Cette journée est… étrange. Enfin, si elle était seule, ça pourrait encore aller, le problème est plutôt que ça commence a duré, et que ça n’est pas prêt de s’arrêter. D’abord, je me suis mariée avec Néfir, puis, nous sommes rentrés, et là, et là… a ce moment, j’ai compris la plus merveilleuse et effrayante de toutes les choses que je pouvais apprendre. Terrorisée, je me suis laissée blessée par Sword, et c’est mon tendre mari qui c’est charger de me remontée, il est entré dans mon puits de ténèbres, y a fait pénétré la lumière et m’ ramenée a la forêt de toute sa délicatesse et son amour.

Ce matin, nous sommes allés voir un médecin, nous ne sommes pas resté bien longtemps soit dit en passant, il semblerait que le bébé aime encore moins le froids que je le pensais, elle … oui elle, j’attends une petite princesse… elle a voulu de décapité celui qui tentait simplement de nous aider.

Puis, nous sommes rentrés, je me suis glissée dans un long bain très chaud, et suis rapidement sortie pour aller me préparée et aller chercher Caleb. Lui, il avait si bien pris les nouvelles que son père lui avait annoncé, brutalement j’en conviens, mais il a tellement mal pris tout ça, qu’il c’est mis à ravager une église avec Sword et mademoiselle j’ignore ce qu’est le respect de moi-même.

Après l’avoir calmé, avoir arrangé ce qu’il avait fait de mal, et m’être occupée des explications, j’avais ramené Caleb. Nous sommes entrés tranquillement et je lui ai demandé d’aller directement prendre ses affaires et se laver… je préfère éviter de souligner que l’odeur de Sword me donne toujours la nausée, Néfir pourrait s’énervée, entre un ami et son trésors… je préfère qu’il ne se fâche pas avec d’autres pour moi.

En attendant le retour de mon mari, je me suis mise aux fourneaux, préparant le repas. Une belle jardinière de légumes frais, tous tailler a la même tailles et cuits dans de la matière grasse végétale, de quoi donner tout le nécessaire au bébé. Puis … puisqu’il faudra forcement que je m’y mette, j’ai sorti de la viande et suis restée un moment a l’observée. J’ai pris un couteau, et j’allais la préparé mais d’un seul coup, je me suis sentie submergée par une immense vague de tristesse, je me suis mise a pleuré.

- Je suis désolée …

Cette pauvre créature…

-Pardon…

Je ne peux pas faire ça à ce pauvre animal, sacrifier pour que les miens puissent vivre, c’est trop horrible… Je me suis reculée, posant le couteau près de la viande et ai pris un mouchoir pour sécher mes larmes, pourtant … impossible de l’arrêter…

Je ne suis pas vraiment sûre de la raison pour laquelle je pleure, je sais juste… qu’une immense peine viens de me submergée. Cette pauvre bête a été assassinée parce que certaines créatures ont décidé qu’il fallait la manger, elle n’avait rien demandé, sans doute jamais rien fait de mal mais aujourd’hui, elle va cuire et être mangée… pauvre petite créature… Je me suis laissée serrée par Caleb, essuyant quand même les larmes qui coulaient toujours.

-Siii….

Je me sens tellement nul là … la viande ne m’a jamais fait cet effet là … En plus, je ne me sens absolument pas mieux a l’entendre, ce serait même pire.

-Cette pauvre créature innocente…

Je suis allée m’assoir au comptoir, posant un bras dessus et essayant de calmé le flot de larme.

-C’est…

J’ai du mal, mais ça commence doucement à descendre, la question sur les pitayas, ça allait, mais me demander si j’allais manger cette pauvre créature… et biens ça réenclenchât tout, les larmes revinrent et je me retrouvais obligée d’aller dans la salle d’eau pour me passé de l’eau froide sur le visage. Je n’ai pas du tout envie de retourner là-bas, alors je reste dans la salle de bain et sèche les larmes qui continuent de venir avec un gant trempé d’eau froide.

Je ne saurais pas vraiment décrire ce que je ressens, c’est comme être submergée d’un seul coup, comme si une vague immense venait de se saisir de mon cœur et essayais de le broyer. Pourtant, j’ai conscience que la créature est morte depuis bien longtemps maintenant, mais impossible de ne pas être peinée pour elle.

J’ai conscience que ça n’étais qu’un animal et que mes dragons en ont besoin mais la peine ne me quitte pas, mes bras se resserrent autour de moi alors que la porte fait un bruit assez clair, elle venait d’être forcée.

-Cette pauvre créature…

J’ai passé les bras autour de Néfir, finissant juste par pleurer dans ses bras.

-Ne le frappe pas.

Non, il avait fait une bêtise mais il avait déjà été puni pour ça, inutile de le frapper ça ne ferais que le rendre agressif. Je me sens mieux dans les bras de Néfir, les yeux clos je profite de son odeur et ferme les yeux.

-Tu m’as manqué.

La peine s’apaise, elle disparait doucement pour ne plus laisser que le plaisir de sa présence.

-Je t’aime …

Non, ça n’est pas la faute de Caleb, ça n’est sans doute la faute de personne. Je ne comprends pas moi-même d’où est venue cette peine d’un seul coup, ça n’étais pas la première fois que je faisais cuir de la viande pour d’autres, je l’avais déjà fais pour mes parents, pour mon mari, pour des amis, je n’avais encore jamais ressenti tellement de peine pour de simples morceaux de viande.

-J’imagine difficilement la chose, je l’admets.

Un énorme dragon enroulé autour de moi, pas un pas possible, pas non plus moyen de faire ce qui me fait envie. Je suis bien contente que mon amant soit capable de retenir ses instincts. Et puis sans crier gare, mon dragon se mis à chanter et ses mots firent monté de la chaleur vers mes joues. Mon amant est toujours si tendre… Je fermais de nouveau les yeux pour l’écouter, m’appuyant contre lui pour profiter de sa tendre présence. Me laissant même transportée jusqu'à la cuisine.

-J’irais lui parlé.

Quand je ne me mettrais plus a pleuré pour une raison flou.

-Tu devrais aussi t’excuser de la façon dont tu lui as annoncé les choses.

L’air de rien, Caleb n’est pas le seul responsable dans cette histoire, bien au contraire, Néfir à fait une bêtise aussi. Puis, a ma grande surprise, Caleb n’as pas eut besoin de rappel, il c’est dénoncer tout seul à son père, et il avait l’air vraiment désolé, de quoi me rendre très fière de mon bébé dragon.

-Je l’ai déjà puni, Néfir.

Les deux autres ne me concernent pas. Le repas se passa sans drame, pas de pleurs, dieu merci, et pas d’autres crises durant la soirée, plutôt calme que nous avons passer. Un bon film et Caleb sagement installer près de nous à se faire câliner. J’espère que notre petite famille sera toujours aussi proche.

Puis est venu l’heure de coucher Caleb, je l’ai laissé s’installer et suis allé m’assoir près de lui, caressant doucement ses cheveux et son front. Puis encore une fois, une émotion sembla me submergée, encore une fois, impossible de la retenir, et pour ma plus grande surprise, pas de pleur, pas de plainte, tout juste une petite chanson pouvant s’apparenté a une berceuse, offerte a toute ma petite famille.

Bien sûr, la soirée n’aurait pas été aussi douce s’il n’y avait pas eut un léger duel pour la nourriture entre mes deux dragons… dire qu’ils finiront par être trois… j’espère quand même qu’elle prendra u peu de moi sur ce point. Faute de ne pas manger de viande, j’espère qu’elle s’en tiendra a un minimum, juste ce qu’il lui faudra.

J’ai du m’adapter a beaucoup de choses depuis que je connais Caleb, déjà … fini les repas exclusivement constituer de fruits ou de légumes… je me retrouve obliger de manger des gâteaux et ces derniers temps, il m’est de plus en plus difficile de faire abstraction de tous ces œufs qui sont sacrifier pour la chose. D’habitude, je m’efforce de ne pas y pensé, c’est un peu la seule chose qui me permet de faire plaisir a Caleb, mais là … pas trop le choix.

-Merci, Caleb.

Une petite caresse sur sa tête, il n’a pas besoin de connaitre mes inquiétudes, il ne sait pas lire en moi, c’est un avantage que j’ai encore avec lui.

-Je suis sûre qu’elle apprécie déjà.

Sinon je n’aurais pas la possibilité de les manger et de les garder. Bref, la soirée c’est bien fini, quelques caresses sur le dos du bébé, un tendre câlin pour mon mari et nous sommes allés coucher tout ce petit monde. La chanson …. Je préfère ne pas revenir dessus, principalement parce que je pourrais tuer celui qui s’amuse à se servir de mes sentiments, un seul a la foi, et pour que j’en sois affecter, c’est forcement l’autre chat masochiste.

Nous avons quitté la chambre de Caleb pour nous diriger doucement vers la notre, passant par la salle d’eau avant tout et nous sommes tranquillement installés sur le lit.

-Bien sûr…

S’il me laisse faire pour de vrai, ce sera même avec plaisir.

-Il va lui falloir un prénom.

Allongée comme ça, avec Néfir, seuls. Je me sens juste bien. Les peurs du début on laisser place a la douceur de ses étreintes, je n’ai plus envie de rien, mis a part de préparé l’arrivée du bébé, et de prendre tous les bons moments qui viennent. Peut être un peu de tuer Sword, ais ça c’est autre chose.

-Je voudrais que Ryan soit le parrain de notre fille.

Je doute que cela fasse parti des habitudes des dragons, mais faire un enfant de cette façon non plus de toute évidence, et puis… c’est important pour moi. Un parrain donne de l’affection, il guide l’enfant, le soutient. En plus, je sais que Ryan acceptera, parce que s’il ne le fait pas, je vais lui tapé dessus jusqu’à ce qu’il dise oui. Puis, me vint une idée qui me fit doucement rire.

-Entre son papa et son parrain, elle restera vierge indéfiniment.

Je doute qu’un homme réussisse un jour à être assez bien aux yeux de l’un ou de l’autre.

-Je commence réellement à envisager Pitaya, pour son prénom.

Je plaisante bien sûr, mais chaque fois qu’elle est contrariée, ma petite princesse change les fruits en pitayas, d’ailleurs, chaque fois que Néfir me touche, un fruit apparait.

-Serais tu troublé, où inquiet, mon dragon ?

Tiens, je me demandais quand il allait commencer a me « déconseiller » des choses. Ça n’aura pas trop tardé, mon dragon est à la fois terriblement doux, et prévisible.

-Toutes les peintures ne sont pas mauvaises. Et puis… enfermé le bébé dans une bulle aseptisé ne sera pas le meilleur moyen de lui faire développer un système immunitaire saint.

Certes, certaines peintures sont nocives, mais de toute façon, je ne veux pas de celles là pour mon bébé. Je préfère encore des murs de pierre brute qu’une peinture qui pourrait la blesser, ou pire. Je vais évité de lui préciser qu’il y a de fortes chances que j’emmène notre fille en forêt dès son plus jeune âge, pour lui laisser le plaisir de sentir la terre fraiche sous ses pieds nue, ou la douceur de certaines plantes. Je n’ai pas envie qu’il râle ou décide de nous surveillées toutes les deux.

-Cesse de pensé aux œufs s’il te plait.

Je sens un sentiment monté de nouveau et je n’ai aucune envie de me remettre a pleuré parce que mon mari préfère un œuf à mon ventre… zut j’ai encore les larmes aux yeux… J’ai serré un peu plus Néfir contre moi, fermant les yeux pour essayer de retenir tout ça.

-Je sais.

J’imagine assez facilement, et tant mieux, j’ai bien besoin de rigoler un peu. Puis, je sens que lui annoncer qu’il en sera le parrain va aussi être particulièrement amusant.

-C’est très important, pour moi.

J’avais un parrain dans le village, et une marraine et ... Même s’ils n’ont jamais su pour ma nature, ils ont été absolument adorables et m’ont énormément soutenue. En plus, je suis certaine que Ryan ferait un bon parrain, il s’entendrait avec Néfir sur le point « ce qui n’arrivera pas ». Finalement, pas besoin de voir Ryan pour rire, il suffisait d’écouter Néfir, de lui proposer un prénom et de laisser les choses se faire.

-Tu penses vraiment que notre petite fille sera assez violente pour jeter des fruits ?

Ça pourrait être gênant, moi qui déteste ces fruits. Mais en même temps, elle a tenue a les faire poussé elle-même.

-Maëlys…

C’est tellement joli, j’ai relevé la tête pour voir mon dragon, lui souriant tendrement.

-J’adore, vraiment, c’est très joli.

Je le sens toujours inquiet, et ça m’oblige à empêcher le bébé de se servir de ma magie, sinon, nous baignerions dans les pitayas, mais je suppose qu’il va m’être difficile de le calmé, pas tant qu’elle ne sera pas dans ses bras, « à l’abri ».

-Je préfère en pas y pensé.

En réalité, ne connaissant pas ma durée de vie a moi, j’ai parfois peur de ce que la sienne pourrait donner. J’ai conscience qu’elle est un mélange de nous deux, mais moi, j’ai grandi tout à fait normalement, contrairement aux deux dragons… alors parfois, ça m’inquiète.

-J’espère qu’elle tiendra un peu de moi …

Parce que son coté dragon, elle me l’a très bien fait sentir, mais j’aimerais, qu’elle soit un peu comme moi aussi, et qu’elle soit proche de mère nature et de ses bienfaits. Je sens que je commence a m’endormir, je suis bien là, dans les bras de mon dragon.

- Je t’aime, Néfir.