La cuisine, c’est comme l’intérieur d’une maison : Jamais fini… Il y a toujours moyen d’améliorer une recette, que se soit au niveau de goût ou de la présentation.

Depuis mon arrivé, plutôt discrète en y pensant, j’étais surtout resté derrière les fourneaux, me faisant ainsi connaitre surtout par mes collègues de cuisine plus que par les nombreuses autre personne qui peuple la presqu’ile espagnole.

J’avais pu faire une constatation depuis mon arrivé : Le chocolat était l’ingrédient le plus utiliser et le plus aimé, chose qui ne m’étonnait pas plus que ça, en revanche, qu’on le présente toujours de la même manière. c’était un peu agaçant. Le chocolat est pourtant un ingrédient incroyable, bon au goût, bon pour le moral, bon pour le corps même quand il s’agissait d’un carré de chocolat noir, et aphrodisiaque qui plus est ! Le décliné qu’en gâteau au chocolat, c’était navrant…

Je me décidais donc à changer cela ! Créer ou cuisiner des recettes trouvé, ce n,’était pas le plus dur, ni faire de jolis présentation, le plus compliqué, c’est qu’il fallait que sa plaise a tous, ou du moins, à la majorité des mangeurs.

J’avais donc placé un petit mot sur le panneau d’affichage, proposant une dégustation gratuite des nouveaux desserts, le plus apprécié gagnant par la suite sa place dans le menu du réfectoire. J’avais bien précisé que le chocolat serait à l’honneur, espérant ainsi attirer assez de monde.

Le jour prévu, me voici donc en cuisine de bonne heure le matin pour tout préparer. J’avais « réservé » un petit coin du réfectoire hors des heures de repas pour y déposer les desserts et permettre aux gens d’y gouter. Ainsi donc, se fut un défilé de dessert qui se retrouva posé les un après les autres à la vue de tous. Dans l’ordre, on avait donc droit à l’aumônière à l’orange sauce chocolat-nougat ; au biscuit moelleux aux pépites de chocolat et pistaches ; à la bouchées croquantes au chocolat, mousse café et noix ; au cake fondant pomme chocolat praliné et pour finir un duo de mousses aux éclats de macarons, le tout présenté comme il faut bien sur afin que se soit aussi agréable au regard qu’au gout.

Les petites assiettes, cuillères et serviette prêtes, aligné au garde à vous comme de bons soldats prêt au combat, j’admirais fièrement mon petit coin dégustation avec fierté. Il manquait plus que les testeurs et testeuses de délices et je ne pus m’empêcher de me demandait si, moi aussi, j’aurais droit à un petit amuse-gueule façon « chi »….

En y pensant, mon petit stand de nourriture ressemblait à un « piège à encas » comme l’aurait dit mon père… La nourriture est une chose dont on à tous besoin et la gourmandise est le péché sans doute le plus répandu dans le monde. Qui ne piquerait pas un petit gâteau ou une petite fraise mur sans avoir spécialement faim mais juste pour savourer seul un petit met ? Tout le monde sans aucun doute, ou du moins, la majorité de la population, humaine ou pas.

Première visite que me fait sortir de mes songes : une demoiselle à la longue chevelure blonde. Plutôt grande, un corps fin, de petites formes et des yeux rouges perçants. Elle me fait pensez aux vampires des bouquins avec une odeur bien agréable. Je parle pas de l’odeur de son corps, de sa peau, car je n’ai pas l’odorat assez développé pour le sentir d’ici, mais de l’odeur de son aura, si l’on peu dire. Ce qu’elle est ? Je ne pourrais vraiment le dire, mais je parierais bien sur le goût qu’elle doit avoir.

Ça fait toujours plaisir d’être saluer, mieux encore, complimenter. Un doux sourire s’étale sur mon visage quand je m’incline légèrement pour la saluer à mon tour comme elle l’a fait, et bien sur, me présenter aussi :

- Enchanté mademoiselle, Chelthan Adrilony, cuisinier de l’établissement, pour vous servir.

A peine le temps de me remettre droit qu’une seconde visite arriva, nous saluant hâtivement avant de jongler d’une table à l’autre avec un regard émerveillé. Autant dire que j’eue peur pour mes pauvres petits plats qui allait sans doute se faire avaler en une bouché par cette ogre affamé. Enfin ogre, je dis ça façon de parler, je ne sais pas vraiment ce qu’il est. Grand, athlétique, la peau blanche… Hum, pas le charme d’un incube mais pas mal. Etranges cheveux en revanche et des yeux rouges, comme la demoiselle, d’ailleurs ce n’est pas la seule chose en commun, leur odeur à une base identique…

Un gardien donc… les sortes de surveillant d’ici il me semble. Je me j’allais de nouveau me présenter du coup, en songeant que j’allais sans doute devoir le faire souvent aujourd’hui, quand mon regard fut attiré par l’être qui s’était approché aussi. Hum… cette odeur… Un incube, pas de doute possible. Un incube étrange à l’œil humain. Faix exprès ou défaut ? Je n’en savais rien, mais ça piqué bien ma curiosité. A sa question, mon sourire se fit plus amusé et j’acquiesçais avant de me présentait enfin au jeune – ou vieux, on sait jamais vraiment l’âge des gens dans ce coins là – gardien et par la même, à l’incube, histoire de faire d’une pierre deux coups :

- Chelthan Adrilony, le cuisinier. Je ne pense pas craindre grand-chose en cuisine ou en dehors pour avoir besoin d’un gardien, mais je vous remercie Mr Drade.

Puis je posais mon regard doré caché par le verre teinté de mes lunettes sur le professeur, lui répondant avec amusement :

- C’est fort probable monsieur que nous goût soit commun, dommage cependant que certains mets ne peuvent être cuisiné…

Je parlais bien sur du chi… Une fraise, c’est bon, met agrémenté de chantilly ou mis en tarte, c’est encore meilleur. Le chi était tel qu’il était, impossible à rendre meilleur, malheureusement. Certes, ou pouvait toujours le déguster sur un corps tartiné de chocolat par exemple mais seul le gout de la peau sous la langue déferrerai, le chi, lui, resterais le même.

M’écartant un peu, je leurs fit signe du bras de se servir, glissant mon regard vers la demoiselle :

- Si mademoiselle veut bien commencez la dégustation, que messieurs puisse se servir aussi par la suite.

On apprend pleins de chose sur les gens rien qu’en regardant ce qu’ils mangent. Bien sur, la science n’était jamais exacte mais la plus part du temps on ne se trompait pas sur le caractère doux des gens qui aimait les plats léger ou le caractère chaud de ceux qui mangeaient surtout épicé.

La demoiselle commença par le dessert agrémenté de pomme. Je le notais dans le coin de ma mémoire en me demandant si je retrouverais se petit goût fruité entre ces lèvres et à quel point elle pourrait se trouver charmer pas mes desserts. J’avais entendu dire qu’un bon cuisinier était celui qui excitait autant le corps que les papilles… hum, pas sur que quelqu’un y soit vraiment arrivé mais je tenterais bien le pari un jour. Je souriais à son compliment, la remerciant d’un hochement de tête. C’est toujours un plaisir d’être récompenser de son travail, même qu’avec des paroles.

Le jeune garçon, lui, sembla conquis en un premier lieu par l’aumônière. Je le suivait du regard, caché par les verres teintés de mes lunettes, fronçant les sourcils en notant une légère différence dans ses réactions entre le premier dessert et la mousse au chocolat. Hum, pas bien ça, j’allais peut être la revoir cette mousse… je détestait que se soit pas parfait… même si c’était juste une question de gout différent. Je repris mon sourire néanmoins en hochant la tête pour le remercier :

« Appelez-moi Chelthan, je ne suis pas si vieux que ça, ni un prof, le Monsieur me gêne un peu…. Merci tout de même pour le compliment. »

Mon attention fut prise par la suite par l’incube qui s’exclama, apparemment ravit de mes pâtisseries, pourquoi en revanche il changea la fin de sa phrase, je ne le compris pas. Souhaitait-il caché ce qu’il était ? Puissant en tout cas, c’est ce qu’il avait dit… Les Chelse, famille de mon père, étaient aussi des incubes puissant et reconnu mais que je n’eu jamais le droit de voir. Je me demande, d’un coup, si lui il les connait. Fort possible si il est aussi « puissant ».

Parlant d’incube… Peut-être aurais-je du me nourrir avant de venir. Pas me nourrir de petit plat, ça, s’était déjà fait mais du chi dont son friand tout les être du sang qui coulait en Killian et moi. Je glissais du coup, sans le vouloir une langue furtive sur mes lèvres avant de prendre un petit gâteau et de le gouter aussi histoire de ralentir ma faim. Se jeter sur quelqu’un, ce n’était pas mon genre et pendant une dégustation, ça le ferais pas…

J'observe... Derrière mes vers teinté, je peut fixer sans quand ça paraisse gênant ou, pire, que ça envoûte. Mademoiselle a certains air de noblesse que j'ai déjà croisé en cuisinant pour de hautes personnalité – enfin, haute... pas si haute que ça non plus – viendrait-elle de famille riches et nobles ?

Je la regarde se lécher les lèvres, l'eau ne semblant pas la désaltérer autant qu'elle l'aurais voulu. Mademoiselle aurait-elle un régime bien spécifique ? Apparemment oui vu sa question qui me fait sourire. Mademoiselle n'est pas incube, le chi ne seras pas son dessert, serait-ce alors le sang ? Les larmes ? La chaire humaine ?

Un bruit dehors me fit tourner la tête, Ce fut le jeune homme qui veillât aller voir ce qu'il se passait, personnellement, je ne pouvait pas quitter la dégustation, se serait irrespectueux pour mes goutteurs et qui plus ai, régler les conflit, ce n'était ni mon travail, ni mon obit. Je le saluer alors de la tête poliment en guise d'au revoir avant de faire un signe de la main a mon « semblable » pour l'inviter a se resservir :

« Mais allez-s'y, je vous en prit. »

Il n'attendis pas vraiment ma réponse en fait, savourant un nouveau dessert avant de... flirter semble être le mot convenant le lieu... avec mademoiselle. Tient, le voici qui grimaça... aurait-il goutter quelque chose qu'il n'aurais pas dût ? Nous verrons bien ça, en tout cas, si les choses dégénéré, j'avais toujours mon autre moitié d'être pour les séparés.