Et voilà. En même temps, je l'avais sans doute un peu cherché mais j'avais donc hérité de ma première fessée. Quelque part, même si ça faisait mal, ça m'avait amusé en même temps qu'humilié. Ma "maman" avait donc vu mes fesses... La pauvre, elle n'avait pas fini de les voir, papa avait des idées bien arrêtées dans il s'agissait de mon éducation et elle en avait eu la preuve. Enfin, je l'acceptais, c'était de ma faute, je n'avais pas été très poli au premier abord. Ça m'a bien calmé l'excitation d'être présent ici. Même si papa était tout de même content que je sois là. Il avait toujours la main aussi leste.
En tout cas, après les avoir laissés tous les deux ( je ne voulais même pas imaginer une seconde ce qui allait se passer, même que je m'en voulais d'avoir pensé que "maman" était à croquer ), j'avais eu faim. D'ailleurs, il valait mieux se demander quand est-ce que je n'avais pas faim. Cherchant un endroit pour me restaurer, je finis donc ici. Ah, les réfectoires, des lieux que j'avais rarement fréquentés. La nourriture faite à la chaîne, très peu pour moi, je mangeais autant de qualité que de quantité, merci. Mais pas pur acquis de conscience, j'étais venu voir à quoi ça ressemblait.
Voletant au-dessus des plats, je commençais à tout goûter pour finalement trouver tout cela plutôt acceptable. Bien sûr, je préférerai toujours ma cuisine ( et celle de papa parce que c'était fait avec amour rien que pour moi ), mais comme je n'avais pas eu le temps de préparer quoique ce soit, ça irait très bien pour calmer mon ventre qui criait famine. Assis sous ma forme de dragonneau sur la table, je me mis à avaler tout ce qui était à ma portée, me léchant souvent les pattes avant de continuer.
Et puis il y eut du bruit et je vis un jeune homme entrer. D'après ce que j'avais compris, tout le monde avait été forcé de changer de sexe, donc...
-Bonjour, mademoiselle !
Tout de même, c'était sacrément bizarre cette histoire. Mais bon, je faisais au moins en sorte que ma voix polytonale ne lui fasse pas souffrir les tympans.
-Bon appétit si vous êtes venue combler votre ventre.
Je bougeai les ailes et la queue tout en reprenant mon repas, finissant des cuisses de poulets comme si c'était des saucisses cocktail.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Sam 30 Avr - 19:19
Tout ce remue-ménage dans les jardins suivit de ce bain « forcer » avait creusé l’appétit du jeune homme. Il avait donc prit le chemin du réfectoire dans l’idée de faire cesser le raffut que faisait actuellement son estomac en protestant du vide qui l’habitait. Il poussa la double porte de la salle et s’arrêta net en voyant un petit dragon, installé sur une table en train de faire la fête à un pauvre poulet qui n’avait sans doute rien demander. Encore un dragon… Il afficha un air méfiant et salua tout d’abord un peu froidement mais le petit ne semblait absolument pas être intéresser pour quoi que ce soit d’autre que la viande présente devant lui et retourna rapidement se gaver. Le brun haussa les épaules et s’approcha des plats. Bon et bien visiblement ce dragon n’aimait pas particulièrement les brocolis et les épinards. Par contre question viande y’avait pas photo, il n’en restait pas… Il se servit un peu du vert qui restait et opta pour un morceau de poisson. Son assiette pleine il s’installa non loin de l’animal et lui souhaita un bon appétit car il lui avait aussi souhaité. Il le guettait du coin de l’œil pour l’observer. Il était bien loin de ressembler à Sword. Il semblait considérablement plus jeune et de ce fait il était tout mimi. Sans s’en rendre compte, le jeune homme avait cessé de manger et la tête posé sur sa main gauche il regardait le dragon s’empiffrer avec un petit sourire amuser.
- Tu as bon appétit dis donc !
Drakhys était hilare car ce petit dragonnet était tellement amusant et mignon, Il en ferait bien son animal de compagnie. Mais après quelques secondes de réflexion il supposa qu’il pouvait lui aussi au même titre que Sword prendre une apparence humanoïde. D’ailleurs il ne savait même pas si c’était un dragon ou une dragonne ! Il regard le petit tas d’os dépieuté et bien ranger sur le coin de la table et déduisit qu’un tel appétit ne pouvait venir que d’un homme. Il lui revint en mémoire qu’il m’avait salué en le dénonçant au féminin ce qui voulait dire qu’il était au courant pour la farce des directeurs.
Bon, maintenant que j'avais mon quota de viandes de toutes sortes, il était temps que je passe aux légumes. Qu'on se détrompe immédiatement, j'aimais les légumes, c'était simplement qu'il valait mieux que je fasse d'abord mon apport de protéines avant le reste. J'étais un bébé que diable, et puis si cela dérangeait les gens, il n'avait qu'à aller voir papa. Cela me fit rire intérieurement alors que je m'emparai d'un plat de lasagne végétarienne pour le dévorer.
Tout en sentant le regard du brun qui était donc en réalité une brune sur moi. Je ne savais pas trop ce qu'elle avait à m'observer comme ça. Elle n'avait jamais vu quelqu'un bien manger ? Semblait-il vu l'exclamation qu'elle laissa enfin retentir. Pourtant, je ne voyais pas ce qu'il y avait de si surprenant, j'étais un dragon et je trouverai ça plutôt étrange que quelqu'un de ma race se contente d'un plat comme les humains.
Léchant mes pattes, je tournai la tête pour voir l'élève qui me tutoyait comme si j'étais son meilleur ami. En même temps, compréhensible, sous ma forme de dragonneau, on me prendrait plus souvent pour un écolier que pour un professeur. D'ailleurs, je pourrais en jouer, pas vrai ?
-Oui, ça fait des jours que mon papa m'a abandonné et je me suis retrouvé ici... Et comme j'ai trop trop faim, je mange tout ce qu'il y a... Tu crois qu'on m'en voudra ?
Moue mignonne de dragonneau. De toute façon, j'étais certain qu'elle était sous le charme elle, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
-Je suppose que c'est pour ça qu'on m'a puni, hein ? Parce que je suis devenue une fille... Ça me fait peur, comment on fait ses besoins quand on est une fille ?
Je pris un autre plat de lasagne pour m'envoler avec jusqu'à la table de mon interlocutrice. je piquai au passage un brocoli dans son assiette, après tout, elle ne mangeait pas et je battis la queue, sachant que ça avait tendance à faire craquer les filles. La pauvre, elle ne savait vraiment pas qui elle avait devant elle. Je pourrais la coller pour son attitude mais bon, je ne serai pas méchant jusque là. Après tout, c'était de ma faute et je continuai le jeu en plus. Elle allait avoir une telle surprise en me voyant sous ma forme adulte.
-Je m'appelle Caleb, j'ai huit ans ! Et toi ?
Le pire, c'était que je ne mentais pas en plus. Pour les miens, j'avais bel et bien huit ans.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Lun 2 Mai - 9:14
C’était tout récent pour Drakhys de croiser autant de créatures fantastiques et à chaque fois il s’émerveillait. Mais là un petit dragonnet en train de s’empiffrer c’était à craquer. C’est toujours mignon quand c’est petit comme les chiots et les chatons et on a toujours envie de les cajoler et les dorloter. Bien sûr, il ne se permettrait pas de le faire avec le petit qu’il avait en face de lui, c’était un dragon tout de même, avec des dents acérées et surement un lance-flamme intégré. Ça vous refroidit tout de suite paradoxalement. Il s’étonna de le voir se jeter avec voracité sur un pauvre plat de lasagnes végétariennes qui avait le malheur de se croire à l’abri. Ah ! Finalement, il réservait quand même une petite place pour des légumes. Faut manger équilibrer pour bien grandir… Quand il mentionna le fait que son « papa » l’est abandonné, Drakhys se sentit peiner pour lui. C’était dur de ne plus avoir de parents, elle en savait quelque chose. Comment pouvait-on avoir envie d’abandonner ce petit bout à la cruauté du monde ? Il irait bien dire deux ou trois mots à son « papa » pour lui faire la morale tiens ! Mais après mure réflexion et imaginant il dragon beaucoup plus imposant que Sword, il lui sembla que ce n’était absolument pas ses affaires….
- Oh ! non ne t’en fais pas, ça a été cuisiné dans le but que ce soit manger non ?
Il lui sourit, attendrit. C’était un endroit pour manger et c’est ce qu’il faisait donc on ne pouvait rien leur reprocher. Ne pas en laisser aux autres ? Bah, il n’avait vu nulle part une restriction sur la quantité qu’on pouvait avoir surtout que y’avait personne pour les servir donc bon… Drakhys mit un bout de brocoli dans son bec et manqua de s’étouffer sur la déclaration du dragonnet. Ah oui, en effet, c’était une question tout à fait pertinente. D’ailleurs… maintenant qu’il y pensait, après le bordel dans la forêt et le bain avec Sword… Il n’avait pas encore pu se pencher sur les problèmes que pouvaient lui apporter ce nouveau corps. Il s’empourpra.
- Ce n’est pas une punition ! C’est apparemment une farce des directeurs de l’école.
Bien ça c’était le plus facile maintenant le moment délicat… Comment expliquer ça ? Ahem…..
- Je pense que quand tu auras vraiment besoin, tu trouveras tout seul !
Et hop ! Une petite esquive ni vu ni connue je t’embrouille. D’ailleurs lui aussi, faudra bien qu’il trouve tout seul. Il fit une grimace à cette pensée. Il observa le petit retourner ce servir, avec un petit sourire amusé. Décidément, son estomac était sans faim ! Il protesta quand il lui chipa un de ses brocolis.
- Non mais dit donc toi !
Pour se venger, il lui vola un bout de lasagne et lui tira la langue. Na ! Puis, il rigola. Ça faisait du bien de pouvoir faire l’idiot comme ça. Surtout qu’il savait que l’autre détestait les « mioches » comme il les appelait alors il pouvait s’en donner à cœur joie. Ouah ! 8 ans ? Ils prenaient des élèves aussi jeunes dans cette école ? Tous les élèves qu’il avait eu l’occasion de voir étaient tous plus vieux, voir beaucoup beaucoup plus vieux ! Il allait être une vrai coqueluche auprès de la gente féminine celui-là. Il sourit à cette idée.
- Moi c’est Drakhys, appel moi Drak si tu veux. Et j’ai 254 ans !
Il lui sourit et pris la décision de finir son assiette avant que ce petit voleur en herbe ne la lui vole.
Ça, de toute façon, je ne permettrai pas que l'on fasse du gaspillage, j'avais horreur de ça. Alors même si ça ne plaisait pas aux cuisiniers, je dévorerai tout et puis voilà. Mais elle était amusante dans la façon de présenter la chose, la petite. J'avais remarqué son étonnement dans le fait que je mange des légumes et il avait failli en rire. Et bien que je sois un dragon, les légumes c'était bon. Hum, pour la peine, je l'obligerai à suivre un cours de cuisine à celle-là, cela ne lui fera pas de mal. En plus, c'était toujours bon de savoir un peu cuisiner, si si, promis.
Pour la suite, je dus me retenir de rire, sans blague. Elle n'avait pas pensé à ça ? Déjà que le nettoyer, ça avait dû lui faire un choc à la petite, pas que je pensais qu'elle n'avait pas touché et vu le loup au moins une fois, tout le monde était de plus en plus précoce question sexe à notre époque. J'en savais quelque chose. Ah, les joies de la luxure... Je me demandais sur qui j'allais pouvoir exercer mon art. L'on avait pas le droit de toucher aux élèves semblait-il mais... s'ils étaient consentants, qui pouvait leur nier leurs désirs ?
Oh, j'allais tellement m'amuser ici entre papa, "maman" qui me feront la morale et le reste de l'établissement qui aurait à supporter mes envies. Et celles des Directeurs aussi on dirait. Ces deux énergumènes étaient vraiment incroyables dans leur genre. Pas étonnant que papa ne les aime pas, il n'aimait pas du tout qu'on bouscule ses habitudes et qu'on l'embête en réalité. Surtout pour rien.
-Oh... Bon ben j'apprendrai tous seuls. Et les Directeurs, ben ils sont drôlement bizarres alors.
Par contre, je montrai un peu les dents quand elle me piqua un peu de mes lasagnes. On ne lui avait pas appris à ne pas voler la nourriture d'un animal ? C'était le meilleur moyen de se faire attaquer ça. Je rapprochai mon plat de moi en grommelant non sans avoir tiré la langue. Vilain élève.
-Drak ? Hum, non, t'es pas un dragon, ça serait bizarre. Tu es quoi d'ailleurs ?
A l'odeur, je dirais que c'était un vampire, ces gens là sentaient toujours un peu le sang et même si l'odorat n'était pas le meilleur sens de ceux de ma race, ce parfum là était impossible à ne pas reconnaître pour des êtres aussi sanguinaires que nous. Je la laissai finir son assiette, terminant moi-même mon repas par deux kilos de dessert au moins avant de voleter devant son nez en disant :
-Tu me laverais les pattes ? Papa dit qu'on doit être toujours propre et présentable.
Et je me posai sur son épaule en attendant qu'elle se lève pour aller vers les éviers le long du mur. Par pur instinct d'embêtement, je me mis à mâchonner une de ses mèches de cheveux tout en posant l'une de mes pattes sales sur sa joue. Comment ça, ce n'était pas gentil ? Oh, on allait bientôt enlever tout ça alors. Et puis si ça la dérangeait, elle n'avait qu'à me porter. C'était possible pour un vampire tant que j'étais sous ma forme de dragonneau.
-Il parait que les garçons font pleins de bêtises avec ce que tu as dans le pantalon. Mais je n'ai jamais compris ce que voulait dire les adultes en disant ça. Tu sais toi ?
Vu sa première réaction, la deuxième allait être hilarante !
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Mar 3 Mai - 9:39
Le brun S'amusa de le voir serrer son assiette près de lui pour ne pas se voir de nouveau voler ses mets. Il l’écouta refuser de l’appeler par son surnom en lui répondant qu’il n’était pas un dragon. Il ne voyait pas très bien le rapport et haussa les épaules. Il lui demanda ce qu’il était exactement et il vit son petit museau remuer alors qu’il sentait son odeur. Il espéra ne pas sentir trop mauvais.
- Je suis un vampire…
Il lui sourit découvrant ses canines qu’il pointa du doigt. Il se leva et alla chercher un peu de fromage blanc avec quelques fruits frais et du coulis de framboise. Il revint et s’installa avant de commencer tranquillement pour s’arrêter en voyant le petit être à écailles faire un massacre dans les desserts. Il l’observa les yeux comme deux ronds de flan et la bouche ouverte. Mais ou est-ce qu’il pouvait bien mettre toute cette nourriture ? C’était dément ! Mais il n’eut pas le temps de trop y réfléchir qu’il se mit sous son nez en lui demandant d’aller lui laver les pattes. Trop près de lui, le dragonnet faisait loucher le brun qui l’éloigna délicatement.
- Je finis mon assiette et je m’occupe de toi.
Il se posa sur son épaule pour patienter et entreprit de lui refaire le brushing avec sa bouche, avant de poser une patte plein de caramel sur sa joue.
- Hey ! Soit sage petit voyou !
Du bout du doigt il poussa sa patte et lui fit une pichenette sur le bout du museau. Il savait à quel point les museaux des animaux était sensible aussi son geste fut très doux. Son but n’était pas du tout de lui faire mal, c’était pas du tout dans la nature de Drakhys. En revanche, il remercia le ciel que son double ne se montre pas car si lui avait énormément de patience, ce n’était absolument pas le cas de Darkhys. Il aurait sans doute déjà mit un revers de main au pauvre Caleb pour qu’il aille se scratcher contre un mur histoire qu’il lui foute la paix. Après avoir mis la dernière cuillère de fromage dans sa bouche, le jeune homme se leva et débarrassa avant d’aller laver les patounes de ce gros bébé, et de se laver la figure en passant car il l’avait repeint façon p’tit biscuit dans Shreck. Alors qu’il était en train d’asperger le petit en riant, il s’arrêta net et devint aussi rouge que les yeux de son jumeau. Non mais les gosses de nos jours, ils avaient de la suite dans les idées. Bien sûr qu’il savait. Drakhys était même un expert en la matière d’après ses dires. Mais lui, il n’avait jamais eu le contrôle à ce moment-là donc si son corps n’était plus « pur » son âme l’était toujours. Il se racla la gorge mal à laisse en souriant.
- Tu… Tu devrais plutôt demander ça à ton papa. Il sera mieux placer que moi pour t’expliquer tu ne crois pas ?
Le roi de l’esquive ! Puis, il capta. Mais il n’avait pas dit que son père l’avait abandonné il y a plusieurs jours ? Oh ! La bourde ! Il s’excusa, confut.
Elle me confirma rapidement qu'elle était bel et bien une vampire mais ça ne risquait pas de me faire peur, elle ne connaîtra jamais le goût de mon sang, peu importe combien elle le voudrait. La terre l'avait toujours trouvé trop précieux, et ce, chez tous les dragons de ma race. Quoique ce serait marrant qu'elle ose essayer pour se retrouver avec des rubis ou des grenats dans l'estomac. Ah, j'avais beau aimé manger, j'étais content de ne pas pouvoir être un bon repas pour les autres créatures. Vraiment, c'était même euphorisant.
Bien sûr, elle eut encore l'air étonnée en me voyant manger mes deux kilos de dessert et pourtant, ça n'était rien ça. Heureusement, elle eut le bon goût que ça ne dure pas trop longtemps parce que c'était franchement impoli de regarder les gens de la sorte. Par contre, le reste de ses réactions étaient tellement amusantes. Je me fichais qu'elle termine son assiette ou non tant que je pouvais l'embêter et me faire traiter de voyou faillit me faire mourir de rire.
-C'est même pas vrai d'abord !
Quant à la chiquenaude, elle me fit éternuer ensuite mais j'avais mis mes pattes devant. J'étais un dragonneau très propre, non mais. En tout cas, elle me nettoya bel et bien, s'occupa même de mon museau. Elle était vraiment très gentille. Un peu trop même, c'était louche, ça cachait forcément quelque chose de pas nette, j'en étais certain.
Et puis sa réaction quand je lui demandais si elle allait user de ce qu'elle avait dans le pantalon. Oh par les éléments, c'était trop bon et trop facile de la faire réagir. Papa aurait déjà roulé les yeux et soupirer devant ce spectacle même si intérieurement, je savais que ça l'amusait que je fasse tourner les gens en bourrique. Il aimait cependant moins que je me laisse toucher mais ça, c'était parce qu'il craignait encore et toujours qu'on me fasse du mal. Mon papa si protecteur.
-D'accord, je demanderai à papa mais si en fait, je sais déjà tout ça.
Je repris forme humaine sous son nez, ma forme adulte, cependant. La forme d'enfant était réservé et une fessée par jour, ça suffisait.
-Comme vous pouvez le voir, même si je suis en femme, je suis assez vieux pour connaître ses choses. Du moins, selon un critère humain puisque j'ai 1 800 ans. Ce qui correspond à huit ans chez les miens.
Je repoussai ma longue chevelure bleue tout en souriant toujours.
-Je suis donc Caleb Volgris, professeur de cuisine fraîchement arrivé dans l'établissement. Et je vous annonce mademoiselle que tu as gagné un cours de cuisine avec moi. Pas de discussion.
Et je l'applaudis.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Jeu 5 Mai - 12:10
Les petites chamailleries entre eux amusaient vraiment beaucoup le jeune homme. Il était vraiment facile de s’attacher au petit dragon. Et ce malgré les questions gênantes qu’il prenait un malin plaisir à poser. Mais, il lui répondait, en esquivant bien entendu, avec patience, car ça ne l’ennuyait pas du tout. Il regardait le petit dragonnet voleter près de lui alors qu’il s’essuyait les mains. Il lui affirma finalement être parfaitement au jus concernant l’utilisation de l’engin présent dans son pantalon. Le jeune homme s’esclaffa. Mais bien sûr, un petit bout de 8 ans, c’était certain même. Dans le pire des cas, il avait dû jouer au docteur mais ça devait rester gentillet. Il posa sur lui un regard amusé. Regard qui changeât et sourire qui s’envola quand le petit dragon changeât de forme. Rien d’étonnant la dedans, il s’en doutait car il avait déjà eu affaire à Sword. Non ce qu’il l’étonnait c’était qu’il s’attendait à avoir affaire à une petite fille de 8 ans (leur sexe étant inversé bien sûr) au lieu de quoi, il se retrouva face à une magnifique jeune femme à l’apparence plus âgé que lui mais pas de beaucoup. De longs cheveux bleus qu’elle remit en place et des yeux assortit. L’expression de Drakhys était maintenant proche d’une fusion entre une courgette flétrie et une carpe hors de l’eau. Et quand, elle se représenta de nouveau ajoutant qu’en fait, elle était professeur de cuisine, l’horreur se peignit sur son visage. Il l’avait tutoyé et traiter comme un gros bébé, alors que… Il se passa une main sur le visage et la laissa sur sa bouche grande ouverte. Elle s’était bien jouer de lui. Et il était tombé dans le panneau à pied joint. Et il en rajoutait une couche en lui imposant un cours de cuisine et en l’applaudissant. Bon le cours ça ne le dérangeai pas le moins du monde au contraire. Drakhys bafouilla de piètres excuses… Mais il ne put s’éprendre bien longtemps car la transformation de la jeune femme faisait échos. En effet son double ténébreux semblait vouloir faire connaissance avec le jeune dragon à sa manière. Et visiblement maintenant qu’il n’était plus un petit gamin, il le trouvait suffisamment intéressant pour qu’il se montre. Comme à chaque fois les petits détails qui témoignent du changement de personnalité du jeune homme se firent sentir. Ses yeux devinrent carmin alors qu’il fixait la bleue. Sa main se décolla de sa bouche pour découvrir un sourire amusé qui faisait froid dans le dos. Darkhys s’approcha d’elle très prêt. L’odeur qu’elle dégageait ne l’attirait pas vraiment mais il était d’humeur joueuse et apparemment la dragonne était une petite maligne. Son sourire s’élargie alors que son regard détaillait la jeune femme. Elle était pas mal roulée. Il posa un doigt sur son épaule et en dessina la courbe.
- Alors...? elle est curieuse la petite ?
Elle avait dit prof ? Aucune importance pour lui tout le monde était à la même échelle et aucune punition ne serait suffisamment importante pour qu’il ne se risque pas à jouer un peu. Il n’était pas beaucoup plus grand qu’elle à peine un centimètre ou deux mais ça ne l’empêcha pas de glisser vers son oreille. Son doigt était descendu sur la naissance de sa poitrine et il déchirait sa chemise immaculée pour la découvrir. Il lui murmura dans un souffle glacial :
- Tu veux toujours savoir si je sais m’en servir ?
Oh sa tête ! C'était trop trop bon. J'avais rarement vu un air aussi affligé de la part de quelqu'un. Sûrement qu'elle se rendait compte que depuis tout ce temps, elle avait traité l'un de ses professeurs comme un enfant - ce que j'étais en fait - et qu'elle l'avait tutoyé, papouiller. La pauvre, je ne pouvais m'empêcher de rire devant son expression, très fier de moi. Il faudrait que je refasse le coup à quelqu'un d'autre si c'était possible. J'étais certain que oui, en plus, il y avait tellement d'élèves, certains devaient forcément être aussi facile à manipuler que celle là. Même si j'étais sûr aussi que sa figure sous sa vraie apparence aurait été encore plus tordante.
Et puis alors qu'elle essayait de s'excuser - franchement, c'était rare de voir une personne avoir tant de soucis d'élocution pour une petite blague comme la mienne ! - je sentis une différence émerger en elle. Ses yeux changèrent de couleur, son odeur changea comme si le sang se réveillait en elle. Étrange. Et puis elle me sourit. Là, c'était clair, je n'avais plus la même personne devant moi et je penchai la tête, aussi amusé qu'elle. Pas apeuré, non, il valait mieux de toute façon qu'elle ne lève pas la main sur moi. Papa la démembrerait sans aucun remord.
Aucun dragon n'avait de remord quand l'on touchait à son petit.
-Tous les dragons sont curieux. Mais tout de même, il fallait que dès mon premier jour, je tombe sur quelqu'un qui a l'esprit coupé en deux. C'est presque risible.
Elle osa poser ses doigts sur moi et caressait mon épaule comme si ça allait me paniquer. Loin de là. Après Agarias, il fallait y aller pour réussir à me faire peur. Ce dragon du nord me haïssait et il avait tenté de me bouffer. Vivant. Une des raisons pour laquelle je n'habitais plus à Orefia, notre terre natale, depuis très longtemps. Par contre, je n'appréciai pas du tout qu'elle déchire mes vêtements. Je n'achetai que de la qualité et une chemise en soie sauvage, c'était cher. J'attrapai sa main calmement, sachant très bien que j'avais la même force physique qu'un vampire et que donc, elles s'annulaient entre elles.
-Désolé, ma belle, mais je ne me laisse pas dominer, jamais. Même en ce moment, c'est toi qui prendrais quelque chose dans les fesses, pas le contraire.
Et la plaquant contre le poteau derrière elle, même si j'étais plus petite, je me mis sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres.
-Cependant, même si je dis ça, je n'en ferais rien. Après tout, tu n'es pas toute seule dans ce corps et je doute que ta congénère soit une Marie-couche-toi-là.
Non, trop pure et innocente l'autre version pour connaître les joies du sexe. Ça devait être bizarre de se savoir plus vierge alors que l'on avait aucun souvenir de ce qu'il s'était passé. Enfin, si c'était comme cela que ça marchait, je n'en avais finalement aucune idée. Mais je savais que je me refusai de jouer avec la ténébreuse devant moi sans le consentement de son autre partie. Et puis franchement, sauter un élève dès le premier, ce serait si peu professionnel. Je l'attachai rapidement avec de l'adamantium, regrettant qu'il ne soit pas aussi dur que celui de papa. J'avais encore à apprendre.
-En plus, je joue avec des menottes et des fouets. Loin de l'univers de ton autre moitié, pas vrai ?
Je jetai un coup d’œil à ma chemise et fouillai les poches de la demoiselle sous apparence masculine; Je mis la main sur son porte-feuille, constatai la somme à l'intérieur et soupirai.
-Heureusement qu'un dragon n'est jamais pauvre.
Et je le lui rendis sans rien prendre.
-Calmée madame je veux bien te sauter sur le sol de cette salle publique avec ou contre ton gré ?
Je croisai calmement les bras. J'étais certain que ce ne serait pas le seul phénomène que je rencontrerai.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Jeu 12 Mai - 18:51
Le brun manqua de s’étouffé de rire. Mais de quelle chose elle parlait ? Aurait-elle oublié qu’elle était dépourvue de sa virilité pour l’instant ? En revanche ce n’était pas son cas. Il n’avait jamais eu l’occasion d’avoir un corps d’homme. Depuis sa création, et on peut dire qu’elle ne date pas d’hier puisqu’elle remonte au balbutiement de l’être humain, on avait toujours cru « bon » de l’invoquer dans un corps féminin. A croire de le Chaos devait forcement être une femme… Pourtant c’était bien un nom masculin… Allez comprendre. Le vampire s’était laisser faire quand elle avait détourné sa main n’opposant aucune résistance pas plus que quand elle le plaqua contre le poteau derrière lui. Il lui sourit d’un air maléfique lorsque qu’elle effleura ses lèvres. Cette situation en plus de l’amuser commençait à l’exciter aussi et c’était vraiment pas du tout visible (ironie). En voilà un professeur qu’il est gentil, il se soucis de son hôte. Il avait beau avoir changé de corps il n’en restait pas moins un gamin. Darkhys fronça les sourcils à l’écoute du terme « Marie-couche-toi-là ». Ça avait toujours été lui qui dominait et qui menait la danse et il n’avait pas beaucoup besoin de prier en général pour que ce soit les autres qui « se-couche-là ».
- C’est mignon, mais elle n’a aucunement conscience de quoi que ce soit quand je suis « là ». Je la bloque volontairement.
D’ailleurs ce n’était pas la seule chose qu’il bloquait chez lui. Il bloquait aussi son dangereux et incontrôlable pouvoir. Il l’avait bloqué à l’intérieur du subconscient de la jeune fille dans l’attente de trouver un moyen de le maitriser. Et pour ne pas qu’elle puisse se rebeller et qu’il continue à maintenir un certain contrôle sur elle, il la bloquait quand il était au commande.
- Mais si ça t’inquiète tant que ça, je peux la laisser « observer ». Ça peut être excitant d’avoir un public.
Le brun se retrouva menotter par des menottes de métal. Passer la surprise il prit un air langoureux, et se mit à pousser un gémissement plus que démonstratif.
- Hmmm, Tu m’excites là, chérie. Le fouet… hmmm… J’aime la douleur…
Sa voix était langoureuse et il passa sa langue sur ses lèvres dans un geste provocateur. En revanche, elle commençait à le gaver à ce préoccupé de l’autre. Il lui fallait donc l’autorisation de maman pour faire joujou ? Décidément… un gosse… Quand la bleu le fouilla, il se trémoussa et respirant plus fort. La provocation c’était son dada et foutre le bordel partout où il passait aussi, sinon ce ne serai pas lui… Finalement, elle remit son portefeuille en place et le brun afficha un air faussement déçu. Quand il demanda s’il était calmé, il ricana. Il se démit les pouces, en sourcillant tout juste sous la douleur, pour se libérer des menottes avant d’utiliser sa grande rapidité pour inverser leur place. Il la maintenait par les poignets au-dessus de sa tête et l’avait soulevé du sol en glissant son genou entre ses jambes. Il approcha son visage près du sien.
Mignon ? Oui, j'étais mignon, tout était dans le rôle, un bébé animal était toujours mignon sinon ça ne servait à rien d'en être un. Mais je savais aussi que ça n'avait rien d'un compliment de sa part, au contraire, elle se fichait complètement de blesser son autre et qui que ce soit d'autre tant qu'elle avait ce qu'elle voulait, j'en étais persuadé. D'ailleurs, le reste de sa réponse le prouva puisqu'elle me disait bloquer volontairement son autre partie. Je restais un peu perplexe cependant, comment se pouvait-il qu'une part soit tellement plus puissante que l'autre. Parce que son aura était presque une force physique à elle seule, il fallait en être conscient.
-Ça ne m'étonne pas tellement, ce qui me surprend, c'est la puissance que tu dégages toi, par rapport à elle.
Ça cachait quelque chose de vraiment trop louche, tous mes instincts étaient éveillés. Ils ne me disaient pas de fuir cependant, mais plutôt d'abattre la menace tant qu'elle était sous cette état larvaire. Cette entité pouvait-elle donc s'avérer aussi dangereuse ? Si oui, est-ce que les autres personnes de l'établissement le savaient ? J'en doutais et clairement, il allait falloir que j'en parle à maman et papa.
Par contre, si elle pensait me choquer en me proposant d'utiliser son autre part comme public, franchement, pas du tout. J'étais un maître BDSM - ça devait être de famille avec papa - et j'avais fait beaucoup de scènes publics dans les clubs. Alors sa proposition n'avait rien de scabreuse pour moi. Elle était même plutôt fade.
-Je préfère que tu la laisses tranquille, elle doit déjà se sentir suffisamment souillée comme ça à cause de toi.
Bien que j'étais certain qu'elle n'allait pas m'écouter réellement sur ce sujet. Le mal était le mal et faire souffrir était son passe-temps préféré. Ça me fit soupirer à l'intérieur alors qu'elle me disait que je l'excitais avec mes histoires de menottes et de chaînes. Tellement prévisible. L'autre moitié n'avait vraiment pas eu de chance en se choppant un côté aussi malfaisant.
-Oui, tu aimes ce monde si noir et vicieux...
Tout comme exagérait pendant la fouille, on pourrait croire que je lui faisais des attouchements vraiment sales. Et puis elle osa. Ce fut rapide, la vitesse vampirique était une chose que j'abhorrai. Je finis plaquer contre le poteau et mes fesses me rappelèrent que j'avais tout de même subi une fessée à peine une heure plus tôt. Je réussis à éviter un choc à ma tête et l'écouta me répondre ce qui devait être un trait d'humour qui ne me fit pas rire. Elle s'était cassé quelque chose pour se délivrer et c'était son autre partie qui allait en souffrir. La poisse.
Et je fus un peu choquée de sentir sa bouche contre la mienne. C'était brutal... Et qu'est-ce qu'elle croyait, hein ? Que j'allais répondre ou me laisser faire ? Je la repoussai vivement, certain que mes yeux étaient à présent fendus à la verticale et de couleur gris tempête. Personne ne me dominait, compris ? Surtout sexuellement. Mon adamantium se renforça sous ma colère et des cordes de métal l'entourèrent, plaquant ses bras contre son corps.
-Pas touche ! Je prends mais personne ne me prend, capish ?! Ce n'est pas parce que tu es sensé être une super vilaine que tu peux faire tout ce que tu veux, bien au contraire.
Je redressai inutilement ma chemise, essayant de me pas m'énerver plus ou j'allais mordre. Elle était à présent au sol puisque même ses jambes étaient entourées par mon métal. J'avais presque envie de lui faire une cage mais ce serait humiliant pour l'autre partie. Argh, ce que c'était chiant de devoir faire attention aux sentiments du côté gentil quand le côté méchant vous narguer.
En plus, elle avait réellement eu l'air prête de me prendre contre ce poteau. Comme quoi, il ne fallait vraiment pas donner un pénis à tout le monde, c'était évident.
-Maintenant, si tu laissais revenir mon élève que je puisse lui parler du cours de cuisine qu'elle va prendre. Tu m'ennuies.
Et je ne mentais pas. Quelqu'un qui pensait pouvoir me baiser m'ennuyait.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Sam 14 Mai - 20:12
Le brun afficha un sourire amusé. Si lui dégageait plus de puissance qu’elle c’était logique. Il était une entité sans forme et sans limite qu’on avait enfermée dans un minuscule petit corps chétif. Son pouvoir pouvait dépasser les frontières et il semait ravage et guerre. Mais, aujourd’hui il était restreint par cette enveloppe charnelle. Obligé de bloquer un pouvoir immense qui pouvait lui servir pour de nouveau faire ce pour quoi il était créé, mais qu’il ne contrôlait absolument pas. Si il levait ce seller, il se risquait à perdre son hôte et tout aurai été vain. D’ailleurs, il commençait par perdre patience au milieu des petits jeux d’enfants dans lequel il trempait depuis son arrivée. Il devait mettre la main sur le professeur Drade et lui demander un cours… « Spécial ». Il leva les yeux au ciel quand le prof déclara que sa douce et tendre devait se sentir « souillé » à cause de lui. Il lui rétorqua qu’il n’avait fait que l’initier à des jeux amusant. Il avait pris un ton cajoleur et avec la bouche en cœur par-dessus le marché. Il se fichait complétement de tout alors il n’allait certainement pas faire de chichis. Bien sûr qu’il aimait ce monde si noir et vicieux, il en était presque le créateur ! Bon l’espèce humaine n’était pas en reste pour le développé, il les adorait surtout quand il se déclarait la guerre et que la mort et la haine se déversait. Ça c’était le pied ! Il fut surprit quand il se fit ficeler comme un saucisson. Le métal était froid contre sa peau. Un élément impersonnel, froid et détaché sa lui correspondait tout à fait. Il avait perdu l’équilibre et avait chuté au sol. Mais il riait aux éclats. Pas un rire sadique ou mauvais comme à son habitude, non un rire franc et vraiment amusé. C’était sans doute d’autant plus effrayant car inhabituel. Les yeux changeant de la jeune femme ne l’empêchait en rien de se fendre la gueule car c’était vraiment ça. Non d’un poisson frit, elle devait bien se faire chier si y’avait que madame qui avait le droit de « dominer ». Elle devait ignorer un paquet de plaisirs dans le sexe et elle pensait tout savoir. Ah les jeunes ! S’il savait les nuances qu’on peut trouver dans le plaisir charnelle à jouer différents rôles au cours de ces échanges. Le brun cessa progressivement de rire, si elle voulait rester dans son train-train qu’elle y reste. Et bien sûr qu’il faisait tout ce qu’il voulait. Même si son enveloppe charnelle mourrait, lui ne le pouvait pas. Personne ne l’arrête. On le freine, on l’envoie ailleurs mais il ne disparait jamais. Il continuera de guetter dans l’ombre jusqu’au ce que le monde s’effondre. Car sans monde, il n’a plus de raison d’être. Il la regarda se remettre d’aplomb avec un sourire mauvais. Il aurait bien aimé jouer avec elle dommage qu’elle se rebiffe autant, ça aurait été amusant… Il ricana
- Je suis ton élève aussi après tout. Aurai-je droit moi aussi à un cours de cuisine particulier ?
De nouveau la bouche en cœur et rajouter à ça les yeux qui papillonne. En revanche il était d’accord avec lui tout cela était ennuyant. Il se débattit un peu dans son étreinte de métal et après un craquement sinistre, il s’adressa une dernière fois à elle.
- Puisque tu la veux tant. Et bien amuse-toi donc avec elle. Bon courage….
Il s’esclaffa une nouvelle fois mais le rire s’atténua rapidement et termina dans un hoquet étrange. Le brun leva ses yeux doré sur le professeur de cuisine. Des larmes coulaient sur ses joues et il se mordait la lèvre. Sa canine c’était profondément enfoncer dans sa lèvre et elle saignait. Afin de ne pas hurler de douleur, Drakhys de mordait. La douleur dans ses pouces étaient lancinante, exaspérante. Celle de son épaule, simplement insupportable. Il ne savait ce qui s’était passé, mais il allait dérouiller pour guérir, même si sa nature vampirique lui permettant une régénération rapide, la douleur n’en n’était pas moins présente…
Définitivement, la partie sombre était un peu barré. Parce que pour rire comme ça quand on était à la merci de quelqu'un, il fallait avoir quelques cases en moins. En même temps, si on y réfléchissait bien, elle pouvait se le permettre, j'étais professeur ici et je n'allais pas tuer une élève dès mon premier jour, ça ferait tâche sur mon CV. Sans compter la sacrée punition que je prendrais avec papa. Clairement, ça ne serait pas une bonne chose pour moi. Et c'était sans doute pour ça qu'elle pouvait en rire autant parce qu'elle savait qu'après tout, elle était plus ou moins intouchable.
Je restais néanmoins perplexe, elle avait beau joué les gamines, je doutais sérieusement qu'elle en soit une. Ce qui ne correspondait vraiment pas avec l'autre partie. A moins qu'elle soit la vampire ne soit justement qu'une hôte, qu'un navire. Pfff, comme si j'en avais finalement quelque chose à faire de tout ça. Ça n'était pas mon problème et la pauvre fille allait devoir vivre avec ça jusqu'à la fin de son existence, point. J'avais déjà sur le dos d'être le dernier né des dragons d'Orefia alors je n'allais pas m'en faire pour elle.
-Quand j'aurais retrouvé ma vraie apparence, peut-être, j'en parlerai avec ton autre.
Mais je ne promettais rien du tout. Parce que forcément, ça pourrait créer pleins de problèmes de céder à cette sauvage. Il fallait d'abord que je me renseigne, je n'étais pas encore assez fou pour me jeter tête la première dans ce genre d'ennuis, même avec papa et maman dans le coin. J'étais téméraire, pas cinglé, merci. Et encore, téméraire, j'étais surtout chiant et fier de l'être. Par contre, elle aurait pu éviter les grimaces, un corps d'homme qui faisait des têtes pareilles, j'étais juste hideux. Et pas du tout sexy.
-C'est ça, à la prochaine...
Je retirai la liane de métal uniquement quand je fus certain d'avoir devant moi l'élève toute douce et mignonne que j'avais rencontré. Pff, autant d'ennuis dans une seule journée, à croire que j'étais plus arrivé dans un asile que dans une école. Doucement mais fermement, je me penchai pour soulever le garçon et je l'assis sur une chaise.
-C'est les pouces hein ? J'ai voulu la maîtriser quand elle a essayé de me sauter dessus, elle les a cassées pour se délivrer. Vous n'avez pas de chance de devoir faire avec une personnalité aussi... atypique.
Pour rester poli parce que secouée du bocal, ça aurait été plus honnête et percutant.
-J'ai l'impression que ça n'aura pas du tout été une bonne journée pour vous.
J'essuyai son menton pour enlever le sang et lui proposai un verre d'eau. M'excuser ? Hors de question, si elle avait pu, l'autre m'aurait violé alors je n'allais pas demander pardon de m'être protégé. Je bus un peu d'eau moi aussi, les yeux sur elle. Elle avait l'air pathétique maintenant.
-Voulez-vous que je vous emmène à l'infirmerie ? Il doit y avoir du sang d'urgence.
Je n'allais bien sûr pas lui proposer le mien.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Ven 20 Mai - 10:19
Comme très souvent. Drakhys était revenu dans la douleur et les larmes. Soit c’était les siennes soit celle des autres. Mais c’était rare qu’une apparition de son compère termine bien. Il écoutait le professeur de cuisine lui expliquer ce qui s’était passé. Comme toujours, il avait voulu dominer mais quand il n’arrivait pas à faire le poids il faisait en sorte que ça retombe sur lui. Pas de chance… Il n’y faisait même plus attention. AU bout de plus de 250 ans passé à le supporter, ce genre de situation finissait par devenir commune. La seul différence c’était que depuis leur arriver ici, il se montrait beaucoup plus souvent et du même coup, lui prenait de plus en plus de dégât. Il ne savait pas jusqu’à quand il tiendrait. Les pouces cassés allaient se réparer. Plus rapidement que chez un être humain normal mais rapidité engendrait plus de douleur. Elle était beaucoup plus vive mais elle durait moins longtemps. L’épaule quant à elle devait être démise. Au vu de la douleur qu’il ressentait ça ne pouvait être que ça. Mais une épaule démise ne guérit pas si elle n’était pas remise en place. Hors son corps essayait de guérir cette épaule sans succès et ça l’épuisait. La jeune femme essuya le sang de Drakhys et lui proposa un verre d’eau qu’il déclina. Il l’aura vomis, il avait trop soif et ce n’était absolument pas d’eau dont il avait besoin. Sa gorge était en feu. Les larmes coulaient toujours sur ses joues. Et quand il lui proposa de l’emmener à l’infirmerie, il hocha faiblement la tête en lui adressant un pauvre sourire de gratitude. S’il devait y avoir du sang à l’infirmerie sans doute aux dires d’un autre professeur. Mais il aurait bien aimé en avoir une petite rasade là tout de suite maintenant. Ne voulait-il pas lui en donner rien qu’un tout petit peu ? Il passa sa langue sur ses crocs et déglutit. Son instinct était gravement en train de prendre le dessus. Son corps obéissait à la survie.
- Je crois que j’ai… L’épaule…. De démise…
Essoufflé, il arrivait tout juste à parler. Et il n’y avait pas que la douleur qui en était la cause.
- Pouvez-vous la remettre en place ? … Un coup sec…
Oui vite fait. Ca ne prendrait pas longtemps mais il serait sans doute assez près de lui pour qu’il puisse planter rapidement ses crocs et boire quelque gorger salvatrices. Il détestait ça, mais la douleur le rendait presque fou. Un apport en sang permettrait à ses pouces de se remettre rapidement et la douleur s’atténuerait. Pour l’épaule rien que de le remettre serai déjà un plus.
De nouveau il lui sourit, ses yeux brillaient comme ceux des chats quand les phares des voitures les éclairent. Preuve que la raison du pauvre jeune homme était bien loin…
Oh, oh, je commençais à le sentir mal. Même si elle était revenue, clairement la douleur était en train de la faire un peu... buggé, je ne voyais pas quel autre mot utiliser. Elle était bien plus pâle même si en réalité, même bien nourri, un vampire n'était pas si coloré que ça. Même les personnes noires qui étaient changé semblaient pâles sans que l'on puisse exactement expliquer pourquoi l'on leur trouvait une telle teinte. Mais pour en revenir à la demoiselle Andar devant moi, vu comment ça clochait, je ne doutais pas qu'elle avait besoin de quelque chose que je ne pouvais pas lui donner.
Et puis sa façon de me parler, le fait qu'elle se soit passé la langue sur les crocs. Non, désolé, mais ça n'avait rien de tout de subtil, j'avais beau avoir 1 800 ans et être un bébé chez les miens, je n'étais pas non plus complètement à côté de la plaque. Elle avait faim. Et c'était mauvais pour elle ça, pas pour moi. Parce que même si elle arrivait à me mordre, elle n'aurait pas de sang pour autant. Cette protection pour que nous ne soyons pas des proies était si vieille... Aussi vieilles que les miens sans doute.
-Ecoutez-moi bien, mademoiselle Andar. Vu votre état, si je vous approche, vous allez essayer de me mordre. Et cela pourrait vous être fatal. Mon sang n'est pas du tout bon pour vous.
J'étais passé au vouvoiement, depuis qu'elle était revenue parce que j'agissais à présent en professeur, réellement, pas en gamin de huit ans. Cependant, malgré ça, je doutais que mon avertissement trouve écho à ses oreilles dans son état. Elle avait l'air d'une droguée en manque et bien sûr, la souffrance ne devait pas l'aider. Je créais des mains en acier qui vinrent bloquer son épaule, restant à distance et je lui remis l'épaule en place sans prévenir. De toute façon, avec ou sans, elle aurait crié de douleur à mon humble avis. Puis sans lui demander son avis, je lui fis une civière en sable et deux bonhommes en acier qui la placèrent sur la civière et la soulevèrent, direction l'infirmerie.
Par les éléments, ce qu'il ne fallait pas faire pour les gens.
Suivant bien sûr mon petit tour, je ne pouvais en rester loin sinon il cesserait d'exister... Pourquoi n'avais-je pas le niveau de papa, hein ? Ah oui, parce que je n'avais pas son âge aussi. D'ailleurs, quand j'avais vu les lotus qu'il avait créé pour le puits de lumière, je ne m'étais pas arrêté plus d'une minute tellement je m'étais senti jaloux. Mais un jour, je saurais faire ça aussi. J'étais juste bon pour étudier encore avec lui. Mais j'aimais l'idée en réalité, ça voudrait dire retrouver une énorme complicité avec papa. Et il m'avait manqué.
-Nous y voilà.
Je poussai les portes de l'infirmerie, allait tout de suite fouiller les placards tandis que mes bonhommes d'acier déposait la jeune femme dans un corps d'homme sur le lit. Je mis une bonne minute à mettre la main sur une poche de sang mais sitôt fait, je l'apportai à la vampire non sans avoir un peu réchauffé le sang à l'intérieur. Ce serait sans doute mieux.
-Là, ne buvez pas trop vite...
Parce que je n'étais pas sensé pouvoir lui en donner beaucoup d'autres.
[HRP : Le mieux serait que tu continues à l'infirmerie]
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: Parce que manger, c'est bien. PV Drakhys Andar Mer 25 Mai - 16:38