Néfir et moi sommes partis tout de suite après notre discussion avec Ryan. Je sais qu’il n’est pas très fan de notre lien a tout les deux, et même si j’ai toute sa confiance, j’ai pleine conscience qu’il a encore du mal a me voir si proche du professeur avec lequel j’ai eut une aventure … encore plus quand il est seul a pouvoir m’aider, mais là en l’occurrence, ça risque de finir en sens inverse, alors ça n’aura rien d’inquiétant pour mon dragon … j’espère.

Je sais qu’il est difficile de rejoindre le monde de Néfir sans voler, alors je lui ai dis que je prendrais sur moi et ai laissé mon dragon voler… le trajet a duré une demie journée… toute entière … une demie journée loin du sol … de la terre … BREF ! Lorsqu’enfin nous avons atteint son monde, l’émerveillement a été total, de la forêt à perte de vue … comme chez moi à l’époque !

Cet endroit est magnifique et gigantesque, je vais encore passer pour une enfant… enfin je dis ça mais Caleb est supposé être un enfant et il est déjà plus grand que moi. Ne pas pleuré ... mère nature dans sa grande sagesse m’a faite comme elle me voulait, je n’ai aucune raison de me vouloir moins petite…

Lorsque nous avons enfin touchés terre, je ne me suis pas faite prié pour descendre, j’ai une nausée d’enfer, pas envie de revoler pour les soixante-douze prochaines années mais je n’aurais pas le choix sinon …

-Dès que mon estomac aura fini de se balader, ça ira.

J’ai mis une ou deux minutes a me reprendre, la main sur mon ventre et les yeux clos … je sens la nature tout autour, j’adore ça et ça me donne une énergie folle, j’ai envie de visité cette forêt de trouver l’arbre le plus ancien et de nous y faire un nid douillet a tout les deux comme a l’école.

-C’est absolument magnifique.

J’aime déjà ce monde, si ça n’étais pas plein de dragon dont les émotions pourraient vite me changer en monstre, je pourrais y passer toutes mes vacances …. Je crois que j’ai fini par me faire à l’ile prison.

-J’ai hâte de voir ça alors, mon humble dragon

J’aurais put ricaner, mais j’avais plus envie de me blottir contre Néfir et profité de cette sensation d’apaisement … aucun sentiment … ou si mais si loin que je pourrais jurer les repousser alors que je n’ai aucun effort à fournir, ma tête n’appartient qu’à moi et a personne d’autre … je suis … libre…

Je n’avais préparé qu’un sac pour venir, alors j’aurais put le porté, mais mon chéri est un homme galant, alors il me le prit pour l’emmener a la chambre que nous allions partager. Lors de la visite, j’avais effectivement put constater qu’il y avait des coussins de partout et l’explication me fit rire.

-ça ne m’étonne même pas de lui.

Caleb sait être adorable, ou un petit démon rongeur de plante.

-Calme.

Un sourire ce traçât sur mes lèvres alors que je venais doucement étreindre mon amant, impossible de ne pas sentir comme cet endroit lui a manqué et de ne pas être heureuse qu’il l’ait enfin retrouvé.

-Tu dois faire ce qui est a faire tout de suite ?

Parce que dans le cas contraire… On pourrait en profité.

-Ou tu préfère venir te reposer ?

Et laisser l’odeur de notre passage dans les draps, de quoi rattraper le sommeil que nous n’avons pas pris et faire plaisir a mon dragon préféré.

Oui, j’ai bien constaté que ce cher Caleb s’arrange pour avoir ce qu’il veut quand il le veut a partir du moment où ça lui plait… sinon il ne pourrait pas m’appeler maman si facilement.

-C’est un bébé dragon…

Pour raccourcir un peu sa description, je sais qu’ils aiment la chaleur et puis, Caleb a une façon toute particulière de se tenir lorsque son père est présent, il est mignon mais tellement plus enfant lorsque nous sommes dans son champ de vision. Oui, nous sommes partis trop vite, impossible pour nous de prendre le moindre repos et puis … avec tout ce vol… et mon estomac qui est restée là ou on a atterrit, bien je préfèrerais prendre du repos au creux des bras de mon dragon. En plus, je sais trop que mon Néfir (et la plupart des dragons) adore dormir, puis … je sais aussi que son coté dragon apprécieras de pouvoir laisser son « trésors » ici, dans son domaine.

Une fois de retour a sa chambre, j’enlevais mon pull blanc et mon jean pour passer une simple tenue légère dans laquelle je me sentirais bien mieux et détachait mes cheveux, montait dans le grand lit de mon amant et venait me lover a ses bras, posant la tête contre son cœur, les yeux clos, il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour m’endormir et profité d’une nuit délicate.

Si l’endormissement, ou le sommeil de cette petite sieste avait été des plus plaisantes dans un premier temps, très vite, j’avais eut une étrange sensation comme… le froid… oui, j’ai eut froids dans le grand lit de mon amour, nichée dans ses couvertures … étrange sensation, surtout qu’en général je fais en sorte de garder plus ou moins une température neutre ou chaude mais pas fraîche. Il ne m’a pas fallut plus de quelques minutes pour me réveiller, cette drôle de sensation m’y aidant bien.

J’ai constaté l’absence de mon chéri alors, je me suis levée, ai « emprunté » une de ses chemises, dans l’unique but de me réchauffé bien sur. Et puis je me suis aventurée dans cette grande maison a sa recherche. Le retrouver ne fut pas bien compliqué, Néfir était en cuisine et a peine m’étais je approchée qu’il me saluait déjà, tout content.

-Bonjour.

Je suppose que je devrais éviter de ma plaindre de son absence a mon réveil ….

-Plutôt bien, et toi ?

Mais ça reste quelque chose qui ne m’étais encore jamais arrivée … me réveillée seule dans  mon lit alors que je m’y endors tendrement blottie contre le corps de mon amant. Enfin, le baisé rattrape tout comme on dit.

-Merci … et bien, tu te donnes du mal …

Plein de fruits inconnus étaient placés sous mes yeux et puis aucun morceau de viande, je suppose qu’il aura fait le plein de son coté … une intention adorable.

-Néfir tu sais …

Si je veux connaitre des choses sur la nature, je pourrais les demander a la nature simplement de me laisser percevoir son âge, son savoir, de me laisser absorbé son énergie en échange de la mienne…. Mais en même temps, il a l’air si heureux que je puisse m’intéresser a la forêt d’ici.

-Je suis toujours heureuse de découvrir de nouvelles créations de mère nature.

Et puis, de lui faire plaisir au passage.

- Quel délicieuse idée.

J’ai porté son infusion a mes lèvres et ai gouté, puis ai délicatement souris,

-Délicieux…. Si tu profitais de mon déjeuner pour nous préparé un bain bien chaud ou on se plongera tout les deux tout a l’heure ?

Je sais qu’il n’a pas la même notion de chaleur que moi, mais en même temps, je préfère que le bain soit légèrement trop chaud et qu’il ait le temps de refroidir un peu pendant que nous sommes dedans plutôt que de glacer mon dragon.

-On pourra tranquillement se détendre, comme ça.

Avant que les choses embêtantes commence, et puis, se réchauffer aussi, j’ignore pourquoi mais depuis mon réveil j’ai facilement des frissons… soit Néfir me fait plus d’effet que d’habitude, soit je dirais que je manque encore un peu de sommeil…

J’imagine que dans une forêt comme celle-ci, il doit effectivement y avoir tout ce qu’il faut pour tenir des siècles sans avoir le moindre manque de fruit… elle me rappel un peu la mienne, celle d’on je viens. Bien sur, la mienne était plus petite que celle-ci mais lorsque j’étais enfant, je me plaisait a l’imaginer recouvrant tout sauf notre petit village, ainsi, rien d’extérieur ne parvenait a me toucher, malgré l’empathie, malgré les autres villageois, la vie simple et heureuse en famille au cœur de la forêt.

J’étais toute a mes pensées pleine de nostalgie quand j’ai entendu qu’on frappait a la porte. Bien sur,  je ne me serais pas permis d’aller ouvrir la porte, je me trouve chez mon dragon quand même. J’avais donc délicatement saisit ma tasse et l’avais porté a mes lèvres en soufflant très légèrement sur le bord.  J’adore quand Néfir prends soin de moi comme ça mais je ne bis pas vraiment le thé si chaud alors, j’attendais en observant, un fin sourire sur es lèvres. Je pourrais rire puisque je sais ceux a quoi pense mon dragon, mais je me contente de lui sourire très légèrement derrière ma tasse.

-N’est il pas présomptueux de votre part de supposer être assez fort  pour parvenir à m’effleuré d’un de vos crocs ?

Bien évidement, je me moque doucement. Non seulement je ne crains pas les dragons, seulement leurs flammes, mais en plus, le jour ou une créature douée de raison tentera de me manger… bien e lui conseille de courir et de courir vite, puis surtout de se fermé a toute magie, parce qu’entre Ryan, Néfir, Caleb, Elias, Shintaro et moi-même, l’idée même risque de lui couter la vie.

Au départ du plus jeune, mon dragon commençât à me présenter une idée assez intéressante, il était presque dommage qu’elle soit irréalisable. J’avais pris tranquillement le temps de finir mon thé avant de ramener ma tasse et de la rincer. J’étais ensuite allée rejoindre mon amant pour un bain bien chaud dans lequel il n’y eut rien de déplacer et s’aurais presque put me décevoir mais nous avions du travail a faire, ou plutôt moi et mes vacances avions un débat de dragon a observer et mon homme dans toute sa gestion du conflit, juste un plaisir.

Après le bain, j’avais décidé d’être gentille avec mon dragon, de porter quelque chose qui n’éveillerais pas ses sens … et puis j’ai changé d’avis. J4avais envie de l’embêter un peu, puis j’adore quand il me regarde comme s’il allait me dévoré, s’était tellement visible déjà dans les premiers temps… J’ai quand même fait un effort pour ne pas abuser. J’avais commencé par attacher mes cheveux, ils tombaient dans mon dos en une cascade légèrement bouclée, mais pour le moment, j’avais d’autres idées, aussi, j’avais fais pousser un léger plan de vanille dont j’avais décroché une pousse, je l’avais entortillé autour d’une mèche avant de la laisser se répondre dans mes cheveux, elle vint formée une queue de cheval un peu déconstruite et faire éclore quelques fleures par endroit.

Pour la suite, j’avais passé une jupette blanche sur laquelle on voyait aussi des arabesques très légers d’un jaune si pale qu’il se confondrait presque avec le blanc. J’vais passer une veste noire et des bottines de la même couleur, sans talons, je n’ai aucun besoin de passer pour plus grande que je ne suis. Puis … puisqu’il faudra bien un jour ou l’autre faire plaisir a Caleb, j’avais passé la paire de boules d’oreilles qu’il m’avait offertes. Nous sommes partis ensuite pour le fameux problème que mon dragon devait régler et en arrivant, son invitation aurait presque put me faire rire… ma reine, rien que ça.

Soit, s’il le désirait, j’avais gracieusement pris sa main, m’était avancer et était venue m’assoir sur lui comme il le désirait, lissant ma jupette du bout des doigts, les jambes croisées seulement au niveau des chevilles et légèrement ramenées en arrière, une dame ne croise pas les jambes de n’importe quel façon. Puis, j’ai pose ma main sur la sienne sagement en souriant.

Ce fut la colère ambiante qui fait légèrement retombé mon sourire… je déteste ce sentiment, il me donne l’impression de bruler doucement, mais je vais être patient, attendre que tous ce soient assis, calmé, et que cela devienne, soit insupportable, soit particulièrement ennuyeux, ensuite, j’apaiserais tout le monde d’une vague. Néfir ne pourra pas m’en vouloir pour ça, il sait ce qu’il risque en me mettant face a se genre de foules.

-Bonjour à vous aussi.

Je vouvoie, politesse, mais un dragon qui se dresse face a soit et commence par une critique … ma maman aurait fort peu de plaisir a le côtoyer, mais tellement plus a lui apprendre la vie. Je restais silencieuse, une parfaite petite poupée qui observait les dragons, sans en fixé un seule, sans chercher a croisé le moindre regard, percevoir leur étonnement, leur colère si mal dissimuler me rappel une fois encore que je n’ai rien à faire au milieu des gens … surtout une telle quantité.

-Je constate beaucoup de choses oui.

Peut être un peu trop à mon goût.

-N’est ce pas le cas de n’importe quel rassemblement, jusqu’à ce que l’autorité s’impose ?

Après tout, Néfir le professeur n’avait pas de difficulté à se faire comprendre et a calmé ses élèves.

-Je saurais le faire.

Néfir qui allait mettre tout le monde au pas … moi j’avais envie de voir ça, même si s’était bête, mon dragon avait tendance a tout me passer, j’avais donc très envie de le voir mettre des limites et puis … a Caleb …

-Mais ce serais bien moins intéressant à observer.

En plus, s’il en avait eut besoin, j’aurais moi-même put les faire taire et assoir s’il me l’avait demandé mais je m’étais contenter de reposer mon dos contre son torse et était venu déposer un baiser sur sa mâchoire.

-Ne sois pas tendu, je serais sage.

J’essaierais.

Une femelle puissante … j’aurais presque envie de rire en entendant cette pensée … mais je me contente de sourire, surtout en sentant la lutte intérieur de mon dragon a cet instant précis. Il ne lui avait pas fallut plus d’une petite réplique pour que le message passe et que les dragons présents se décident a s’assoir … enfin une partie, en général, la lenteur faisait partie de l’esprit de foule, quelque soit la foule en question.

Bien sur, l’impoli du groupe n’obéissait pas non plus mais selon ce que je percevais, ça n’avait rien de particulièrement étonnant, a priori, s’était une mauvaise habitude qu’il devait avoir depuis un sacré moment. Enfin peu m’importe, de mon coté, je me contente d’être spectatrice pour le moment.

-Je m’attendais un peu à devoir séduire les tiens comme je t’ai séduit…

Mais pas a recevoir autant d’ondes négatives d’un coup … est ce que moi je leurs tords les boyaux dans tous les sens ? Non !

-Mais très franchement…. Si tous tes compatriotes sont aussi poli que le rouquin …

//je vais devoir commencer par leur apprendre la vie…// Je n’allais pas menacer ouvertement un dragon voyons, mais très franchement, lui, agressif, mauvais, moqueur, vantard, outré, et tellement d’autres choses comprenant forcement fatiguant … bin il m’ennuis déjà ….. Pourtant, dieu sais que j’ai de la patience à revendre … mais là je me sens … étrangement poussée vers la voie si facile de la sanction.

-Néfir, nous savons autant l’un que l’autre qu’ici, à ce moment précis, je ne risque absolument rien.

Non seulement je suis dans les bras de mon dragon, mais en plus, il représente l’autorité, et enfin, je suis entourée par une gigantesque forêt… mère nature n’as pas prévu ma fin pour tout de suite a priori et si quelqu’un tentait de contrarier ses plans … lui rappeler sa place ne serait absolument pas difficile.

-Tu n’as pas confiance ?

Dommage, moi qui comptait vraiment essayer de me tenir plus ou moins en grande dame, je vais être obligée de laisser parler mon instinct…

-Alors, j’attendrais ton accord pour leur apprendre a quel point la terre est belle.

Sous entendu, je ne mettrais a quatre pates que ceux que tu m’autoriseras a dresser. Comme ça,, pas de problèmes. De plus, avec Sword dans l’école, j’ai appris a supporté le bruit du feu. Je suis toujours … j’ai toujours cette même réaction face a une flamme mais un bandeau me permet de passer a l’attaque si ça devient nécessaire. La « victime n’eut pas besoin de faire son apparition pour que d’instinct, je porte la main a ma nuque, effleurant du bout des doigts la zone la plus … blessée…

Mon instinct me pousserait à me lever, faire pousser des plantes pour soigner les blessures du plus amocher et ensuite les appliqués sur les blessures pour qu’il se remette mais … c’est un dragon … j’ai lus que conscience de la délicatesse d’un contact avec ce genre de créatures, puis, il me faudrait vraiment beaucoup d’énergie pour venir a bout de ces blessures et pas sure que de me mettre en position de faiblesse ici soit une bonne idée. Je n’avais pas vraiment écouté ce que disais Néfir, bien trop  occupée a me battre contre mon instinct premier. Je ne tenais pas a repousser la douleur, je la transformais doucement mais surement en énergie qui se rependait au travers des arbres les plus proches d’abord, puis de plus en plus loin, une sorte de lien continue.

-Je ne suis pas certaine que tu ais envie de voir ce que je vois.

Le fait qu’il relâche son aura m’avait rapproché de cette planète et j’avais put lui répondre d’un murmure qui lui laisserais sans doute deviner que la vision ne me plaisait pas le moins du monde. J’avais porté la main a une des fleures de vanille dans mes cheveux et l’avais décroché doucement, la gardant dans une de mes mains, tendis que l’autre serrait celle de mon dragon. Je gardais mon expression calme, je n’ai aucune intention de la changer, bien au contraire, ce serait offrir de la confiture a un cochon (bien que parfois un cochon apprécierait peut être ça).

J’ai écouté sagement la « description » de la scène que l’autre avait faite et ne dit mot alors que la main qui tenait la fleure commençait a brillé légèrement, formant un nouveau plant qui glissât sur mon poignet, la jambe de mon amant, son trône, et parti rejoindre la terre. Je suis multitâche, j’écoute les inutiles petites vérités déguisées et transforme lentement la vanille en une fleure qui pousse ici a Orefia, je n’ai pas besoin de connaitre la fleure qui prends forme, je sais qu’elle est faite pour les soins.

Après coup, une fois la remarque de mon dragon passé, j’ai porté les yeux sur la mère du petit, le petit lui-même, le blesser … évité soigneusement celui qui rigolait et que j’avais envie de dresser, puis, j’ai ramené la nouvelle fleure assez proche pour pouvoir la sentir.

-Je t’avais dit, que la nature saurait me présenter ses armes d’elle-même.

Avais-je soufflé avant de regarder mon dragon, un sourire doux aux lèvres, alors que j’absorbait doucement la peur du plus jeune, la douleur du plus ancien le libérant légèrement… je ne dois pas le soigner pour le moment … se serait mal …

-Votre fils n’a rien subit, si ce n’est la peur de perdre ce qui compte plus pour lui que tout autre chose.

Ça n’est pas un secret, pourtant, je m’étonne que personne ne se permette de le lui dire. Une peine si lourde… mais dans tout ceci, reste une vérité a dire et puisque j’ai tout a fait droit de ne pas suivre ma promesse qui n’a pas été crue, je ne compte pas me gênée. J’ai plongé mes yeux dans ceux du narrateur et j’ai repris sa belle histoire un peu plus réalistement et toujours cette même douceur que j’adore affichée face a des prédateurs qui n’ont aucune conscience du potentiel danger que je représente.

-Lorsqu’il est arrivé, les jeunes amoureux se tenaient sages, ils se saluaient d’une manière… bien plus respectueuse des règles de la courtoisie que certains autres ici n’ont su le faire…

Oui, c’est purement gratuit et diriger… et je m’en fiche.

- Il y a entrevu une occasion et ne l’a pas laissé filé.

Mon dragon m’avait demandé confirmation, voilà qui est fait.

Tiens, il semblerait que la capacité de mon dragon à se servir d’une expression, pour définir autre chose, l’ai quitté en quittant son poste de professeur. Je n’ai pas plus besoin qu’envie de séduire les autres dragons, il n’y a bien que lui qui ai un intérêt quelconque a mes yeux. J’ai quand même souris a sa marque de possessivité... j’adore quand mon amant se montre légèrement possessif, c’est une façon un peu particulière de me traiter qu’il a depuis notre rencontre et e n’ai aucune envie que ça change.

-Tes désirs sont des ordres….

Mes paroles ont été secouées d’un léger pique, mais c’est principalement parce que mon amant m’avait de nouveau serré contre lui et un fin sourire s’était tracer sur mes lèvres alors que j’appuyais ma tête contre son dos.

*Tu es entrain de me dire que tant que je ne l’aurais pas soumis il continuera à être aussi énervant ?*

E serait gâcher le suspende que de le dire a voix haute tout de suie, mais soyons réaliste, Néfir et moi savons que je finirais par agir, d’une manière ou d’une autre. La fin de sa phrase me poussant à croire encore d’avantage en cette idée…. J’avais rivé sur le dragon qui se la ramenait bien trop à mon gout, un regard assez froid.

-Cette situation l’amuse…

Il a bien raison, je n’ai aucune envie de me battre contre l’envie qui me prend à la gorge.

- Si je m’écoutais, il ne serait plus un mâle depuis déjà 5 minutes.

Je vais le battre, si ça n’est pas maintenant, ce sera dès la fin de ce procès, je vais mettre cette grande créature stupide à quatre pates et il priera pour que ses souffrances soient abrégées.

-J’attendrais, dans ce cas, je serais sage.

*Comme ça en rentrant chez toi, tu pourras me récompensé en concéquences.*

Il faut bien savoir s’amuser un peu. Puis, je me moque bien que notre flirt soit bien pris ou non, j’adore mon dragon et ça n’est pas une foule de débiles profonds qui va m’empêcher d’agir comme bon me semble en a compagnie… déjà que lui a du mal depuis qu’on se connaît…

Il n’avait pas fallut plus de quelques mots a l’étrangère, pour que la remise a niveau se fasse. La mère se détendais et ses sentiments avec elle, levant légèrement le retour que je ressentais sur tout ça. Seulement, lorsqu’un problème s’endort, l’autre s’éveille. Mais là, mon dragon commençât a bouger … je n’ai pas envie de rester seule sur un grand trône … je préfère encore m’asseoir sur une racine, recevoir les maux de la terre, l’aider a les faire disparaître… je n’ai pas sa capacité … son récents des besoins rocheux alors ce contact… Mais bon, je suis restée sage et ai posé mes mains sur les accoudoirs, de manière royale. J’ai toute conscience d’avoir l’air d’une enfant dans le trône d’un homme… mais je me moque bien d’ajouter à mon aspect délicat cela rendra la correction plus amusante.

Le changement de ressentis quand Néfir a dit que j’étais télépathe m’a presque fait aussi rire que j’avais put avoir mal. Et bien sur, comme toute personne normalement constituées, la chose qui a le plus changer, c’est la pensées, chacun des êtres que la révélation avait surpris se mis a pensé a ce que je ne devrait surtout pas connaitre de leur vie privée… comment ne pas rire là, mais juste très légèrement, juste un rire léger masqué par mes doigts, je ne tiens pas non plus a ce qu’ils pensent que je me moque … même si c’est le cas… mais c’est si … dur… Mon amant sait parfaitement a quel moment lâcher quel bombe… je l’adore encore plus pour ça.

-Selon moi, il l’est bien plus.

Avais soufflé juste assez fort pour être perçue du principal intéressé. Provoqué sa colère, nourrir la mienne, le forcer a parlé, lui faire dire ce que je veux. Je ne suis pas calculatrice, je suis une femme.

J’ignore ce qui, dans la phrase de l’accuser, a déclencher la fureur de mon dragon, ce qui est certain, c’est qu’il ne m’en fallait pas plus pour envoyer une décharge d’énergie considérable a la terre environnante, faisant frémir les feuilles et naitre de nouveaux bougeons, je suis pleine d’énergie trop pleine, je ne saurais encaisser d’avantage sans en souffrir alors, je me suis fermée a la réception des sentiments pour ne plus garder que ce que je n’arrive pas encore a clore. J’ai laissé la plante que j’avais créée sur l’accoudoir du trône. Je n’ai pas besoin d’observer j’entends, je sais ce qu’à fait Néfir, la protection … du blesser… devant moi, et je n’ai aucun besoin qu’il se mette en danger pour moi.

-De mon coté, je prends le rouquin en duel.

Et là je tiens a me faire entendre de tous, de ma voix la plus calme et posée. Cachée derrière un dragon beaucoup trop grand … je ne  suis pas toute petite, ce sont eux qui sont gigantesques !

- Je doute de devoir donner les raisons de ma provocation mais je tiens à le faire.

Puisqu’il n’a pas le choix…. Je me suis glisser au bas du trône, ai délicatement retiré mes bottines et les ais déposer avec toujours autant de délicatesse, moi qui suis une créature si … frêle.

- Tu as porté la main sur mon bébé dragon. Tu m’as manqué de respect.

J’ai souris.

- Tu ne le feras plus jamais.

Depuis le moment ou je l’ai provoqué, j’attends qu’il se décide a répondre, je me maintiens prête a dévier ses pensées vers … vers ma jolie « je suis Lizie, j’ai huit ans, et j’adoooore les poneys » …

- Ne crains pas la suite, tu survivras.

J’ai clairement porté les yeux sur ma future Lizie avec un sourire trop mignon pour être honnête. Je tuerais Sword pour Suzie. Je me suis approchée de celui qui s’était gentiment placer en bouclier et lui ais demandé de se mettre à genoux, juste par la pensée.

-ça ne sera pas douloureux.

J’ai attend qu’il s’exécute et ai fermé les yeux l’espace de quelques secondes avant de les rouvrir faisant grimper le long de son corps un plan de fleures, les mêmes que celles que j’avais en main sur le trone. Une fois son corps entièrement couvert, et la douleur de cette présence sur ses blessures entièrement disparu, ou plutôt entièrement détournée, j’ai tout juste effleuré du bout des doigts un des pétales de la fleure.

- Enfin, pas pour toi.

J’avais renvoyé la douleur de ce moment vers celui qui lui avait infligé les dégâts. Et ma magie se rependit doucement à travers la plante, ses couleurs se ravivèrent encore, elle grossit même, commençant à faire pousser de nouvelles feuilles tout autour des blessures, et dessous, sa peau se reformait sans la moindre douleur, juste une légère sensation de chaleur.

-Fais lui ravaler ses mensonges, pour moi.

J’ai laissé la plante retournée au sol après le soin sans même prendre le temps de vérifier, ça n’est pas nécessaire. Je m’en suis simplement allée jusqu’à mon dragon, me laissant surélevée par une racine jusqu’ sa hauteur et ai déposé un baiser tendre sur ses lèvres.

- As-tu déjà vu….

Je me suis laissée reposée au sol, en soufflant a mon dragon :

-Un Hidden en colère ?

Parce que ça ne saurait tarder, et il peut facilement deviner au ton froid qu’à ma voix, que cette fois ci, il va y avoir un vrai duel.

-Honneur aux deux dragons ?

J’ai vraiment, mais vraiment, mais vraiment du mal a ne pas rire quand j’entends mon dragon qui relève mes propositions dans sa tête … en revanche, impossible d’empêcher mes joues de chauffées … je ne suis pas certaine d’avoir envie de savoir, mais je sens que le retour a la maison va se faire des plus … rapide, j’ignore un peu pourquoi…

-soit…

Alors je vais découvrir une partie de son monde… petite partie, parce que je ne trouve aucun plaisir ni excitation dans la douleur mais certaines autres pratiques ne me sont pas si étrangères, les yeux bandés, les mains liées … je n’ai pas eut beaucoup d’amants, mais je ne suis pas chaste et pure non plus. Je n’aurais pas pensé que ma demande surprendrait mon dragon, il savait très bien que je ne supporterais pas bien longtemps ce genre de choses.

-Je ne suis pas des vôtres, mais étant une invitée, il me serait particulièrement impoli de ne pas respecter vos traditions il me semble, et puisqu’il est nécessaire de faire sa demande ici, autant rendre la leçon… constructive.

A Rome, fais comme les Romains, je suis chez les dragons… et je tiens à imposer ma marque sur Néfir, devant tout le monde, si en plus je peux dresser son adversaire par la même occasion … je ne vais pas me privée.

-Seigneur… non seulement tu ne lui as pas confié la beauté… mais en plus il est idiot et méchant …

Je suis polie … idiot … est ce un terme impolis ?

-Lorsque j’aurais réduit ta force à néant … tu vas te sentir bien vide.

Avoir retiré mes bottines me met en contact directe avec la terre, ce qui me permet de préparé mère nature a un combat, puisque celui qui va suivre la concernera directement. Je suis désolée de devoir en appeler a la magie qu’elle m’a confiée, mais il faut parfois faire entré de force de la matière grise dans les cranes. Et s’il faut que j’apprenne a un enfant à se tenir correctement pour protéger mon bébé dragon … alors que le combat commence.

*Ne t’en fais pas mon dragon, je vais simplement  apprendre la vie a un enfant. Il n’est pas le premier, ne sera pas le dernier, mais il ne risque pas de l’oublier. *

Je ne veux pas me blinder, je ne le dois pas, la colère, le désir, la rage, la surprise, toutes ces émotions me donneront la force, la capacité de me battre plus, plus fort, plus longtemps, avec plus d’efficacité, et si je fini épuisée, j’aurais au moins réussit à protéger mon fils. J’ai lancé un regard tendre a mon amant avant qu’il lance le combat, je tiens a le rassuré, je suis sereine mais surtout … je suis face a un dragon, j’ai juste pris un petit tissus que j’accroche maintenant en permanence sur mes vêtements, toujours assorti s’il vous plais, un ruban blanc que j’ai délicatement fait glisser sur mes doigts… oui, je suis vraiment méchante de lui faire pensé que je suis si fragile.

Sa réplique m’a fait sourire, alors moi ... je suis une petite fille … je suis sans doute plus âgée que toi, même si je suis plus jeune que Néfir.

-Tu veux … m’écrasé…

Je m’attendais à des flammes…

- Tu m’en diras tant.

Je ne suis pas déçue, bien au contraire.

- Et … tu compte faire ça …

J’ai passé le ruban autour de mon cou, sans le serré complètement, juste assez pour pouvoir le remonté sur mes yeux au cas où.

-Tout seul ?

J’ai très très légèrement souris en coin a ma dernière réplique, dévient son premier coup en faussant ses songes. La colère ne lui permet pas de comprendre l’intrusion que je fais dans son esprit, lui suggèrent un mauvais angle pour chaque coup alors que je m’avance doucement.

-Une patte ça a l’air coton, tu veux peut être essayé a deux ?

Je ne bouge plus maintenant et le dragon se donne un mal fou a tenter de me toucher, pourtant, je n’utilise pas toute ma magie ... c’est comme si battre avec le croque mitaine en plein jour.

-Grand, bête, méchant … et bigleux ? tu sais … ça se soigne très bien de nos jours…

Et bien sur, je souris. Je tiens a maintenir sa colère intact, je ne veux pas qu’il comprenne trop vite. Et une fois qu’il c’est bien fatigué et commence enfin a saisir, lorsqu’enfin sa pate prends la bonne direction, je souris et le laisse venir, je lui laisse même pensé qu’il m’a eut, ne bougeant pas de sous sa patte, attendant que la seconde se joigne a la première.

*Bon, puisque tu t’es bien amuser. *

Lui ais je fais parvenir, mon sourire toujours en place et au bout de quelques secondes, la racine qui me couvrait et l’empêchait de m’écraser se relève brusquement, me laissant me redresser et m’épousseter.

-Il semblerait que ce soit à mon tour.

J’ai doucement ris en lui lançant :

-Et sans les mains !

Et avant tout, je me suis servit de tout le flot d’émotion que je pouvais percevoir, envoyant chaque sentiments en lui, chaque songe, qu’ils soient ceux des dragons ou des animaux de la forêt, tout lui parvenait en un flot informe qui le forcerait a se calmé quelques secondes. Puis, je me suis approchée et ai épousseté ma jupette en le regardant.

-Répète après moi. Bon-jour, Ma-Da-Me

Et j’ai bien articulé. Et pourtant le retour … bin il n’était pas au top.

-Dommage, ça n’est pas ce que j’attendais … recommençons.

Et cette fois, j’ai rediriger toutes ses pensées sur une seule phrase, des mots qu’il n’a pas eut le loisir d’évité, il n’a pas eut d’autres choix que de prononcé ce que je lui imposait et la phrase que tout le onde ici présent put entendre fut :

« BONJOUR, je suis Lizie, j’ai huit ans, et j’adoooore les poneys »

-C’est déjà nettement mieux, félicitation, je sais a quel point il est difficile d’être honnête avec sois même.

Peut être serait il temps d’enchainer mais j’avoue que je suis plu séduit par l’idée de lui faire répété ça en boucle plutôt que les mots obscènes qui désirent le quitter, aussi, je me suis doucement agenouiller, ai porté la main sur le sol, alors qu’il continuait a se battre seul. Chaque mot qui quittait sa bouche était un de ceux là, et s’ils ne sortaient pas en une fois, ils se suivaient.

-Pardonne l’outrage qui va t’être fait, je promets de ne le faire qu’en cas de réel besoin.

J’attends qu’il craque psychologie ment, il doit être terrible d’avoir huit ans.

-Aller, petite fille, il est grand temps que la démonstration s’achève. Et que tu partes te coucher.

Au sens propre bien sur, une racine, celle qui m’avait protégée, est sortie du sol pour me servir de siège. D’autres pendant se temps attachaient ses pates et les tiraient de chaque cotés de sa personne.

-Tu feras attention, ça risque de piqué un peu.

Et au sens propre puisque d’un seul coup des ronces ont poussées du sol pour venir le prendre à la gorge, le tout sans serré, juste se placer de sorte a ce qu’il se blesse seul en bougeant. Et sont venus s’ajouter a ce petit jeu des fleures bien d’ici dont la caractéristique principale est de laisser sur la peau, même celle des dragons, des brulures qui démangent.

-Sois gentil, renonce, tu as déjà perdu.

Enfin … c’est encore assez relatif. Et de toute façon, je n’ai aucun besoin de poursuivre. J’ai fais en sorte qu’il soit relâcher et me suis dirigée vers lui pour poser la main sur son gros nez de grosse bête.

-Si l’envie te prends de t’en prendre de nouveau a mon fils, souvient toi que là, je n’en étais qu’à l’échauffement. LA prochaine fois que tu verras Caleb, tu placera ta queue entre tes jambes, tu baisseras la tête et tu fileras après lui avoir dit « bonjour monsieur, je suis désolé d’avoir eut l’audace de me croire supérieur a vous quand je ne suis même pas digne d’observer le sol que vous avez fouler. Au revoir monsieur ».

J’ai reculé d’un pas en souriant d’une façon angélique.

-S’il te plaît.

Bin quoi, je suis anglaise.

-Oh et si tu n’obéis pas …

J’ai fais un clin d’œil et désigner ma tête avant de retourner voir Néfir.

- J’avais dit sans les mains.

Me moquais-je doucement en remettant mes bottines.  

Décidément, les dragons sont d’une impolitesse … franchement, je lui demande d’être polis et il me répond par un vilain terme … parfois il faut savoir se donner une limite, tu aurais déjà du comprendre que tu n’avais pas une chance face a moi, mais si c’est ce que tu veux … soit.

Je me suis donc pliée a ses désirs et en sentant toute l’hilarité qui m’entourait, j’aurais presque put me mettre à rire, si je n’avais pas eut l’habitude de me retenir.

-Si ça peut te rassuré, j’avais bien saisit la première fois.

Mais c’est bien trop amusant de le lui faire répété, je sens que je ne me lasserais jamais de ce genre de jeu … sauf avec l’autre taré de pédophile de dragon qui mériterais d’être enterré vivant pour se rendre utile pour une fois et nourrir la terre en profondeur. Bon, toutes les bonnes choses ont une fin, et je suis un peu fatiguée de ce jeu, j’ai donc fini par achever le dragon en souriant et m’en suis encore beaucoup amusée. Je pourrais continuer mais il est temps que ça se termine. J’ai donc achevé mon combat, ai remis mes bottines et ai profité de ce moment ou tout le monde se sent bien et amuser pour reposer un peu mon esprit fatigué. L’air de rien, ce genre d’exercice est épuisant.

J’aurais pensé que de malmener un dragon devant tous les autres en me servant de cette partie de ma magie ne leur aurait pas plus, j’avais même une très légère anxiété par rapport a ça … j’étais inquiète pour mon dragon et gardait cette idée que je risquais de lui apporté des ennuis, mais au lieu de ça … Le groupe de dragon qui m’observait en riant fini par m’applaudir. Mes chaussures de nouveau en place, je les observais avec surprise jusqu’à me faire soulevée par mon dragon laissant échapper un léger hoquètent de surprise.

-Tu cherches la petite bête… le duel était fini depuis un moment…

Dès qu’il avait porté la première attaque le duel était fini, peut être même dès qu’il avait commencé à s’énerver contre moi.

-Je tenais à faire entré mes consignes dans sa tête et pour ça, rien ne vaut un contact un peu doux. Surtout après …

Après l’avoir complètement détruit, une petite caresse ne fait pas de mal, c’est d’ailleurs comme ça qu’on développe un syndrome de Stockholm, de la violence brute et après coup, juste pour laisser l’espoir que ça ne reviendra pas une caresse, au fur et a mesure du temps, l’on s’habitue et on attend la douceur en voyant la moindre de ses bêtises ou regard comme une raison suffisante.

Bref, au changement de forme de mon dragon, j’aurais presque une nouvelle sensation de nausée, mais avant qu’elle ne me vienne, mon amant me rassure, me faisant sourire doucement.

-C’est bon à savoir.

Qu’on ne va pas voler, et qu’il est impatient de rentré… même si ça j’avais put le deviner quand il m’a prise sur ses genoux. Je me suis laissé ramener en me contentant d’un sourire et d’un signe de main pour saluer les amoureux. Le chemin n’a pas été long, pourtant, mon adorable dragon a pris grand soin de bien me montré les statues qui se trouvaient là, de m’expliqué ce qu’elles représentaient, de me laisser observer les arbres sur le chemin. Lorsque nous sommes finalement arrivé, il m’a déposée au sol et a tout fermé dans son salon. De mon coté, je détachais doucement mon ruban pour le retiré du tour de mon cou, mais avant que j’ai l’occasion de faire quoi que ce soit d’autre, mon amant fiévreux revint a moi m’intimant son désir de rester là ou nous nous trouvions, me laissant un sourire fin et une envie terrible de poursuivre l’activité sans attendre.

-Ici, et maintenant…

Je ne demande rien de mieux… J’ai glissé une douce caresse le long de la joue de mon amant, me laissant allongée sur les coussins et nous avons basculé vers une partie de son monde dont il ne m’avait encore jamais fait profiter. Les liens se mets poignets semblaient beaucoup lui plaisir et mon amant se fit brulant, apportant a ce moment tout son savoir faire… et son fameux jouet vibrant auquel il tenait tellement.

Notre moment fut accompagné de son lot de plaisir, de sons étouffés de bien être, d’une chaleur bien à nous et de tendres moments entre deux actes sensuels. Nous avons tout deux toucher des doigts les portes du paradis sur les fameux coussins du salon … qui, espérons le ne seront plus jamais le lit de Caleb … je ne saurais plus le regarder sans mourir par le feu de mes joues et ma gène.

Après ce nouveau moment, nous nous sommes allongés blottis l’un a l’autre et nous sommes endormis dans la chaleur de sa maison, les fleures de vanilles semées par ci par là dans mes cheveux et sur les coussins. Nous avons put nous reposer un moment avant que quelqu’un ne décide de nous déranger… dire que j’aurais put former un mur de ronce pour bloqué l’accès a sa maison … Eveillée par le bruit de la porte, je me m’étais légèrement redressée, avait récupéré le manteau de Néfir pour me couvrir et l’avait délicatement embrassé pour le réveiller.

-Debout mon dragon, les tiens t’appellent.

Et moi j’ai besoin de m’habillée, alors, après un nouveau baisé et une caresse sur sa joue, j’ai récupéré mes affaires et suis allée me nettoyer un peu, sans prendre le temps de me laver entièrement, ça n’as aucun intérêt pour le coup, tout le monde sait que je suis a lui alors … Bref, j’ai passer de nouveau ma tenue du matin et laisser mes cheveux détachés et parsemés de fleurs de vanilles par endroit.

J’étais montée juste pour me débarbouillée, et entendre mon démon m’aurait presque fait rougir…. Si on ne venait pas de faire des saletés sur le sol de son salon se serait un peu …bête mais en même temps, c’est assez nouveau de mon coté de faire ça n’ importe où, nouveau et plaisant, je suis d’accord. J’ai remis mes vêtements alors que Néfir faisait entré ses invités sans la moindre gêne … J’ignore comment il peut être si décontracter, je sais que ça pose sa marque sur moi mais … on sent quand même relativement le sexe....

J’étais entrain de redescendre quand j’ai entendu Néfir qui se mettais a tousser et suis venue m’appuyer contre la porte de la cuisine pour écouter… puis là ... surprise… Je ne sais même pas ce que je suis supposée faire là, signaler ma présence ou juste remonté et faire l’ignorante… puis c’est de mal en pire …. Comment on prépare notre mariage. Il aurait peut être été bon de faire cette chose un peu folle … celle qui consiste a nous en parlé ?

J’aurais put dire que je ne souhaitais pas me remariée, après tout, j’ai déjà donné, donner plus que je n’aurais jamais cru le pouvoir ou plus que je ne donnerais jamais plus. Pourtant, je n’ai pas eut cette sensation… étrange … J’ai bien la sensation d’avoir évoluée depuis que je suis avec Néfir, plus par manque de choix qu’autre chose, mais j’ai bien conscience d’avoir …. Grandi … j’accepte que Caleb soit mon bébé dragon, qu’on vive ensemble et sa déclaration d’amour… c’est un peu tout ce que j’aurais toujours repoussé, ça suit le même rythme, si on ne compte pas Caleb, tout avance de la même façon… mais je n’ai pas si peur que j’aurais put le pensé… j’imagine que c’est parce que cette fois… j’aime vraiment Néfir, comme je n’avais encore jamais aimé personne d’autre.

Ce sont les mots quasi grondants de Néfir qui m’ont tirée de mes pensées, me faisant avancer lentement vers lui et ses invités… décidément, ils sont tous trop grands ici.

-Rebonjour.

Je pourrais lui dire que j’ai entendu, mais je crois qu’il doit s’en douté… ou pas, en réalité je ne sais pas s’il peut vraiment s’en douté, après tout … je me serais sauvée…

-Tu as du mal a respiré on dirait.

Je crois que s’il m’avait demandé de l’épousé hier encore, je me serais sauvée sans plus vouloir le voir mais … Aujourd’hui… je n’ai pas de raison de craindre un nouveau mariage. Néfir est l’homme que j’aime, il est gentil, fort, il n’est pas … il n’est pas un humain et comprends mes peurs, mes désirs … il sait ce que je suis depuis notre rencontre et même avec toute la puissance que je peux manier ... il ne me craint pas … il ne m’a jamais craint…

-Qu’est ce que tu ne peux pas faire ?

Je ne vais pas lui dire tout de suite que j’ai entendu, je trouve amusant de le voir réagir comme ça … même moi je ne réagis pas si fort. J’ai doucement pris la main de mon dragon et lui ai souris avant de regarder nos gigantesques invités… un jour j’irais dans un camp de lilliputien, juste pour pouvoir me sentir comme eux … juste une fois …

-Tu ne devrais pas boire quand on t’annonce ton mariage.

Oui, je prends ça plutôt sur l’humour là…

-Fiancée et veuve dans la même journée… ça ferait un peu beaucoup…

Sans compter le « mère célibataire ».

-Navré messieurs mais… même si c’est sans doute le rêve de toutes les filles de s’entendre dire qu’elle va être mariée a son amant…

Bien qu’à mon époque nous n’étions pas vraiment amant sinon ça tournait très, très mal… la fille déshonorée tout ça tout ça.

-Je vais devoir décliner votre offre, j’ai une préférence pour celles qui me sont adressée à moi, directement par le principal intéressé.

Je me suis hissée jusqu’à lui (oui, en utilisant une racine qui passait par la fenêtre pour me soulevée)

-Mais rassure-toi…

Et suis allée l’embrasser sur la joue, lui soufflant au creux de l’oreille.

-Je t’aime bien trop pour m’enfuir.

Comme il peut être à la fois libérateur et étrange de m’entendre prononcer ces mots… Je n’ai plus souvenir de les avoir employé depuis des siècles … pourtant, ils me laissent un tout autre sentiment que lorsque je l’ai emprunté pour la dernière fois… pourtant, j’ai prononcé cette phrase dans mon anglais maternel …

Rejoindre le trésor, cette simple phrase pourrait m’amuser … parfois, j’oublie que je fréquente un dragon, lorsque ses mains se font plus douces, que son regard s’empli de plus de tendresse que de possession, lorsque ses mots doux sont soufflés a quelques centimètres de ma peau, créant un frisson délicieux sur ma peau. Puis, de toute sa tendresse, il plonge ses yeux dans les miens et me fais revenir le souvenir qui j’avais quitté d’un langoureux « mon trésor ». J’adore ça, je trouve ça aussi amusant que c’est plaisant à entendre.

-Comme tu es sombre mon Néfir…

De là a passer du mariage a l’enterrement … ces pensées me semblent presque corrompues par la « fête » et la décision des autres… pourtant … j’avais chassé cette idée de mon esprit moi…

-Commencerais tu as considéré un mariage comme un enterrement ?

J’ignore combien de temps il nous reste à vivre ensemble, si je mourrais de vieillesse avant lui, ou s’il va atteindre les limites de l’âge dragonique sans même que mon horloge n’ai repris son rythme. Ces pensées m’avaient effrayé a l’époque ou j’avais commencé a me pencher dessus et je les avais chassées… je n’ai pas envie d’y revenir…

-Voilà qui est … rassurant.

Dis en riant, mon dragon serait prêt a détruire le monde juste pour me retrouver, quoi de plus rassurant que ça…

-Je t’aime aussi, Néfir.

Et je dis ça sans douter… pas sans rosir, mais sans hésiter. Pour la première fois, je peux prononcer ces mots en les pensant, en les ressentant, de mon propre chef, pas par un simple effet de miroir du à mon pouvoir d’empathie… je suis ... amoureuse… réellement amoureuse.

-Je suppose que c’est une possibilité oui.

Nous n’allons pas priver tout ses congénères de faire leur fête, si cela leur fait plaisir, en plus, j’ai la certitude que revoir le rouquin sera amusant. Je me contentais d’une caresse dans le cou de mon dragon, alors qu’il prévenait ses amis de la fête qui allait avoir lieux et répondit a son baisé avec plaisir.

-Les réunions de familles sont rarement reposantes… il parait…

C’est ce que j’ai entendu dire, puis, je l’ai un peu vu quand Elias m’a emmener jusqu’à chez lui…

-Nous aurons bien le temps de nous reposer, quand quelqu’un aura enfin décapité ce fichu directeur.

Ma famille me manque un peu … mais je n’ai pas envie de la faire savoir a mon dragon, alors je remballe la tristesse de cette pensées pour d’autres moins moroses.

-Alors … un long bain bien chaud…

Soufflais je a mon dragon en souriant avant de venir embrasser son cou… qui a dit que s’était a l’eau d’être la plus chaude ?

-Et puis on se prépare pour ta fête ?

Je doute qu’ils aillent aussi loin, ou au moins j’espère pour eu, il serait dommage de mettre mon dragon en colère … puis en plus il n’est pas prêt de mourir, je ne le permettrais pas, je viens à peine de parvenir à lui dire que je l’aime, celui qui me privera de mon amant n’est pas né.

-J’aime l’idée que tu m’attrapes, nuance.

Bien sur je rigole, mais j’adore mon dragon et si ça peut lui faire du bien, ou plaisir, je voudrais au moins qu’il puisse rire … si il y a fête, il doit pouvoir en profité. J’ai bien saisit que mon dragon a été surpris de la réaction que j’ai eut… de l’étrange sensation que me donne ces mots mais même s’il ne comprend pas, moi je suis bien, je suis heureuse d’avoir enfin fini par me défaire de mon angoisse face a ces mots…

-Tu me rends heureuse.

Réellement, i me fait avancer, me pousse au meilleur, même si je ne m’attendais pas à ça au début, a notre rencontre … je ne saurais plus me passer de lui, maintenant. Je suis montée avec lui pour prendre un bain et pas que, puis nous nous sommes préparés pour la fête et puisque l’idée actuelle est de se faire jolie ... j’ai cherché une tenue qui conviendrais dans ma valise, je tiens a ce que mon dragon soit heureux de son séjour chez lui.

J’ai mis la robe que j’ai achetée lors de mon voyage avec Elias. Nous sommes allés jusqu’à chez lui et puisqu’on y était et que je n’avais pas grand-chose à faire pendant qu’il voyait sa famille, j’ai été faire du shopping. J’ai beaucoup appris sur la flore marine là bas, s’était un voyage intéressant. Bref, puisque je suis ici avec mon dragon, et que je lui appartiens pleinement, je ne veux pas trop en montré, juste me faire assez joli pour lui plaire encore. J’ai donc passé une robe longue, elle en cachera assez, puis elle est superbe. Avec, je me suis fais un bracelet de fleurs de lin, puis je me suis servit de la même fleure pour m’attacher les cheveux dans une queue de cheval ondulée. Bien sur pas de talons, j’ai mis des ballerines, dans la forêt avec des talons … puis je n’ai pas besoin de grandir, c’est à eux de grandir.

-Me trouve tu assez joli pour une fête chez les dragons ?

Lorsque nous sommes arrivés à la fête, elle avait déjà commencé, des gens s’amusaient, s’enivraient, tout sentait le fruit et la bonne humeur était presque générale. Bien sur, je n’ai aucun besoin de provoqué alors je ‘ai pas eut le moindre regard pour le rouquin mais ai bien souris a mon dragon refusant poliment de boire de l’alcool … j’évite … en ce moment je suis facilement fatiguée et je n’ai pas envie d’ajouter de l’alcool a ça, d’autant que si les dragons s’en servent pour s’enivrés …

-Je préfèrerais un jus de fruit, merci.

Je vais boire comme un dragonneaux, après tout, j’en ai l’âge… enfin je crois, c’est encore un concept assez vague pour moi….

Et bien sur, il ne tardât pas a y avoir de l’action, Néfir se fit sauté dessus, heureusement après avoir posé son verre. Une armée de petit dragon venait pour le câliner…. Ce serait presque une photo à prendre et à encadré.

-Je comprends mieux oui.

Cette scène est attendrissante, j’aimerais presque que Caleb soit ici pour le voir et en faire parti…

-Je constate aussi que tu fais un bon oreiller, je note, ça pourrait m’être utile.

Bien, me voilà ravie. J’adore vraiment la façon dont mon tendre amant me regarde lorsque je porte des tenues qui lui plaisent mieux. J’ai souris a mon grand dragon en m’inclinant très légèrement devant lui.

-Enchantée de vous plaire mon cher.

J’adore tellement ça … J’ai pris mon verre un peu avant qu’il ne se fasse attaqué, et l’ai gardé au creux de mes mains en l’observant jouer avec ces enfants… ou plutôt, essayer de s’en défaire, ce qui n’avait pas l’air très facile. Je ne proposerais pas un coup de main en revanche, je doute sincèrement d’arriver a soulever des dragons, même bébés… Un gros morceau de viande trop sec…

-Je vois bien moi, pour le coté oreiller.

C’est même une pratique que j’adore moi. Mon tendre dragon est le meilleur des oreillers que je puisse avoir, il est doux, chauds (quand il est très bien couvert) et tendre… que demander de plus à un oreiller ?

- Je vois oui, mais j’aime quand même beaucoup te voir bien habiller, ça laisse plus de matière a mon imagination.

Bien sur, je le taquine en disant ça, je n’ai absolument pas besoin de plus d’imagination avec lui, sans doute de plus de repos vu nos activités mais … l’imagination, j’ai bien l’impression qu’on se débrouille plutôt bien … La suite de la journée a été des plus agréable, il a remis le grand roux a sa place, nous avons danser, nous sommes amusés puis nous sommes rentré pour profité de notre séjour. J’ai visité les endroits qu’il préfère et découvert un peu plus Orefia, sa culture. Puis, vint le jour de notre départ.

Le jour du départ, j’ai remis un bon pull à col bénitier, un jean, et des basquettes, tout ce qui me tiendrait un peu plus au chaud. Puis, je suis allée le rejoindre devant son lac, je suis monté sur lui et nous sommes partis… de là … le chemin m’a paru long… tellement long et nous n’étions même pas encore dans notre monde… je suppose que c’est naturel mais je me sens tellement barbouillée ces derniers jours que ça ne m’aide vraiment pas … pas du tout. Heureusement, mon dragon a décider d’atterir dès que nous sommes sortis et j’ai put retrouver la terre ferme très vite… quel soulagement, la nausée se faisait vraiment forte là haut.

-C’est… superbe.

Je commençais sérieusement a envisager l’option « retour a pied », quand mon amour de dragon c’est mis a me raconter l’histoire de la région. Je ne sais pas trop pourquoi il me parle de ça, sans doute le fait que nous ne soyons pas si loin que ça de a maison l’inquiete un peu. Je le sens légèrement anxieux du début a la fin de son monologue et fini par lui prendre la main pour le calmer un peu.

Seulement, je m’attendais a un regard penaud et un sourire attendrissant que me donnerait envie de trouver une grange ou quelque chose du genre… pas vraiment a le voir se mettre a genoux. Une blague me serait venue en temps normal, j’aurais raillé ma taille en lui demandant s’il espérait se mettre a mon niveau, puis la sienne en soulignant que s’était légèrement trop bas quand même, mais cette fois, je me suis simplement retrouvée a le regarder bêtement… je sais ce qu’il a en tête et … ça me trouble tellement, j’en rougis avant même qu’il me pose la question.

-Néfir…

Je ne m’attendais pas a ça, lui qui partait sur un « non » absolu quand les siens ont voulu nous mariés … je n’aurais pas songé une seconde qu’il le ferait lui même, encore moins maintenant. L’émotion est montée d’un coup, elle c’est hissée jusque dans ma gorge, la serrant sur le passage…

-Bien sûr …

Je suis prête !

-Je te veux…

Je suis prête…

-Juste … nous deux…

J’aime Néfir et même s’il ne me l’avait pas demandé, je le savais, j’avais conscience du désir de son dragon alors… j’ai eut le temps, pourtant, sa demande me donne des frissons… ici, au milieu de nul par, proche de chez moi, loin de tout le monde… Ici, tout les deux… J’ai juste fais pousser une espèce d’arche de bruyère et de roses rouges et blanches au dessus de nous, assez grande pour qu’il puisse tenir debout en dessous et lui ai souris tendrement.

-Marions-nous …

Dommage, Caleb ne sera pas là pour voir ça, et … Ryan non plus … j’aurais voulu qu’ils soient là … ils sont notre famille… mais qu’importe. Si nous sommes ensembles, alors ça me conviens… le nuit de noce risque d’être un peu étrange … sauf si on rentre a pied, on pourrait faire des escales dans les hôtels alentours, nous promener sur le chemin de retour tranquillement et préparé une bonne excuse pour Caleb qui risque de bouder a cause de son absence…

Je sais que c’est parfois déplaisant, je m’en excuserais auprès de mon dragon, lui qui veut me faire des surprises ne doit pas vraiment apprécier que je puisse le percevoir. Mais au fond, cela reste une surprise, j’ai juste ressenti la surprise légèrement trop tôt voilà tout. Je me sentais bien face a mon dragon, sous cette belle arche de roses… même si je me sentais mieux au sol que dans ses bras… je n’aime pas particulièrement être toute petite dans ce genre de situation. Aussi, quand il m’a reposée au sol, je me suis légèrement hissée sur une racine pour me mettre un peu plus a sa hauteur et lui ai souris.

Je n’aurais pas pensé que nous allions réellement aire ça, Néfir semblait refuser catégoriquement le mariage chez lui et je ne pensais pas qu’il y songeait. J’écoutais ses vœux, le regardais dans les yeux, serrait doucement sa main avant de lui laisser me passer la bague, regardant celle qu’il avait glissé dans ma main.

-En ce jour magnifique, Moi, Miley, enfant de la forêt. Empathe qui ne se contrôle pas toujours…

Bien oui, s’il tient à donner ses défauts.

-Je jure de t’aimer et de t’appartenir pleinement jusqu’à la fin de nos vies et même au-delà, et de prendre soin de ton fils, de l’aimer comme s’il était le mien. Pour le reste de l’éternité.

J’ai délicatement passé l’anneau a son doigts et me suis blottie a lui quand il est venue me prendre contre lui, laissant la racine disparaitre et me retenant de rire en le voyait a genoux … je ne le prendrais pas mal, nous sommes mariés maintenant…

-Je t’aime … mon dragon ….

En revanche, je ne vois pas en quoi un mariage rajeuni, lorsque j’étais enfant, s’était un des passages de l’enfance à l’âge adulte, comme un passage obligé… alors pour moi, ça n’a rien qui puisse rajeunir … enfin bon. J’ai quand même souris a mon dragon et passer les mains dans ses cheveux.

-Tu sais bien qu’il le faudra …

Je n’en ai pas envie non plus, mais j’aimerais quand même que nous allions en forêt … juste pour honoré la nature…

-Mais rien ne nous empêche de faire des détours.

Nous sommes resté longtemps a Tara. Nous avons consommé notre mariage, il était encore jeune mais l’amour lui était déjà bien présent et fort. Inutile d’avoir une maison pour cela, la nature fournie toutes les armes et une fleure géante nous aura suffit comme toit. Puis, lorsque nous sommes partis, j’ai emmené Néfir chez moi, dans ma forêt natale, je lui ai fait planter une graine et au déposer mes main sur les siennes pour le faire grandir et devenir un jeune arbre.

Je tenais à remercier la nature pour notre nouvelle vie et lui ai fait don d’un nouveau fils, un bel arbre qui deviendrait vite fort et puissant.

J’ai été ravivé les plantes sur les tombes des gens de mon village, redonnant force et vies a celles de mes parents, présentant mon monde a mon amant. Je sais que ça n’a rien de particulièrement gai, mais je voulais que ma famille sache que je suis libre et heureuse pour eux. Puis, nous sommes repartis, nous n’avons volé que pour passer d’un pays à l’autre. Puis, nous sommes allés jusqu’à l’école en passant par la route, nous sommes tranquillement repartis pour chez nous, nous sommes arrêter dans diverses auberges, avons visité des monuments, des jardins, nous avons souvent surpris les gens par notre grande différence mais l’amour qui nous anime tout les deux leur a vite fait comprendre.

Puis, enfin, après des jours, voir des semaines, nous sommes retournés a la maison … je regrette déjà le voyage avec mon dragon …