-D'une certaine manière, je peux l'être. Mais j'ai une main mise plus forte sur les sentiments que sur le vent lui-même même si je m'en sers énormément puisqu'il m'aide à produire mes sons. Dans le vide, ce serait impossible.
Elle attrapa enfin une des longues mèches bleues de Tara.
-Je pourrais en effet vous protéger. Peut-être pas de la façon dont vous auriez pensé cependant. Mon vrai don est de pouvoir manipuler les émotions des gens. Aussi, je peux pousser quelqu'un à se rappeler ses pires souvenirs jusqu'à le pousser au suicide. Ou je peux éveiller un tel esprit combatif que la personne pourrait se battre sans remarquer ses blessures jusqu'à la mort... Techniquement, je devrais aussi pouvoir amener de la joie par un chant mais... Je n'ai jamais été bien joyeuse et je n'ai jamais pensé que cela pourrait me correspondre. Les siècles m'ont un peu aigrie.
Et elle s'allongea dans l'herbe, laissant la brise balayait ses cheveux, sa robe, sa main toujours emplie de la mèche de Tara qu'elle observait presque distraitement.
-Je me demande souvent ce que sont devenues mes sœurs...
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Mouai, peut être effectivement qu’elle ne pourrait pas pour tout ça, Erato est magnifique mais il faut le vouloir pour tout ça. J’aurais presque envie de faire un essaie en la prenant moi-même en photo mais je ferais sans doute ça plus tard, chaque choses en son temps.
-se placé n’est pas difficile, il suffit d’être naturelle.
C’est comme ça que je fais en tout cas, c’est plus pratique que de chercher la bonne position quand a la cicatrice, je doute qu’elle soit réellement une gêne, tout le monde ne la forcerait pas a se déshabillé, elle est forte et confiante, c’est ce qui la rends si attirante a mon sens.
-Je suppose que vous avez raison, sans doutes, je ferais ce que je dois pour ne pas devenir un danger pour les autres, ou pour moi-même.
J’aurais sans doute du me servir de la magie plus tôt, Erato est magnifique lorsqu’elle laisse ses cheveux s’étendre en toute liberté. Une cascade de mèche d’argent est tombée dans son dos et j’avais suivit leur chute.
-sur les sentiments ?
Voilà un pouvoir qui ne doit pas être facile a porté, jouer avec les sentiments c’est être cruel, tant envers sois qu’envers les autres … je n’ai rien observer d’autre que ses beaux cheveux, encadrant son visage d’une merveilleuse façon, jusqu’à ce qu’elle porte la main vers les miens.
-les années ne devraient pas emporter la joie.
J’ai pris place près de la muse, passant un bras sous ma tête pour l’observer.
-J’aimerais en savoir plus. Parlez-moi de vous.
Donc la belle Erato a de la famille aussi, c’est bon a savoir. Au moins elle n’est pas toute seule.
-J’aimerais savoir… si ça n’est pas trop indiscret … comment vous êtes vous fait cette cicatrice ?
Ainsi allongée près d’elle je n’ai pas l’impression qu’elle soit si aigrie ou méchante qu’elle veut bien le laisser entendre, au contraire, elle me semble toujours douce et agréable. Erato est de bonne compagnie, seulement, elle se dévalorise beaucoup.
-Vous n’avez plus de contact avec vos sœurs ?
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Sam 2 Avr - 16:43
Naturelle. Le mot la fit rire intérieurement. Pas parce que cela était impossible mais parce que dans de telles circonstances, même cette douce Kitsune devait avoir du mal à être naturelle. Les lumières, les ordres, l'agitation qui était tout autour. Enfin, tant que cela ne portait aucun préjudice à Tara, elle n'avait rien à en dire finalement.
Cependant, elle fut tout de même un peu rassurée que la jeune fille soit consciente que l'entraînement était sûrement nécessaire, peu importe combien elle usait ou n'usait de cette puissance qui lui avait été accordé. La Muse notait une chose à laquelle elle ne s'était pas attendu cependant... La façon un peu nouvelle, certainement différente, dont Tara la regardait depuis qu'elle avait libéré ses cheveux. Elle semblait un peu fascinée mais Erato refusait de trop y croire puisque l'espoir faisait mal et qu'en plus, elle ne voulait surtout pas sauter sur la bleue.
Elle s'efforça donc d'ignorer la chose, peu importe combien elle était flattée de cette nouvelle attention.
-Oui, les sentiments. Comment expliquer cela simplement...
Erato se mordilla la lèvre alors que Tara ajoutait une petite remarque. Oh mais le temps érodait tout, malheureusement, elle finirait par le remarquer la petite. Mais plus tard. La Muse espérait même que ce serait tellement plus tard.
-Je peux manipuler les émotions comme je l'entends en réalité, bien que j'ai tendance à me concentrer sur celles qui sont les plus puissantes. Normalement, mes sœurs et moi, nous nous partagions la tâche mais à présent que je suis seule, j'ai dû apprendre à utiliser des sentiments sur lesquels elles avaient le monopole. Alors je joue avec la joie, la peine, la douleur, le courage... Je peux briser une personne comme la renforcer...
Et en général, elle s'amusait bien plus à briser qu'à sauver. Elle était une petite teigneuse, peu de personnes pourraient dire le contraire. Dans ce monde en tout cas. Erato sourit quand Tara s'installa comme elle dans l'herbe fraîche, sourire qui resta quand elle demanda à mieux la connaître. Cependant, la jeune fille mit les pieds en plein dans le plat en parlant à nouveau de sa cicatrice. La Muse comprenait parfaitement qu'elle pose la question mais le sujet n'était toujours pas un sujet plaisant. Et au fond, même celui de ses sœurs ne l'étaient pas. Elle posa les yeux sur le ciel.
-Dans ma première vie, dans mon monde d'origine, j'ai eu un enfant... Son père m'avait laissée seule pour je ne sais plus quoi et le travail a commencé. Pour être honnête, j'espérais que l'enfant meurt, je refusais de le mettre au monde... Alors je me suis ouvert le ventre et je l'ai extirpé quand les contractions se sont faites trop douloureuses. Il a malheureusement vécu... A mon sens. Et de m'être fait ainsi souffrir m'a donc laissée cette cicatrice.
Erato soupira, posant une main sur son ventre complètement plat. Elle le caressa lentement, soulagée de savoir qu'il n'y avait rien à l'intérieur qui se nourrissait d'elle.
-Cette cicatrice est une sorte de souvenir de qui je suis, je suppose. Je l'ai eu à toutes mes réincarnations. En fait, j'ai toujours gardé le même physique...
Elle ferma les yeux quelques secondes, les rouvrit pour voir les émotions de Tara même si le fait que l'aura de la jeune fille soit si volatile lui permettait de les connaître sans l'observer. Elle n'avait aucune envie que la petite soit triste pour elle ou à cause d'elle. C'était derrière elle tout ça et ce n'était pas comme si cela avait de l'importance présentement.
Elle aurait voulu effleurer le visage et les lèvres de la Kitsune... Elle s'obligea cependant à répondre à sa deuxième question.
-Quant à mes sœurs, je suis dans l'indisponibilité de leur parler depuis que j'ai changé de monde. Je ne les ai jamais revus, je n'ai jamais pu retourner dans ma dimension originelle par quelques moyens que ce soit. Il y a toujours quelque chose pour m'en empêcher. Elles pourraient être mortes que je n'aurais aucun moyen de le savoir.
Erato était en quelque sorte navrée que son histoire soit si triste, la petite méritait bien plus de gaieté et sans doute pas d'affronter son existence plutôt malsaine désormais. Elle lâcha doucement la mèche bleue après l'avoir remis avec les autres et souffla.
-A votre tour, parlez moi un peu de vous... Pourquoi avoir quitté votre monde ? Qu'êtes-vous venue chercher ici ?
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Manipuler les émotions, un pouvoir sans doute pratique mais le retour de flamme doit être assez violent. Pauvre Erato, il doit être éreintant de supporter en permanence un poids comme celui-ci sur ses épaules. Manipuler les émotions c’est ainsi les ressentir et puisqu’elle me dit sur lesquelles elle se concentre, j’ai presque un peu de peine pour elle. La belle Erato doit souffrir de n’user que de ce genre de choses … il faudrait qu’elle se concentre sur la joie aussi ce serait une bonne chose, j’aimerais mieux qu’elle soi heureuse.
Je n’ai rien dit tendis qu’elle me racontait son histoire et l’ai simplement observé. La belle dame a vécue des choses très difficiles, je comprends qu’elle pense s’être fermée, même si au fond je ne peux pas le croire. Elle qui est si gentille et douce avec moi ne peut pas être complètement fermée.
Je ne suis pas vraiment triste, à vrai dire, je pense que je serais plutôt fascinée.
-Et bien maintenant que je sais d’où elle vous vient, je comprends mieux vos sentiments mais je ne suis pas d’accord.
Je peux concevoir qu’elle ne l’aime pas mais … quel courage et quel force faut il avoir pour avoir son enfant seule, même sans l’avoir désirer puis, elle a toujours été aussi belle que ça dans toutes ses vies alors il n’est pas étonnant qu’elle ai eut un époux.
-Vous devriez être fière de porter cette marque sur votre corps.
J’a doucement passer la main au dessus de la zone qu’elle caressait, bien sûr, sans la touchée, je ne me permettrais pas.
-Plus qu’un mauvais souvenir, elle représente votre puissance. Votre courage, vous ne devriez pas à cacher mais en être fière, elle porte la marque de votre force.
Par contre, je suis vraiment désolée pour ses sœurs. Je ne sais pas comment je réagirais si j’étais d’un seul coup dans l’incapacité de contacter mon frère ou de savoir qu’il va bien … la seule perspective que cela puisse arriver m’angoisse profondément.
-Moi ? Et bien …
Ça n’est pas le moment d’imaginer ce genre de chose je suppose surtout en présence d’une manipulatrice de sentiments.
-J’ai du quitter mon monde a cause de mes parents. Ils voulaient nous séparé mon frère et moi alors qu’il est la seule personne à avoir jamais pris soin de moi …
Je suppose que c’est difficile à comprendre …
-En fait, depuis le jour de ma venue au monde, c’es toujours mon frère qui a été a mes cotés, je ne le voyais pas parce qu’en bon petit renard je n’avais pas la faculté d’ouvrir les yeux mais son odeur rassurante et sa douceur me parvenaient en même temps que sa chaleur. Puis en grandissant, il m’a tout appris, même à prendre forme humaine.
Ce sont de bons souvenirs, mon frère était si beau quand il se changeait en homme, il l’est toujours d’ailleurs…
-En grandissant, mes parents ont décidé qu’ils avaient des droits sur moi et que nous étions trop proches alors ils ont voulu nous séparer…
Voilà, là à doit être plus claire, même si je me suis sans doute un peu trop étalée.
-Pardon si j’en ai trop dit… je pensais qu’il serait plus facile de comprendre pourquoi nous sommes venus ici, comme ça …
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mar 5 Avr - 11:01
Si quelqu'un lui avait dit qu'aujourd'hui, une jeune fille saurait la surprendre, elle ne l'aurait jamais cru. Pourtant, Tara le fit et plutôt facilement par ailleurs. Elle se s'était pas attendu à ce que la Kitsune soit triste pour elle, cependant, qu'elle ait l'air aussi... intriguée ? la laissa déjà perplexe de prime abord avant que la jolie bleue ne lui donne son point de vue. Ainsi donc, elle n'était pas d'accord avec la Muse parce que... De la fierté ? Vraiment ? La semi-déesse se demandait si elle se moquait ou si elle était réellement convaincu de ses dires.
Et la suite lui prouva que son amie du moment pensait vraiment ce qu'elle laissait entendre, la laissant presque dans un état de choc visible. Elle suivit des yeux la main de Tara qui semblait vouloir caresser son ventre comme elle le faisait... Sa puissance ? Sa force ? Erato ne s'était senti ni puissante, ni forte à l'époque. Plutôt désespérée et pleine de rancœur. Elle avait voulu avorter mais cet homme avait voulu ce bébé et elle avait donc du le porter... Et ce crétin n'avait pas été là pour la naissance. Aujourd'hui, si elle en avait la chance, elle le tuerait sans doute et non sans l'avoir longuement torturé.
-Je pense comprendre ce que tu veux dire mais il m'est impossible de voir cette chose ainsi. Je déteste cette cicatrice parce que tout le monde la verrait comme "elle a eu un enfant donc elle devrait apprécier les hommes". Sauf que non, je les hais dans leur ensemble.
A ses yeux, ils étaient réellement tous pareils et elle ne dissociait pas du tout Ryan du lot, au contraire, c'était juste qu'il s'en sortait un peu mieux parce qu'il savait reconnaître que des femmes pouvaient être plus puissantes que lui. Sword, elle le supportait également parce qu'il avait encore été un enfant et même s'il était enfin un adulte, il avait toujours besoin d'aide comme un adolescent. Quant à Shintarô, Ambroise... Eh bien... Elle retint un soupir, le problème, c'était qu'il y avait trop d'homme dans cet établissement et qu'elle ne pouvait décemment pas tous les pousser à se suicider. Les directeurs ne la laisseraient pas faire de toute manière.
Et revint la surprise. Décidément, Tara était douée pour lui faire sentir de la surprise. Qui plus était, la bleue avait semblé triste pour elle au sujet de ses sœurs... Erato refusait de montrer que parfois, elle était morte d'inquiétude pour elles. Cela ne servirait à rien et n'améliorerait pas la situation. Elle préféra écouter attentivement la Kitsune parce que son histoire pourrait presque être invraisemblable.
-Donc, parce que vos parents ont été des imbéciles, vous avez dû fuir votre monde. Les battre en combat n'auraient pas suffi ? Je suppose que si votre frère avait montré qu'il était plus fort qu'eux, il aurait été inutile que vous partiez.
Erato reprit une mèche de Tara, l'enroulant autour de son doigt. Ce serait si simple de déposer un baiser sur ses lèvres rosées. Si tentantes.
-Cependant, je comprends mieux pourquoi votre frère vous est aussi précieux et même si je n'aime pas l'idée que vous ayez dû partir de votre dimension parce que ce n'est pas juste, je suis tout de même contente que vous soyez ici. J'ai le plaisir de connaître votre compagnie... Cela me donne presque envie de vous remercier d'être ici.
Erato n'était pas certaine que la jeune fille comprenne le sous-entendu, mais elle ne s'expliquerait pas, ajoutant simplement.
-Et non, vous n'en avez pas trop dit. Après tout, je veux tout savoir...
Elle se redressa un peu et l'air espiègle, elle dessina l'ovale du visage de Tara du bout des doigts pour sa réaction. Sa peau était aussi douce qu'elle l'avait pensé et cela n'avait rien de surprenant puisque son physique était l'outil de travail de la Kitsune. Elle se rapprocha un peu pour mieux capter son odeur et s'assit finalement parce que sinon, elle allait réellement faire une bêtise. Et la jolie bleue était assez sauvage sous sa forme animale pour qu'elle puisse voir cela comme une attaque. Or, la Muse ne voulait vraiment pas faire fuir la petite.
Pas encore.
-Et si nous faisions une petite balade ? J'aimerai vous montrer quelque chose...
D'un geste nonchalant, Erato rattacha ses cheveux et remit sa lyre sur son dos. Elle faillit trébucher dès qu'elle atteint l'orée de la clairière, jeta un regard noir à ses seins encore. Alors qu'en vérité, son problème d'équilibre ne venait pas d'eux, évidemment.
-Oserez-vous me suivre, Tara ?
Et avec un sourire, elle reprit sa marche, direction la clairière que Miley lui avait fait. Elle ne s'était pas retourné une seule fois pour voir si la Kitsune était bien derrière elle, comme si elle lui faisait confiance pour ne pas se perdre. Quelque part, c'était vrai, la petite avait forcément un meilleur odorat qu'elle. Et puis, elle était en train de chanter alors si Tara s'égarait, c'était qu'elle le voulait bien. Elle s'arrêta quand elle fut dans son petit coin de forêt, toujours aussi contente dès qu'elle l'apercevait. Cela faisait si longtemps qu'on ne lui avait pas fait de cadeau et vraiment, l'autre gardienne avait fait fort.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Je ne suis pas certaine d’y voir une quelconque importance, après tout, les gens pensent et disent ce qui leur plait. Tant qu’elle sait elle ce qu’il en est, elle ne devrait pas avoir honte ou cache quoi que ce soit. Enfin, je doute de pouvoir lui faire changer d’avis après tout, elle a déjà vécu des années avec cette cicatrice et cette idée et au jour d’aujourd’hui, ça doit être gravé en elle, peu importe combien je trouve ça dommage…
Je suppose que ça aurait put être fait, on aurait put se battre pour rester ensemble mais ça aurait donné une autre dimension a notre relation, est ce réellement une bonne chose ? Lenno est mon grand frère et je l’aime de tout mon cœur mais … pas de cette façon là. Nous n’étions et ne seront pas deux amants contre le monde, juste un frère et une sœur qui refusent de se séparé.
-J’imagine que si, on aurait put faire ça.
Personnellement je préfère encore qu’on soit venu ici, pas de blessure ni de peine, on a juste put … avancer.
-Mais quel intérêt a faire la guerre pour vivre en paix ?
Je l’ai regardé prendre ma mèche entre ses doigts avec un fin sourire, effectivement, elle aime beaucoup mes cheveux…c’est amusant de la voir faire. Mais comme ça je pourrais au moins m’amuser avec les siens en échange, se sera de bonne guerre, en plus, ils ont l’air soyeux et ils sont jolis quand ils sont libres ses cheveux.
C’est vrai que mon frère m’est précieux, je suppose que ça peut facilement ce comprendre quand on connait notre histoire mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi que mon grand frère est génial, il est un grands artiste, il est beau et puissant …
Par contre, la fin de sa phrase me chaufferait presque les joues. C’est vrai que c’est un plaisir mais ce genre de phrase est quand même … étrange à entendre…
Je ne saurais pas vraiment décrire la suite, une sensation asse étrange m’a envahie quand elle c’est rapprochée et a dessiner le contour de mon visage du bout du doigt. Sentiment qui c’est vite évanouie quand elle c’est assise de nouveau pour proposer une balade. Tant mieux au final qu’elle propose une balade ce genre d’ambiance n’est pas vraiment mon fort. Je me suis levée quand elle est partie, sa phrase sonnant comme un air de défie, j’ai pris ma forme animale pour la suivre. J’aime mieux l’avoir en forêt puis … elle me permet de suivre le parfum de la jolie muse plus facilement.
Ce fut un plaisir de l’entendre chanter, je ne me privais pas de dresser les oreilles sur le chemin pour être certaine de ne pas en perdre le moindre son. Elle ne veut vraiment pas me perdre là, elle fait tout pour que je puisse la suivre et quand j’ai vu l’endroit ou on se trouvait j’ai facilement compris. J’aime la forêt au nature mais ici, j’ai presque l’impression d’être dans le monde d’Erato, c’est vraiment beau et ça semble lui correspondre, à elle, et à sa musique …
-C’est magnifique…
Ais je soufflé en reprenant forme humaine.
-Ton « petit coin » est vraiment merveilleux.
Je me suis approchée d’elle pour entendre la fin de sa chanson et observer un peu mieux ce monde si nouveau et beau.
-J’imagine facilement… comme tu dois te sentir bien ici…
Mais là, ici je ne saurais pas vraiment dire si je suis à ma place…
-Tu es certaine de vouloir me faire partager cet endroit ? Ça doit être … un lieu très particulier pour toi …
J’apprécie beaucoup Erato, je ne voudrais pas la dérangée …
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Mar 19 Avr - 19:12
Quel intérêt, hein ? Il y en avait beaucoup plus que ce qu'il semblait. Il y avait toujours quelque chose à gagner à faire la guerre plutôt que la paix. Semer la douleur, la désolation, priver les gens de leurs droits, de leurs libertés, être coupable de leurs douleurs, de leur morts. Après, il fallait aimer tous ces aspects mais il semblait que certains les apprécier énormément puisqu'elle n'avait jamais vu toute une humanité en paix. Quant aux créatures, avec les inimitiés naturelles comme celles entre les loups-garous et les vampires ou les dragons et les djinns...
Mais au final, Erato préférait que la petite ait choisi la voix pacifique, quitte à perdre son pays, sa dimension pour venir ici. Puisque cela lui permettait de rencontrer Tara, ça lui allait très bien.
-Il peut y en avoir mais je ne vais pas les énumérer. Vous n'avez pas le caractère qui convient pour les idées sombres qui me viennent et c'est très bien ainsi.
Même si elle ne doutait pas que le côté animal de Tara puisse permettre à cette dernière de se montrer sauvage et agressive s'il le fallait. Mais faire la guerre demandait aussi une dose de haine qui lui paraissait complètement absente chez la jeune fille. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle aimait ses parents mais la Kitsune devait être à la frontière de l'indifférence à leur propos.
Mais quoiqu'il en était, la Muse fut amusée que l'élève ose s'aventurer dans la forêt en sa compagnie et la suivre comme elle le faisait. Elle se rappela le jeune brun qu'elle avait aidé. Dorian si elle se souvenait bien. Le pauvre avait eu un traitement différent. Le pauvre était un homme aussi et sa façon de communiquer l'avait horripilé. Cependant Tara avait le bon goût de répondre même si elle ne disait que des platitudes. Là était tout la différence entre une bonne et une mauvaise rencontre. Enfin, selon elle.
-Oui, ma collègue me l'a créée.
Erato fut amusée de voir la mine de Tara devant le spectacle. Elle ne s'y faisait pas encore tout à fait, elle n'avait tellement plus l'habitude qu'on lui fasse des cadeaux après tout. Dommage cependant qu'elle n'ait pas eu le temps de la caresser sous sa forme de renarde. Si mignonne. Avec des crocs par contre.
-Je me sens apaisée et inspirée en même temps. Si je n'aimais pas le confort de mon lit, je suppose que je saurais capable de dormir ici.
La Muse fut surprise que Tara se mette alors à la tutoyer. Etait-elle si surprise qu'elle l'emmène ici qu'elle en perdait ses mots ? Elle eut un sourire charmant, pas encore charmeur. Après tout, si la petite se détendait à ce point auprès d'elle, elle n'allait pas se plaindre.
-Non, tu y es la bienvenue. Après tout, la beauté d'un endroit s'apprécie aussi à deux.
Et ce n'était pas comme si Tara retrouverait facilement l'endroit. Quoique, elle avait peut-être le nez fin. Il fallait voir mais Erato ne s'en inquiétait pas. Si ce n'était qu'elle, cela lui allait. Il se pourrait même qu'être surprise par Tara soit une bon moment alors elle osait tenter l'affaire.
-Nous n'allons pas rester par contre, la nuit est en train de tomber. Tu seras bien mieux dans les dortoirs avec le froid qui va s'abattre qu'ici.
Elle lui fit tout de même le tour de sa clairière avant de partir vers l'école en chantonnant, la main de Tara dans la sienne. Pour le retour, elle voulait la garder en humaine. Avec la chance qu'elle avait, ce serait peut-être la seule fois où elle rencontrerait Tara alors elle préférait faire en sorte que jusqu'au bout, le souvenir soit bon. Elle posa quelques questions sur la mode, d'autres sur les cours dans l'établissement. Elle avait beau être là depuis un moment, elle en savait finalement peu sur l'école elle-même.
Et à l'orée de la forêt, elle s'arrêta, le vague à l'âme. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu un si bon moment avec quelqu'un. Cela lui donna davantage l'envie de ne pas être seule dans ses draps cette nuit là tout en sachant que ce n'était qu'une solution à court terme pour son problème.
-Eh bien je pense qu'avec cette longue balade, tu dois être nettement apaisée et détendue. Cela se sentira sûrement dans tes futures séances photos.
Elle lâcha doucement la main de Tara, à contrecœur.
-N'oublie pas ce que je t'ai dit à propos de tes pouvoirs...
Que la jeune fille ne puisse jamais avoir l'occasion de se blesser à cause d'eux.
juste toi et moi pour la toute toute première fois.
Faire la guerre c’est donner de l’importance à quelque chose mais personnellement je doute qu’ils la mérite. Bref, cet endroit est magnifique et je trouve qu’Erato a des collègues sympas s’ils lui créent son propre petit monde.
-C’est un superbe endroit.
J’ai pris un moment pour observer le tout avant de regarder la belle muse pour lui dire :
-Il te ressemble vraiment.
Joli, apaisant, basé sur la musique … j’aimerais y revenir plus tard, pour passer un nouveau moment avec Erato ou pour me reposer avec elle pas trop loin, ça pourrait être plaisant. Je n’ai même pas fais attention au fait que j’avais commencé à tutoyer la jolie muse, pas plus qu’au fait qu’elle en avait fait de même, je suppose que c’est venu tout naturellement.
-Oh … dommage….
Être en forêt de nuit ne me dérange pas, au contraire, je suis bien dans mon élément dans une forêt en pleine nuit.
-Une fourrure et il ne fait plus froid.
En renard, je me couche au milieu de mes queues et j’ai chaud. En plus, il fait assez chaud ici la nuit … je crois.
-Mais tu as raison, je ne vais pas te déranger plus longtemps.
Déjà que je l’ai forcée à arrêter son travail et qu’elle m’a présenté son monde, mieux vaut ne pas trop en demander … Je me suis laissée raccompagne sans lâcher sa main, je ne voudrais pas en lus me perdre … puis, j’aime bien sa main, elle est chaude et douce.
-Oui, les prochaines séances se passeront sas doute sans accroc.
Mais je reviendrais quand même la voir de temps en temps, juste pour voir si tout va bien et peut être passé un bon moment avec elle. La main de la jolie muse quittât la mienne dès lors que nous n’étions plus en foret et j’eu une légère impression de froids.
-Je ferais attention…
Je n’ai pas très envie qu’elle me fasse la leçon plus tard de toute façon.
-Merci pour la balade et de m’avoir fait partager ton monde avec moi.
Je me suis approchée de la muse et ai déposé un baiser sur la joue de la belle dame en soufflant :
-Bonne et douce nuit.
Avant de retourner vers le dortoir. J’espère que nous nous reverrons, j’aime beaucoup Erato.
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Sujet: Re: Notre première rencontre [PV Erato] Sam 23 Avr - 18:37
Ça, elle était bien d'accord avec Tara, le lieu était vraiment beau et assurément, Miley l'avait bien cernée, bien que la blonde n'aurait pas pu avoir tant de mal que cela avec son empathie et sa télépathie. Cependant, elle appréciait le fait que sa collègue laisse entendre qu'elle aimait son art à sa juste valeur. D'ailleurs, la première fois qu'elle avait vu ces fameuses notes de musique, elle avait eu l'air d'une enfant émerveillée. Heureusement qu'elle avait été seule, ça aurait été tellement embarrassant.
Pendant la route, Erato eut cependant l'occasion de sourire encore grâce à la jeune fille. Il était certain qu'avec une fourrure, on avait tout de suite nettement moins froid. Pour autant, comme elle n'aurait jamais l'occasion de s'en faire pousser une, la Muse avait simplement appris à ignorer les températures autant qu'elle le pouvait. Jusqu'à ce que cela risque de la rendre réellement malade mais en tant que déesse, les maladies avaient du mal à s'accrocher à elle. La déception de la Kitsune aussi l'amusa. Elle aussi regretterait le moment où Tara serait complètement partie mais pour autant, il le fallait.
Surtout si la jeune fille pensait la déranger. Erato ne comprenait pas qu'elle puisse le dire alors qu'elle l'avait déjà assurée que ce n'était pas le cas mais bon, elle préférait ne pas le commenter, imaginant juste la belle sous les feux des projecteurs et des appareils photos. Il fallait vraiment qu'elle se procure un magazine de mode où Tara avait fait la modèle. Obligatoire.
-Je suis certaine que tu le feras, tu es pleine de bon sens, j'ai pu le remarquer pendant notre conversation.
Elle était si douce à la remercier mais au final, la Muse n'avait pas fait grand chose. Cependant, elle aimait que Tara le dise... Ou lui parle en fait, tout simplement.
-Je t'en prie. Bonne nuit...
Erato la regarda partir, se retenant de mettre une main sur sa joue. C'était à la fois beaucoup et si peu ce baiser. Si elle ne s'était pas contrôlé, elle aurait sûrement serrer la jeune fille pour partager un baiser langoureux avec elle. Et elle aurait tout gâché par la même occasion. Soupirant, elle continua de la suivre du regard, repassant un peu leur rencontre dans sa tête. Ça n'allait pas ça, elle n'avait pas le droit. C'était tellement stupide et illogique. Pourquoi elle plus qu'une autre ?
La Muse retourna dans sa clairière, écrivant une chanson d'amour tout en se flagellant mentalement de plus en plus fort à chaque seconde qui passait. Mais ça ne changeait absolument rien à la situation et elle finit par rentrer chez elle, finissant seule dans son bain et dans son lit ce soir là. Pour ne pas réussir à s'endormir. Et en même temps, comment faire ?
Comment faire lorsqu'on avait le béguin pour une jeune fille quand on était comme elle ?
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Lun 7 Mar - 22:36
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