Aleksandryna espérait enfin trouver un endroit tranquille. Elle avait tenté de se recueillir à la piscine et à la salle de musique, mais à chaque fois il y avait toujours un ou plusieurs intrus qui la rejoignaient. Elle en avait marre de tout ça.
Peut-être que sur le toit je pourrais avoir enfin la paix
L’ondine s’y était rendue avant les cours, histoire de ne pas se faire déranger.
La rusalka était très sensible au froid de l’hiver et s’était vétit chaudement (surtout qu’elle était en altitude). Elle portait un manteau blanc, se confondant dans la neige.
La naïade s’était assise sur le bord du toit avec un carnet dans la main et dans l’autre un crayon qui tapotait le papier. Elle voulait écrire une chanson, mais n’avait pas grand inspiration. Pourtant, la blondinette débordait d’idées lorsqu’elle rédigeait ses poèmes. Au moins, le silence de l’hiver faisait changement.
Alors qu’une idée la foudroya, qu’elle s’empressa d’écrire, la rusalka entendit le bruit d’une lourde porte qui se refermait.
Pas encore de la visite…
Aleksandryna soupira et jeta un regard noire derrière elle.
► Aleksandryna
« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE