Au moins, le petit l'avait entendu et pour le coup, il ne prit aucun de ses dires en compte et préféra juste retourner chez lui. Puis une fois arrivé, il alla d'abord en cuisine pour vérifier qu'il avait bien tout ce qu'il fallait pour plus tard. Bien sûr, pendant ce temps le roux c'était installé, mais à l'entendre le blanc sentait un truc et pas forcément en bien. Du coup, il se dirigea vers la salle de bain rapidement, prenant une douche rapide. Il se dirigea ensuite vers leurs chambre et récupéra un simple pantalon large pour retourner au salon une serviette sur les cheveux.
Sauf, qu'une fois-là, il regretta presque d'être revenu. Il en lâcha sa serviette et manqua de céder sous son propre poids. Il venait de dire quoi là? Le Norvégien croyait rêver et pour le coup, il vint se poster face à son amant totalement perdu.
" P...Pardon?"
Ouai, parce que là il avait besoin d'être sûr de ce qu'il avait entendu. Puis quand le petit ce fit entendre de nouveau, le blanc eut l'impression que son cœur allait lâcher. Il avait de nouveau envie de vomir ses tripes comme ce jour-là....Comment pouvait-il? Le blanc serra les dents et finit par se mettre à se sécher les cheveux cachant son visage par la même occasion. S'ils devaient vraiment avoir cette conversation, le plus vieux préféré clairement ne pas se montrer. C'était surement le seul sujet à le mettre dans cet état après tout...
" Si tu en es là, je suppose que c'est justifié...Sache juste, que...Je respecterais ton choix quoi que tu fasses..."
Ça lui faisait un mal de chien de dire un truc pareil. Le roux avait il eut se ressentit lui aussi? Le blanc n'en savait rien, mais pour le moment, il cachait toujours son visage qui montrait clairement de la douleur à cet instant. Comment en était-il arrivé là? Comment avait-il encore réussi à faire du mal à une personne qu'il aimait tant? Le professeur ce le demandait encore et bien sûr, il repensa encore à ce que disait son père sans arrêt...Avait-il raison? Etait-il incapable de garder les choses auxquelles il tenait? Shintarô....Maintenant Ambroise...Finalement, il aurait peut-être dû rester au Primero esclave, eux au moins ne le mettait pas dans un tel état. Eirik avait juste envie de tout envoyer en l'air et surtout de tuer encore et toujours...
Bien sûr, il n'avait pas pris le temps de m'écouter alors que nous quittions Sinistralia, ce qui acheva de me persuader qu'il fallait que je lui dise dans quel état j'étais quand il serait enfin décidé à ouvrir en grand ses oreilles. Et ce fut quand il revint de la douche, comme si elle était obligatoire pour que l'on s'entende lui et moi... Il revint torse nu, en train de se sécher les cheveux. Vraiment ? J'avais presque l'impression qu'il me narguait en me rappelant le désir qu'il avait eu plus tôt de me voir si furieux.
Et ce fut comme un coup de massue pour lui. Je dirais bien qu'il le mérite si cela ne m'épuisait pas quelque part de le voir ainsi. De nous voir ainsi...
-Tu as bien entendu, oui.
Sa réplique suivant me donna envie de le frapper. Mais non, il ne fallait pas que j'entre là dedans. Le fait qu'il refuse de me regarder n'arrangeait rien mais non. Je me levai, lançant mon thé sur la table et je l'obligeai à me regarder. Evidemment, il avait mal. Mais qu'il cherche à le cacher.
-Je croyais que nous étions en train de parler à coeur ouvert ? Tu voulais savoir où était mon problème : le fait que tu penses à me faire du mal quand ma réaction était justifiée.
Je jetai la serviette sur le canapé, qu'il n'ait pas de quoi couvrir son visage.
T'es-tu seulement mis deux minutes à ma place ?
Je lui tournai autour, presque autant mais surtout... Je lui en voulais d'être prêt à abandonner sans même se battre. Pour des tas d'autres trucs, il montait aux meurtrières - à moins que ça ne soit les donjons ou les tours - mais là, il lâchait l'affaire alors que c'était quand même une des choses les plus importantes qui soient pour lui. Pour nous. Je ne saurais dire s'il était lâche ou courageux à la fin. Je savais juste que j'attendais un peu plus d'implications.
-Parce que je me suis mis à la tienne, des tas de fois. Même celle-ci. Et je pense pouvoir dire à quoi tu penses. Comme le fait que tu vois ça comme un énième abandon de la part de quelqu'un que tu aimes parce que tu ne sais pas canaliser ton besoin de violence.
Je m'éloignai pour me mettre à la fenêtre, m'appuyant contre. J'étais lassé d'être énervé aussi. Ce n'était pas moi. Je me tins le bras lourdement, trop lourdement. Et je me griffai. Au sang. J'en arrivai à avoir besoin de me faire du mal pour avoir les idées claires. Ça ne m'était pas arrivé longtemps... Depuis que j'avais quitté l'Arabie, depuis que j'avais quitté ce nid sinistre que maman m'avait fait. Je levai de la fumée autour de moi pour qu'il ne m'approche pas.
Pas maintenant.
Je levai les yeux de mon sang pour regarder Eirik.
-Pourquoi n'as-tu même pas envie de te battre ? Ne vois-tu pas que je t'appelle à l'aide pour essayer encore d'arranger les choses ?
Était-il si égocentrique qu'il ne voulait pas le comprendre ?
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Dim 5 Mar - 19:41
Evidemment, le roux ne supportait pas qu'il se cache. C'était tellement prévisible, mais qu'il vienne au culot lui retirer sa serviette pour le forcer à se montrer. Sur le coup, le blanc grogna mécontent avant de poser son regard doré dans celui de son amant. Comment en était-il arrivé là? Ambroise avait tellement changé...Il était tellement plus à présent...Avait-il changé à cause de lui? Le blanc ne savait plus vraiment, seulement il se sentit obligé de répondre à son Primero. Il ne pouvait clairement plus rester ainsi.
" Parler à cœur ouvert? Bien, si c'est ce que tu veux..."
Le blanc se dirigea vers le comptoir de la cuisine récupéra un verre par-dessus, il créa un golem d'eau qui alla lui chercher une bouteille de sang. Une fois celui-ci de retour, le Norvégien se servit, retourna près du petit et but une gorgée avant de reprendre.
" J'ai essayé de me mettre à ta place, seulement, je ne suis pas toi Ambroise."
Et c'était peu dire. Au niveau émotionnel, ils étaient très différents. L'un était dépressif et suicidaire alors que l'autre...Eirik était tout simplement un mal, pour lui-même et pour les autres. En tout cas, il laissa le petit lui tourner autour, le laissant parler. Ils devaient avoir une discussion claire. Seulement, mine de rien, le Djinn était plus observateur qu'il ne l'aurait cru. Il venait clairement de mettre le doigt sur une chose encore difficile à admettre et le blanc fronça les sourcils. S'enfilant son verre d'une traite pour aller se resservir.
" Tu as peut être raison...Seulement, que sais-tu exactement de moi finalement pour essayer de te mettre à ma place? Tu ne sais même pas jusqu'où je suis prêt à aller...N'essaye pas de jouer le psychologue, tu es tout aussi instable que moi, ça ne te vas pas."
Et encore le fait de ne pas lui aller c'était faible. Néanmoins, le blanc ne s'attendait clairement pas à ce qui aller suivre. Laissant son amant rejoindre la fenêtre sans rien dire. Il l'observa simplement un instant avant d'essayer d'approcher le petit sans succès. Il se faisait du mal? Non, mais sérieusement?! Puis c'était quoi cette fumée qui l'empêchait de faire ce qu'il devait?! En était-il arrivé si loin qu'Ambroise ne pouvait plus le supporter?! Là, pour le coup, Eirik eut comme une sensation étrange. Jamais il n'en avait eu de tel et pour le coup, il ne pouvait mettre de mot sur cela. Il préféra simplement détourner le regard, surtout que le roux en rajoutait toujours plus.
" Je sais que tu appelles à l'aide! Je te connais suffisamment pour savoir quand cela arrive! Seulement, je ne peux plus me battre, je n'y arrive plus! "
Le blanc se mordit la lèvre inférieure fermant les yeux pour se calmer au mieux. Il se devait d'être calme...Seulement comment expliquer tout cela au petit? Le professeur ne savait pas et pour le coup, il préféra essayer de nouveau de s'approcher. Il avait besoin de le toucher, de savoir qu'il était encore là, mais rien à faire...Ce fut donc ainsi qu'il finit appuyait contre le canapé, incapable de regarder son amant.
" Je me bats depuis trop longtemps...Déjà avant toi je me battais, mais finalement tout à toujours finit de la même manière....Je perds tout ce qui m'approche où s'attache à moi...Et crois-moi, rien que le fait de t'aimer n'arrange pas cette réalité. Bien au contraire..."
C'était tellement dur d'avouer tout cela.
" A cause de cela, je préfère encore que tu me laisse et que tu te protège plutôt que de rester avec moi...Regarde ce que j'ai fait de toi...Arrives tu encore à te supporter ou même te regarder dans un miroir? Arrives-tu encore à me voir autrement qu'une menace ou une machine à souffrance?"
Tant de question et tant de crainte. Le blanc ne savait clairement plus, il voulait juste que ce sentiment s'arrête, que cette douleur finisse par s'arrêter. Ses parents, ses frères, mais pas lui...C'était tout ce que voulait le blanc protéger cet enfant. Seulement, à cet instant précis son cœur lui criait tout le contraire et inconsciemment il ferma les yeux attendant simplement que le roux prenne enfin sa décision. Finalement, il était irrécupérable et son père avait eu raison et il l'avait encore raison...Il devait bien rire de voir cela de là où il était...
Non, il n'était pas moi mais il en savait plus sur moi que quiconque. Il avait voyagé dans mes souvenirs et par ailleurs, il ne m'avait pas offert la réciproque. Je savais pourquoi, parce qu'il se voyait comme un monstre, qu'il avait honte de son passé, de ce qu'il avait fait à Tarô par exemple... Par contre, qu'il me jette de ne pas jouer les psychologues. La bonne blague. Il fallait bien que je pense de façon logique et organisé pour deux sur ce coup-là. Alors, hein, qu'il la ferme. En plus, il n'aimait pas ce que je faisais. La barrière physique que je nous imposais. Mais quand j'étais trop proche, soit il me câlinait, soit il me frappait et perdait le fil de la discussion.
-Tu es prêt à me tuer pour me garder. Tu es prêt à tuer Tarô pour le garder. Ne dis pas que je ne sais pas. Tu veux faire le détaché à ce sujet mais tu ne peux pas. Si tu pouvais, tu nous enfermerais pour toujours.
Le problème dans ce qu'il disait, mon cher amant, c'était que je n'avais pas besoin de ses souvenirs pour le comprendre. Parce qu'il avait toujours été extrême dans tout depuis le début de notre relation. Tout en étant distant pour se retenir, garder du contrôle. Un an que je le côtoyais, qu'on avait souvent des chaussettes même si on avait eu des bonnets aussi. Je le regardais boire son sang. Alors qu'il voudrait sûrement le mien. Ma fumée avait envie de m'envelopper pour me consoler.
Et il y avait de quoi.
Il se battait depuis trop longtemps ? Vraiment ? Il ne s'était pas compris à ce point ? Je retins un soupir en serrant les poings.
-Quand je me regarde dans le miroir, si tu veux tout savoir, je ne vois plus une victime, je me vois moi avec cette part d'ombre qui est en moi. Pas autour de moi.
Je dissipai ma fumée pour l'approcher et je glissai mes doigts dans ses cheveux que j'adorais tant. Il était stupide.
-Tu ne m'as pas fait que du mal. Je ne suis plus l'enfant que j'ai été, c'est sûr. Je ne pense pas avoir grandi, je ne veux pas grandir. Le monde des adultes dans lequel tu te noies est horrible. Tu passes ton temps à écouter des voix qui se sont tu depuis longtemps puisque ce sont des morts qui parlent. J'ai changé, c'est vrai. A cause et grâce à toi.
Je passai sa main sous le menton d'Eirik pour qu'il me regarde dans les yeux. Il se noyait encore. Sauf que j'étais là et qu'il ne sombrerait pas aujourd'hui. Pas plus que demain. J'avais eu ce dont j'avais besoin, qu'il admette qu'il était fatigué. Les mots n'avaient pas dû être facile pour lui, mais il les avait dit. Il aurait dû comprendre depuis le temps que j'avais besoin de mots, qu'il me parle. Pourquoi fallait-il juste toujours qu'il attende d'être au bout du rouleau pour ça ?
Fichue fierté de vampire, je parierai.
-Si tu me perds, ce sera de notre faute à tous les deux, pas juste la tienne. Parce que ça aura voulu dire que je t'ai perdu aussi.
Je caressai ses lèvres, enfouit mon pouce dans sa bouche où je me blessai volontairement avec l'un de ses crocs.
-Je sais que tu es extrême en plus d'être impatient, colérique, impulsif et tactile. Je sais que tu fais l'eau calme mais qui bouillonne sous sa surface. Tu n'as pas fini d'hurler ta rage au monde entier, même à moi. Et tout au fond de ce lac que tu t'es créé, tu appelles à l'aide aussi.
Je posai sa tasse pour le serrer contre moi. Je le berçai doucement en sachant qu'il n'avait aucune envie de pleurer. Etre faible devant moi, c'était toujours horrible pour lui. Pourtant, il devrait être habitué, j'étais le seul à pouvoir percer sa carapace comme je le faisais.
-Parle-moi à la fin. Tu veux que ça fonctionne, parle-moi. Sans crier. Je peux supporter les sarcasmes, les insultes. Mais pas les cris.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Mer 15 Mar - 17:32
Ambroise voyait tout ce que d'autre ne pouvait voir, Eirik le savait bien. Seulement, en ce moment précis, il aurait réellement aimé que celui-ci ne voit rien. Comment pouvait-il balancer tout ça si naturellement? Fallait-il toujours que le petit pense pour deux dans des moments pareils? Le blanc ne savait pas, il ne savait même plus du tout. Tout ce qu'il savait et voyait, c'était que le roux était loin et qu'il ne voulait clairement plus le regarder. Il voulait juste que ça s'arrête que tout s'arrête.
Par ailleurs, le Djinn, son Djinn en avait décidé autrement. Il l'avait senti, celui-ci bougeait et contre toute attente, il vint passer une main dans ses cheveux. Sur le coup, le blanc ne voulut pas relever la tête, mais bien sur le petit ne voyait pas cela comme ça et l'obligea à le faire. Du coup, le Norvégien plongea son regard dans celui de son amant, avant d'accepter avec plaisir son sang. Il en ferma même les yeux attrapant le poignet de celui-ci pour ne pas perdre le fil et ne pas le mordre réellement. Ce n'était pas le moment, puis quand il fut enfin enlacé par son petit Djinn, Eirik passa ses bras autour de celui-ci. Ca faisait du bien, tellement de bien de le toucher...
" Ce que tu dis sur toi et Shin' est une réalité...Bien que ça soit différent pour Shin'...."
Le blanc nicha ensuite son visage dans le cou de son amant, respirant à fond son odeur.
" Du reste je vois que tu as changé et je finis par m'en vouloir...Tu n'es plus innocent, tu n'es plus tout ce que faisait de toi un Djinn à part...Puis, pour le reste..."
Il serra un peu plus sa prise sur le roux. Parler? C'était tellement facile dit comme ça...Mais ça ne l'était pas, non... Bien au contraire.
" Je....Tu crois savoir et tu sais en partie, mais Ambroise, tout ça est bien plus compliqué que nous. Les morts, sont toujours là...Il est toujours là et il ne partira pas. Alors que veux-tu que je te dise? La vérité? Notre histoire? Les horreurs que j'ai pu commettre? Le fait que je ne veuille pas....Te voir partir ou te tuer comme j'ai pu le faire avec tant d'autre personne?"
Le blanc ne savait pas s'il était très clair dans tout ce qu'il disait, mais il ne savait plus comment faire. Il était pris au piège, Ambroise commençait à voir clair et il ne trouvait plus de mensonge.
Différent pour Tarô uniquement parce que c'était déjà arrivé, j'en étais certain. J'étais sûr qu'il avait fait de lui son prisonnier et qu'il ne l'avait délivré ou que Tarô s'était délivré en une occasion spéciale. Je ne me faisais pas d'illusions là dessus, c'était forcément arrivé. Je n'avais pas besoin de poser la question pour le savoir, c'était aussi évident que le soleil qui se couchait à l'ouest et aussi sûr que la pleine lune allait arriver.
En tout cas, Eirik avait besoin que je fasse la peluche. C'était marrant quand même, je parlais de le laisser et je me retrouvais à faire le doudou, le laissant me respirer tout son soûl. Vraiment, il s'en voulait ? J'avais du mal à y croire alors qu'il avait dît être fier de voir ce que j'étais devenu. La personne complètement pacifique que j'avais été il y avait plus d'un an n'aurait jamais planté sa lame dans la cuisse de son amant pour lui faire mal.
Elle serait morte avant.
Mais je restai encore un Djinn un peu à part, je n'avais toujours pas tuer. Je ne m'étais pas nourri de la mort de qui que ce soit. La chose qui pourrait me rendre réellement puissant encore plus vite. Cela me répugnait toujours. On pouvait se demander comment j'avais pu faire la guerre sans tuer... Sûrement parce qu'il y avait pire que de perdre la vie. Et ça, priver des gens de leurs sentiments, j'avais déjà osé le faire.
-Non, il n'est plus là, Eirik. Qui que ce soit, il est mort, enterré ou calciné, qu'importe. Mais il n'est plus là. C'est juste un simulacre que tu as dans la tête, si cette personne existait encore, tu ne saurais pas être heureux quelquefois.
Voilà que je me retrouvai psychologue. Mais j'étais la seule personne qui arrivait à percer la carapace, j'étais la seule à pouvoir le réparer. Ce ne serait jamais complètement mais au moins, s'il pouvait cesser de souffrir autant de faire toujours les mêmes erreurs...
-A une époque, je me serai peut-être sauvé plutôt que d'entendre l'histoire. Mais tu as besoin de parler et j'ai besoin de savoir, Eirik. Alors oui, dis-moi ce qu'il s'est passé. Tout. Et je ne veux pas juste les faits, je veux savoir aussi comment tu l'as vécu, tes sentiments.
Je me débrouillai pour nous installer sur le canapé, glissant mes doigts dans ses cheveux pour l'apaiser, lui laissant ma main libre. Cette catharsis allait être très compliquée. Ma fumée nous ramena ses cigarettes, du sang, de l'alcool, tout ce qui pourrait l'aider à tenir le coup. Je me contentais de thé et d'une couverture pour nous tenir chaud. Il penserait ne pas en avoir besoin mais son passé allait le glacer, j'en étais certain.
-Et quand tu auras fini, si tu veux une solution de facilité, tu feras un vœu. Je ferai juste en sorte que tu le dises bien pour le moins de conséquences possibles sur toi.
Je laissai un baiser sur ses lèvres.
-Je t'écoute.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Dim 19 Mar - 19:05
Le blanc s'en serait douté...Le roux ne comprenait pas...Où pour le moment en tout cas, puisque celui-ci ne tarda pas à les installer sur le canapé, amenant tout un tas de choses pouvant l'apaiser. Sur le coup, le plus vieux ne sut pas trop comment réagir. Il resta donc muré dans un silence lourd de sens un long moment, profitant encore de la proximité avec son amant. C'était tellement plaisant se contact. Il en profita donc pour embrasser un peu le coup du petit, respirant encore un peu son odeur, le câlinant le plus possible. Puis, quand une bonne vingtaine de minutes furent passé, le blanc estima que le temps était venu d'en dire plus. Ambroise avait le droit de savoir, Shin' avait bien donné ce droit à l'autre tâche non? Du coup, le Norvégien se sépara un peu de son amant pour se servir un verre d'alcool bien fort et de s'allumer une cigarette, avant de commencer.
" Tu sais déjà que notre passé à Shintarô et moi est lourd, comme beaucoup de gens ici. Tu sais aussi que je l'ai battu et tu te doutes bien que je l'ai enfermé à un moment. Tu n'es pas si idiot et tu me connais suffisamment...Seulement..."
Il commença à boire doucement avant de jouer un peu avec son verre. Il était le premier à avoir le droit de savoir...Bien sûr, cela fit hésiter le blanc, mais il reprit tout de même, ne pouvant plus supporter cela seul.
" Si tu te souviens bien, mon père n'était pas réellement le meilleur qui soit surtout me concernant...Pourtant, Shintarô et moi étions proche. Tellement, qu'un jour nous avons désobéi à notre père et demandez à mère si nous pouvions faire appel à sa sorcière pour nous lier lui et moi. Un lien qui se fait parfois dans ma famille quand deux membres d'une fratrie son particulièrement proche. Contre toute attente, elle dit non..."
Le blanc souffla un peu de fumer avant de poser un bras sur l'une de ses jambes et reprendre.
" Bien sûr, à l'époque nous étions trop ignorant pour comprendre quoi que ce soit, puis Shintarô insisté tellement...Du coup, je me suis arrangé avec l'une des sorcières du village qui a accepté de nous lier. Seulement, comme je te l'ai dit nous ne savions pas...Il ne savait pas...Je ne suis pas censé être, Ambroise...Je n'aurais jamais dû être..."
Et bien sûr, le professeur s'arrêta là, bloqué dans ses paroles par le trop plein. Lui qui n'avait pas oublié contrairement à son frère et pour le coup, il posa son verre pour prendre la bouteille en main et boire à grande gorgée. S'il devait continuer, autant se préparer, surtout que ce n'était que la partie sympathique de la chose...Mais connaissant Ambroise il ne s'en contenterait pas, mais pour le coup, le blanc avait besoin d'un peu de temps avant de continuer. Ambroise saurait il le rassurer pour qu'il ne se bloque pas de nouveau?
Eirik prit son temps, j'aurais presque pu m'endormir en attendant qu'il se décide mais en même temps, j'avais tellement envie de savoir que je devais me retenir de trépigner sur place. La chaleur qui régnait dans la pièce me bercer tout comme le rythme de sa respiration plutôt inutile. Et puis enfin, mon vampire se redressa et se servit à boire. Comme si l'alcool allait tout résoudre. Franchement, cela prouvait que je ferai mieux d'en rester au thé. Qui savait comment il allait agir en versant tout son vin par terre.
-Oui, je te connais assez bien pour ça...
Je frottai doucement son dos alors qu'il se décidait donc à boire. Mauvais plan, mauvais plan... Et en même temps, s'il en avait besoin... Je retins un soupir, cela m'épuisait d'essayer de voir toutes ses limites. Et là, ce n'était pas le moment d'y penser, le plus important étant lui. Et cette histoire qui le hantait. Et je devais avouer que je ne voyais pas du tout où il voulait en venir, où il allait. Donc... Je détestais les parents qui n'expliquaient pas pourquoi à leurs enfants. Parce qu'en l'occurrence, j'étais certain qu'Eirik ne savait pas pourquoi ils n'en avaient pas voulu.
La suite me laissait déjà un goût amer. Bien sûr qu'il avait désobéi et avec la façon dont Tarô était impulsif, le fait qu'il ait insisté... Je n'aimais pas qu'il dise qu'il n'était pas censé être... Censé être quoi en plus ? Lié à Tarô ? Maître de l'eau ? Vivant ? Si c'était vivant, je trouverai le moyen de le faire payer à leurs parents. Oui, il serait furieux que je fasse un truc pareil mais encore faudrait-il qu'il le sache, pas vrai ?
-Viens, on va continuer dans la chambre, mon amour. Tu pourras mieux t'y détendre.
Je l'y entraînai, nous faisant un nid accueillant et tout chaud. Je m'y couchai torse et pieds nus et je le calai contre moi, recommençant à jouer avec ses cheveux. C'était pire qu'un exorcisme, tout ça, je n'avais pas pensé que cette catharsis aurait été si difficile pour Eirik. Bien sûr, au final, j'aurais dû m'en douter puisqu'il évitait toujours de parler de lui. Je devais être l'un des seuls qui saurait la vraie histoire... Il faudrait que je parle plus tard avec Tarô, je le sentais.
-C'est mieux ici. Tu es en sécurité. Et je t'aime, même quand tu es bête.
Je déposai un baiser dans ses cheveux.
-Dis-moi la suite, Eirik. Je ne vais pas te juger...
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Mar 21 Mar - 19:05
Le roux était comme toujours prévenant et compréhensif. Seulement, allait-il continuer à l'être en connaissant la vérité? Le blanc ne savait pas, mais pour le coup, il suivit son amant sans rien dire. La chambre serait surement plus adaptée effectivement et pour le coup, le professeur ne se fit pas prier. Il se mit donc en caleçon pour venir se blottir contre le Djinn, profitant encore du contact.
Il en avait tellement besoin. Eirik avait même l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas serré ainsi son primero. Seulement, il devait encore en venir au fait et c'était toujours aussi compliqué. Toutes cette histoire l'était tellement....Pourtant, il allait le faire, pour lui...Pour eux...
" Plus tard...Nos frères ont compris que nous nous étions liés, mais bien sur eux étaient au courant. Bien qu'il fasse tout pour ne rien en montrer...Tu te doutes donc que mes parents ont vite découvert la chose..."
Le blanc grimaça en se rendant compte de ce qui allait suivre et se sépara du roux pour se mettre sur le dos et regarder le plafond.
" Du coup, une nuit, mon père m'a emmené de nouveau, sous les cris de ma mère. Il m'a enfermé dans la salle qui m'étais réservé et m'a torturé comme il l'a toujours fait, sans me laisser de répit cette fois...Laissant entendre des choses qui me mirent sur la piste. Puis les cris de ma mère derrière la porte....C'était tellement horrible. Pourtant, il continua...Puis, les jours passèrent et jamais je ne sortit de cet endroit, ça me laissa bien sur le temps de réfléchir sur ce que j'entendais parfois.... Avant que cette nuit-là arrive..."
Il soupira doucement en fermant les yeux, se souvenant de tout comme si c'était hier. Tellement de souffrance avait eu lieux cette nuit-là.
" La guerre était présente un peu partout, comme dans chaque période de l'histoire. Sauf que cette nuit-là, les choses commençaient à dégénéré. Shintarô est venu me sortir de là, ne pensant pas me trouver en si bonne état...J'ai changé à partir de ce moment précis. J'avais compris, enfin comprit et surtout, tout mon sang, tout mon être me crier de faire ce que je devais faire...Rien qu'en voyant Shin' j'avais cette envie, pourtant je me suis retenu et je l'ai donc suivit et nous avons rejoint notre famille. "
Le blanc se tourna enfin vers son amant et lui caressa un bras doucement, ne le regardant toujours pas dans les yeux. Finalement, dire les choses faisaient un certains, bien, mais qu'allait-il advenir après tout ça?
" De là, j'ai d'abord fait ce que je devais protéger ma famille...Puis rapidement, je ne me suis plus contrôlé...Cette sensation prenant toujours plus le dessus...Ambroise, je suis le boulet de ma famille, son bourreau. Je suis né d'une malédiction visant à punir mon père pour des faits ancien, trop ancien...Je suis sa colère, sa haine, son orgueil...Je suis sa malédiction. Je sais que c'est compliqué, j'ai mis moi-même trop de temps à comprendre toutes les pulsions que j'avais depuis enfant..."
Il grimaça de nouveau, une larme pointant sur sa joue, glissant doucement...Pourquoi était-il si fier, mais si triste de ce qu'il avait fait, de ce qu'il devait encore faire d'ailleurs? Il n'y pouvait rien, tout son être était contradiction et pourtant, il ne pouvait faire autrement et il préféra donc abréger pour ne pas noyer son amant dans les informations.
" Pour en finir, j'ai tué mon père ce soir-là, sous les yeux de Shintarô et de ma mère. Bien sûr, elle ne le supporta pas et devint méconnaissable...Shintarô étant toujours sous le choc. J'ai donc combattu ma mère et je l'ai...J'ai..."
Ça ne sortait pas impossible...Elle qui l'avait tant aimé au début de tout ça, lui qui pensait ne jamais avoir à en venir là avec elle...Puis, finalement, tout avait fini ainsi, dans le sang et la haine...
" Enfin...Tu vois...Et suite à cela, voyant Shin' dans cet état, je l'ai contraint à oublier presque 100 ans de sa vie je crois, ou plus je ne sais plus.... Et je me suis éloigné de lui pour ne pas tomber dans cette envie lancinante de lui arracher la tête… C'est pour ça qu'il reste si compréhensible et espère toujours."
Evidemment que cela n'avait pas échappé aux parents. Tel qu'il me parlait du lien, c'était une chose que les leurs ne pouvaient ignorer puisque c'était quelque chose de courant dans la famille. L'idée même qu'ils aient pensé Tarô et lui que personne ne le remarquerait était risible. A moins que même savoir cela n'ait pas su freiner leur besoin d'être liés. Ce qui ne me surprendrait aucun des deux, ils se montraient si impulsif parfois... En plus du reste. Ils pouvaient le cacher mais ils avaient besoin de reconnaissance eux aussi.
Je fus étonné qu'il mette une distance entre nous alors que depuis tout à l'heure, il m'utilisait comme doudou. Je glissait tout de même ma main dans ses cheveux blancs. Et avec l'envie de retourner dans le passé pour tuer son père moi-même. Je ne montrais rien pour le laisser accomplir sa catharsis mais cela ne changeait pas mon mépris pour cet homme.
Je fronçai un peu les sourcils en l'entendant parler de guerre. J'en voulais un peu à Tarô de nêtre venu le chercher qu'à ce moment là. Sauf que non, parce qu'il avait dû être lui-même brimer par ses parents. Comment pouvaient-il détruire leurs propres enfants ainsi ? Comment maman elle-même avait fait et prit plaisir à le faire ? Non, ce n'était pas le moment de penser à cela.
Je laissai entendre un petit soupir à la fin de son récit, pas du tout surpris qu'il ait fini par se venger et même plus que cela. Il fallait que je le lui dise. Alors, je me penchai sur Eirik et je l'embrassai.
-Crétin.
Je glissai ma main sur sa gorge comme pour la maintenir mais mon toucher était infime en réalité.
-Tu m'as dit que je ne devais pas croire tout ce que disait ma maman mais toi tu crois tout ce que ton père t'a dit. Donc, tu es un crétin.
Je vins m'installer sur lui à califourchon, bien conscient du regard hanté qu'il possédait à cet instant même. C'était hier pour lui et pourtant des centaines d'années s'étaient écoulé. Il ne se pardonnait pas quand il n'avait finalement pas eu beaucoup de choix. Je pris ses mains entre les miennes et je jouais avec ses doigts en continuant.
-Ce que tu prends pour de la haine de ta part, c'était juste de la peur. Tu avais peur d'être de nouveau coincé dans cette salle, à supporter la haine et la douleur que t'infligeaient ton père. La partie la plus primitive de toi a alors pris le dessus pour agir en état de légitime défense.
Je le regardai calmement, pas instant je n'allais détourner les yeux.
-Comme avec ta mère. Ce n'est pas parce qu'elle t'aimait qu'elle ne pensait pas forcément que tu ne méritais pas ce que faisait ton père. A force d'entendre que quelqu'un mérite des mauvais traitements, on y croit. Ton père t'a conditionné à devenir violent et même fou. Elle ne l'a pas empêché de le faire. Il n'y a aucune malédiction là-dedans, Eirik. Juste le cercle vicieux de la peur et de la haine. Tu as le droit de vouloir vivre et c'est ce que tu as fais ce soir là. Tu t'es donné ce droit.
Quant à Tarô, en effet, la situation était un peu complexe. Il savait ce qu'Eirik avait plus ou moins supporté mais sans le vivre avec lui à ce moment là si bien qu'il avait été choqué, qu'il n'avait pas compris. Sauf que la réaction de mon amant avait été logique et même tellement normale que s'il avait agi autrement moi, c'était moi que ça aurait étonné. Les vampires n'étaient pas des êtres qui pouvaient être continuellement soumis par qui ou quoi que ce soit.
-Pour Tarô, je pense que tu peux enfin être honnête avec lui. Il a grandi, il a mûri. Il comprendra. Tu veux le protéger de toi mais tu n'y arrives plus. La seule façon que tu as de vous aider tous les deux maintenant, c'est de lui dire la vérité. Il mettra peut-être du temps mais il reviendra. Parce qu'à la fin, ce n'est pas de ta faute. Juste celle de ton père. Il n'y a pas de malédiction. Il y avait juste un petit garçon un peu différent qui poussait son père à se demander si sa femme ne l'avait pas trompé. Ça arrive tout le temps, Eirik. Ce n'est pas et ça n'a jamais été de ta faute.
Et je me penchai encore pour l'embrasser. Je doutais qu'il me croit ou accepte tout ce que je venais de dire, trop habitué à se torturer avec tout cela. Mais il finirait par être touché par mes paroles, tôt ou tard. Parce qu'il avait et réclamait du repos.
Il hurlait dans le noir qu'on le console. Sans beaux mensonges. Et j'étais là pour ça.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Mar 28 Mar - 19:14
Comme s'y attendait en partie le vampire, le petit se montrait assez lucide sur le sujet. Seulement, il avait peut-être tord sur un point. Il était bel et bien le fruit d'une malédiction, quoi qu'il en dise. Combien de fois la sorcière de sa mère avait eu des rendez-vous avec lui, il ne les comptait plus maintenant, mais jamais il n'avait fait le rapprochement à l'époque. Bien sûr, cela avait fini par venir. Du coup, le blanc ferma les yeux un instant avant de reprendre, toujours perdu dans tout ce qui sortait à présent. Tellement d'année étaient passé...
" Ecoute, tu as peut être raison. Je me suis donné le droit de vivre, mais cette malédiction est bien là...On peut, comme toi, ne pas vouloir y croire, je n'ai pas voulu non plus au début, mais que faire quand la réalité prend le dessus. D'ailleurs, il doit bien rire ce vieux fou..."
Oui, parce que maintenant le blanc savait qu'il était présent trop souvent. Ankh le lui avait bien fait comprendre. D'ailleurs, il devrait peut-être en parler à son amant...Mais avant ça, il devait tout remettre en place, certes, c'était douloureux, mais il était là pour ça non?
" Il faut se faire à la réalité, dans certains cas...Ma mère n'a jamais trompé mon père. Puis tu parles de besoin de liberté et de vengeance, mais soyons réaliste...J'ai tué mon père, ma mère et plus tard mes frères...Quand j'entre en contact avec Shintarô, pendant un certain temps je peux rester calme, mais je me sens ensuite obligé, attiré par l'envie de le tuer..."
Encore plus dur à admettre que le reste, cette envie de tuer son petit frère qu'il adorait tant. Seulement, Ambroise trouverait surement encore à redire et pour le coup, un petit golem d'eau arriva tant bien que mal avec quelques parchemin. Ils étaient assez vieux, mais le blanc faisait suffisamment confiance à son amant pour lui faire lire ceux-ci. Du coup, le golem les balança sur le lit avant d'y monter et les amener au roux.
" Après le drame, j'ai fait des recherches. J'étais curieux de savoir comment on pouvait faire ça à un être plus ou moins vivant et pour le coup, je fus assez surpris de voir que j'étais destiné à être le meurtrier de ma famille. Je suis comme le double de mon père, n'ayant pris que les pires côté de sa personne, un truc du genre, les sorciers sont chiant, alors ses parchemins m'ont suffi. "
Les dits parchemin expliquant comment maudire la personne souhaitait. Bien sûr, le Norvégien laissa le temps au bibliothécaire de déchiffré et une fois fait, il revint à Shintarô.
" Puis, pour Shintarô...Peut être qu'il a grandi, mais croit le ou non, il ne le supportera pas...Ou peut être, en réalité je ne sais pas. Mais...Dans tous les cas, qu'il sache ou non ne changera rien. Sauf, si père essaye encore d'arrêter mes actes, bien que de là où il est ça ne doit pas être simple..."
Maintenant, le sujet qui pourrait peut-être irrité le roux. Eirik ne savait pas, mais pour le coup, il réutilisa son amant comme doudou géant et le serra avant de reprendre la parole bien plus sérieuse encore.
" Le docteur de l'école et vétérinaire de la boutique de familier...Enfin, je ne sais pas si tu l'as déjà rencontré. Il peut voir et parler au mort n'ayant pas quitté notre monde...Et Il est toujours là, avec moi...Et pour ne pas changer, je suis le virus de cette famille....Enfin, il a bien joué avec le doc' quoi...J’ai du rattrapé les choses après tant bien que mal, mais il est sur la piste…C’est en partie pour ça que je t’en parle…Je ne veux pas que tu apprennes la vérité par d’autre…"
D’ailleurs, en parlant de vérité, devait-il parler de Drakhys ? Pour le moment le vampire préféra s’abstenir. Il y avait déjà assez de chose comme ça, alors ne pas en rajouter était plutôt une bonne idée. Puis, Ambroise était le premier à qu’il disait toute la vérité, alors autant y aller petit à petit.
Donc, il était vraiment maudit selon lui. Et alors ? Je devais vraiment m'en inquiéter ? Je pouvais l'arrêter s'il le voulait. Ça me frustrait un peu qu'il ne pense pas à se délivrer de tout ça grâce à moi. Certes, j'étais une solution un peu tordue mais une solution quand même. Ce qui prouvait que Eirik était bel et bien masochiste et ça ne m'étonnait même pas. Pas après ce que j'avais fait plus tôt avec lui à Sinistralia.
Par contre, même si y'avait malédiction, ça n'empêchait pas que ses parents l'avaient poussé à être violent en le torturant. Il ne se rendait pas compte qu'il faisait comme moi, prêt à défendre bec et ongles sa famille même si elle lui avait du mal. C'était peut-être aussi pour ça qu'on était ensemble, parce qu'on se ressemblait un peu. Pas mal.
Quant aux parchemins ramenés par son golem, je les lirai plus tard.
-Bon, t'as envie de tuer Tarô, compris. Ce qui ne change pas le fait qu'il a le droit de savoir maintenant. Tu ne pourras pas fuir éternellement. Tu n'as pas pu fuir plus d'an et demi avec moi.
Je massai tranquillement son torse comme si ce dont nous parlions n'était pas grave. Et d'une certaine façon, ça ne l'était pas. Tarô mourrait un jour mais sûrement pas de sa main, j'en étais certain. Pas à cause de Sword, mais parce que Tarô avait eu le temps de grandir et que moi-même, je ne laisserai pas faire une telle chose. Déjà qu'alors même que j'étais suicidaire, je ne laisserai pas Eirik me tuer, ce n'était pas pour qu'il élimine l'autre roux qu'il aimait. Point.
-Moi, je t'arrêterai. Pas pour ton père. Mais pour toi. Parce que tu aimes Tarô et que tu ne te pardonnerai pas de l'avoir fait.
J'émis un son un peu indigne quand il me serra contre lui alors qu'il me parlait de son expérience avec le docteur de l'école et son père. Pfff... Il devrait rester là où il était le paternel. Je caressais sa joue et son cou.
-Ça vaut mieux que tu me l'aies dit. Sinon, je t'aurais puni.
Non, je ne plaisantais pas. Dommage pour lui, il m'avait poussé à ne plus être aussi soumis qu'auparavant. Le lien était là mais j'en étais de plus en plus indépendant. Il fallait dire qu'on s'était tellement et tellement disputé qu'il n'était pas dans un très bon état. Je me débrouillai pour le regarder dans les yeux, et je lui tapai sur le nez de l'index. Pas sûr de... Je pouvais bien lui demander mais il me dirait non. La facilité et Eirik, ça n'allait pas avec.
-Veux-tu faire un voeu ? Pour un tel truc...
Je me concentrai pour voir ce que ça lui enlèverait.
-Tu oublierais ton amour pour eux. Ceux que tu as tué. Il ne resterait que Tarô. Et tu ne serais plus maudit.
C'était cher quelque part parce que ça ne lui enlèverait pas la culpabilité de les avoir tués. Mais en même temps... C'était un bon deal, parce qu'oublier qu'il les avait aimés, ce serait aussi finir par les oublier tout court et laisser le passé où il était. Je nous versai un verre à tous les deux, restant bel et bien au thé. Ça valait mieux. Surtout que je venais de lui parler de le punir. Son côté dominateur ne devait pas apprécier. Mais le résultat de ce que j'étais présentement venait de lui. C'était ça ou mourir.
Étrange que je n'ai pas pris le suicide, quand même...
-Prend le temps d'y penser quand même, d'accord ?
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Ven 31 Mar - 18:27
Comme attendu, le roux n'était pas d'accord avec lui, seulement le blanc n'était pas d'accord non plus avec son amant. Shin' ne devait pas savoir, il n'avait pas envie d'effacer de nouveau la mémoire de celui-ci. Parce que clairement, le géant roux ne supporterait pas. Du coup, le blanc fit une moue boudeuse avant d'enfouir de nouveau son visage dans le creux du cou de son amant.
" Ambroise...Je ne veux pas avoir à le contraindre de nouveau. Déjà qu'il ne sait pas qu'à partir d'un certain âge ont peu faire cela sur les siens...Puis, il ne le supporterait pas. Je préfère fuir éternellement, après tout j'ai tout mon temps."
Oui, contrairement à d'habitude c'était enfantin et en plus facile, mais le blanc ne se sentait pas de faire autrement. Déjà que le roux supportait ses envies de meurtre, il n'allait pas non plus lui balançait de cette façon leurs passé respectif.
Puis, son Primero se montra rassurant. Il ne le laisserait pas tuer Shintarô et ça, le blanc lui en était reconnaissant. Parce que clairement, il s'en voudrait. Il était le seul de sa famille à qu'il tenait réellement et pour le coup, le Djinn était d'une grande aide sur ce point. Seulement, avec la suite, le blanc rit légèrement dans le cou du petit. Le punir? Il était mignon vraiment...Seulement, il n'avait pas encore tout dit, mais il préféra profiter de ce moment encore un peu.
" Me punir? Tu es adorable d'y croire...Comme quoi tu ne changes pas tant que ça."
Oui, il voyait encore son Djinn de la même façon, mais que pouvait-il y faire? Absolument rien. Pourtant, le moment de détente ne fut que de courte durée. Le roux lui proposant une solution qui en soit ne le ravit nullement. Un vœu? Il était sérieux? Il lui proposait vraiment cela? Sur le coup, il n'en revenait pas. Lui qui avait toujours évité cela, le petit osait...Du coup, il sortit de sa petite cachette, le regard beaucoup moins perdu qu'au début, plus sérieux et sombre.
" Aucun vœu. Depuis que je te connais j'ai soigneusement évité cela pour une simple et bonne raison le prix à payer. Je ne veux rien payer, je ne veux pas avoir à te donner quoi que ce soit de plus que ce que je te donne déjà."
Oui, il se compliquait la vie, mais en même temps le blanc était ainsi. D'ailleurs, il en profita...Autant en finir avec toutes ses conneries.
" Puis, j'ai failli tuer une élève..."
Il laissa ensuite planer un silence lourd de sens. Ambroise allait désapprouver, mais ce qui était fait était fait.
En fait, Eirik n'avait pas vu Tarô grandir. Sinon il saurait que son cadet était parfaitement capable de supporter ça. Il supportait Sword bon cœur ! Et depuis le temps que je le connaissais, je pouvais dire que ce Dragon n'était pas une sinécure quand il n'avait pas envie d'en être une. En plus, j'avais vent qu'ils ne cessaient de se disputer ces deux là en ce moment. Cela détournerait un peu les deux de leur petite guéguerre entre eux que d'entendre la vérité. En fait, je pensais même que ce serait Sword qui supporterait le moins bien dans le sens où Eirik avait fait du mal à Tarô... Mais après...
-Ce que tu peux être têtu...
C'était épuisant. Mais après, ce n'était pas comme si c'était nouveau. Par contre, aussi lâche, si c'était nouveau. Enfin, je n'avais plus qu'à faire avec et je trouverai bien le moyen pour réparer ça. Je pourrais tout raconter de ce que je savais Tarô mais ça ne serait que donner plus de problèmes. Hum... Je commençai à avoir une idée mais je l'explorerai mieux plus tard après avoir fini de prendre soin de lui.
Quant au fait que je le punirai... Ah mais Eirik, tu devrais savoir que je pouvais effectivement te punir comme bon me semblait. Il me suffisait de te priver de ma présence et d'aller voir des gens que tu ne voulais pas que je vois. Qu'il oublie qu'il m'était si facile à manipuler parfois m'était plutôt pratique mais en même temps, je me demandais comment il faisait pour se leurrer à ce point. Ça me dépassait.
-Ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas voir combien je peux te punir. J'ai changé. Autrefois, je n'aurais pas pensé à le faire. J'aurais juste boudé.
Et je soupirai alors qu'il refusait le vœu. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué, pas vrai ? C'était bien lui de vouloir se prendre la tête comme il le faisait présentement. Têtu, borné... C'était bien mon Eirik Ishirama, on ne me l'avait pas échangé entre deux battements de cil.
-J'ai dit "prends le temps d'y penser". Merci. Mais c'est bon à savoir que l'idée de me nourrir te répugnes. Je devrais y réfléchir, pour la prochaine fois que tu aurais envie de me mordre.
Pour lui faire comprendre que c'était vexant comme façon de dire. Là, encore, Eirik n'avait jamais été le champion du tact avec moi. Et puis enfin, une nouvelle imprévue. Que... Vraiment ? Je penchai la tête après avoir bu une gorgée de mon thé, toujours fermement installé sur lui. Il avait l'air de penser que j'allais l'engueuler. Sauf que non. S'il avait failli faire ça, c'était que l'élève l'avait cherché. Il avait beaucoup de défaut mais il n'était pas du genre à s'attaquer à des enfants.
-C'est succinct. Que s'est-il passé ? Ça a à voir avec ce que tu viens de me raconter ?
Sûrement. Parce que tel que je le connaissais, il n'aurait rien dit de tout cela sans craindre que je l'entende déformé de quelqu'un d'autre. De sorte que l'élève devait savoir des choses qu'elle ne devrait pas connaître. Génial... Il faudra que je la trouve et que je lui parle.
-Ah, je vais te le dire quand même. Tu es un imbécile.
Et je lui mis une chiquenaude dans le nez. Pour ensuite caresser un téton mais pas pour l'exciter mais pour le rassurer. Je posai ma tasse de thé et je m'allongeai sur lui pour mettre ma tête dans son cou. Pour un câlin. Il le méritait pour avoir su enfin se confier.
Même si j'avais l'impression de lui avoir arraché ses confessions.
-Je t'aime quand même...
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Lun 3 Avr - 18:29
Têtu? Ça oui il l'était, mais pour le coup, le blanc ne nota pas la remarque, trop occupé par toutes les informations qu'il pouvait balancer à son amant. D'ailleurs, il commençait à se dire que dans toute sa longue vie, il n'avait surement jamais parlé autant. Néanmoins, le roux réussit à lui tirer une petite grimace. Oui, il avait changé et évidemment, le blanc se leurrait encore, mais comment ne pas le faire? Ambroise se montrait tellement...Lui parfois, qu'il en oubliait presque que celui-ci pouvait le punir maintenant. Comme quoi, le temps passé vite mine de rien...
" Je commence à regretter le temps où tu te mettais à bouder. Tu étais tellement adorable...Mais amuse toi encore à essayer de m'éviter pour me punir et je jure que ça ne sera clairement plus la même chose."
Parce que oui, le blanc en avait encore sous le pied pour faire vivre un enfer à son amant au besoin. En tout cas, il clôtura rapidement le sujet en embrassant son amant chastement. Pas besoin de se disperser après tout, surtout que le roux marquait un point très important. Le fait de le nourrir le répugné?! Mais bien sûr que non...Voilà qu'il faisait une connerie avec son état lamentable. Comment rattraper ça? Il n'en savait rien, mais pour le coup le Norvégien voulait quand même essayer de rattraper le coup, bien qu'avant cela il soupire de façon très audible, montrant son agacement.
" Je n'ai pas dit que ça me répugné...Ne déforme pas, je ne veux simplement pas avoir à te devoir quelque chose. Te nourrir n'est pas le problème dans l'histoire..."
Bon, c'était minable comme défense, mais là tout de suite, le blanc n'avait pas vraiment mieux. La seule chose qui trouva à faire d'ailleurs ce fut de se coller un peu plus au Djinn pour lui montrer qu'il n'était pas le moins du monde répugner par la chose.
Par contre, Eirik ne cacha pas sa surprise en voyant son amant rester parfaitement calme à l'annonce finale. Il ne l'engueulait pas? C'était le monde à l'envers...Peut être était-il malade. En tout cas, il n'allait pas s'en plaindre. D'ailleurs, il finit par répondre simplement, se détendant petit à petit.
" En effet...C'est une vampire à capacité assez particulière. Elle peut visiblement voir des morceaux de passé quand elle boit le sang d'une créature et bien sûr...Elle a vu des parties de notre passé. J'ai donc voulut la rencontré...Bon je l'ai peut-être plus traqué qu'autre chose, mais on va dire que lors de notre rencontre, elle s’est montré plutôt arrogante croyant pouvoir me tenir tête, juste parce qu’elle détient une entité puissante en elle...Je l'ai donc un peu amoché."
Un peu c'était même un faible mot, seulement, Eirik avait pris la décision de ne plus cacher quoi que ce soit à son amant. Maintenant qu'il connaissait son véritable passé ce n'était plus la peine de toute manière.
" Au début, j'ai voulu juste l'immobiliser, seulement elle n'arrêtait pas. Bon sang qu'elle m'a énervé et irrité tu n'imagines pas. J'ai donc explosé tous ses muscles un par un et j'ai un peu forcé niveau coup aussi...Ce n'est pas raisonnable à mon âge je sais, mais j'y pouvais rien. Elle a survécu juste parce que Caleb est arrivé...Je ne pouvais pas blesser le fils de Néfir, il ne m'a rien fait après tout."
Parce qu'il avait certes beaucoup de défaut, mais surement pas celui de s'en prendre à un bébé qui n'avait rien à faire dans l'histoire. En tout cas, une fois finit le blanc sourit légèrement à la remarque du son partenaire, lui rendant son je t'aime de façon totalement silencieuse. Puis, il reprit un peu inquiet tout de même, connaissant le nouvel Ambroise il se méfiait.
" Du coup, tu piques même pas de crise? Je veux dire...Il y a pas si longtemps tu m'aurais soulé pour bien moins que ça."
Il continuait de vouloir me faire peur mais très franchement, ses menaces ne m'atteignaient plus du tout. Surtout présentement alors que je savais enfin ce qu'il se passait dans sa petite tête de vampire. Bien sûr, j'aurais préféré être au courant bien avant, ça aurait évité le désastre de la fin de l'année dernière. Parce que j'avais quand même failli tuer Sword... Et il en avait été content, on s'était fait encore plus de peine...
C'était décidé, je finirai par tout savoir que Eirik le veuille ou non. Pour la sécurité de tous, y compris la sienne.
Quant à son explication sur le fait qu'il ne voulait pas me devoir quelque chose... Non mais franchement, il voulait que je m'énerve, je supposais. Mais je ne le ferai pas. J'allais perdre les choses de vue, sinon. Et son histoire était trop importante pour que je me le permette. Que... Il ne serait quand même pas en train de parler de la petite au chocolat, n'est-ce pas ? Parce que entité puissante, ça me faisait penser à celle là. En plus c'était une vampire... Mais comment elle s'appelait déjà ?
-Tu parles de mademoiselle Andar ?
Il poursuivit son petit discours et...
-Mais heureusement que tu n'as pas attaqué le fils de monsieur Dragon ! On serait morts à cette heure-ci !!!
Je me levai tout en passant une main dans les cheveux. Il mériterait que je reprenne mon "je t'aime" et que je le jette à la mer de la plus haute falaise du coin ! Zen, Ambroise, zen... Si bébé dragon allait bien, pas de raison que le père vienne nous taper dessus. Et en plus...
-Ah parce que je t'aurais soûlé ? Non mais je rêve... Tu mériterais un balai dans le cul !
Je vidai ma tasse de thé cul sec, regrettant que ça ne soit pas de l'alcool fort. Je pris quelques minutes pour me calmer, ne me retenant pas de jurer dans toutes les langues que je connaissais. Et ça en faisait des insultes. Je le regardai de nouveau et je vins coller mon index à son torse.
-Tu me rends fou.
Et je me penchai pour l'embrasser passionnément.
-Je vais préparer mon dîner.
Je filai du coup à la cuisine avec un air canaille. Na. On jouait à deux.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Dim 9 Avr - 11:38
" Oui, Drakhys...Cette petite garce. Je te jure, si Caleb n'était pas arrivé, j'aurais perdu le peu d'humanité qu'il restait. Déjà que j'en ai pas énormément..."
Et c'était peu de le dire. Eirik était loin d'être encore proche du vampire avec humanité, il était même tout le contraire. La preuve en était qu'il souriait rien qu'en pensant à l'état pitoyable de la gamine. Tout ce sang, son état de poupée de chiffon tout ce qui pouvait le faire vibrer. Seulement, il se devait de ne pas le montrer à son amant. Tout lui dire était une chose, mais montrer ce côté-ci au petit, pas encore, bien que celui-ci s'en doute. En tout cas, la suite le tira assez rapidement de ses pensées.
Que lui arrivait il à ce petit? C'était souvent qu'il paniquait de cette façon sans prévenir? Le blanc n'en revenait pas et pour le coup ses yeux s'agrandirent d'étonnement. Puis, rapidement, un fou rire prit le dessus. Ambroise avait enfin réussi à le dérider, juste par son caractère habituel. C'était fou comme ce petit pouvait lui faire du bien et le changer parfois...En tout cas, son fou rire fut assez long. Le Norvégien ne réussit qu'à ce calmé au bout de huit bonnes minutes et pour le coup ça lui fit le plus grand bien. Néanmoins, une fois qu'il eut reprit contenance le professeur put reprendre la parole, bien plus détendu.
" Il s'appelle Néfir et je sais parfaitement ce que je risque en touchant son fils. A sa place je serais surement dans le même état, mais comme je te l'ai dit, Caleb n'est qu'un bébé Dragon prenant soin de son jouet je ne vais donc pas lui en vouloir pour ça et encore moins m'en prendre à lui alors qu'il ne m'a rien fait. "
Un Néfir en boule très peu pour lui, mais fallait dire que pour le coup la réaction du roux en valut le détour. C'était tellement bon de le voir aussi lui, surtout après tant de révélation. Après le blanc n'allait pas s'en plaindre bien au contraire. Il se positionna même sur le côté pour venir se relever en s'aidant d'un bras pour soutenir le haut de son corps, pour sourire à son amant de manière totalement détendu.
" Un balai dans le cul...Hummm, quand même Ambroise, n'inverse pas les rôles. Tu sais parfaitement que celui qui apprécierait cette petite attention ça serait toi."
Oui, il redevenait taquin petit à petit, mais fallait dire aussi qu'il ne s'attendait pas à ce que le roux prenne ses jambes à son coups aussi rapidement, après le baiser qu'il venait de lui donner. Non, mais il se prenait pour qui?! Le laisser en plan après un moment si important et un baiser si...Il allait finir par le frapper pour de bon, mais sur le moment, le vampire reprit un air étonné et ne put que se lever rapidement en partant en courant vers la cuisine.
" Non, mais attendant un peu tu ne vas pas me laisser comme ça?!"
Et une fois dans la grande pièce à vivre, le professeur n'en revenait pas. Il se faisait vraiment à grailler?! Il n'en revenait pas, mais pour le coup, il vint se poster derrière le roux pour l'attraper par la taille et se coller à lui, jouant un peu, son était naturel étant revenu. Le blanc se colla donc un peu à son amant, venant profiter de nouveau du contact, tout en embrassant et léchant la nuque de celui-ci, voulant clairement le déconcentrer dans sa tâche. L'attention lui revenait, ce n’était pas de la bouffe qui prendrait sa place sa non.
" Tu deviens trop confiant, il faudrait que je te punisse de nouveau pour te ramener sur le droit chemin."
Et en termes de punition, il ne parlait clairement plus de torture, bien loin de là. En tout cas, le blanc en était sûr à présent, Ambroise était le bon Primero pour le supporter une éternité.
Une garce ? Il y allait fort. Oui, elle était particulière mais ce n'était pas de sa faute si ses dons étaient puissants. Ou si elle n'avait pas le contrôle sur son autre elle-même. Eirik était sacrément remonté. Il avait un peu trop honte et peur de son passé à mon goût. En même temps, vu ce qu'il trimbalait comme trucs bien lourds. A croire même qu'il faisait exprès de faire fort... Quant au nom de monsieur Dragon... Si mon amant n'avait pas compris pourquoi je ne l'utilisais pas, ce n'était pas ma faute. Avec un peu de jugeote, il saurait que c'était une preuve de respect de ma part de ne même pas penser son prénom.
-Ça, c'est parce que tu aimes beaucoup oublier que j'aime prendre aussi. Na.
Donc oui, j'étais parti de la chambre. Autant pour cuisiner mon repas - il fallait bien que je me nourrisse, que parce que j'avais besoin de réfléchir un peu à tout ce que l'on s'était dit. Il y en avait, beaucoup... Beaucoup trop, même. Et en le laissant comme ça... Même si je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il sous entendait par là. Mais c'était qu'il n'était pas content de se faire abandonner...
Que... Il me faisait quoi là ? Il se collait... C'était moi où il était déjà bien réveillé en bas ? Je me sentis rougir, à devoir poser le bol que je tenais pour ne pas faire tomber mes œufs battus. C'était chiant à nettoyer les œufs battus sur le sol. Je frissonnai à cause de ses léchouilles, il était vraiment en train de m'allumer ? Il avait envie de moi après toute cette dispute ? J'en étais étourdi...
-Et tu veux faire ça comment ? Dis-moi avant de m'emmener à la chambre...
Je voulais voir s'il saurait trouver les mots pour m'allumer encore plus. Je me retournai entre ses bras pour l'observer, me perdant un peu dans son regard. Un peu, pas trop parce que je le connaissais, le vil avec ses yeux de vampires hypnotisant. Pas question de me faire avoir si facilement. De façon délibérée et taquine, je lui empoignais les fesses et les caressais ensuite, sachant très bien que cet endroit était presque une zone interdite. Presque parce que c'était ce qu'il y avait entre qu'il ne fallait pas toucher.
-En fait, tu aimes les réconciliations sur l'oreiller ?
Je fis glisser mes doigts le long de son torse jusqu'à son caleçon.
-Et y'a tout ça pour moi ?
Je rigolai doucement. Et je lui mordis gentiment la lèvre. On pouvait s'allumer à deux, hein ?
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Mer 12 Avr - 18:28
Une fois collait à son amant, le plus vieux fut satisfait de son effet. Il arrivait encore à surprendre le petit et ça, il en était plus que fière. Continuant à lécher doucement, mais surement le cou de son amant, laissant doucement ses mains venir parcourir le torse de celui-ci. D'ailleurs, le Djinn comprit bien vite la nécessité de poser le bol qu'il avait entre les mains, ce qui fit naturellement sourire le blanc. Il allait prendre tellement cher...
D'ailleurs, le petit se retourna rapidement comprenant apparemment le besoin que ressentait son ainé. Seulement voilà, celui-ci cherchait à se faire allumer, ce qui en soit était plutôt légitime, ce qui incita donc le Norvégien à répondre. Bien sûr, il se colla un peu plus à son Djinn le bloquant un peu plus contre le plan de travail, puis il vint doucement faire glisser ses lèvres contre la joue du petit pour rejoindre son oreille avant de souffler d'une voix particulièrement sensuelle.
" Qui a dit que j'allais t'amener dans la chambre...Après tout, il y a tellement d'autre possibilité, tu ne crois pas?"
Et il vint mordre le lobe de l'oreille du petit, laissant une main courir sur le plan de travail, revenant doucement vers les lèvres de son amant, se laissant mordiller. C'était qu'il cherché lui aussi...Remarque le blanc n'en était pas mécontent. Ce qui lui fit moins plaisir par contre ce fut la manière dont Ambroise lui empoignait les fesses. Certes, c'était taquin, mais son instinct reprit le dessus et pour le coup, le professeur plongea son regard dans celui du petit poussant un grognement assez sauvage. Soit il se pliait, soit le blanc allait devoir se montrer plus persuasif. D'ailleurs en parlant de persuasion, Eirik en profita pour plonger de nouveau son regard dans celui de son amant, venant lui lécher les lèvres délicatement, ne détachant pas son regard de celui du petit. Allait-il craquer? Il ne savait pas, mais la remarque le fit sourire, faisant monter un peu la tension chez le vampire.
" Tout ça et bien plus...Reste à voir ce que toi tu vas me proposer."
Et il fit descendre ses mains à son tour évitant de manière délibéré la virilité du roux. Pas maintenant, il avait le temps. Puis, le blanc finit par venir chercher les jambes du gamin, le soulevant sans prévenir pour l'installer sur le plan de travail, sentant à présent le désir du petit de façon plus prononcé. Bien entendu, Eirik ne put s'empêcher de sourire de nouveau, de manière plus malsaine cette fois ci. Il avait envie de faire tellement de chose à ce gamin...Mais pour le moment, il allait jouer et sans le quitter du regard, le blanc vint attraper l'un des boutons de chair entre du roux pour le mordiller tendrement, remontant une main pour venir malmener le deuxième entre ses doigts...Rattraper le temps perdu, voilà pourquoi il adorait ce genre de réconciliation.
-Tu es sacrément masochiste pour avoir envie de moi alors qu'on s'est disputé. Ça t'allume de me voir en colère ?
Si oui, au final, ça expliquerait le nombre de disputes record que j'avais avec lui. Je n'avais jamais autant élevé la voix avec quelqu'un qu'avec Eirik. Et pourtant, j'étais resté longtemps avec Alphonse. Bien que je ne considérerais jamais vraiment que ce que j'avais vécu avec cet humain avait été une relation de couple. L'admiration ne serait jamais de l'amour. Et ça, j'en ressentais énormément envers ce vampire aux cheveux de neige... Bien que parfois, il mériterait plus quelques baffes qu'autres choses. Il le savait bien en plus.
-Tu veux le faire sur le plan de travail...
Je me sentis rougir encore plus. On avait fait pas mal de trucs scabreux mais ça, c'était... Comment dire ? Dans le lit, l'atmosphère était juste plus... normal ? Alors que là, j'avais l'impression d'être cochon avant même que nous ayons commencé à faire quoique ce soit.
-Tu as intérêt à me tenir chaud alors.
Je me soumis en dégageant mon cou quand il grogna un peu trop fort. Ah l'instinct primitif qu'il pouvait avoir parfois. Si j'avais voulu le faire de force, j'aurais pu le faire plus d'une fois. Surtout maintenant que j'étais plus fort. Mais passons, je voulais me concentrer sur ce qu'il me donnait. Et il comptait donner énormément, c'était certain. D'un geste fluide, je sortis quelques mains grises de moi, ma fumée éloignant les œufs pour les mettre à l'abri dans l'évier.
Alors qu'il m'hypnotisait de ses yeux, ce sale tricheur. Je resserrai mon étreinte sur lui, mes doigts se crispèrent un peu, lui griffant très légèrement le dos. Je me mis à respirer par la bouche avant de me jeter sur ses lèvres après sa petite réflexion taquine. C'était à lui de faire le boulot ! Et il allait le faire, d'abord... Je mêlai ma langue à la sienne, pour finalement la sucer, mes doigts enroulés autour de ses mèches. Je le sentis me soulever sans mal et je finis sur le plan de travail. Le contact froid me fit frissonner, me poussant à me détacher de sa bouche.
Le souffle plus court, je m'aperçus alors qu'il était même très heureux de ma position, se frottant à moi tout en arborant ce sourire... Je me léchai les lèvres avant de gémir sans pouvoir me contrôler, penchant la tête pour continuer de l'observer... Non, c'était trop fort et mon crâne bascula en arrière pendant qu'il s'attaquait à mes tétons. J'avais presque envie qu'il les morde vraiment. Presque parce que je n'étais pas masochiste à ce point.
-Eirik...
Je réussis à réfléchir assez pour venir descendre son caleçon qui me cachait une si belle vue sur lui. J'avais l'avantage d'être légèrement plus habillé. Mais pas pour longtemps à mon avis.
-Mor... Mords-moi...
J'avais envie qu'il se nourrisse de moi. Et puis vu ce que j'avais fait à sa jambe, il méritait bien quelques lampées... Et ça me donnerait si chaud en plus, tellement chaud. Je me cambrai contre lui en venant caresser sa nuque puis son dos si "hum"... J'évitais les fesses pour m'agripper à sa taille, me débrouillant pour encore frotter son entrejambe à la mienne.
-Fais moi encore tien.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Mar 18 Avr - 19:25
" Bien sûr que ça m'allume....Tu es tout particulièrement sexy quand tu essayes de prendre le dessus sur moi. "
Puis fallait dire qu'aucun autre Primero n'avait fait cela avant Ambroise. Du coup, le vampire était forcément tout émoustiller. Puis, voir rougir le petit n'arrangeait rien, parce que clairement c'était tout ce qui plaisait au blanc, que son amant craque pour si peu. Il était certes bien différent de leur début, mais une chose ne changerait pas et c'était bien ses rougeurs. Ce qui ne manqua d'ailleurs pas de faire sourire de façon malsaine le professeur. Il s'en lécha même les lèvres lentement...
" Tu vas avoir chaud ne t'inquiètes pas..."
Et ce fut là que tout s'accéléra. Le petit gémissant clairement au premier assaut du vampire, qui bien sur ce délecta de ce son magnifique. L'entendre était tellement grisant...Et pour le coup, Eirik se perdit un peu plus, descendant de façon fluide pour remonter ensuite, s'arrêtant de nouveau sur les boutons de chair du roux, avant de rejoindre le cou de celui-ci. Il était tellement appétissant, ça en était dur de résister pourtant le blanc arrivé à garder les idées clair, laissant à Ambroise le soin de perdre les siennes. C'était le but après tout et quand son caleçon disparut, il comprit bien vite que le petit perdait pied, ce qu'il confirma d'ailleurs.
Seulement, voilà, le Norvégien n'avait pas envie de céder aux demandes du roux tout de suite. Il voulait plutôt profiter de cette ambiance particulière, le faire languir un peu aussi. Du coup, il lécha juste le cou du bibliothécaire avant de descendre de nouveau, plus rapidement cette fois pour venir se mettre à genoux, ne perdant pas le petit du regard. Puis, doucement il vint embrasser la virilité du gamin à travers le pantalon de celui-ci, se mettant en œuvre pour défaire les boutons avec sa bouche, caressant de ses mains les cuisses du petit. Puis quand il eut enlevé lentement, mais surement le pantalon de son amant et son caleçon, le blanc sourit légèrement. Il voulait de nouveau l'entendre...
Du coup, il profita de sa position pour venir lécher délicatement le sexe du petit, l'embrassant, le suçant légèrement pour éviter d'aller trop vite. C'était délicieux...Sauf que bien vite, le blanc ce perdit dans toutes ses attentions, venant clairement prendre l'objet de ses désirs en bouche, jouant de succion lent, puis plus rapide, ainsi que de sa langue pour accentuer les sensations. Il allait lui faire perdre la tête pour de bon.
Sexy ? J'avais un peu de mal à y croire. Il me voyait souvent plus beau que je ne l'étais. Encore plus quand nous étions en situation de conflits. Ce qui me fit comprendre en partie pourquoi je n'avais jamais de repos avec lui : il aimait tellement lire la colère sur mon visage que d'une façon ou une autre, il ferait ce qu'il faudrait pour que je sois énervé. Même si c'était contre lui, même si ça risquait de mal finir. En fait, les relations simples n'étaient pas faites pour monsieur Eirik Ishirama.
Quand on savait que j'étais quelqu'un de plutôt tranquille et enjoué d'habitude... Ça faisait une sacrée différence, pas vrai ?
Il semblait en tout cas que mon état le rendre presque fou de désir. Je me retenais de supplier alors qu'il se mettait à descendre le long de mon corps. Eirik tenait beaucoup à me faire languir et il y arrivait sans peine. Il fallait dire que le fait de ne pas dormir dans ses bras plusieurs nuits de suite me donnait forcément envie de son contact. Lui-même n'avait pas dû beaucoup apprécié le sevrage. Il était encore plus tactile que moi, en plus.
-Oh bon sang...
Mes yeux n'avaient pas les siens alors qu'il se plaçait entre mes cuisses écartées. Je me sentais tellement débauché à cause de sa position actuelle. Il ne devrait pas se permettre de me faire ça, mon petit cœur était fragile.
-Eugghhh...
Drôle de son mais c'était tout ce que mes cordes vocales avaient su sortir alors que mon vampire m'embrassait juste là. Le pervers... Ses doigts se mirent à me dévêtir... Je connus un long et lourd frisson alors que mes fesses finissaient sur le plan de travail et qu'il venait me lécher. Mes phalanges devaient blanchir à la façon dont je tenais le bord, essayant de ne pas me laisser emporter trop vite par les sensations.
-Oui, s'il te plait... Laisse moi baiser ta bouche...
Il jouait, il jouait tellement.
-Donne m'en tellement... Plus...
Je glissai une main dans ses cheveux. J'aurais tellement eu envie de caresser son corps avec ma fumée. Pourquoi ne pouvais-je pas le faire ? Ah oui, parce qu'il détestait ça... Malheureusement. Je gémis encore plus fort alors qu'il me prenait mieux en bouche. C'était bon, tellement bon. J'en bougeais les hanches pour en avoir encore plus avec cette envie de...
-Bois moi... Tout...
C'était absolument pervers mais j'avais complètement perdu la tête. Je tirai sur ses cheveux, mes yeux encore sur ce qu'il faisait, voyant mon sexe disparaître entre ses lèvres... Ses crocs...
Je faillis en jouir...
Si bien que je mis mes doigts dans ma bouche, non, pas pour me taire. Je les humidifiais et je commençai à me préparer sous son regard affamé.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Lun 24 Avr - 20:20
Le petit réagissait particulièrement bien à ses petites attentions et le blanc ne pouvait qu'en être fière. Bien que de son côté...Le pauvre avait du mal à retenir ses pulsions. S'il s'écoutait, là, il sauterait littéralement sur son amant et il le prendrait tellement...Nooon, il se devait de rester calme et en donner encore à son amant. Lui qui le supportait si souvent, avait bien le droit à un peu de plaisir parfois. Et pour le coup, son plaisir était plutôt explicite ce qui tira un léger rictus au professeur. Le roux était si...pervers avec cette voix et ses mots. Ce qui décida donc le blanc à passer à la suite, profitant tout de même encore un peu de cette fellation, jouant encore de sa langue avec ferveur. Puis, doucement, il lâcha la virilité du petit qui clairement avait envie de plus.
Se préparer ainsi était tout simplement signer son arrêt de mort. Pourtant, le vampire se releva bien vite pour profiter du spectacle un instant, avant de se lécher les lèvres de nouveau. Il s'activa ensuite de nouveau, venant lentement retirer les doigts du petit pour se pencher sur lui et lui mordre l'oreille avec insistance.
" Laisse-toi aller, mon joli...Laisse moi t'entendre encore..."
Et bien sûr, le blanc appuya ses mots, venant parcourir le corps de son amant d'une main pour rejoindre l'antre si chaude de celui-ci. Il allait le préparer dignement, et vu que celui-ci avait préparé le terrain, Eirik ne se gêna pas pour mettre deux doigts dès le début, faisant déjà des mouvements de ciseaux...Il était tellement beau. Le Norvégien ne pouvait pas s'empêcher de se le dire et ça lui donna envie d'en rajouter, faisant apparaitre son eau. Oui, c'était peut-être triché, mais pour le coup, le blanc ne put s'en empêcher. Il voulait en voir plus, l'entendre encore et le voir perdre la tête, si plus était possible bien sûr.
Du coup, l'eau vint lentement prendre place sur le corps du gamin. Touchant chaque point sensible, venant caresser cette hampe si fièrement dressé, créant de petite ouverture dans la peau du petit pour qu'il puisse venir le lécher de manière totalement sauvage...Le roux allait-il résister à tout ça avant que le vampire ne perde toute raison à son tour?
Il en faisait trop, j'allais jouir avant... Du coup, rien de surprenant à ce que je me prépare, n'est-ce pas ? Quand il me sentit faire, Eirik se redressa pour regarder, me poussant à fermer les yeux tout en détournant la tête. C'était tellement gênant, et en même temps, je voulais beaucoup trop l'avoir en moi pour me retenir. En plus, il se permit le commentaire pervers par excellence... Je secouai un peu la tête négativement pour lui faire savoir que je ne le ferai pas. Même si ça lui ferait plaisir, j'avais l'impression d'être rouge de partout...
-Ah !
Non, je n'avais pas prévu de crier mais il venait de me prendre au dépourvu en remplaçant mes doigts parles siens après son petit voyage sur mon corps. J'avais cru qu'il allait encore me faire languir. Et il me préparait sans détour maintenant, appuyant doucement contre ma prostate. Je me cambrai malgré moi pour faciliter le passage, preuve que tout mon être avait envie de lui. Même s'il était fou, qu'il me rendait fou...
Et je sentis son eau avant de la voir, m'obligeant à ouvrir les yeux. Je ne pouvais pas me sentir complètement rassuré quand il l'employait avec moi dans le coin. Et quand je compris que c'était pour moi... J'eus un long frisson, sans savoir si c'était de la peur ou de l'anticipation. Voulait-il voir si son eau pouvait me faire du bien ?
-Eirik...
Elle glissa sur moi lentement. Je la sentais sans la sentir, comment dire ? Eh bien, elle n'avait pas réellement le temps de m'exciter autant qu'il le voudrait. La zone érogène s'effaçant alors qu'elle se faisait... Je n'eus pas réellement le temps de comprendre la chose parce que... Voir Eirik lécher après m'avoir mordu... Mon sang me paraissait si rouge, si vif... Mon corps ne savait pas exactement s'il était en état de choc ou non.
-C'est bizarre...
Je n'avais pas d'autres mots pour le dire. Et mon bassin qui bougeait encore alors qu'il enfonçait encore ses doigts.
-Viens, s'il te plait, viens...
Je tirai sur ses mèches blanches pour le convaincre alors qu'un peu de pré-sperme s'écoulait le long de mon sexe tendu. J'avais de plus en plus de mal à me contrôler. Que dire pour pour le convaincre d'arrêter de jouer et de nous donner ce que nous voulions tous les deux ?
-Fais moi encore tien...
Ça marcherait ? En tout cas, je lui mordis l'épaule quand il me prit enfin.
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Sujet: Re: [-18] On prend les mêmes et on recommence! [PV: Ambroise] Lun 1 Mai - 13:24
Tellement sexy...Le petit n'arrivait clairement pas à ce contrôlé entre ses mains et ça le vampire ne pouvait que s'en délecter. Il était si expressif dans ces petits moments intimes entre eux, Eirik avait encore du mal à y croire, même avec tout ce temps. Pourtant, c'était tellement bon de le voir ainsi. D'ailleurs, pour une fois il ne dit rien à l'apparition de l'eau du blanc. Pourtant, il vit comme une réticence et pour le coup, le plus vieux hésita. Devait-il continuer? Et bien sur la réponse fut évidente. Non, il ne pouvait pas, le petit s'effaçant doucement. Du coup, le professeur vint embrasser langoureusement son amant avant de faire disparaitre son eau doucement. Il ne pouvait pas lui imposer cela, mais le reste par contre rien ne l'en empêchait.
Du coup, Eirik continua de jouer. Maltraitant de ses doigts cet antre si chaud, venant par moment mordre doucement des parties sensible chez son amant, parcourant de son autre main le corps de son amant sans aucune délicatesse. Il avait de plus en plus envie de lui faire mal, voir le sang de ce petit, pouvoir...Non....Il ne devait pas et bien heureusement pour le Norvégien le petit le tira de sa réflexion avec une phrase qui...Alluma comme une lanterne dans la tête du blanc, son envie violente reprenant le dessus. Il se pencha donc retirant ses doigts violemment de son bibliothécaire.
" Tu n'aurais peut-être pas du...."
Et sans prévenir outre mesure, le blanc passa une main sous le bassin du petit pour le soulever suffisamment pour s'enfoncer en lui, grognant lourdement quand le petit se releva pour lui mordre l'épaule. C'était tellement bon...Et pour le coup, ça lui donna envie de pilonner ce gamin dès le début. Il lui faisait toujours cet effet, cette envie insupportable de le voir dans tous ses états. Et bien sûr, le Norvégien n'y alla pas de main morte, s'acharnant sans retenue sur son petit roux, appréciant chaque son que donner celui-ci.
Sauf que bien vite, cette position ne fut pas la meilleure qui soit et du coup, le blanc trouva la solution. Sans sortir de son amant, il attrapa les cuisses de celui-ci pour le soulever et le plaquer contre le mur non loin d'eux, reprenant ses coups de manière plus douce. Il ne voulait pas le perdre maintenant, venant mordre et embrasser son petit Primero, passant une main dans les cheveux de celui-ci. Puis doucement, il tira légèrement sur la chevelure pour avoir accès au cou de celui-ci, l'embrassant sensuellement, venant mêmes murmuré entre deux gémissements.
" Tu n'as pas voulu te laisser aller...Ça mérite une punition."
Et sans prévenir le blanc utilisa sa vélocité pour arriver en moins d'une seconde près du canapé. Il envoya le roux sans délicatesse dessus et l'observa un instant, une lueur prédatrice dans les yeux. Il allait en faire qu'une bouchée...Eirik s'en lécha de nouveau les lèvres et s'avança lentement, tel un félin avant de venir prendre son amant pour le retourner. Bien sûr, une fois celui-ci à quatre pattes, le blanc en sourit avant de venir griffer et attraper violement les fesses de celui-ci avant de le prendre de nouveau. Un long soupire sortant du fond de la gorge du vampire avant qu'il ne bouge de nouveau. Parcourant d'une main le dos du petit, avant de se pencher sur lui, faisant venir un miroir avec un golem d'eau. Oh oui, le petit allait y avoir droit.
" Lève la tête...Regarde toi...Regarde nous..."
Et sans prévenir, il vint mordre la nuque de son amant, sa main libre rejoignant la virilité du roux pour la maltraiter à son tour, pilonnant au même rythme. Le blanc voulant rendre fou son Primero, encore et toujours...