Mes habitudes n'ont pas changées, même en étant dans cette école. Chaques matins que je suis là, je me lèves tôt pour m'en aller réveillé mon frère en évitant de réveillé son collocataire. Se que je fais sans mal car je me déplace silencieusement comme un ninja. Je suis déjà en tenue à chaque fois. En fait, chacune de mes attaques furtives sur mon frère nous pousses à quitter la pièce rapidement. On c'est entrainaient durement tous les deux avant que je le laisse aller à ces cours. Comme j'avais encore du temps devant moi je suis partie m'entraîner de mon côté. Ayant de plsu en plus de difficultés à suivre certains cours sans me faire repérer par les élèves. Je savais de toutes manière qu'avec les professeurs c'était peine perdue...
Je n'ai aucuns pouvoirs, je dois quand même le rappeler. Alors je me sens moyennement à mon aise quand je vois ous les autres faire des choses si extraordinaires. En plus je sèchais le cours de combat aec le professeur Drade. J'avais peur que tous les autres élèves saches que j'étais humaine et qu'ils s'en prennes à moi après coups. Je faisais attention à ne rien montrer, pas d'émotion qui me tromperaient, comme me l'avais conseillé M. Onyx. Je devais me fondre parmis eux et faire croire que j'étais comme eus. Enfin, presque comme eux. Je n'ai aucunes forces comme certains, je suis jsute capable de la retourner contre eux.
J'essaye d'être la meilleure en sport, même si s'est très compliqué ici. Du coups je tente de dépasser mes limites. Comme se matin; je suis partie courir sur le terrain de sport dans ma tenue de ninja. Comme il faisez encore nuit je me suis entrainée sur mes techniques de camouflage dans les ombres. Puis j'ais perfectionné ma souplesse avec quelques techniques de gym pour finir sur de la course à pied.
Durant tout sa, je n'ai pas remarqué que j'étais observée. J'étais trop à fond dans mon entrainement. Pour moi s'est important.
feat Ciryiel Valáreir et Adèle Bord'Hel dialogue en #AB8E71 pensées en italique
Humaine, c'est certain...
En ce matin, Vivien n'avait aucun doute : il avait une humaine sous les yeux. Ici, à Esperanza.
Mais remontons quelques heures en arrière avant cette découverte surprenante. Après une journée de travail un peu compliqué à Sehans, parce que décidément, les familiers aimaient le titiller, Vivien était rentré bien fatigué, les mains dans les poches jusqu'à l'école. Il avait mangé sur le pouce, plus pressé de rejoindre son lit qu'autre chose. En plus, il avait un peu mal, mais c'était encore supportable pour le moment. Il ne voulait déranger personne alors il était allé prendre une douche bien chaude et avait fondu dans les bras de Morphée dans son lit trop vide pour lui.
Puis ce matin, le réveil avait été difficile. Inutile de prendre des comprimés, il ne lui serait d'aucune utilité. Le demi-elfe avait tout de même pris une nouvelle douche pour détendre un peu ses muscles, refusant de voir qu'il avait tendance à trembler. Et se sachant tranquille avant l'après-midi, il avait pris ses affaires de dessin qu'il avait pu acheter grâce à une avance de la part de son patron et il était sorti de sa chambre. Bien au chaud dans son manteau. Pour errer dans l'école où il se perdait encore un peu.
Un jour, j'aurais le sens de l'orientation, et à mon avis, ce sera le jour où je saurais enfin voler.
Mais pour cela, il faudrait qu'il voit Saël. Or, il n'était pas encore retourné le voir... Et ça lui faisait mal. Peut-être aller voir le professeur de botanique... Tombant finalement sur le terrain de sport, ses yeux se posèrent sur deux personnes. Un garçon et une fille qui s'entraînait. Cependant, si le garçon ne posait aucun problème.
-Une humaine...
Ça lui avait échappé malgré lui. Il l'observa pensivement. Pas apeuré. Elle n'avait rien d'une scientifique. Par contre, sa façon de bouger, tout en elle criait sa nature véritable. C'était d'ailleurs pour cela que Vivien ne pensait pas être à moitié humain et à moitié elfe. Il s'approcha un peu plus, serrant fort ses affaires pour empêcher ses mains de trembler.
-Alors les humains peuvent aussi s'inscrire dans l'école ? Autant que je lui pose la question puisqu'elle est là.
Ma rencontre avec Vivien, le fils inconnu de Lawrence m’avait touché plus que je ne le montrais. En m’expliquant d’où il venait, il avait ébranlé toutes mes convictions. Je m’étais profondément remit en cause, ainsi que mon jugement. J’avais donc pris la décision de quitter l’établissement. Je m’étais présenté aux directeurs, leur avait expliqué mes raisons. Je ne partageais plus leur idéaux. Les humains devaient rester loin de nous. Ils nous étaient nocifs. Je ne pouvais plus rester dans un endroit qui se battait pour qu’une paix s’établisse. J’avais bien vu qu’ils étaient contre mon départ, mais ils ne firent pourtant pas mine de me retenir. Et après avoir rangé mes affaires, j’avais quitté Esperanza. Je n’étais pas passé voir Law, je n’étais pas passé voir Vivien et surtout… Surtout je ne voulais pas voir Cassandre. Je savais pertinemment que si je les voyais, ma décision de partir s’effriterait et serait dispersée aux quatre vents. Donc, sans me retourné, je franchissais le portail et laissait mes pas me guider vers ma patrie.
Le voyage ne me parus pas si long. Et plus je m’approchais, plus je sentais mon cœur s’envoler. Je reconnaissais ces arbres et ses buissons comme si je ne les avais jamais quittés. Tout à mon euphorie de retrouver ses repères si familier, je ne sentis pas qu’on m’épiait et c’est quand une flèche se planta devant ma botte que ma joie s’envola. J’avais presque oublié que j’étais banni… Presque…
- Haryon Ciryiel etementa mas nirmë tunda ista….
Voilà qui me permettait au moins de me remettre les idées en place. Donc, je relevais la tête vers l’archer. Je l’informais qu’effectivement j’étais banni, mais que je n’en restais pas moins le prince héritier, comme il l’avait si bien fait remarqué, et que de ce fait, il était de mon devoir de présenté mes souhaits à mon père pour Yule. Et que vu son état de santé, que non, je n’ignorais pas, il était plus que nécessaire que je le fasse. Pris au dépourvu, le garde me fixa un instant avant de secoué la tête et de partir. Bien, je pouvais donc entré. Je passais l’infime barrière magique qui nous protégeait et je sentis l’immense silence m’envahir. Par des sorts aussi vieux que la création, le temps au sein de la grande forêt sacré semblait comme suspendu. Il n’en était rien bien entendu, mais cependant il était considérablement ralentit. Quelques secondes à l’extérieur équivalaient un plusieurs heures ici. Ses sorts étaient maintenus par les membres du grand conseil. Et le prix à payer pour connaitre et maintenir ce sort était très lourd. Ils renonçaient à tout jamais à pouvoir fouler le sol de leurs pieds. Ils fusionnaient en partie avec la forêt et ne pouvaient plus se déplacer. Figé jusqu’à leur mort dans l’écorce de notre plus vieille arbre. Leur flux de vie servait à alimenter la barrière… A peine avais-je fais quelques pas dans l’enceinte des habitations, sous bonne garde cependant, que je me vis assaillir. Une masse m’était tombée dessus me clouant au sol. Cependant, loin d’être effrayé par cette attaque, mon rire remplissait le calme de la forêt.
- Elros… Est-ce une façon d’accueillir son prince ?
Entre deux rire, j’essayais de prendre un air sérieux en lui faisant se reproche, qui n’en était pas un. Je le serrais contre moi tandis qu’il me gratifiait du fait qu’il se fichait éperdument du protocole et qu’il était simplement heureux que je sois rentré. Par la nature, il avait tellement grandit… Quand je l’avais quitté il n’était qu’un enfant et aujourd’hui je serais un jeune homme dans mes bras. Il était presque plus grand que moi et l’entrainement drastique qu’on nous faisait subir depuis l’enfance avait porté ses fruits. Après ses retrouvailles émotives, succédèrent d’autre encore. Notamment celle avec mère. Loin des regards indiscrets nous avons pris le temps de discuter et je lui expliquais les réelles motivations de ma venue. Je lui expliquais tous, dans les moindres détails. Je lui parlais même de Cassandre, mais je pris soin de ne pas préciser notre lien ni sa nature. Juste, que je me attiré par lui et combien cela me troublais. Après plusieurs heures de récit, elle hocha simplement la tête et s’en alla. Je restais quelques instants seuls à respirer calmement. Elle était partie convoquer le grand conseil ainsi que père. Tout le monde était au courant de mon retour à présent…
Une fois dans la salle creusée dans le tronc gigantesque de l’arbre millénaire, je saluais père ainsi que les membres du conseil selon le protocole qui s’imposait. Puis je passais aux explications. Ils étaient aussi révulser que je l’avais été et ils firent preuve d’une grande clémence à mon égard. Jugeant que j’avais grandi, que j’étais revenu dans le droit chemin et surtout comme j’étais le seul héritier, ils levèrent mon bannissement. Une grande fête fut alors célébré et elle dura plusieurs Isil. Quand la fête fut terminée, mère demanda à me voir. Je me présentais à elle et commençait les salutations de rigueur quand elle balaya tout cela d’un signe de la main.
- Mon fils… N’imagine pas ne pas combler mon cœur de bonheur par ta présence, cependant, tu n’es pas là…
Je la fixai alors sans rien comprendre. Je m’apprêtais à la questionner sur le sens de ses propos mais c’était chose inutile.
- Ton corps est chez nous. Mais ton cœur et ton esprit réside dans cette école. Ta place sera toujours ici. Ton père se porte mieux à présent qu’il sait que tu prendras de nouveau sa place, alors va…
Comme toujours, elle faisait preuve d’une grande lucidité. Je n’avais pas eu besoin de palabrer. Elle avait raison. J’étais heureux de retrouver les miens, mais ici je n’étais que le prince. Et enseigner m’étais formellement interdit. J’avais pris gout à cela et elle avait lu en moi comme je lis dans les aura des autres. J’hochais la tête et quittais la pièce et le quartier résidentiel sous ma forme de tigre. Je m’apprêtais à repartir quand Elros s’interposa.
- Tu repars ? Déjà ?
Je n’avais pas besoin de mon don d’empathie pour voir combien ça le blessait que je retrouve à l’extérieur. Les adieux qui suivirent me déchirèrent mais je rentrais tout de même.
Espérenza… Il ne s’était pas écouler une semaine après mon départ. Pourtant j’avais passé plusieurs mois chez moi. Je regardais l’école après avoir repris ma forme normale et inspirais une grande bouffé d’air. Je traversais la pelouse d’un pas décidé quand du mouvement attira mon attention. Je regardais en direction du terrain de sport pour voir un brin de tignasse bleu. Je souris et me dirigeait vers lui. Il n’était pas seul. Une petite tête blonde s’agitait dans tous les sens et plus je m’en approchais moins ça allait. J’arrivais dans le dos de Vivien et passait mes bras autour de lui dans un geste de protection. Je n’avais pas beaucoup changé physiquement. J’avais toujours les cheveux long et blond. En revanche, ils étaient coiffés en arrières et tenue en place par une couronne de branche. Mes traits s’étaient légèrement durcis. Je portais toujours une tenue elfique ainsi que mon long manteau beige. L’aura de Vivien tremblotait et je fixais la demoiselle d’un œil froid. Sa race avait fait beaucoup de mal au mien, à lui. Cette école était un havre pour nous alors pourquoi elle était là ? Je gardais le demi-elfe contre moi. Hors de question qu’elle l’approche ni même qu’elle le touche. Elle essaierait sans doute de le salir comme les autres avaient essayé de le faire.
- Bonjour jeune gens…
Ma voix avait quitté ses intonations douce et chaleureuse et elle semblait plus lointaine et froide. Je luttais pour ne pas emmener Vivien loin de cette créature.
Quelques images:
La grande forêt sacré :
Elros et Ciryiel retrouvailles :
Elros et Ciryiel quand Elros était petit:
L'arbre du grand conseil des anciens :
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Sujet: Re: Humaine parmis vous. [Libre] Mar 10 Jan - 12:40
Je n'avait pas sentis tout de suite qu'on mobservez alors quand quelqu'un a parlé dans mon dos j'ais sursauté et je me suis mise en position de défense en me retournant vers le garçon qui m'observez avec insistance. Se qui ne me plaisais pas s'était qu'il avait deviné que j'étais une humaine et je commençais à avoir un peu peur. Sans parlé que je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire pour contredire sa. Alors mon air se rafermis un peus. Je me redressais calmement vu que je ne sentais pas d'agrésivité de ça pars.
"J'ai une bonne raison d'être là... "
Une très bonne, même si je ne devrais absolument pas faire partis de cette école. Mais je ne sais pas ci je dois le dire ou pas. Surtout qu'un homme arriva derrière le jeune homme aux cheveux pleus. S'était déjà atypique d'avoir des couleurs de cheveux comme sa, mais en plus l'homme derrière semblais être un elfe vu ces oreilles pointues. Il me regardais avec un certains dédain, je n'aimais pas son regard. surtout que je n'avais rien fais de mal.
"Bonjour..."
Je me sens observé et je commence à être mal à l'aise, mais j'essaie de ne pas le montré. Il ne faut pas que je laisse ma peur prendre le dessus. Je me défendrais comme je peus ci jamais je suis confrontée à me battre mais pour l'instant j'essaye de me montré polie. Je regardais le garçon et me mordais la lève, il étais quand même jolie. Le grand aussi mais il faisais un peus peur.
"Je suis dans cette école parce que mon jumeau a eu des pouvoirs... alors s'est probable que moi aussi sa m'arrive de les dévoilés..."
S'est la stricte vérité, un peus romancé pour avoir la paix si jamais on me posait des questions. Puis sa peut être vrai, je pourrais avoir des pouvoirs même si pour l'instant aucun ne se montre.
"Je n'ai pas l'intention de faire du mal à qui que se soit."
feat Ciryiel Valáreir et Adèle Bord'Hel dialogue en #AB8E71 pensées en italique
Humaine, c'est certain...
Observer une humaine quasi normale était quelque chose d'étrange pour Vivien. C'était comme regarder un documentaire où l'on aurait fait taire la voix off. Une scène irréaliste qu'il avait pourtant le droit d'apercevoir parce qu'il était enfin libre. Si bien qu'il ne nota nullement l'aura de l'enseignant de botanique. Il fallait dire qu'il était un peu trop perplexe et perdu dans ses pensées aussi. Il sursauta donc quand la blonde répondit à sa question, ça n'avait pas été prévu dans son programme.
Que suis-je censé dire maintenant ? Elle me parle réellement à moi d'ailleurs ?
Ce fut le moment où il sursauta un peu une deuxième fois alors que des bras entouraient son torse et qu'il finit donc par reposer sur l'elfe sylvestre placé derrière lui. Le demi-elfe tenta de tourner la tête pour voir le professeur mais quelque chose lui soufflait que celui-ci était en mode protection et qu'il n'était peut-être pas une bonne idée de détourner ses yeux de l'humaine du coup. Au cas où l'homme le pensait réellement en danger. Il nota que la blonde était très expressive, rien à voir avec les scientifiques qu'il avait connus.
-Bonjour, professeur. Comment allez-vous ? Il faut que je le détende un peu, on dirait qu'il va bondir pour la tuer... Étrange, c'est juste une enfant comme moi. Elle n'a pas à porter sur les épaules ce que font les adultes de sa race.
Même s'il comprenait que Ciryiel se méfie, lui-même avait été prêt à fuir. On ne savait jamais ce qu'il se passait dans la tête des gens. Il posa une main sur celle de son aîné pour la caresser et le rassurer tout en regardant encore avec curiosité la pauvre humaine qui n'en demandait sûrement pas tant. Mais elle eut finalement le courage de parler après le salut plutôt glacial de l'enseignant. Elle avait plus de force qu'elle ne le pensait à faire cela.
-Ton jumeau ? Oh... C'est possible, après tout, vous avez les mêmes gènes. Je connais par cœur un bout de ma séquence ADN. Elle a si souvent tourné sous mes yeux... -Je m'appelle Vivien, je suis un demi-elfe, enchanté. Et derrière moi, c'est le professeur de botanique. Comme je suis fragile, il est un peu protecteur avec moi. Ça n'était pas faux. Et puis, je ne dis pas tout, qu'il ait une chance de se présenter.
Restant bien calé contre Ciryiel, pas de raison qu'il tente de lui échapper d'ailleurs, Vivien sourit doucement à la jeune fille. Il voulait y croire qu'elle ne ferait rien de mal, elle était très pure pour une adolescente humaine même. Sûrement un peu naïve, comme lui. Ses maigres capacités, qui devait tout de même l'aider, n'avait aucune commune mesure avec ce que les autres habitants de l'île pouvaient faire. Il avait d'une certaine manière été à sa place. Il ne doutait pas que pas mal de choses devaient l'effrayer.
-Puis-je connaître ton nom ? Comment trouves-tu l'école ? As-tu osé aller à Félisiz ?
Vivien tourna la tête enfin pour regarder Ciryiel, écarquilla les yeux de surprise.
Traits légèrement plus prononcés... Il a accéléré son temps ?
Le demi-elfe savait trop bon que c'était toujours une mauvaise de faire cela. Il eut presque l'impression que son cœur ratait un battement. Il leva une main pour dessiner le visage de l'elfe blond, le réapprenant du coup.
-Que vous est-il arrivé ? Est-ce que ça va ?
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Sujet: Re: Humaine parmis vous. [Libre] Dim 15 Jan - 11:22
Au moins elle avait le sens de la politesse… Cependant je lisais dans son aura la peur. De quoi avait-elle donc peur ? A ma connaissance, elle devait être la seule humaine lambda ici. Nous n’étions pas comme son espèce, nous n’allions pas lui sauter dessus pour faire d’elle une expérience… Je resserrais légèrement plus Vivien en pensant à cela mais je me détendis au son de sa voix.
- Je vais bien, je te remercie de t’en soucier.
Ma voix s’était faite beaucoup plus douce et un léger sourire s’était dessinée sur mes lèvres. Je n’en quittais pas moins de yeux la petite blonde.
- Et toi ? Tu m’as l’air en forme.
Je plissais les yeux en écoutant la demoiselle. Elle avait donc un jumeau doter de qualité hors normes. Cependant comment se faisait-il que le portail l’est emmené aussi si elle n’avait pas développé ses propres dons ? C’était étrange, mais, elle était là. Et même si ils n’étaient pas franchement des plus fiables, je me devais de faire confiance à mes supérieurs. Vivien semblait beaucoup plus à l’aise que moi alors que c’était lui qui avait le plus pâtie. Il m’impressionnait, vraiment. Il se présenta naturellement et m’introduit également. Je marquais une pause. J’étais un enseignant, et bien qu’elle soit une humaine, si les directeurs avaient permis sa venue, je me devais de la traiter comme tous les autres. J’inclinais légèrement la tête mais je ne lâchais pas le jeune elfe pour autant.
- Veuillez excusez ma froideur. Je suis le professeur Ciryiel Valareir, et comme la souligné mon jeune frère, j’enseigne la botanique…
Je levais un sourcil sur la déclaration de la petite. Elle n’en avait nullement l’intention et pourtant elle s’efforçait clairement de devenir une guerrière, alors pourquoi ? J’avais noté son attitude sur la défensive et son aura qui tremblait de peur alors que ça posture ne laissait rien paraitre. Elle se préparait à se défendre. Ici, elle devrait savoir qu’elle n’avait rien à craindre. En dehors des zones d’entrainements bien entendu… Les directeur ne permettraient aucunement qu’une élève et qui plus ait, une humaine dénuer de capacité spéciale, fasse l’objet d’attaque de la part des membres de l’école. N’est-ce pas ?
- Votre présence ici me semble en être la preuve… Je l’espère du moins.
Oui parce-que après Lawrence, Vivien et Gaia, j’éprouvais pas mal de difficulté à redonner ma confiance aux êtres humains. De nouveau je me surpris à sourire avec douceur et amusement. Vivien était curieux et il semblait prompt à vouloir la rassasier, cette faim de connaissance. C’était peut-être la première humaine qu’il rencontrait depuis qu’il était sorti du Centre. EN revanche qu’elle soit allée à Felisiz m’étonnerais au plus haut point.
- Felisiz peut-être dangereux pour elle, je lui recommande fortement de se faire accompagner si elle souhaite s’y promener.
Vivien me regardait et je lisais de l’inquiétude sur ses traits. Sa main s’était porter sur mon visage et je fermais les yeux a son contacte. Il m’avait manqué. Lui mais également son père. J’étais impatient de pouvoir aussi revoir Celeborn. J’avais tellement de chose à lui raconter. Je souris et posais une main rassurante sur les cheveux bleus de Vivien.
- Je vais bien. Je suis rentré chez moi comme tu me l’avait conseillé. Le temps s’écoule différemment là-bas. Je me suis absenté que très peu de temps ici, mais j’ai passé plus de dix mois dans la grande forêt sacrée.
J’avais grandis. Pas en taille, non mon corps avait cessé sa croissance. Maintenant je ne ferais plus que vieillir, très lentement. Je m’étais élevé. On m’avait rendu mon droit à la succession et avec ça, les responsabilités qui m’incombais. Je devais rester à l’écoute de la nature qui me portait les nouvelles dont je me devais d’être informer. Notamment l’état de santé de père.
- Tu m’as beaucoup manqué.
Mon cousin et lui se ressemblait beaucoup et quand je voyais l’un, je ne pouvais que voir l’autre. C’était à la fois doux et douloureux. Car si je me trouvais en la présence d’un des deux, cela signifiait que je me trouvais séparer de l’autre.
- Je pourrais t’emmener la prochaine fois…
Je ne savais pas très bien s’ils me permettraient de le faire entrer. C’était un demi-elfe après tout. Et qui plus est, un ChanteCiel et non un Sylvestre.
- Je ne peux rien te promettre, mais je me renseignerais si cela est possible.
Je revins à la demoiselle.
- Vous sembliez vous entrainer. Souhaitez-vous de l’aide ?
Peut-être un peu de challenge. Je n’étais pas l’enseignant adéquat certes, mais j’avais reçu l’entrainement militaire de mon peuple. Je me demandais vaguement si Vivien avait rencontré son père pendant mon absence. Je n’étais vraiment pas partit pendant longtemps ici, mais tout peut arriver.
- Tu t’es fait de nouveaux amis ?
Je posais la question l’air de rien. Inutile de le brusquer. Comme il l’avait dit lui-même, il était fragile, même si il n’en cachait pas moins une grande force.
Je veus apprendre comme tout le monde ici. Ne pas être considéré comme une humaine inutile et peureuse. La froideur du professeur semble s’estompé quand il parle à l’autre garçon. Je n’ai pas à m’incruster dans leurs dialogue, sa ne me regarde pas. Alors je reste silencieuse et je regarde un peu autour de nous en triturant le tissus de mon short. Puis je me grattais un peu la tête, ne sachant pas quoi faire. J’avais envie de continuer mon entrainement mais pour le moment ce n’était pas trop possible, alors du coups j’essayais de me calmé sur la peur que m’avais fait ressentir le professeur. Quand le garçon ce présenta je tournais la tête vers lui et le regardais, puis inclinais brèvement la tête par courtoisie.
"E… enchantée Vivien… " Je pensais continué sur ma présentation, seulement la suite de ces propos et la présentation du professeur de botaique qui suivit m’en empêcha. Quoi répondre à sa ? Je secouais vivement la tête pour dire à Vivien que ce n’était pas grâve pour la méfiance du professeur. Je pouvais comprendre un peu s’il était protecteur avec lui, puis, ci j’ais bien compris s’est son frère… Je crois.
"Enchantée également professeur… "
Finalement Vivien me posa d’autre questions, à savoir comment je m’appelais. Et je réussissais à lui sourire sincèrement.
"Je m’appelle Adèle. Et je trouve cette école impressionnante. Vous êtes tous, ici très impressionnant… Je me sens à la fois… "
Je pinçais les lèvres et serrais de mes deux mains le tissus de mon short de chaque côté en baissant un peu la tête pour réfléchir. J’ai toujours mon frère ici, mais il c’est fait des amis, et pas moi. Alors je me sens un peu seule par moments.
"Perturbée et honorée d’être ici. Je… n’arrives pas vraiment à définir se que je ressens. Je n’ai pas osé sortir de l’école encore…"
Et le professeur confirma qu’il aurait été dangereux de sortir à Félisiz seule, alors du coups je me sens encore moins prête à sortir d’ici. Je ramenais mes mains pour trituré mes doigts tout en relevant la tête. Je ne me sentais pas à l’aise malgré tout.
"Je préfère m’entraîner à parfaire mon Ninjutsu avant de me décider à sortir… Ci vous dite que la ville serait dangereuse pour moi."
Je baissais la tête en pinçant les lèvres. Soupirais un peu pour enlever cette désagréable sensation de malaise et comptais jusqu’à dix dans ma tête avant de la redressé et de regarder les deux garçons qui discutaient entre eux. Puis le grand revint sur moi et me proposa une chose qui me surpris. Un professeur de botanique enseigne aussi le combat ? Se n’étais pas Monsieur Drade qui m’a accueillie à mon arrivée qui fait sa ? Je fronçais un peu les sourcils et penchais la tête, la secouais en levant les mains et les agitant.
"Je ne veus pas vous faire perdre votre temps Monsieur Valàreir. Vous devez avoir des choses à vous racontez avec Vivien, ne vous embêtez pas, je vais continué mon entrainement seule. Bonne journée…"
Je m’inclinais respectueusement avant de reculer un peu, leur lançant un dernier regard pour faire une technique de disparition en lançant une boule de fumée. Même ci je doute de dupé les deux hommes dans mon manège, je préférais les laissé ce retrouvé tranquillement plutôt que d’être l’intruse dans leur conversation. Je courrais et passais par-dessus le mur de façon accrobatique puis continuais de courire en faisant des sauts, des pirouettes et des salto, m’entrâinant à pousser mes sauts plus haut pour monter aux arbre.
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Humaine, c'est certain...
Bien sûr que Vivien s'en souciait, il n'avait pas oublié que leur conversation avait été difficile pour l'un comme pour l'autre ce jour là. Lui avait eu peur de se faire rejeter, le prince blond avait peur de ne plus pouvoir revoir les siens un jour. D'ailleurs, ce problème était-il résolu ? Il sourit un peu plus à son aîné pour lui faire comprendre à quel point il allait bien alors que l'humaine paraissait décidément mal à l'aise. Ce n'était pas du tout ce qu'il avait voulu et il se sentait presque désolé pour elle. Que pourrait-il faire pour qu'elle se sente mieux ?
Pourquoi le professeur a-t-il décidé de faire peur ?
Aurait-il rencontré des humains qui avaient tenté de lui faire du mal ? Vivien se rappelait pourtant que le prochaine ville humaine autour de l'école en était tout de même assez éloignée. Il n'y avait que des créatures sur la presqu'île. Et c'était d'ailleurs pour cela que la petite blonde devant eux était une sorte d'anomalie. La minorité dans la minorité.
-Je suis enchanté aussi, Adèle. Par contre, je ne me trouve pas du tout impressionnant. Je suis même affreusement fragile. Tu sais te battre, pas moi. Et ma capacité pourrait me sauver la vie comme me tuer dans le même temps.
Perturbée, il pouvait le comprendre, mais honorée. Vivien ne voyait pas du tout en quoi il était honorable d'être ici... Parce que les créatures de l'île voulaient bien la supporter ? Aurait-elle déjà été attaquée ? Si oui, le demi-elfe serait déçu des comportements des autres. Ce n'était pas parce qu'ils étaient opprimés qu'il devait faire pareil. Au contraire, ils devraient montrer qu'ils valaient bien mieux que les humains... Mais il savait dans le même temps que c'était plus facile à penser ou à dire qu'à faire.
Essaierai-je de me venger si j'en avais eu la force ? -Une vraie Ninja au moins. J'aimerai bien un jour vraiment te regarder faire si tu le veux bien...
Cela intriguait pas mal Vivien quand même. Par contre, le départ rapide de la jeune humaine le déconcerta. Était-ce parce qu'il était trop proche du professeur ? Elle refusa en tout cas la proposition de son aîné et s'en alla dans une nuage de fumée un peu... inutile. Vivien avait la bonne vue des elfes. Il fit la moue, se tourna pour faire face à l'enseignant. Là, il vérifia encore les traits de celui-ci, se rappelant de sa réponse. Dix mois dans la forêt sacrée... Il n'arrivait pas à savoir si le changement lui plaisait, il fallait dire que Ciryiel avait l'air un peu plus sévère.
Plus noble aussi... -Je voudrais bien la voir, c'est vrai mais je ne veux pas vous donnez des ennuis. Et non, je n'ai pas encore d'ami mais j'ai un travail ! Voulez-vous qu'on aille ailleurs ? On sera bien pour pour discuter, je crois...
Et après un dernier regard sur le terrain de sport, Vivien entraîna Ciryiel. Sans savoir que des jours plus tard, il y reviendrait avant l'aube pour justement se faire une amie.
La jeune demoiselle se présenta à son tour et j’inclinais légèrement la tête. Ça ne m’étonnait pas qu’elle trouve l’école impressionnante. Et je ne retins pas un sourire amusé. Elle avait dû se pensé dans une véritable histoire de fantaisie en arrivant ici. Je la vis malmener le bord de son short. Elle était véritablement mal à l’aise. Et je n’avais pas fait grand-chose jusque-là pour arranger les choses. Je ne pouvais pas vraiment expliquer mon comportement à cette enfant… Et quand bien même, j’avais été vraiment froid et rien ne venait suffi semant justifier ça… Je trouvais mon jeune frère bien plus diplomatique. Il essayait de redonner confiance à la jeune fille. J’avais de sérieux cours à prendre de sa part.
- Vos qualités sont différentes des nôtres, mais vous n’en êtes pas moins exceptionnelle également…
Rester en vie jusque-là était déjà un exploit selon moi. Et j’espérais sincèrement qu’elle continuera comme ça. Je plissais légèrement les yeux. Elle avait envie de sortir… Ce qui se comprenait. L’école était grande mais une fois qu’on en avait fait le tour… Il n’y avait plus rien à voir. Cependant, elle ne survivrait pas deux heures dans Félisiz… Pas seule en tout cas…
- Si vous souhaitez vraiment découvrir la ville, je vous accompagnerais…
Ca me rachèterait peut-être un peu pour mon accueil déplorable. J’avais oublié mes responsabilités d’enseignant… J’avais mal agit. Je lui adressais un sourire. Me promener avec une humaine en plein milieu de Félisiz… Je sentais déjà que cela ne serait pas de tout repos. Mais pourquoi pas… Les éventuels gêneurs serait reçu avec les égards que mériteraient leurs affronts, sans nul doute… Vivien souligna qu’elle était une vraie ninja. Elle avait au moins le mérite de vouloir toujours plus se perfectionner. Je regardais son aura où le malaise et la peur était toujours aussi présente. Je lâchais un léger soupir, embêté. Elle refusa que je l’aide dans son entrainement. Je levais un sourcil surpris. Si je lui en faisais la proposition, n’était-ce pas justement parce-que cela ne m’importunais nullement. J’avais le temps. Je doutais beaucoup que Vivien se volatilise dans les prochains jours… Je n’eus même pas le temps de la détrompé qu’elle nous saluait déjà avant de disparaitre… Enfin d’utiliser de la fumée pour couvrir sa fuite. Je restais quelques instants, un peu bêtes et perplexes…
- Je fais si peur que cela ?
Je clignais plusieurs fois des yeux. Qu’on me fuit quand la colère me prenait, ça je pouvais comprendre. Dans ses coups de temps, il n’était jamais bon de rester dans les parages. Mais c’était une chose très rare. Je baissais les yeux sur Vivien quand il se retourna vers moi. Je lui souris et venais caresser doucement sa joue. Puis je ris légèrement.
- Je n’aurais pas d’ennuis si je fais les choses dans les règles… Pas d’amis hein… Dois-je me sentir blessé ?
Je le taquinais bien entendu. Quand je lui avais posé la question, c’était pour savoir une chose précise. Donc il ignorait encore que Celeborn était ici… Je crois que j’appréhendais quelque peu ce moment. Pour eux deux mais également parce-que je ne leur avais rien dis. C’était un choix difficile, mais je préférais que les choses se fassent en douceur. J’espérais qu’ils ne me le reprocheraient pas… C’est vrai que maintenant qu’il l’évoquait, je me sentais bien lasse… J’avais fait un long voyage et comme le disait si bien l’expression un peu vulgaire mais cependant bien juste, j’en avais plein les bottes…
- Allons chez moi, si tu le veux bien…
Je gardais un bras autour des épaules du jeune elfe. J’étais vraiment heureux d’être rentré.