Le crépuscule allait bientôt arriver. Nous sommes le soir du 14 juillet, un jour plutôt mémorable. Et puisque c'était les vacances pour les élèves. (Oui, je n'ai absolument rien foutu pour les cours que je devais faire aux élèves. Mais je ne suis pas entré dans l'école pour être prof alors j'ai encore du mal à digérer le truc.) Et qu'en plus de ça tpus les profs... Ou presque obt été conviés pour faire participer les élèves à des activités diverses et variées pour le plaisi de tous. De mon côté j'ai fait venir une amie du Tanar'Ri. C'est avec elle que j'ai passé une grosse partie de ma semaine, et la journée également pour préparer un petit spectacle de commémoration en ce jour fatidique.
Plutôt que de méditer avec des élèves (en gros faire ma sieste) je me suis levé un matin en ayant la bonne idée de faire un feu d'artifice avec quelques petites épreuves du feu pour les débutants en matière. J'ai donc été chopper en ville du matériel professionnel et j'ai travaillé pour que tout soit opérationnel pour ce soir. Et grâce à Feivh, nous avons pus terminer dans les temps.
-Bon! Tout est ok! Ça va pour toi Feivh?
Ma très charmante partenaire terminait de préparer le dernier assemblage pour le feu final et se redressa en s'essuyant le front. Par cette chaleur, c'était vrai qu'on avait quand même bien bossé. Enfin, je suis résistant au feu mais elle non. Elle me regarda et sourit en posant une main sur sa hanche.
˝Ok pour moi chouchou! Ça vaut bien un petit réconfort tout ça!˝
J'ai rigolé doucement et je suis venu lui donner une tape sur les fesses avant de m'éloigner et de me diriger vers le petit stand de boissons que nous avions placé histoire que durant cette petite soirée nous ayons ce qu'il faut pour se désaltérer et manger. Puis j'ai sorti sur frigo deux boissons fraîche dont une que j'ai tendu à Feivh. J'ai ensuite pu me poser contre le comptoir et j'ai observé la piste de danse et les différentes activités que nous avions pu mettre en place. Il y avait des stands avec une initiation aux vrais feux d'artifice chinois. Des petites épreuves avec des courses et des parcours pour les élèves avec quelques petites difficultés, du genre à faire tout le parcours sans renverser la bougie, ou éviter de faire éteindre la torche avec les jets d'eau. En plus des petits spectacles qui on été prévus avec des professionnels qyi maîtrisent le feu, cracheurs de feu, bolas et bâtons de feu, cascadeur à cheval entraîné pour faire péter des feux d'artifice tout en galopant sur la piste de sable, etc. On avait installé tout un tas de bougies autour également pour délimiter le terrain et l'espace. Mettant également une zone de no mans land pour éviter que les élèves ne viennent se blesser durant les spectacles et les épreuves.
Et donc nous n'allons pas tarder à avoir tout un tas d'élèves et de professeur pour venir assister à cette petite soirée. Je serai là poyr encadrer le tout et Feivh aussi dès fois qu'il en ait qui viennent foutre la merde. Et je vais les accueillir vivement!
Feivh:
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Sujet: Re: Et si je faisais tout péter ce soir ?! (LIBRE) Jeu 30 Juil - 23:10
" En espérant qu'il fasse pas tout péter ce soir... "
Aujourd'hui était, soi-disant, un jour particulier. Aliya n'y connaissait rien en jours particuliers. Elle ne connaissait même pas sa propre date de naissance. Les Nagas ne trouvaient pas tout comme bon prétexte à faire la fête. Elle a entendu des élèves parler d'une soirée sur la plage ce soir, pour commémorer, ou quelque chose dans le genre... Mais elle comprit rapidement que leurs commémorations étaient différentes de celle qu'elle a pu connaître. On lui expliqua rapidement et vaguement qu'aujourd'hui était une grande fête française, qu'on fêtait généralement avec des feux d'artifices, et qui... Qui quoi au juste ? Aliya ne s'en souvient pas, elle a arrêté d'écouter à "feux d'artifice". La pauvre petite n'en avait jamais vu. Ça non plus c'était pas de coutume chez les Nagas. En réalité, elle ne savait même pas à quoi ça pouvait ressembler. Elle y a longuement réfléchit, pourtant, usant de tout son imaginaire et de ses souvenirs. Était-ce de faux feux ? Ça serait bizarre, venant des humains. Ou bien peut-être des défilés de feux colorés. Elle n'était pas sûre qu'on pouvait colorer du feu. Tant pis, ça sera la surprise. S'il n'y avait eu cette histoire de "feux d'artifices", jamais Aliya ne serait venu. Pourquoi serait-elle venue, et avec qui ? Elle avait déjà vu des fêtes, mais n'avait jamais compris ce qu'on y faisait. Cette fois, elle savait clairement ce qu'on y faisait, au moins. Aliya était même un peu contente, d'y aller. Enfin, beaucoup, même. Mais à sa joie s'ajoutait tout de même une certaine appréhension. D'ailleurs, à quelle heure devait-elle venir ? Et qu'est-ce qu'elle devait porter ? Comment ça allait se passer ? Et encore tellement d'autres questions la tourmentaient... Alors, pour essayer de ne pas y penser, elle décida de choisir ce qu'elle allait mettre ce soir. Mais le choix fût vite fait. Sa garde-robe n'était pas très diversifiée... Elle choisit une simple robe blanche, assez ample, qu'elle étendit sur son lit. Et à côté, elle posa une potion de jambes. Puis elle s'assit et attendit. Ne sachant à quelle elle devait partir, elle décida d'attendre que les filles dans les chambres y aillent. Quand elle les entendra sortir, elle partira aussi.
Attendre, c'est toujours long. Mais Aliya attendait, sans bouger, assise bien droite, sur le lit. Le soleil se couchait lentement, la pièce devenait de plus en plus sombre. Et Aliya attendait toujours, passant doucement mais nerveusement ses doigts sur les écailles sur ses épaules. Peut-être les filles étaient-elles déjà parties ? Non, impossible, Aliya a passé la moitié de la journée ici, elle les aurait entendu. Il faut attendre encore. Mais plus le temps passait, plus le silence semblait clair. Finalement, elle se leva pour aller regarder par la fenêtre. La nuit était déjà tombée depuis un moment, et les étoiles qu'elle vit naître dans le ciel n'était pas les premières. Peut-être qu'il n'y avait pas de fête, en fait ? Peut-être qu'elle avait mal compris quelque chose ? Elle regarda la robe étendue sur son lit. Elle avait envie d'y aller. Elle avait envie de voir ces feux qu'elle n'arrivait pas à s'imaginer. Elle resta, cependant, un long moment à fixer son lit sur lequel elle ne distinguait plus qu'à peine la robe. Pourquoi se mettait-elle toujours dans de pareils états pour de telles choses ? C'était n'importe quoi ! D'un air déterminé et sûr, elle enleva sa main de son épaule, manquant de s'arracher une écaille, et s'avança vers le lit, sur lequel elle attrapa la robe comme une guerrière attrape son épée.
Une guerrière, tu parle... Elle n'était même pas encore arrivée sur la plage que ses jambes tremblaient déjà. Mais certainement pas question de faire marche arrière. Elle n'a pas fait tout ça pour rien. Les joyeux bruits qu'elle entendait et qui provenaient sûrement de la plage la motivèrent. Elle reprit un peu de courage, et beaucoup d'air, et continua à avancer. Et là voilà qui arrivait enfin sur la plage ! Des gens, regroupés, discutaient et riaient. Comme il était coutume dans une fête. Mais Aliya n'osa avancer plus loin. Elle se recula donc, un peu plus loin, l'air de savoir où elle allait, pour ne pas rester planté là, en plein milieu. Elle essayait de se convaincre que ce n'était pas une mauvaise idée d'être venue, et surtout de ne pas décamper la minute suivante...
Elle entendait de la musique, vaguement. Elle était dans son bain mais dès qu'il s'agissait de musique, elle la captait, essayait de la décrypter, de s'en nourrir quelque part. Mais ça ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle jouait, au contraire, c'était des sons bien de cet époque avec de la basse, du synthétiseur et autres... Parfois elle aimait, parfois pas. En l'occurrence, elle n'aimait pas du tout, ça ne semblait avoir ni queue ni tête et les paroles, par les dieux, les paroles... A tuer !
Erato sortit de l'eau, elle ne pouvait tolérer que l'on tourne ainsi son art à la décadence et à la plaisanterie. Elle se sécha aussi vite que possible, manquant de tomber à cause du sol rendu glissant par l'eau. Elle s'habilla, se coiffa tout de même, car elle se devait d'être présentable. Elle était une Muse, elle ne se permettrait pas d'avoir l'air d'une roturière. Elle enfila enfin ses sandales, attrapa sa lyre en sortant de sa demeure.
Aussi vite qu'il lui était possible, d'ailleurs, elle en traversa des murs pour arriver plus rapidement, elle finit sur la plage. Pleins d'élèves étaient présents et très agités. Que se passait-il donc ? Une fête ? Une fête avec une telle musique ? Elle essaya de se souvenir de la date mais abandonna l'idée, depuis que les grands événements de son temps n'étaient plus célébrés, elle était incapable de bien se repérer dans le temps. Elle n'avait plus que les saisons pour le faire.
Quoiqu'il en était, elle ne pouvait pas laisser ce semblant de "bruits" continuaient comme ça. Invisible, elle débrancha les amplis et avec un ricanement, elle se mit à jouer sans chanter. Elle voulait les charmer pour ensuite mieux les faire danser. Elle serait incapable de le faire pour tout le monde mais elle s'attaqua aux plus faibles et fit donc danser sept élèves sur la scène. Elle remarqua la présence d'un professeur mais s'en fichait. Elle n'allait pas se laisser faire comme ça et puis, il fallait quand même qu'il la trouve.
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Sujet: Re: Et si je faisais tout péter ce soir ?! (LIBRE) Jeu 6 Aoû - 11:59
Une fête, des feux d'artifice. Aurélia connaissait cette fête de son pays. Elle y avait assisté plusieurs fois devant l'écran de la télévision, quand la joie et les fêtes lui étaient encore autorisée. Après... Après, elle ne voulait plus y penser. Tant qu'elle n'était pas sortie de son passé, elle devait se forcer a ne plus y penser. Elle se rendit sur la plage. Plus elle avançait plus la musique devenait forte. Une musique entrainante comme souvent dans les fêtes. Elle n'était pas seule. Le bruit, le monde, Aurélia avait fini par s'y habituer. Elle se plaça à distance des groupes. Elle avait peur du rejet et préférait rester dans son coin à attendre que l'on vînt vers elle.
Soudait la musique s'arrêta et la jeune fille entendit un ricanement. D'où pouvait bien provenir ce... Elle n'eut pas le temps de finir sa pensée. Une musique retentit, différente de la première, elle lui fit pourtant oublier sa peur du regard des autres et sa timidité. Aurélia s'approcha de la scène et commença à danser au rythme de la musique. Plus rien d'autre n'existait. Elle avait oublié les autres et son passé. La jeune fille dansait heureuse d'être là, sans se rendre compte qu'elle était manipulée. Elle profitait de la fête comme tout le monde.
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Sujet: Re: Et si je faisais tout péter ce soir ?! (LIBRE) Ven 7 Aoû - 7:34
Tout se passait nickel pour la soirée finalement. Les jeux et activités que nous avions préparé Feivh et moi semblaient amuser les élèves. En revanche je n'étais absolument pas chaud pour la musique Techno de ma partenaire. Je voulais du rock, des trucs bien hard pour que le feu pète de partout mais Feivh m'a bien fait comprendre que les gamins à notre époque aimaient ce genre de musiques. Je me fais chier dans mon coin du coup pendant que les élèves s'amusent sur des sons électroniques en faisant leurs épreuves du feu qui ne rendent plus aussi bien. Je voulais du métal, de la résonance et même m'amuser un peu avec le groupe des élèves de musique. Ouais, j'avais fait en sorte qu'ils viennent avec leurs instruments pour qu'il jouent de la musique. Seulement Feivh a trouvé le moyen de les occuper en leur faisant faire les épreuves que nous avions mis en place. M'en fou, je compte quand même faire jouer le groupe et gratter un peu avec dans la soirée.
Je surveillais les gamins tout en servant des boissons aux élèves aidé par un autre gamin que j'avais recruté sur le tas pour servir des glaces. Feivh se chargeait de mettre de l'ambiance et d'éviter que les élèves se blessent. Elle se débrouille bien j'ai rien à dire là dessus. Puis ça doit lui faire du bien de se changer un peu les idées ici.
Mais bon la nuit commençait à bien tomber et on allait enfin pouvoir tout faire péter. Et enfin arrêter cette musique. Seulement, faut toujours qu'il y ai de la merde dans le tuyau, hein!? Il peu pas se passer un instant tranquille sans qu'il n'y ai quelqu'un pour venir foutre la merde. Non. C'est trop demander ici. Quand les enceintes on été débranchées je n'ai tien trouvé de mieux à dire que:
-Ha bon sang! Ça fait du bien quand ça s'arrête!
Feivh est revenue vers moi et m'a donné une claque derrière la tête. Elle prend un air ronchon et commence à m'accuser.
-Remets la musique crétin! Ça t'amuse de tout éteindre?
-J'y suis pour rien putain! T'as pas senti!? Lui ai-je grogné dessus en me frottant la tête et fulminant comme à mon habitude.
C'est là qu'une musique s'est faite entendre et là j'ai vu que les élèves étaient comme aspirés par la musique. Ils se sont mis à danser avec une certaine frénésie, d'accord la musique bouge mais la "harpe" c'est pas mon truc. J'ai senti la présence de celle qui fait ça et j'ai pus l'entrevoir entre deux enceintes. J'ai plissé les yeux et j'ai esquissé un large sourire amusé. Ordonnant à Feivh de m'éteindre sa musique de merde et de rebrancher les amplis. J'ai pris ma gratte et je l'ai branché pour avoir le maximum de son.
-Un boeuf ça te dit!?
Là seulement j'ai commencé à jouer un solo de guitare bien hard. J'ai joué du Van Halen : Hot for teacher. Juste histoire de me mettre en jambe. Histoire de déconcentrer la p'tite demoiselle qui s'amusait avec son instrument à cordes harmonieux j'ai fait péter deux feux d'artifice en l'air qui sont partis d'un coup en flèche dans le ciel et qui on explosé à plusieurs reprises en faisant des formes differentes à chaque fois et qui sont assez impressionnantes. Feux d'artifice démoniaques mes jolis. J'ai franchement sourit d'un air provocant. Si c'est la fameuse demoiselle que je dois surveiller autant que pour notre première rencontre je m'amuse avec elle. Feivh quand à elle, elle s'est chargée d'utiliser ses charmes pour enlever l'envoûtement aux élèves. Quoique... Est-ce nécessaire?! J'ai pu voir Aurélia dans le lot et la voir avec des gens et surtout danser sans penser à rien ça fait quand même plaisir à voir. Connaissant le personnage. J'ai plutôt envoyé un message télépathique à Feivh pour qu'elle se charge de récupérer la muse pour la faire arrêter ses conneries. Moi je continue de jouer pour l'attirer. Et j'en profite pour faire péter encore des feux d'artifice. Ceux là se changent en véritables dragons de feu dans le ciel avant de se dissiper au bout d'un moment.
Ah sa musique ! Bien meilleure que celle qui avait été diffusé par ces maudits amplis qui auraient pu rendre n'importe qui sourds. Elle entendit d'ailleurs quelqu'un être ravi du fait qu'elle ait coupé ce son de timbré décérébré. Et puis ces petits danseurs qui se déhanchaient si bien en l'écoutant, c'était une merveille... Elle était très contente que l'on apprécie son chant et les notes de sa lyre. Cependant, elle restait tout de même invisible car s'exposer ne ferait que lui attirer davantage de soucis. Et même si elle voulait leur faire comprendre ce qu'était de la bonne musique, après son après-midi avec Sword, elle se méfiait de tout ce qu'elle pourrait rencontrer dans cette école.
D'ailleurs, elle avait bien raison de le faire. Quelqu'un rebrancha les amplis et le professeur sortit une guitare électrique. Hum, encore un original, à croire que l'établissement était incapable d'avoir des créatures saines et normales. Le pire, c'était que le professeur jouait bien mais qu'il aurait dû rester à sa place parce que maintenant, elle était de très mauvaise humeur. Elle sursauta quand il fit exploser des feux d'artifice, du coup, cela libéra les élèves de son chant. Encore plus énervée, elle susurra d'une voix presque cruelle.
-Alors ça, c'était une très très mauvaise idée.
Elle allait le faire pleurer ! Elle refusa de se montrer mais concentra presque tout son pouvoir sur lui, commençant une mélancolie. Elle allait lui faire vibrer le cerveau et lui faire regretter de vouloir gâcher sa joie et son spectacle. Plus du tout surprise ou impressionné par les feux d'artifice, elle chantait, sachant très bien que malgré sa guitare, sa proie l'entendrait et finirait par fondre en larmes. Dommage qu'elle ne puisse le pousser au suicide, celui-là, c'était tout ce qu'il méritait à oser tenter de la contrer de cette manière.
Et si la rousse la trouver, elle allait avoir une surprise désagréable, du genre qui coupe...
Envoûtée, Aurélia continuait à danser. Les pas venaient tout seuls, suivant le rythme de la lyre. Loin comme dans un rêve. Ses camarades avaient disparu. Elle se retrouvait seule avec cette musique qui faisaient vibrer tout son être. Qui pouvait jouer ainsi ? Peu importait. Elle était bien, heureuse. Loin de son passé. Plus d'effort à faire. Avec la musique, elle oubliait tout. Elle allait vraiment devoir s'acheter de quoi écouter de la musique. C'était tellement magique. Plus de soucis, plus rien. Un feu d'artifice s'interrompît l'envoûtement, laissant une Aurélia désorientée. La jeune fille mit un moment à se souvenir d'où elle était. Ah oui ! La musique, la plage. D'où provenait ce son merveilleux sur lequel elle avait dansé. Aurélia rougit en réalisant qu'elle avait dansé devant tant de gens. Elle avait sûrement dû danser comme un débutante ou même pire. Elle n'osa d'abord pas bouger. Puis la jeune fille se dépêcha de sortir de la scène. Elle se sentait trop nulle pour danser à nouveau devant tout le monde. Une fois sortie, elle observa le musicien qui avait remplacé le son de la lyre. Ryan, le gardien devenu professeur qui l'avait aidé a sortir de sa peur. Elle faillit lui crier bonjour, mais se retint au dernier moment. Aurélia se contenta de l'observer à la place. Sa musique ne résonnait pas de la même façon dans son cœur que la lyre. Elle n'était pas moche non plus. Aurélia ferma les yeux pour tenter de s'en imprégner. Inconsciemment, son pouvoir s'activa. Une glace tenue par une jeune fille lui échappa des mains et se mit a voyager sur la plage comme si des ailes lui avaient poussé. Les yeux fermés, Aurélia ne s'en rendit pas compte.
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Sujet: Re: Et si je faisais tout péter ce soir ?! (LIBRE) Mer 21 Oct - 10:27
J’étais a fond dans mon morceau. Et franchement, c’était bon de pouvoir enfin jouer tout en m’éclatant à faire péter des feux d’artifices. Mais au plus je jouais, au plus j’entendais une voix percer le son de ma guitare. L’air était tellement triste que j’en avais une boule au ventre. J’avais du mal à la percevoir et à savoir où elle se trouvait, j’avais même l’impression qu’elle se déplaçait en passant à travers les murs. Je me suis soudainement mis à pleurer tellement sa voix était belle et triste. J’en pouvait plus. Et avec ma tronche pas commode, me voir chialer ça faisait vraiment trop chelou ! C’est d’ailleurs Feivh qui s’en est aperçu.
-Nan mais je rêve ! T’es en train de chialer ?!
Ouais je sais ! Je chiale comme un gosse. J’ai pas arrêté jouer mon morceau pour autant jusqu’à ce que je le termine et que je lâche la guitare qui provoqua un larsen dans toute la zone. Feivh, surprise, s’est mise à crier, moi j’étais trop triste pour m’en préoccuper. Elle a débranché le micro de la gratte pour venir me secouer alors que je m’étais agenouillé.
-Putain c’est trop triste ! BWAAAH !
Outrée et sous le Choc, Feivh me donna des baffes pour que je reprenne mes esprits.
-Tu nous fais quoi là ! Reprends-toi bordel ! Arrête de faire ta madeleine !
-Bouhou ! T’imagine même pas ce que j’endure là et toi tu me frappes ?! Bouhouhou !
Chocked ! Feivh était sur le cul et totalement impuissante face a ma réaction. Elle entendait pourtant la voix désormais et retroussant les manches qu’elle n’avait pas, prenant un air dur et froid, elle se tourna pour distinguer ma hidden –alors que, rappelons le pour me foutre encore plus le seum, je chialais comme un gros bébé- et elle fut surprise de voir des objets voler. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi des objets volaient, mais elle prit mon cas pour une raison, et non celui d’Aurélia. Etant à la base, extérieur à l’école, elle ne pouvait pas savoir ce dont étaient capables les élèves.
-Vous me faites tous chier !
Elle sorti ses ailes et balança une onde de choc avec la puissance de ses ailes pour tout faire tomber, les élèves et moi compris. Puis elle s’envola pour repérer celle qui me mettait dans cet état. Espérant surtout qu’un truc lui tombe sur la tronche ou qu’elle trébuche grâce à l’onde de choc qu’elle avait balancée. Après quoi, elle me retomba dessus pour m’assommer clairement et me porter un coup en plus pour que j’arrête de chialer. Et après ça... Eh ben, trou noir total j’ai pas compris ce qui m’arrivait, et en plus de ça, je ne sais même pas ce que Feivh a fait après ça.
Elle ne pouvait pas dire qu'il jouait mal. Mais pour autant, elle n'allait pas le complimenter alors qu'il avait laissé passer de la musique horrible un peu de temps auparavant. Sans sa superbe intervention, ça ne se serait pas arrêté avant le petit matin et elle n'aurait jamais eu les nerfs de supporter cette musique aussi longtemps. Elle aurait achevé de dépeupler la plage même plutôt. Oui, ils devraient tous la remercier d'être venue aussitôt qu'elle avait perçu leur brouhaha... Ou il y aurait pu avoir quelques morts.
Quoique, ça pourrait venir quand même. Le professeur avait réussi à jouer sa musique jusqu'au bout mais tout en pleurant. C'était tellement pathétique, elle aurait ri si elle avait pu mais elle tenait à le maintenir dans cet état, aussi, elle riait comme une folle mentalement, tout en observant la jeune femme qui interagissait avec son gros bébé. Une femme très... colérique semblait-il. Eh oui, pour elle, être colérique, ce n'était pas avoir du caractère, c'était juste être co***.
Erato avait failli s'arrêter au larsen mais non. Pas question de perdre à cause de bruit perturbateur. Surtout pas alors qu'il pleurait encore et encore. Il en était presque mignon à chialer comme ça. Presque parce que quand même, il ne remportait clairement pas la palme de beauté de l'année dans l'établissement. Par contre, elle le plaignait un tout petit peu parce que se faire frapper alors que l'on était sous son contrôle à elle... La femme avait vraiment besoin d'apprendre à se calmer.
Erato fronça les sourcils quand celle-ci hurla son agacement. Comment une dame pouvait se comporter de la sorte ?! Elle était aussi sauvage que le bruit qu'ils avaient mis plutôt. D'ailleurs, ça devait être de sa faute. Elle tomba sur les fesses à cause de l'onde de choc, sentit la colère remonter en elle alors que voir le professeur pleurer l'avait plus ou moins calmé. La ga***... Elle se releva, toujours invisible, vérifia que sa lyre n'était pas endommagée.
Et suite à cela, elle regarda la folle de service et émit plusieurs notes qui lacérèrent à quelques endroits la femme n'épargnant même pas son visage alors que normalement, ce n'était pas un lieu auquel elle touchait. Mais c'était tout ce qu'elle méritait et plus encore. Enfin, comme elle avait réussi à gâcher la fête, Erato se décida simplement à s'en aller. Plaignant encore un peu le professeur qui était à terre et assommé. Une vraie folle furieuse, l'autre, vraiment.
-Puisque j'ai terminé mon oeuvre ici, je vous laisse.
Elle joua encore quelques notes pour que des lames d'air mettent hors service les amplis et s'en alla en passe-muraille. Elle se renseignerait sur le professeur, il fallait qu'elle sache qui il était. Parce qu'il en devenait presque chou quand il pleurait. Elle comptait bien recommencer un de ces quatre.
Aurélia tomba au sol. L'onde de choc l'avait surprise. Sans préparation, elle prit peur. Son pouvoir s'activa une fois de plus. Des objets voulaient autour d'elle comme pour la protéger. Génial comment les remettre au sol à présent. Elle ne voulait blesser personne. Elle soupira et prit un à un les objets pour les reposer, espérant que ça marcherait. Les objets restèrent au sol. Aurélia lâcha un soupir de soulagement et put se concentrer sur ce qui se passait autour d'elle. Eele Elle n'était apparemment pas la seule à être tombée. Ryan était au sol lui aussi. La jeune fille s'en approcha doucement. Puis, après un temps d'hésitation, tenta maladroitement de le réveiller. Petit à petit tout les élèves se relevaient. Au final il nene restait plus que le gardien. C'était en tant que gardien qu'elle l'avait connu. Il le restait toujours. Aurélia le secoua un peu. Puis elle attendit près de lui, jusqu'à ce qu'il se réveille.
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Sujet: Re: Et si je faisais tout péter ce soir ?! (LIBRE) Sam 14 Nov - 1:14
Je crois que j’ai entendu Feivh traiter Erato de tous les noms dans mon sommeil, et congédier tous les élèves pour qu’ils rentrent dans leurs dortoirs et qu’ils y restent pendant qu’elle, devait surement remballer la marchandise. La fête était un vrai désastre avec l’arrivée d’Erato, et c’était franchement éreintant de se dire d’avoir essayé de faire l’effort d’organiser un truc pour qu’il finisse en queue de boudin. J’avais la rage, et grave les boules. Même pas pour le fait d’avoir été humilié, ça je m’en branle comme mes chaussettes sales que je mets à laver !
Je me suis réveillé, Feivh avait tout remballé sur la plage et devait être partie elle aussi s’amuser ailleurs pour finir la soirée. Quant à moi, je ne m’attendais pas à avoir une élève dans les pattes. En me redressant, je mis un temps à reprendre mes esprits. Me massant le crâne, avec un putain de mal de tête carabiné dans la tronche. J’ai soupiré, puis cillé un instant avant de tourner la tête vers Aurélia.
-Ha ! Tu es encore là toi ?
Je me suis un peu plus redressé, puis j’ai posé ma main sur la tête de la demoiselle en lui ébouriffant un peu les cheveux. Je me suis relevé difficilement, soupirant franchement avant de me faire craquer les bras et le cou en effectuant quelques torsions. J’avais besoin de me reposer là ! Cette soirée pourrie venait de me donner un sacré coup. D’autant qu’en constatant que nous étions plus que tous les deux, Il fallait que la miss retourne à son dortoir. Mais là j’ai trop mal au crâne pour continuer de faire quoi que ce soi. Je l’ai simplement aidée à se relever.
-Tu devrais retourner à ton dortoir Aurélia, merci à toi d’être restée là... Moi je vais pas faire logn feu ! Soupirais-je en me passant une main dans les cheveux. Fermant les yeux d’un air franchement exaspéré et fatigué.
J’ai simplement passé mes doigts sous le visage d’Aurélia pour lui relever le menton et je lui ai fait un léger sourire pour la rassurer un peu. Puis j’ai commencé à m’éloigner calmement de la plage pour rentrer chez moi.