Je me suis réveillée… déjà ça c’est une bonne nouvelle.
Donc, voilà ce qu’il c’est passer, il y a quelques heures, j’ai repris conscience après un certain temps, qui m’est encore inconnu a dormir … j’étais torse nu, couvert de bandage et ce qu’il restait de ma belle chemise était sur une chaise a l’écart… Je le sentais déjà mal mais quand j’ai vu une crois au dessus de la porte, j’ai presque eut envie de feuler.
Quel est le connard qui m’a emmené dans une église ?! J’ai l’air de quoi moi ? D’un ange ?!
Oh ça va ta gueule toi qui as lu et répondu « baaaaahhhh » ou « ouep »
J’ai essayé de me redresser mais j’ai eut l’impression d’être entrain de tiré sur ma chaire a vif avec les mains pleines de poivre et de moutarde… ça a piqué un peu … du coup je me suis rallonger très vite en gémissant alors qu’une bonne sœur venait me voir en m’intimant de rester calme et de ne pas bouger…
Non sans blague, moi qui pensais me faire un tennis !
Je ne suis pas un mauvais malade, puisque je ne suis JAMAIS malade.
Du coup c’est vrai que quand elle m’a parlé des soins qu’elle m’a donné pendant des jours en secret a cause des mes ailes bicolores… je me suis senti un peu con. Pas d’avoir les ailes comme ça, mes ailes sont magnifiques, mais d’avoir eut envie de lui brisé la nuque, juste pour le fun.
Je me suis rallongé en demandant de l’eau… puis le temps qu’elle aille me la cherchée, j’ai laissé la glace parcourir mes ailes, puis je les ais fais disparaitre … elles vont bien … dieu merci. Je n’ai pas encore assez d’énergie pour me soigner seul, alors j’ai bu le verre que m’a filler la religieuse et lui ai demandé son aide, je vais sortir d’ici déjà… ça me feras du bien.
J’ai attendu un peu pour qu’elle se décide à accepter et me suis lever avec son soutient, puis je lui ai demandé de prendre ma pochette.
-Ne craignez pas le froids, je ne suis pas frileux.
Et puis je m’en moque un peu moi qu’il caille, pourrait neiger, je m’en porterais que mieux. Nous avons descendu les marches doucement et plus el temps passe et plus je me dis que j’irais beaucoup mieux a me contenter de pioncé dans ma maison a espe … enfin, elle a fait beaucoup d’effort, j’ai pas envie qu’elle ai des problèmes pour mon ingratitude en plus.
Nous avons fini par atteindre le jardin sur le coté de l’église et je me suis assis sur un banc pendant qu’elle me disait qu’elle allait me chercher une chemise.
J’aime bien que mes plaies restent a l’air … le crash m’en a fait pas mal mais au moins avec le froids je reprends des forces et je peux me soigner un peu mieux. Du coup, j’ai pris mon calepin et ai continué un dessin en grimaçant un peu chaque fois que ej faisais un mouvement brusque… putain de réflexes…
Il était rare qu'il s'aventure parmi les humains. Si rare que les voir, que Lawrence se sentait... Difficile à dire en réalité. Ce n'était pas une souffrance juste une lourde tristesse teintée de peur. Ce qui ne l'empêchait pas de marcher bien droit, tous ses traits elfiques cachés par le sort posé sur son collier. Même ses cheveux longs n'étaient pas sous son visage "humain". Il les avait aux épaules, noires avec des reflets bleutés profonds. Sa tenue était tout à fait classique pour cette race d'ailleurs. Un jean slim noire, des bottes, et une doudoune qui cachait sa chemise grise, son blazer blanc.
Il ne savait toujours pas ce qui le prenait, à part ce besoin de faire une expérience tout simplement. Il avait entendu dire que les chants religieux étaient toujours plus beaux dans un lieu qui les représentait. Et ce n'était pas à Félisiz qu'il trouverait une église alors... Alors il était au milieu de cette humanité qui n'aurait aucun scrupule à lui ôter la vie. Déjà qu'ils n'en avaient pas pour s'entretuer...
Bientôt, il trouva l'endroit qu'il cherchait temps. Lawrence resta un peu perturbé par cette architecte. Sachant ce qu'elle représentait, il était difficile de se dire et de comprendre pourquoi des être soi-disant évolué se sentaient mieux en ayant prié dans un lieu semblable à un instrument de torture. Comment pouvaient-ils même supporter la vue de cette croix ? Ça le dépassait, réellement. Mais il entra... Et à défaut d'être apaisé par le semblant de sérénité de l'église, il chanta pour en éprouver l'acoustique, comme il avait prévu de le faire. Puis le malaise venant, il ressortit, toujours perturbé. Chantant de nouvelle la même chanson à l'air libre tout en se dirigeant vers l'un des côtés de l'église.
Pour rester incrédule sans pouvoir cesser de chanter.
Monsieur Néri ? Près d'une église ? Mais... Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Qui l'a mis dans un tel état et pourquoi ? J'avançai vers lui, me taisant enfin en voyant l'étendue des dégâts. C'était la première fois que j'avais autant envie de savoir soigner. Je finis tout près de lui, m'agenouillant dans la neige pour me mordre la lèvre, attristé de constater que c'était si grave.
-Bonjour, professeur Néri... Je n'aurais pas la cruauté de vous demander comment vous allez... Mais puis-je vous être utile d'une façon ou d'une autre ?
Qui que ce soit, la personne ne méritait que ce qui lui avait été rendu. Parce que même si monsieur Néri pouvait être cruel - j'avais entendu des histoires de mes groupies - ce n'était pas pour rien. Pour moi, il avait cessé un harcèlement moral et libérer d'un poids. Et même si Maksimilian ne le comprenait pas, et je savais que c'était le cas, j'aimais beaucoup le Néphilim pour cela. De sorte que j'effleurai sa main tenant un crayon pour l'assurer de mon soutien.
-Que faites-vous ici ? Aurez-vous besoin d'aide pour rentrer à Esperanza ?
Lawrence nota qu'une bonne sœur les observait, repartant ensuite de son côté. Il avait comme l'impression qu'elle savait quelque chose. Ce qui l'inquiéta d'autant plus puisqu'elle était humaine.
-Elle a vu quelque chose... Et... Vous dessinez.
Le Chanteciel s'assit enfin prudemment à côté de Saël sans le toucher pour ne pas lui faire mal. Après tout, il voyait les blessures de surface mais pas à l'intérieur. Il enleva la neige de son pantalon, son regard montra sa sollicitude. C'était plus fort que lui. Il savait que le Néphilim avait tendance à se rendre insupportable pour tous alors... Qui pourrait l'aider et veiller sur lui ? Y avait-il quelqu'un qui le ferait volontiers, sans arrière pensée dans l'établissement à par lui-même ? Il sortit son téléphone portable.
-Y a-t-il quelqu'un que je peux appeler pour vous aider ? Un ami ?
Chanson de Lawrence:
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Sujet: Re: Long rétablissement ... [Law] Mer 18 Jan - 17:53
Tiens… une chanson … ce n’est pas mal, jolie voix, j’ai un peu de mal à entendre puisqu’on est un peu dehors et qu’il y a du vent mais j’apprécie. Et bien sur, ça me donne encore envie de poursuivre, je continue tranquillement son dessins en souriant, les yeux clos, profitant du son légèrement étouffer et lointain qui me parvenait. Puis, lorsque je commençais à l’entendre mieux, je relevais juste les yeux pour tomber sur …. Bah voyons, un élève…. Bon ça va c’est Lawrence… enfin ça va, je préfèrerais éviter la position de faiblesse, même devant lui mais je suppose qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie.
-Ne t’en fais pas Law, je vais bien… et appel moi Sael, tu veux.
Je l’ai observé tendit qu’il m’exprimait son soutient, j’ai eut un sourire un peu attendri et me suis retenu se frotter ses cheveux … j’ai l’impression de voir … Personne. C’est Law, j’ai juste vu law, point.
-Comment vas-tu ?
Disparu mon sourire tendre, non mais … c’est un élève.
-Je me suis …
Comment te dire ça… bof, pas envie de tortiller du cul pour chier droit …
-Isharama, version argent m’a demander un service, et je me suis cracher après l’avoir empalé sur un pique de glace.
C’est résumer et je me place encore en méchant mais je suis méchant… alors ce n’est pas grave.
-Ça ira.
J’ai relevé la tête vers la religieuse qui venait me voir et était repartie aussi vite et ai soupiré. Zut…
- Elle va avoir des ennuis si elle flippe comme ça…
J’avais oublié que les religieux faisaient rarement de bons menteurs quand ça ne leur profite pas.
-La neige m’inspire...
J’aime le froids… et j’aime voir le sol couvert de neige immaculée, ça me donne de bonnes sensations et me ramène à des souvenirs anciens…
-Elle m’a trouvé après le crash et m’a soigné en parti … mais je vais rentrer, je ne voudrais pas lui attiré des ennuis … elle n’a pas le droit de s’occuper d’une créature. Je vais juste lui laisser la chance de voir un ange avant.
Après tout, n’est ce pas le rêve de tous religieux ? Je lui dirais des conneries sur la bonté de son âme et disparaitrait en l’endormant par magie.
-Tu veux appeler …
Un ami … J’ai bien un ami, mais … non pas lui … non si je devais appeler … ce ne serait pas lui … quel mauvaise idée… il s’inquiéterait et sa petite bouille se remplirait de larme, je ne pourrais pas résister et je finirais par … rosir … merde… il me fait cet effet même de loin !
-Non ça va, je me soignerais seul ne t’en fais pas…
Putain de souvenir…
-Dis moi Lawrence.
Changeons de sujet, hein.
-Tu viens, d’où ?
Sujet difficile je sais mais si j’ai bien lu dans son dossier, je connais déjà la réponse…
-Désolé de te demander ça mais, j’ai besoin de savoir …
-Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire, ne le prenez pas mal. Peut-être avec du temps, je saurais utiliser votre prénom.
Ne pas s'en faire ? Lawrence n'était pas surpris que Saël dise une chose pareille mais voilà, l'elfe ne pouvait faire une telle chose, peu importe combien il le voudrait. Il fut surpris par la caresse dans ses cheveux mais il ne s'en offusqua pas. Il resta juste étonné qu'elle ne lui ait pas donné une quelque envie de se soumettre. Clairement, en le regardant et en le touchant, le blond ne devait pas penser à une chose comme celle là. Ce qui était... Ce qui faisait du bien.
-Je vais bien, monsieur. J'ai passé de bonnes vacances d'hiver... Et vous-même ?
L'appeler par son prénom ne serait pas facile pour l'elfe qui regrettait un peu le sourire tendre de l'enseignant. Qui rappelait que peu importe combien il faisait le connard, il n'en était pas réellement un. Il savait que le Néphilim n'admettrait jamais qu'il était quelqu'un de plus que fréquentable. Il semblait préférer sa solitude et ses dessins. Aussi, le Chanteciel ne tenterait jamais de lui enlever de cette paix qu'il s'était créé. Mais ce n'était pas le cas d'autres personnes...
Il écarquilla un peu les yeux en écoutant le résumé de Saël. Il avait... empalé le professeur d'histoire ? Non mais qu'est-ce que c'était que ces enseignants qui se battaient entre eux ? N'étaient-ils pas censés être solidaires face à leurs élèves en plein apprentissage de pouvoirs parfois - souvent - volatiles ? En fait, le pire, c'était que ça ne le surprenait pas, ce qui l'avait surpris, c'était que le professeur d'art lui donne cette information de cette manière. Comme si c'était parfaitement normal d'empaler un de ses collègues... Un doux rire lui échappa malgré lui. Oui, la situation lui était tout à fait coquasse.
-Sûrement un différend qui s'est fini en baston. Je sais que monsieur Ishirama aîné est aussi... impulsif que son cadet. Et encore, je trouve que le cadet se soigne, mais ce n'est que mon avis.
Une humaine avait aidé une créature ? Décidément, voilà une bien étrange journée. Mais je n'allais pas me plaindre du fait qu'elle l'ait aidé plutôt que dénoncer. Même si je suis certain que le Directeur aurait fait ce qu'il fallait pour le sortir de ses ennuis. Inspiré par la neige... Il était dans son élément, je le voyais bien. Il reprenait des couleurs, de la force. C'était quelque part étrange de me dire que la neige pouvait faire du bien à quelqu'un mais après tout, pourquoi pas. Je n'avais aucune envie de juger.
-Vous rougissez ? Tiens donc professeur, vous seriez-vous fait un ami cher que vous ne voulez pas inquiéter ?
Oh, il s'était gentiment moqué de moi à cause de Maksimilian, chacun son tour. Et puis j'allais être gentiment taquin.
-Qu... Comment ?
Lawrence avait-il bel et bien entendu la question du Néphilim près de lui ? Le blond paraissait très sérieux, ça n'était donc pas du tout pour plaisanter. Cependant, l'elfe ne voyait aucune raison qui pousserait le professeur à lui poser une telle question. Parce que clairement, l'enseignant n'attendait pas la réponse qui serait qu'il venait de France, non, c'était plus profond. Cela tira un frisson de malaise au Chanteciel qui regardait le ciel nuageux quelques secondes avant de soupirer et de répondre.
-D'un endroit que les humains appellent le Centre. Je ne sais pas exactement où il se trouve. Mon père m'y a abandonné après la mort de ma mère et c'est là-bas que j'ai acquis des traits un peu... anormaux.
Il était presque certain que Saël voyait de quoi il parlait. Il s'humidifia les lèvres, croisa les bras. Malgré lui, la posture défensive lui venait.
-C'est un endroit où des créatures sont élevés pour être les esclaves sexuels des humains. Ceci étant dit, pourquoi cette question ?
Son regard était un peu douloureux mais il ferait face. Il ne pourrait croire que le blond l'interrogeait sur le sujet juste pour le peiner. Pas lui. Pas alors qu'il l'avait aidé. Sans qu'il le remarque, il avait fait pousser des edelweiss autant du banc, leur doux parfum se glissant dans l'air.
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Sujet: Re: Long rétablissement ... [Law] Sam 21 Jan - 23:04
J’aimerais mieux, encore une fois, a trop me faire appeler « monsieur Néri », je vais perdre de ma légende moi … on croit beaucoup plus au yeti quand il y a une dizaine de personne qui l’aperçois, que quand elles ne sont que deux. Plus on me voit moins on me fou la paix… c’est chiant la vie d’artiste. Je n’avais pas vraiment fait attention a la caresse dans les cheveux de law, c’est vrai qu’avant ce genre de geste m’aurait paru complètement idiot mais depuis… j’ai vu qu’il est parfois extrêmement important de prendre soin de certaines personnes.
-Des vacances …
J’ai passé de bonnes vacances ? Non pas vraiment… sauf que j’ai rencontré Vivien, c’est… une chose, c’est juste une chose.
-Elles n’étaient pas mauvaises.
Je ne m’attendais pas a ce que Law me trouve une excuse, ce que j’ai fais est ignoble, la glace fondant a l’intérieur de lui et s’accrochant a son anatomie sur son passage doit être horriblement douloureuse, a coté, il m’a collé une petite tape. Bon ok, une petite tape qui m’a mis en super mauvais état et a attaqué tous mes muscles, je vais être obligé d’utiliser la magie pour me soigner mais ce n’est pas non plus si grave que ça.
-Law pourquoi tu …
J’ai légèrement souris et secouer la tête.
-Tu ne devrais pas me chercher d’excuses.
Il me fait penser encore une fois à Vivien, il me trouverait une excuse pour tout lui aussi.
-rou… non, du tout, je ne suis pas de ceux qui rougissent, toi plus que tout autre devrait le savoir.
Rougir, non, il ne peut pas me voir rougir, mon corps est un glaçon, ça doit venir de ça.
-C’est surement le froids, c’est rien.
Ouai, le froids. Je n’ai pas d’ami, encore moins cher, les amis partent et blessent, rien ne vaut la présence d’une œuvre, silencieuse, calme … apaisante…
-Je n’ai personne a ne pas inquiéter.
PUTAIN !
-Qui s’inquiéteraient pour moi, tu sais toi-même combien j’apprécie de me faire haïr.
C’est un gamin, je n’ai pas le droit de pensé a lui, pas moyen que je pense a lui c’est tout.
-Pardon …
Si j’avais le choix, je ne poserais pas la question, mais il est en droit de savoir et avant, je dois savoir moi-même.
-J’aimerais te dire de ne pas répondre si tu es gêner, mais, hélas ça m’est impossible.
Je me suis de nouveau arrêter au labo ou j’ai trouvé Vivien pendant mon voyage, histoire de fouiner un peu et le nom de ses parents est barré au noir mais … les autres informations y sont bien inscrites et s’il en vient aussi alors il y a d’énormes chances qu’il soit aussi… j’ai déployé une aile, sans chercher a altéré ses couleurs naturelle et l’ai passer autour de lui, je voudrais qu’il ai un peu plus chaud et se sente comme … dans un cocon, en sécurité, malgré la difficulté de l’exercice.
-J’ai besoin de savoir, pour toi, pour vous deux.
Je n’aime pas le voir comme ça et j’aurais put le prendre dans mes bras comme je le fais pour vivien mais je doute que ça lui plaise …
-Je sais ce qu’on y fait.
J’ai vu ses réactions au contact des autres, a force de m’occuper de celles qui le dérangeaient.
-Law… as-tu déjà connu, le corps d’une femme ?
Je me déteste moi aussi pour ces questions, je suis méchant, mais peu importe, j’ai besoin de savoir, pour lui, pour … Vivien, il a besoin de savoir d’où il vient. Je n’ai pas envie d’attendre d’avoir de détail, j’ai donc attendu un minimum.
-Lawrence… je suis allé à ce fameux « centre ». J’y ai ... fais ce que j’avais à y faire et, il y a très peu de survivant.
Déjà c’est un début, je hais les connards qui se prennent pour des scientifiques mais je suppose qu’il est en droit de me détester pour ça.
-Il est fort possible, que ce que j’y ai trouvé, fasse parti de ton histoire… alors…
Je me sens tellement méchant là … je pourrais subir un autre crash, ça me paraitrais naturel.
- Veux-tu… savoir ? Tu n'y es pas obliger, je comprendrais que tu n'en ais pas envie.
Lawrence remarqua l'hésitation de Saël quant à ses vacances d'hiver. Était-il si difficile pour lui de savoir si elles avaient été plaisantes. Décidément, certaines choses le laisserait toujours dubitatives quand il s'agissait de l'enseignant et ça ne s'arrêterait pas de sitôt, il en avait conscience. En plus, sa réponse resta finalement particulièrement évasive... Mais après tout, si le Néphilim voulait garder une part de mystère sur sa personne, pourquoi pas.
Quant à lui chercher des excuses, ce n'était pas tout à fait ça. Mais en sachant tout simplement que le professeur d'art cherchait toujours à éviter le plus de monde possible à Esperanza, le Chanteciel se doutait que ses ennuis s'étaient présenté à lui et non le contraire. Un sourire en coin ornait ses lèvres alors que l'homme blessé réfutait enfin le fait qu'il rougissait. Comme si cela pouvait marcher avec lui. Lawrence était loin d'être naïf, il se permettait juste assez souvent d'ignorer certaines choses pour ne pas en souffrir ou en être dépité.
-A cause du froid quand vous vous en nourrissez... Je vais faire semblant de vous croire...
De plus, même si le ton de la réplique suivante ne fut en aucun cas véhément, eh bien l'elfe avait quelques doutes. Saël ne pouvait pas être seul au monde. Personne ne l'était... tant qu'elle n'avait pas oublié d'être quelqu'un. Et puis le pire vint, le laissant plutôt affligé. Pour être consolé à sa manière par le professeur à côté de lui... Cette aile qui l'entoura... Douce, délicate. Et dire que Saël voulait faire croire qu'il était juste méchant. Lawrence ne saurait jamais y croire.
Pour nous deux ? De qui parlait-il ? Y avait-il quelqu'un d'autre qui se serait échappé du Centre il y avait peu ? Pourquoi ne m'avait-on rien dit plus tôt ? Le fait qu'il sache ce qui s'y passait ne m'aida pas tellement à me détendre. J'en avais un peu assez de ne pouvoir tourner la page à cause de mes propres réactions. Pourtant, j'étais incapable de lui en vouloir de poser des questions. Je voulais simplement qu'il en finisse vite si possible. Et qu'est-ce que c'était que cette question ?!
-Non, pas du tout. Je devais être vierge pour la vente. Je le suis toujours.
Le Chanteciel ne pouvait s'empêcher de montrer un visage ahuri devant cette interrogation. Même si un lourd pressentiment commençait à peser sur ses épaules. Il avait peur de ce qu'il allait entendre, un peu trop même à son goût mais il s'efforça d'ajouter.
-Cependant, je connais le sous-sol du Centre. On m'y a plusieurs fois prélevé du sang, des cheveux...
Il se lécha les lèvres, hésitant.
-Du sperme également, mais non sans m'avoir endormi... Je ne le savais qu'à cause de ce reste de plaisir dans mes veines... et cet espèce de... soulagement, je dirais...
Mes yeux se posèrent de nouveau sur Saël alors qu'il m'avouait son périple au Centre. Il avait tué les scientifiques ? Les gardiens ? Je me sentais complètement étourdi de savoir une telle chose. Il venait de briser une chaîne mentale et malgré moi, je posai une main sur la sienne pour le remercier silencieusement, les larmes aux yeux, quelque part presque au bord de l'inconscience. Ce n'était que son hésitation à finir son histoire qui me maintenait dans le présent. Une partie de mon histoire...
-Je veux savoir, si. L'on ne peut se délivrer de tout en se voilant la face. Alors même si j'ai peur, allez-y, parlez. J'écouterai jusqu'au bout.
Est-ce que cela avait un lien avec la question personnelle posée plus tôt... Lawrence espérait que ce ne soit pas une genre de ce genre mais... A l'expression du Néphilim, il sentait que le ciel allait lui tomber sur la tête.
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Sujet: Re: Long rétablissement ... [Law] Dim 22 Jan - 23:40
Faire semblant de me croire qu’il dit …. Bien, bonne décision, je ne t’aurais sans doute pas répondu de toute façon. Je n’ai pas envie de savoir pourquoi mes joues se mettent a chauffées, je préfère me souvenir que j’apprécie simplement son coté rafraichissant et passer par-dessus le reste. Il mérite bien mieux que moi de toute façon.
C’est marrant mais j’en connais un que cet, « aveux », doit lésé… je vais sans doute m’en servir pour le faire chier, pour le faire bien bien chier. Même si je ne le ferais pas devant law, ce serais mesquin. Pauvre petit Maks, ton ami me prête bien trop de gentillesse, je ne suis qu’un demi démon alors ça ne me dérange pas de me faire détester et encore moins quand on me tends les armes pour ça avec la douceur d’une caresse.
-Je suis désolé, ces questions sont déplaisantes, si tu veux…
Je sens que je vais regretter ça.
-Tu peux me poser n’importe quel question, je te répondrais sincèrement quelque soit le sujet, comme ça, on sera a égalité.
Je ne peux pas me contenter de le blesser, d’autant que cette discussion risque de lui être tout, sauf agréable.
Ouai, j’aurais put deviner pour le sperme… mais j’ai du mal à me dire que Vivien… le merveilleux petit Vivien… peut réellement être issue de Lawrence. Je me sens d’autant plus coupable d’un coup … Coucher avec des élèves, ce n’est pas nouveau, c’est même beaucoup moins amusant depuis que c’est plus fréquent, mais ressentir…
Quoi…
Autre chose.
Pour un élève, c’est mauvais, c’est honteux, ça ne devrait pas arriver, je n’ai aucun droit de ressentir ça, encore moins pour lui.
-Je vois.
J’ai laissé sa main se poser sur la mienne, laissant ma température remontée légèrement pour ne pas lui geler la main. Je n’ai pas envie que Law se glace les doigts. Par contre, je n’ai pas chercher à bouger, je doute que ce soit une bonne idée, mieux vaut lui laisser placer lui-même les limites et espéré que ma petite bulle suffirait a le soulager, même un peu.
- Ok alors… si a un moment où un autre, c’est trop difficile… ou que tu as besoin … d’une pause, ou n’importe quoi, dis-moi.
Je sens tellement mal de lui dire ça mais … Ils ont droit de savoir… ils le doivent.
-N’hésite pas a me demander, quoi que ce soit, si ça peut te soulager, au moins un peu.
Ça n’est pas pour moi que ce sera le plus difficile, je suis tout juste un spectateur dans cette histoire, j’essaierais de me porté soutient, mais je ne veux pas faire semblant de sourire de ce qui n’est pas ma condition a moi.
-Il y a quelques temps de cela, les directeurs m’ont demandé d’aller chercher quelqu’un.
Je vais lui épargner les détails, tout le monde connais mon gout pour le travail.
-Je n’ai accepté que lorsque j’ai su ou je devrais aller le chercher.
Ces connards savaient parfaitement que ce genre de choses me répugnerait au point que j’en fasse mon taf.
-J’ai découvert le …
J’ai un trou.
-Centre.
Trouver.
-Et j’ai, disons que j’ai laissé ma petite trace là bas.
J’ai libéré tout le monde et buté tous les vilains que j’ai croisés.
-Je suis descendu dans leur sous sol, c’est là bas qu’étais ma cible et, j’ai rafraichis l’ambiance là bas aussi.
Merde, j’ai du mal à pas tourner autour du pot, ça me ressemble tellement pas.
-J’ai libéré un jeune garçon là bas, et je l’ai ramené.
Ses yeux… ne pas pensé à ses yeux.
J’ai tourné les pages de mon carnet, doucement.
-Je crois
J’ai secoué la tête.
-Je suis presque certain, que ce garçon, est….
Non sérieux ? Alors même moi j’ai une limite ? Je peux torturer n’importe qui mais Lawrence père et fils ce n’est pas possible de leur dire un truc potentiellement douloureux ? C’est une blague ? Je suis un démon merde !
-Vivien, est sans aucun doute ton fils.
Voilà, c’est sorti, et c’est tout. J’ai arrêté de tourner les pages en ramenant le carnet a moi.
-Je ne te force a rien, ni a le rencontré, ni a le reconnaitre.
Même si pour le coup, bin j’aimerais, ça ferait sans doute plaisir a vivien.
-Mais si tu veux savoir à quoi il ressemble…
J’ai décroché la page de mon carnet et lui ai tendu, dos a lui. Je ne veux pas le contraindre, je comprendrais qu’il ait des difficultés à encaissé déjà ça….
-J’ai essayé de faire au plus ressemblant.
Je ne lui ai pas donner celui ou il était accrocher mais un dessin de vivien a le tour de la bouche tacher de chocolat et un grand sourire… cette image délicieuse qu’il m’a offert a moi seul … je crois… Bref ! Là ce n’est pas la question. Je préfèrerais que ça n’ai été offert qu’à moi… mais là je me dois d’être là pour Law.
Déplaisantes, c'était peu de le dire. Cependant, Lawrence ne voyait aucune question à poser au professeur. Il n'avait de toute façon pas besoin qu'ils soient à égalité. En posant ces interrogations, Saël ne cherchait pas à lui faire du mal. Le blond se sentait toujours comme un bourreau sadique sauf qu'il n'était pas toujours ainsi. Et peu importe combien de fois le Néphilim objecterait, le Chanteciel était parfaitement capable de voir la beauté et la douceur de l'être à côté de lui. Et d'une certaine manière, s'il avait pu, il aurait fait comme lui et aurait lui aussi caché sa vulnérabilité en permanence.
-Je n'en ai pas et vous n'avez pas à vous sentir coupable du mal que d'autres m'ont fait. Vous n'y êtes pour rien, comme bien d'autres. Et si vous aviez su, je sais que vous m'auriez sauvé.
L'elfe voyait bien à quel point l'enseignant prenait des pincettes pour annoncer les choses. Tant de tact pour lui, Saël devait être un peu apeuré de lui faire du mal. Encore une preuve que cet homme était bien plus bon qu'il ne voulait qu'on le sache. Il serra un peu plus fort la main du Néphilim, le fait qu'il tourne en rond faisait monter l'appréhension toujours plus haut. Mais il appréciait l'effort de l'homme, il appréciait qu'il veuille le protéger à ce point. Il n'était pas sûr que Maksimilian lui-même aille jusqu'à ce point mais il était plus jeune et donc... Il n'allait pas lui demander ce genre de choses de toute façon.
Donc aller chercher quelqu'un. Finir au Centre. Lawrence sourit un peu à la pointe d'humour que Saël faisait paraître dans ses propos tout en laissant clairement entendre qu'il avait tué les gens qui étaient là-bas. Assurément les gardes, le personnel et les scientifiques puisqu'il était allé aux sous-sols. Libérer un jeune garçon. Le Chanteciel était sûr de savoir la fin déjà. Sa main tremblait sur celle du professeur mais il ne disait rien, il voulait entendre la fin. Et Saël hésita encore. Il le vit jouer avec son carnet jusqu'à prendre un dessin parmi eux et le lui tendre. Sa main libre s'en empara après que la sentence soit tombée de la bouche de Saël. Son fils.
La suite des dires de monsieur Néri se noya dans mon esprit alors que je retournai la feuille pour contempler le dessin. Très beau par ailleurs. L'enfant souriait. L'enseignant avait préféré le prendre dans un moment joyeux, semblait-il. Je me sentais... En fait, j'étais incapable de mettre des mots sur les émotions qui me prenaient la gorge, m'empêchant de parler. M'empêchant presque de respirer. J'avais un enfant. Ils avaient osé utilisé ce qu'ils avaient eu de moi de force pour... Pour créer ce petit être qu'ils avaient assuré torturer à son tour. Je m'entendais hoqueter, incapable de m'arrêter alors que des images d'abus tous plus horribles les uns que les autres me venaient. Ils l'avaient eu depuis tout bébé... S'étaient-ils seulement arrêté un jour de lui faire du mal ?
L'elfe eut au moins la présence d'esprit d'écarter la feuille alors que ses larmes glissaient sur son visage figé dans une grimace de douleur. Ils auraient tellement voulu les haïr à cet instant et cela lui restait impossible. Il murmura doucement :
-Vivien...
Il reconnaissait facilement ses traits en cet enfant et avec le reste de cette histoire... Il était en effet impossible que ce petit ne soit pas le sien. Il avait été père depuis des années sans le savoir. Même cela, ils avaient réussi à le lui voler. Comment avaient-ils pu ? Sans prévenir, sa tête finit dans le cou de Saël et il continua à pleurer mais de façon plus silencieuse, tenant toujours le dessin. C'était juste atrocement douloureux, il avait l'impression d'avoir échoué sur quelque chose qu'il n'aurait même pas pu faire de toute manière.
-J'aurais dû m'en douter... j'aurais peut-être pu... Je ne sais pas... Le sauver... Le...
Il balbutiait comme un enfant, cherchant des solutions à une situation dont l'issue avait été écrite depuis des années. Lawrence secoua la tête. Il pourrait retourner encore et toujours cette histoire, il en ferait des cauchemars mais en attendant, il était trop tard et il fallait qu'il l'accepte. Il fallait qu'il s'occupe de son fils alors qu'il pouvait le faire maintenant. Son fils. Vivien.
-Comment va-t-il ? Est-ce que... Est-ce qu'il se doute que je suis non loin de lui ?
Non, sûrement que monsieur Néri avait préféré m'en parler en premier. J'avais le coeur tellement lourd. Avec l'envie de trouver mon fils pour le serrer. Pour m'assurer qu'il ne lui arriverait plus rien. Puis je regardai cet homme presque avec admiration. Peu importe ce qu'il ferait plus tard, il avait plus que mon respect à présent. Il avait fait ce que je n'aurais pu faire même si je l'avais su et voulu.
-Merci de l'avoir sauvé. Merci mille fois. Et pardon pour les pleurs...
Le Chanteciel devait avoir l'air ridicule avec ses deux rivières de larmes et sa voix chevrotante mais il le pensait réellement. Il regarda à nouveau le dessin, revint à Saël.
-Vous continuez à prendre soin de lui. J'en suis certain. Parlez-moi de lui, s'il vous plait.
Sinon, ça ne serait pas lui qui aurait fait cette enquête, qui lui aurait dit tout cela. Une partie de lui restait choqué, presque amorphe en lui. L'esclave en fait. Cette part qui ne devrait pas exister et qui plus était ne devrait pas se voir "honorer" d'une descendance.
Un enfant... J'avais un enfant... Je ne l'aurais jamais cru possible un jour. S'il n'avait pas souffert... J'en prendrais soin. Avec monsieur Néri... Mes parents étaient déjà grands-parents... Cela allait leur faire un sacré choc à eux aussi.
-Je veux qu'il soit heureux maintenant.
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Sujet: Re: Long rétablissement ... [Law] Lun 23 Jan - 17:46
Bien sur que j’ai a me sentir coupable, on le devrait tous, et les directeurs en premier lieu. Chaque être qui est né avec des pouvoirs devrait se sentir coupable de la façon dont ils n’ont pas cherché à savoir, pas compris, dont ils ne sont pas intervenus. Je comprends que Lawrence a déjà eut tout le temps de réfléchir a cette partie de sa vie, qu’il est tellement doux qu’il ne peut même pas en vouloir a tous ceux qui l’ont abandonné. Mais dieu sais que je hais ces gens, comme je peux haïr ces directeurs qui sont resté passifs, eux dont la puissance a suffit à mettre chaque hidden a genoux, eux qui ont fait venir des professeurs de tous niveaux, de toutes races… eux qui on laisser faire jusqu’à m’envoyer.
J’ai toute conscience de la difficulté d’attendre, de la douleur de sentir le couperet a même sa nuque, de savoir que la hache fatale va s’abattre et que, plus j’attends, plus le coup est retarder, plus il est maudit et craint par celui qui va le recevoir.
Je laissais encore et toujours ma main a Lawrence, attendant qu’il encaisse la charge. Je ne comptais pas bouger, j’aurais même laissé mes ailes fermées autour de nous, elles se couvraient doucement d’une fine pellicule de neige et nous tenait dans une chaleur légère et diffuse. Je n’aime pas réellement ça, mais au moins Law n’a pas froids.
Puis, vint un mouvement vif auquel je ne m’attendais pas, le gamin vint nicher sa tête dans mon cou pour se mettre a pleuré.
Marrant, j’ai déjà vu ça quelque part.
En tout cas, il a plus de force que je n’attendais a en trouver chez lui, a peine lui avais je tendu le dessin qu’il tournait immédiatement la feuille pour observer… son fils.
Merde, je me sens tellement mal …
-Vivien.
Oui, je sais, c’est stupide mais c’est tout ce que je peux dire… quoi d’autre, je ne vais pas en rajouter, il doit d’abord encaisser. J’ai doucement passé ma main dans son dos pour une caresse de soutient, laissant ma température remonté un peu… je déteste ça, mais il a besoin de la chaleur réconfortante d’avoir un corps contre le siens, pas d’avoir la sensation de se rouler dans la neige.
-Tu ne pouvais pas.
Non, tu es un Law, perdu, et tu as besoin de Maksimilian, de son soutient et de son amour.
- Law…
Je vais lui laisser quelques jours libres, il pourra les passer avec son amant comme ça. Il aura intérêt a les passé avec son amant, sinon je lui démonte la plateforme arrière il pourra plus s’assoir pour les 15 prochaines années.
-Tu n’es pas un dieu.
Là je ne sais plus vraiment si j’ai fais le bon choix, dois je vraiment lui dire ce qu’il lui est arrivé, ou puis je juste continuer comme je le faisais, et lui dire que maintenant, il est libre, et qu’ils doivent se concentré là-dessus, se construire un avenir, ensemble.
-Je crois qu’il va bien.
J’espère.
-Il me parle assez peu du centre, en général. Et quand il le fais, je suis là pour m’assuré que tout va bien…
Il ne m’en a plus parlé depuis un moment, mais on ne c’est pas vu depuis un moment, je voudrais qu’il se fasse des amis. Même si je veille de loin, ce gamin est précieux, très précieux.
-Il est fort, et beau, comme tu le vois, il découvre à peine les plaisirs simples.
Ouai … le chocolat… le sucré, tout ça.
-En pillant mes réserves de marshmallow.
C’est juste pour le faire sourire.
-Il serait sans doute plus qu’heureux de le savoir, mais… je ne lui ai rien dit. J’ai enquêter de mon coté, et tu es le premier a qui je voulais en parlé. J’ai détruit son dossier… mais j’ai gardé …
J’ai tourné le carton de fin de mon carnet, tombant sur un autre dessin ou Vivien souriait, ses ailes déployées et tombantes dans son dos.
-ça.
Je lui ai tendu le certificat de naissance créé par les scientifiques.
-Ça n’a rien d’officiel … et je ne suis pas sur que tu veuille le garder… mais…
En réalité, je l’ai fait faire a un des mecs, juste avant de lui brisé la nuque, en insistant pour qu’il laisse la partie « parent » vide. Mais ça il a pas besoin de le savoir.
- j’ai pensé que ça te ferais un lien, avec sa naissance.
J’imagine difficilement ce que c’est que de se découvrir père, mais je me doute de la douleur de savoir ou a grandi son fils. Alors, j’espère que ça lui fera un minimum de bien.
J’espérais l’avoir soulagé un peu, mais le regard qu’i m’a lancer m’a comme… transpercé. J’ai l’impression de me prendre un millier de tonnes sur le coin du museau, juste pour sa façon de me regarder.
-Law non… je ne …
Merde…
-Ne fais pas…
Faut il vraiment que je me tape ça avec les deux ?!
-Je ne suis pas…
Je ne sais même plus comment tourner mes phrases, mes joues chauffes en repensant a cette façon dont Vivien me regarde lui aussi, et je n’ai aucune envie de rester a ces songes…
-Ne me remercie pas… et ne t’excuse pas.
Aucun doute possible, sont bien père et fils…
-C’est naturel de pleuré… surtout avec ce qui viens de te tombé sur les épaules…
Je ne prends pas soin de lui, c’est complètement idiot, pourquoi je ferais ça… je finirais juste par lui attiré des ennuis, avec ma façon d’agir, Law devrait lui-même me dire de ne pas l’approcher.
-Je pense… qu’il n’est pas malheureux.
J’espère …
-Que je te parle de lui…
C’est mauvais pour moi ça.
-ok … alors…
J’ai fais un pouf de neige pour poser mes jambes dessus et les ai croiser en m’appuyant un peu plus sur le banc.
-Vivien te ressemble beaucoup.
Lui aussi il me prend par le mauvais coté de ma personnalité et me fait faire n’importe quoi.
-Il est doux, il se satisfait de petites choses… il est gourmand…
Vraiment, ça m’amuse même souvent.
-C’est un artiste, il dessine.
Mieux que la plupart de mes élèves… mais suis-je réellement objectif.
-Il maitrise la position koala et adore voler.
Ah oui …. Ça aussi.
-Il a … des ailes… et il ne sait pas s’en servir.
Je doute que ce détail lui plaise.
-Il est mon élève, alors, je peux veiller sur lui.
De loin, comme pour tous, mais ça je doute de pouvoir lui faire croire. Je préfère garder les yeux clos, c’est ce qu’il y a de moins dangereux pour moi.
-Il est… extrêmement tactile… s’en est presque perturbant quand on sait ce qu’on sait de toi.
Je sais, il ne sait pas que j’ai aussi enquêté sur lui, mais il finira par le savoir.
-En réalité, il a besoin de contact, du simple « câlin » aux baisés, ça lui est nécessaire pour se sentir bien.
Que dire d’autre…
-Je n’ai pas d’information sur sa mère.
Si, mais non.
-Je suppose que c’est déjà pas mal.
Je ne me suis pas perdu dans la description de son être, son corps si parfait, ses bouilles adorables, sa façon de s’exprimer, de se comporté. La manière ridicule dont je me laisse manipuler par lui.
-Si tu souhaite le rencontré, je donnerais un cours a toute la classe d’art, ou tu seras convier. Libre a toi de venir ou non, et aussi, libre a toi, de lui dire ou non qui tu es.
J’essaierais de le préparé un peu a ça, si il le souhaite.
Vivien. Pas un nom elfique. Ce qui n'avait rien d'étonnant en vérité, pourquoi les scientifiques auraient respecté ce fait alors qu'ils avaient changé son propre prénom. Quel respect... Mais s'ils avaient été respectueux, rien de tout ceci ne serait arrivé en vérité. Et il savait que le professeur avait raison, il n'était pas dieu, il n'aurait pas pu sauver son fils. Pire, s'il était mort en le faisant devant lui... Non, il fallait justement qu'il cesse de penser au pire. Et Saël qui le tapotait le dos... En même temps, son côté esclave était tellement en position latérale de sécurité depuis la révélation qu'il n'en ressentait aucune once de gêne.
Lawrence se concentra de nouveau pour quand Saël revint à son petit. Il sortit enfin un mouchoir pour essuyer un peu son visage, essayant de ne pas renifler pour ne rien rater de ce que disait le blond.
-Je peux aisément comprendre qu'il n'ait pas envie de parler de cet endroit maudit. Il doit avoir des séquelles...
Découvrir le plaisir de manger de la vraie nourriture... Je connaissais ça moi aussi. Je ne supportais plus la soupe, et pourtant j'étais végétarien. Beau et fort... Voilà qui était très suggestif, ce qui était surprenant de la part de Saël. Je me serai attendu à ce qu'il dise cela d'une oeuvre d'art ou de la nature, pas d'un autre être. Ou en tout cas, pas de façon si simple et douce dans le même temps. Il me tira un sourire à cause de sa fameuse réserve.
-Méfiez-vous, je pourrais bien venir l'aider...
Bien sûr que non, Lawrence savait que cela était empli d'éléments venant du porc. Mais il n'obligerait sûrement pas son fils à être végétarien comme lui. Surtout qu'il n'était pas un elfe pur et qu'il lui était peut-être nécessaire de manger de la viande à cause de l'autre part de ce qu'il était.
-Je comprends. Et puis... Il valait mieux que je sache son existence avant la rencontre qu'il aurait peut-être précipité... Je suis sûr que je vais encore pleurer en le voyant.
La destruction du dossier était un soulagement, Lawrence ne voulait pas que quelqu'un puisse s'en servir un jour de quelque façon que ce soit. Que tout le monde puisse savoir que Vivien avait été une expérience. Un jouet pour des scientifiques humains qui se croyaient vraiment tout permis. Garder ? Avait-il gardé des photos ? Le Chanteciel vit un autre dessin de son petit mais ne le comprit pas complètement finissant avec le certificat de naissance de Vivien. Son fils avait donc 87 ans... Tant d'années dans ces sous-sols affreux. Néanmoins, cela excluait le fait qu'il puisse être à moitié humain, ce genre de demi-elfe ne vivant que 150 ans au mieux. Vivien aurait l'air bien plus âgé...
-Merci. Je finirai de le remplir... Et s'il y a une chance de connaître sa mère... Eh bien... J'en parlerai avec mes parents adoptifs, la sorcellerie permet beaucoup de choses.
Il ne voulait pas que je lui sois reconnaissant à ce point mais c'était trop tard. Ah Saël, vous êtes fichus avec mon fils et moi sur ce point, je n'en doutais pas une seconde. Bien que je ne pouvais toujours bien le prouver, j'étais plutôt affectueux et si mon fils avait pris de moi, ce pauvre Néphilim devait souvent se faire serrer dans la journée. Peut-être même servait-il de doudou ? En plus, il me rassurait encore alors que j'acceptais enfin de me moucher. Et en plus, il me confirmait que Vivien me ressemblait. Je ne doutais pas que si j'arrivais à le rendre un peu faible, mon enfant était capable de faire pareil.
-Alors en plus, il est dans votre matière... Mais... position koala ? Vous parlez de câlins qu'il vous ferez ?
Sa voix retrouvait un peu de sa force, ce qui était une bonne chose normalement. Lawrence se demanda alors vaguement comment il allait annoncer la nouvelle à ses parents... A Maksimilian... Est-ce que le brun supporterait de devoir le partager avec son devoir - et son envie - de prendre soin de son enfant ? Par contre, la petite réplique de Saël sur son côté tactile le fit sourire.
-Mais je suis tactile... Sûrement moins que lui, mais les elfes ont une sorte de réserve que j'ai aussi. En plus de mon problème...
Pas envie d'en dire plus. Le Chanteciel se troubla alors que Saël disait que son fils avait même besoin de contact... Les séquelles... Qu'avaient donc fait les scientifiques ? Il serra un peu le poing sur la main de Saël. Il voulait surtout retenir la douceur avec laquelle le Néphilim parlait de son fils. Celui-ci l'avait touché en plein cœur, c'était évident. Ou en tout cas, évident pour lui.
-Pour la mère, je chercherai un peu, je trouverai bien quelque chose grâce à mes parents. Et pour la rencontre, cent fois, mille fois oui.
Lawrence regarda de nouveau le dessin, les yeux plus secs, il le voyait bien mieux.
-Je veux le serrer dans mes bras, voir qu'il va bien. Je ne veux pas qu'il se sente seul au monde comme j'ai pu l'être. Même si je ne peux pas lui apprendre à voler et que je vous laisse volontiers cette tâche, je peux lui apprendre nos coutumes, ses racines... Il en fera ce qu'il veut mais il mérite de savoir au moins. Et puis, il n'a rien demandé, comme moi. Quel enfant ne voudrait pas de parents aimants ?
L'elfe tendit enfin le dessin à Saël, inspira et expira doucement. Un bout du choc était toujours là, il lui faudrait quelques jours pour que ça soit complètement digéré mais ça viendrait.
-J'aurais un service à vous demander, du coup... Pourriez-vous m'emmener au Centre ? Je voudrais y récupérer des choses... Et achever de le détruire par la même occasion.
Saël le comprendrait.
-Oh, et une chose importante, qui va vous paraître étrange mais... Je vous interdis de sortir de la vie de Vivien sans son consentement. Je ne vous connais pas beaucoup mais assez bien pour savoir que vous préférez la solitude et les relations lointaines. Je vous en prie, ne lui faites pas cela. Je suis infiniment certain qu'il a besoin de vous.
Lawrence effleura doucement mais rapidement l'aide de Saël, se leva. L'air glacial le frappa mais cela ne lui faisait pas de mal. Il fit quelques pas et chanta à nouveau pour y déverser la plupart de ses sentiments. Sentant le regard d'une certaine religieuse sur eux. Pour la remercier de son aide, il pouvait bien lui faire entendre ce chant latin, n'est-ce pas ? Une fois terminé, il se tourna de nouveau vers Saël.
-Nous devrions rentrer. Il se pourrait qu'il vous attende.
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Sujet: Re: Long rétablissement ... [Law] Jeu 26 Jan - 21:32
Je suppose qu’il a des séquelles oui, on ne peut pas vivre ça et s’en sortir indemne, mais bon, je ne veux pas non plus le forcer a parlé de ce qui risquerait de le blesser. J’ai donc laissé faire et l’ai écouté quand il a souhaité m’en parlé, je ne peux rien faire de mieux que ça.
-Bin voyons, m’en fou je les cacherais mieux.
Bon, je plaisante, si Law veut venir rendre visite à Vivien chez moi, je suis d’accord. Je ferais le terrain neutre pour qu’ils puissent tranquillement s’installer et discuter sans se brusqué l’un l’autre. Bien sur qu’il fallait qu’il lui en parle avant, se serais bien imprudent de dire a vivien qu’il avait un père sans l’accord de Law… se serait exposer son ami a une souffrance bien plus grand encore. Je sais que c’est mal, mais je n’ai pas le cœur de dire a Lawrence qu’il a peut de chance de trouver une mère. Une esclave n’est pas une bonne mère, elle perdrait toute sa valeur. Alors … elle était forcement … autre chose, et rien de bien plaisant quand on commence a chercher des options.
-Je parle…
Merde… c’est un réflexe, je n’ai pas pensé à ce que je disais là …
-De son retour.
Ouai, entre autre… pourquoi j’ai encore un coup de chaud moi.
-De la façon dont il se tenait à moi à son retour.
Je parlais juste de ça, c’est tout, rien d’autre.
-Alors viens dans ma classe dans deux semaines. Je donnerais un cours ou je vous laisserais en équipe de trois ou quatre.
Tiens, a bien y réfléchir, y en a à qui ça ne va pas plaire…
-Tu pourras faire partie du groupe… s’il est d’accord pour te voir. Je ne lui imposerais pas non plus.
C’est logique, juste de la logique, je ne vais pas forcer l’un, si je n’ai pas forcé l’autre, en plus, rien ne dit qu’ils s’entendront. Si on oubli leur caractère compatible, le vécue similaire et la douceur des deux … tout le monde ne pourrait pas les aimer.
-Tu feras un bon père, et je t’aiderais, si tu en as besoin.
C’est purement pratique bien sur. J’ai secouer la tête pour lui intimer l’idée de garder le dessin, j’en ai beauuuuucoup d’autres.
-T’emmener ?
Euh … non ? Pourquoi je ferais ça ?
-C’est sans doute pas …
Ah, oui, forcement, vu comme ça … je n’ai pas vraiment le choix.
-ok … je ferais le taxi.
Bon, pour ce qui est de pas le toucher… j’ai une idée.
-Importante ?
D’un coup, je me suis senti bouillir, même mon cal pied en glace a disparu.
-De quoi tu parles ?!
Non mais c’est quoi cette décision là ?!
-Tu ne sais …
Mais merde a la fin pourquoi faut que les deux soient pareils ?!
-Ce que tu demande est idiot, bien sur que je vais rester, c’est mon élève, je dois m’occuper de lui.
Je me suis lever en ouvrant mes ailes, évitant un peu l’effleurement, sait il seulement a quoi il joue là ?!
-En plus, je l’ai ramené, ça n’est pas pour l’abandonner dès que la première occasion va se présenter.
Il faudra oui, mais pas immédiatement, je ne veux pas le faire pleuré.
-J’attendrais qu’il n’ait plus besoin de moi.
Tant que je peux me retenir, ça ira… j’espère juste pouvoir me contenir encore assez longtemps.
-Non, je vais t’y emmener maintenant.
Je suis allé vers la religieuse, laissant mes ailes se teindre en blanc et la neige formée une espèce d’aura autour de moi. Je lui ai dis merci, sorti une connerie sur sa bonté qui m’avais soigné et permis de rendre a mes ailes d’ange leurs couleur d’origine. Je l’ai bénie et l’ai endormi en douceur avant de l’allongée dans ce qui lui servait de chambre. Puis je sui parti rejoindre Law avec un drap.
-Es tu prêt ?
Je ne vais pas le porté contre moi, ça ferais trop de contact, je lui ai donc fais un siège de glace sur lequel j’ai déposé le drap plier. Il ne se mouillera pas et n’aura pas froids.
-Si monsieur veut bien prendre place.
J’ai déployé mes ailes et attendu qu’il s’assoit pour passer la corde de glace dans mon cou, le soulevant assez facilement. Je me fie à mes ailes pour ça.
-Comme ça, ton « problème », n’en sera pas un.
Et je l’ai emmené jusqu’à l’entré du fameux centre.