Ce matin là, et pour la première fois depuis longtemps, la boutique de familier n’abritait pas son habiter. La veille au soir, le propriétaire avait eut comme un flash qui s’était caractérisé par une fermeture prématurée et un rejet pure et simple de ses employer, il avait été s’enfermé dans son petit espace a l’arrière de la boutique, laissant les cages de ses bébés s’ouvrirent pour les libérés tous.

Pendant les quelques heures ou il s’était enfermé, il avait préparé toute une liste d’objet, elle était longue comme le bras et dans une écriture très peu compréhensible mais lui saurait quoi en faire. Il passât toute la nuit à nettoyer la pièce qui lui servait d’atelier, repassant parfois trois fois au même endroit et aux premières lueurs de l’aube, lorsqu’il estimât l’état assez bon, il sortit, fermant la porte derrière lui et tapât deux fois dans ses mains. Le simple geste fit l’effet d’un coup de fusil, chacun des familiers retournât à sa place, dans sa cage et attendit sagement qu’il vienne déposer sa caresse sur sa tête puis fermer le petit nid.

Une fois le tout fermé, il parti de là, prenant grand soin de mettre ses créatures hors de danger en partant, il fermât à clé et tira le grand rideau de cuivre devant la porte. Pas qu’il n’ait pas confiance en ce monde mais … si en fait, aucune confiance. Après tout ça, il parti chercher les courses qu’il avait écrites sur sa fiche, tout guilleret, il fit ses courses comme n’importe qui « encens, poussière de fée, moucherons, souris, viande rouge, ailes fraichement arrachées, sang de dryade, pierre volcanique, cristal de glace, etc... » juste la base.

Et c’est armé de tout son matériel qu’il s’en retournât à sa boutique, prenant un moment pour s’arrêter et prendre à chacun de ses bébés un petit cadeau, son plat favori. Glace pilée, barbe à papa, mygale, os, baies empoisonnées, tout ce qui pourrait faire plaisir à ses petits amours.

En rentrant, il avait posé son sac de courses sur son dos et avait les friandises dans un autre dans ses mains. Il pénétrât dans la boutique, soulignât a la vendeuse qu’elle était virée et n’avait rien à foutre là, puis il parti voir ses bébés. Là, il ouvrit les cages une a une, glissât la collation dedans, caressât légèrement chaque tête et refermât la cage. Il attendit sagement que la personne devant la maison de son petit Honoo daigne s’écarté, le pauvre petit allait croire qu’il était l’aisé.

-Bonjour.

Un monsieur poli, mais pas particulièrement amusant. Noah croisât les bras se laissant observer, puis…quel mauvaise façon de parlé….

- J’aimerais personnellement que vous vous décaliez.

Après quoi, Noah fini ce qu’il avait à faire en donnant à son petit bébé son repas préféré, piment rouge extra fort.

-Vous venez « pour un familier. »

Le créateur caressât légèrement la tête du serpent avant d‘aller déposer ses courses dans sa pièce spéciale création. Il revint, pris le petit au creux de ses mains et lui donnât un baiser sur la tête.

-Cette magnifique demoiselle n’est pas un serpent, elle est une Honoo.

Interdire aux autres de toucher ne l’empêcherait jamais de le faire, en revanche, si lui essayait, il se ferait mordre.

-Et mérite d’être appelée par son nom.

Le rouquin désignât une étiquette accrochée au vivarium de la jolie demoiselle sur lequel était inscrit : « Rán »

Noah ne bougeât pas quand l'homme approchât la main, Ràn savait se défendre, autant qu'elle savait qu'il ne laisserait personne lui faire le moindre mal et si quelqu'un essayait, il ne quitterais jamais plus la boutique. La petite fit donc ce qu'elle trouvait le plus naturel quand un étranger portant la main sur elle, elle plantât ses crocs dans sa chaire et se retirât presque instantanément pour ne pas être emportée avec lui.

-Ne devriez vous pas vouvoyer une jeune dame ?

Non mais, lui il ne s'en allais pas tripoté la première sous évoluer qui passe dans sa boutique juste comme ça, pour le fun.

- Et aussi, évité de la toucher sans son autorisation ?

Le rouquin aurait bien remis la belle en place et jeter l'homme dehors mais la suite le surpris et faute de pouvoir réagir comme ça, il lui désignât des chaises.

-adopter…

Quel magnifique terme, serais ce là quelqu'un d'assez intelligeant pour constater que ses créature n'ont aucun besoin d'être "acheter" ou "pris" ?

Le visage du créateur se fit moins indifférent pour le coup, il s'assit simplement en posant la demoiselle sur ses jambes et caressât doucement en observant l'homme.

-Je peux vous dire qu'elle aime le piment, le plus fort des piments.

Effectivement, désiré près de sois la présence d'une si magnifique créature doit demander réflexion.

-Elle n'aime pas être réveillée trop tôt et apprécie de pouvoir se reposer quand bon lui semble.

Ça n'est pas une fainéante, mais elle aime bien dormir.

-Ràn a reçu une bonne éducation, elle sait se défendre et a beaucoup de choses à apprendre.

Il voulait savoir, autant lui dire.

-Cette créature est unique, jamais elle ne trouvera son égale dans la nature ou dans ce monde. Elle porte en elle la force d'une âme solide et la chaleur des flammes, mais pour que la personne qui l'adoptera puisse en prendre conscience, il lui faudra du temps, de l'amour et de la patience.

Pensé pouvoir est une chose mais sans preuve pas question de faire partir le petit serpent, il faudrait un moment avant que le vendeur ne soit sur qu’il pourrait effectivement confier ce vampire a serpent. Inutile de donner une pomme pourrit pour animal de compagnie, si sa belle demoiselle devait avoir son sous évoluer, il lui en fallait un qui ait un réel intérêt et ne lui ferait rien risqué ni perdre de ce qu’elle avait déjà.

-Sans doute.

Que le test commence alors, en quelques secondes, la plus jeune des Calion vint se glisser très des jambes du vampire et attrapât son pantalon pour tiré dessus, filant se cacher chaque fois qu’il porterait attention a elle et bien sur repassant a l’attaque immédiatement après.

-Ravis ?

Une flamme …. De quoi faire reculer les familiers de glace et faire froncer les sourcils a Noah qui se contentât d’un souffle en guise de prévention.

-Stop.

Quand bien même la démonstration fut courte et plus a la jolie miss dans ses mains, il était absolument hors de question que le vendeur n’accepte qu’u, homme effraies un de ses enfants.

-Vous l’aurez compris, ici tout le monde est extraordinaire mais tout le monde n’aime pas ce genre de démonstration.

S’état déjà un gros effort que de lui expliqué mais comme l’homme n’avait commis aucune faute jusque là … ça pourrait encore être pardonnable. La suite le confortant dans cette idée0 Pour la première fois depuis bien longtemps, un vivant non familier fit ouvrir de grands yeux au vendeur.

« Un bon père », il n’en avait pas fallut d’avantage pour que l’autre évolue dans le jugement du vendeur. Ces simples mots le faisant passer de créature sous évoluée a celui d’un être vivant.

-Je comprends.

Un singe pensant ….

-Je vous conseil de rentré.

Et sans la moindre animosité bien sur.

-Prenez une semaine pour réfléchir, ensuite, revenez me voir et si l’idée de devenir n « bon père » vous conviens toujours

Le créateur observât le vampire, caressant distraitement la belle princesse. Avait-il été briffé par Ankh ?

-Nous pourrons envisager... l’adoption.

Bien oui, il lui serait tout de même difficile de voir son bébé partir.

-Songez également a vous assurer, avant de revenir a moi, qu’elle n’aura pas le moindre risque d’une éventuelle jalousie mal placée…

Récurant chez les sous êtres.

-Et pourra vivre en paix malgré votre entourage.