Sous la chaleur

de la serre

Cassandre et Ciryiel

Leur cheminement dans les couloirs puis à l’extérieur s’avéra être un bonheur pure pour le démon. L’elfe n’avait pas lâché sa main ce qui lui donnait un sentiment d’importance. Il se sentait comme une pucelle accroché au bras de son fiancé. L’euphorie de ce contact lui aurait fait rosir les joues s’il avait été un peu timide ou même réservé. Mais ce n’était pas le cas. Pour autant, il aimait cette soudaine chaleur dans son corps. Même en connaissant sa nature de démon dévoreur de passion, l’elfe blond l’avait accepté et même, prenait les devants pour un premier contact. Il savourait ce moment parfait et s’enivrait déjà des futurs échanges entre eux.

Arrivée devant la porte de la serre, bâtiment finalement plus imposant que ce qu’avait imaginé le démon, Ciryiel lui serra une dernière fois les doigts avant de le relâcher. Cassandre le remercia silencieusement. Tellement de petites attentions qui pouvait le rendre fou … le professeur de botanique ouvrit la porte de la serre et l’invita à entrer. Soudainement une envolée de senteur percuta tendrement l’incube. Il passa devant son collègue et, presque hypnotisé, entra dans la pièce en essayant de déterminer l’odeur des plantes présentes. Il sentit évidemment le terreau et l’humidité des feuillages, mais il ne réussit pas à déterminer l’exact parfum de chaque essence floral. Cela était confus dans son esprit et le renvoyait à des siècles en arrières.

Il observa la pièce et releva rapidement l’architecture et l’organisation. Ensuite, il déposa Adam à terre, qui décida d’aller explorer, seul, les lieux. Cassandre ferma les yeux, savourant encore plus ces parfums enivrant. Il se revit, des siècles plus tôt, entrant dans un jardin rappelant la Perse ou la Babylone antique. Un jardin luxuriant au milieu d’un palais grandiose, comme une forêt emprisonnée dans des pierres chaudes. Car oui, il ressentait aussi la chaleur et l’humidité ambiante. Il se voyait descendre doucement un escalier, ses babouches de l’époque créant un faible frottement sur la pierre lisse mais râpeuse. Il voyait l’essence de son désir plus loin, assit au bord d’un bassin sombre au milieu de grands feuillages, à l’abri des regards. C’est en arrivant près de cette personne irréel qu’il comprit que ce souvenir n’était pas le sien, mais celui de l’un de ses ancêtres. Pour autant, il le vivait comme son ancêtre l’avait vécu. C’est en voyant les prémices d’un futur ébats qu’il rouvrit les yeux et chassa ses rêveries. Seulement, en avançant dans la salle, il se rendit compte de l’étroitesse qui régnait maintenant dans son pantalon … ce n’était pas très professionnel tout ça ! Pour autant, ce n’était pas entièrement de sa faute. Il lui en fallait peu pour partir au quart de tour !

Il resta proche des plantations déjà faite et alignés sur les tables. Cela lui permettait de cacher son érection primaire et de pouvoir la refouler graduellement. Il espérait pouvoir le faire avant que l’elfe ne s’en rende compte. Le professeur voulait lui faire partager sa passion des fleurs, il ne voulait pas le mettre dans tous ses états et profiter de lui !

Cassandre remarqua un jeune pied de menthe et s’en approcha doucement. Il se pencha un instant, soulevant délicatement une feuille vers lui. Il savoura la senteur de celle-ci en fermant les yeux. Ses cheveux avait glissé sur ses épaules. En se redressant il les rassembla dans son dos en un geste ample et élégant. Il regarda de nouveau l’elfe. Ses yeux riait de découvrir ce lieu magique.


« Merci de m’avoir emmené ici. Votre classe est réellement très agréable. »

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Cassandre et Ciryiel

En se redressant Cassandre ne s’était pas attendue à voir une telle expression sur le visage du professeur de botanique. Le démon avait été absorbé par ses pensées et n’avait même pas remarqué que le blond le suivait. Il le vit donc, presque trop envouté par son parfum démoniaque, sourire aux lèvres. Et Cassandre se laissa faire, sans lâcher son regard. L’elfe remit délicatement l’une de ses mèches de cheveux derrière son épaule et ses doigts trainèrent même un instant sur sa peau. Cassandre ne dit rien et savoura se moment. Il avait l’impression d’entendre le corps de l’elfe l’appeler. Pour autant, le démon ne voulait pas brusquer les choses. Son pouvoir d’envoûtement était fort, mais était-ce vraiment à cause de cela que le blond était dans cet état ?

Son murmure et sa voix se brisant sur le nom du démon finit d’ailleurs par convaincre se dernier que l’elfe était totalement sous le charme. Comment expliquer autrement cette chaleur qui se répandait dans leurs corps ? Le botaniste était apparemment très réceptif, trop réceptif, à son pouvoir.

La main était retombée près du corps de l’athlète et Cassandre regretta un moment sa douceur. Il ne savait pas quoi dire, car toutes les paroles lui paraissaient vaine et semblait vouloir briser ce moment délicat qui flottait entre eux. La tension entre leur corps était palpable et l’homme aux yeux ambre sentait aussi que leur regard semblait ne plus vouloir se quitter. Puis, le démon aperçut que l’elfe avait entrouvert ses lèvres. Pour lui, le message était clair.

Le démon saisit la nuque de l’elfe et déposa d’abord un chaste baiser sur ses lèvres magnifiquement ourlé. Se sentant rapidement enivré par ce contact, l’incube osa aller plus loin. Il caressa le bord de ces lèvres inconnues avec sa langue. N’osant pas trop brusquer l’elfe, il en resta tout de même là. Il le relâcha et s’écarta. Pourquoi le provoquer plus ? Cela devait être suffisant au vue de sa réactivité …

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Cassandre et Ciryiel

Au vue de la réaction de l’elfe face à son baiser, Cassandre savait parfaitement qu’il était dans ses filets. Les elfes étaient des êtres sensibles, c’est pourquoi les incubes ne les chassaient pas. Les démons lascifs préféraient les proies faciles et se contentaient de la gente humaine. Les elfes étaient trop sensibles et avaient sales caractères. Celui qui essayait de les charmer tombait face à des individus qui pouvaient être vexé ou énervé face aux avances d’un parfait inconnu.

Dans le cas présent, Ciryiel paraissait ravi de la tournure des événements. Les mains qui avaient entouré l’incube en étaient une preuve. Et ce qui suivit le confirma. Cassandre c’était écarté tout simplement pour ne pas étouffer l’autre professeur. Il ne voulait pas le brusquer et encore moins l’offusquer. Cependant, les mains n’avaient pas quitté son corps et il se laissa faire lorsqu’il sentit le souffle chaud du blond dans son cou. Il en fallait peut à l’incube pour chavirer et cette sensualité le rendait tout simplement fou.

Il accrocha ses mains autour de la taille de l’elfe et ferma les yeux. Les lèvres fraiches se posèrent sur sa peau et il frissonna. Cela pouvait suffire pour réponse et Ciryiel paraissait clair à ce sujet. Cassandre décida donc de bel et bien confirmer la chose.

Il saisit de nouveau la nuque du professeur pour l’emprisonner dans un baiser langoureux. Il glissa son autre main sur ses reins et laissa toute sa fougue l’emporter, serrant l’homme contre lui. Mais c’était cette foutue chaleur dans la serre aussi qui ne l’aidait pas !

Si Ciryiel le voulait, ils partageraient un moment sublime et Cassandre l’accompagnerait au Nirvana.

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Cassandre ne s’attendait pas à ce genre de revirement de situation. Il était clair que l’accord muet entre les deux hommes étaient d’aller plus loin dans leurs échanges de baisers, mais l’incube n’avait clairement pas saisit que l’elfe voulait dominer. Il était rare que les partenaires des démons tel que lui soit encore en mesure de prendre les devants en leur présence. En général, les démons les trouvaient pantelant de désir et ils n’avaient plus qu’à mener le coït pour se repaitre de leur plaisir et les laisser pour mort. En général, les partenaires ne prenaient aucunes initiatives, ils se laissaient simplement aller au désir. Ce pourquoi, la réaction de Ciryiel laissa l’incube très surpris, dans le bon sens du terme.

Doucement il avait été emmené vers un mur de la pièce et, fermement, il avait assisté à son emprise impuissante sur ses poignets. Car il faut le confirmer, notre bellâtre se retrouvait maintenant totalement sous le joug d’un elfe désireux et surtout entreprenant ! Et diable que le démon aimait ça ! Sa virilité gonflé et coincé dans son pantalon en était une bonne preuve.

Il savourait les caresses de l’elfe blond. Sa langue dansant avec la sienne, ses doigts fins et agiles jouant avec son téton déjà fièrement érigé, cette jambe appuyé fortement sur son sexe déjà durcit par le plaisir … Oh que oui, pour une foi c’était Cassandre qui fondait de désir devant un homme. Le démon pensait déjà marquer cette rencontre d’une croix dans le calendrier ! Cette attitude du blond venait-elle de l’orgueil éternel des elfes ? Oh et puis l’incube s’en fichait de savoir la raison, tout ce qu’il voulait, c’était plus. Encore et toujours plus ! Etre ainsi asservit au professeur de botanique le rendait fou.

Le baiser se termina et Cassandre savoura la douceur des doigts agile sur son torse. Il pensait déjà à ce que l’elfe déboutonne rageusement sa chemise ou même qu’il lui arrache ses vêtements, mais l’objectif du botaniste était tout autre. Le professeur de sciences sentit la pointe des doigts jouer un instant sur le rebord de son pantalon. Cassandre ne lâcha pas son partenaire du regard, lui lançant même le défi d’aller plus loin s’il osait, mais surtout, par pitié, qu’il ne lâche pas ses mains. Etre ainsi entravé et tout à fait à la merci de l’homme était quelque chose de nouveau et cela rendait son dominant encore plus désirable.

Lorsque le bouton de son pantalon sauta et qu’une main insidieuse se saisit de sa verge Cassandre ne put retenir un soupir de satisfaction. Et les caresses commencèrent. Sauf que le démon était joueur … il se mordit la lèvre inférieure pour retenir ses gémissements et laissa seulement filtrer des soupirs de satisfaction. Il aimait la façon dont cet homme prenait soin de lui.

La chaleur de la serre jouait sur sa raison en plus du traitement de faveur qu’il recevait. Il ferma les yeux pour savourer encore plus ces caresses. Mais l’homme était gourmand. De par son habitude d’avoir de multiples partenaires, l’incube était envieux. La façon dont se comportait Ciryiel le poussait à désirer plus. Tout que lui-même, incube ou succube de son état, avait fait subir à ses partenaires envouté, ce jour, Cassandre voulait le ressentir. Il voulait être encore plus entravé, car il savait qu’une simple secousse et ses poings seraient libérés ; il voulait être encore plus mal traité par ces caresses et ces baisers de l’orgueilleux personnage proche de lui…

Entre deux halètements de plaisir, Cassandre prit la parole. Et ce fut d’une voix rauque et éprouvé par le désir ressentit …


« Ciryiel … je t’en supplie … ne t’arrête pas … »


Un gémissement de plaisir s’échappa de ses lèvres et, pour l’étouffer il réussit à embrasser l’elfe, avec le peu de marge de manoeuvre qu’il avait …

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Cassandre et Ciryiel

Cassandre se croyais sur une autre planète à cet instant précis. Il savourait encore ce baiser volé à l’elfe et il ne se rendait pas bien compte de la situation. Comment le blond qui le malmenait si agréablement pouvait garder une certaine autorité sur ses gestes ? En principe, avec l’aura de séduction, il aurait dû tomber à genoux et le supplier de le prendre violemment. En finalement, en cinq minutes la chose aurait été bouclé : sa victime apaisé par l’étreinte et lui-même rassasié par le passion. Mais non, avec Ciryiel, c’était différent. Finalement son aura n’était pas si grande et l’elfe gardait son esprit, ce qui lui permettait de contrôlait totalement la situation, au plus grand bonheur de l’incube. Pour une fois, c’était lui la victime et il aimait ça !

Il sentit que ses poignets et ses chevilles furent entravé par de la corde, mais pas n’importe laquelle ! En jetant un rapide coup d’œil, il vit que la corde n’en était pas, il s’agissait en fait de liane. Séduisante idée. Dans tous les cas, Cassandre ne les briserait pas. Il était bien trop heureux d’être ainsi maintenu et à la merci de son elfe. Elfe qui d’ailleurs en avait profité pour s’attaquer à son torse. Chaque bouton de sa chemise n’avait pas résistés face aux doigts agiles et experts du botaniste. Et sa peau se voyait maintenant doucement irradié par la chaleur des baisers et des caresses donnés par son tortionnaire.

L’incube ne pouvait plus s’empêcher de soupirait d’aise et de parfois gémir, comme ce fut le cas pendant que son bouton de chair était croqué. Et lorsque ses vêtements superflux el que pantalon et sous-vêtement avait été enlevé. Cassandre n’avait pas pensé de prévenir l’elfe sur son sexe. Le blond serait-il étonné en découvrant l’anatomie particulière de l’incube ? L’hermaphrodisme n’était pas si répandue… mais apparemment, l’autre professeur maintenant agenouillé devant lui, n’avait pas du remarquer la chose. Il s’affairait déjà à gober l’extrémité de son sabre de chaire. Ce qui avait laissé un troisième gémissement au bord des lèvres du démon.

Cassandre avait fermé les yeux pour savourer toutes les sensations de son corps. Des doigts franchir ses lèvres pour l’empêcher de trop s’exprimer et l’incube profita de ce moment pour jouer avec eux à l’aide de sa langue, mimant une sorte de fellation. Dans la mesure où il ne pouvait pas trop bouger, il pensait déjà que cela ferait plaisir à l’elfe. Sinon, pourquoi glisser ses doigts ici alors qu’un autre orifice, bien humidifié, attendait patiemment ? Oui, son sexe féminin mouillait un peu, laissant son odeur si délicate s’échapper dans la pièce. Sa partie féminine n’était pas aussi explicite que son sexe masculin, mais si l’elfe était sensible aux charmes des femmes, cette nouvelle odeur devrait le rendre fou.

Le scientifique gémit et tenta de pousser un peu son bassin. Il voulait que Ciryiel le prenne en bouche, là, tout de suite ! Il en voulait plus … Cet elfe avait la saveur d’un dileur et son châtiment avait celle d’une drogue.

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Cassandre et Ciryiel

Avec un délice sans réserve, l’incube remarqua que son hermaphrodisme ne perturba nullement l’elfe. Cela aurait été tellement frustrant de le voir soudainement tout arrêter ! Mais bien au contraire, le blond devant lui venait de libérer sa bouche pour prendre possession de sa fleur délicatement humide. Et là, comble de l’extase, Cassandre savoura le rythme synchronisé entre la fellation et la masturbation effectuées par son elfe adoré. Car oui, le démon lascif devait reconnaitre que cette drogue aurait un gout amer lorsqu’elle se terminerait. Ciryiel risquait d’être souvent visité dans ses rêves …

Même s’il était pris dans un désir intense, une passion puissante, l’incube remarqua que l’elfe n’était plus sûr de ses gestes. Etait-ce les prémices de la domination revenant au démon ? Cependant, Cassandre le laissa faire jusqu’au bout, l’enivrant autant que possible de gémissement, de crie de plaisir, de sa voix douce et chaude l’appelant. Les lianes se détachaient progressivement permettant au démon de toucher de nouveau terre. De nouvelles plaintes rauques provenaient de la bouche du scientifiques, à chaque fois que les doigts fins et agiles touchaient certains endroit de son vagin et encore plus lorsque ces gestes coïncidés avec la sensation de son gland au fond de la gorge du blond. Délice, supplice, enivrantes sensations.

Le blond ambré sent que l’elfe arrive au bord de sa maitrise. Ses gestes sont plus puissants et par ceux-là, l’incube sent qu’il veut tout lui donner avant de perdre la raison. Le démon tient toujours ses yeux fermés, mais savoure chaque moment de félicité, même ces doigts se mêlant aux siens maintenant libre. Cette caresse implicite …

Puis Ciryiel arrête tous ses gestes. Cassandre, encore haletant, baisse son regard vers lui. Et, au comble du désir, il voit son elfe lécher ses doigts trempés de son liquide corporel enivrant. Et là, à ce moment précis, l’incube reprend son rôle. Au regard perdu de son amant, il sait que l’envoutement est total. Il reprend donc les choses en mains.

Ciryiel est agenouillé devant lui, les doigts trempé, la bouche humide, le sexe droit et libre. Cassandre est debout devant lui, le sexe fièrement érigé, l’autre béant d’humidité, la bouche entrouverte, le regard de braise.

Sans plus de cérémonie, Cassandre s’agenouille devant son amant et l’embrasse fougueusement. Ensuite, d’un geste autoritaire, il le force à s’allonger à même le sol. Rapidement il dégage suffisamment le bassin de son bel amant et lui-même jette plus loin les restes de ses vêtements inutiles, jusqu’aux chaussettes ! Lui est maintenant totalement nu, comme le sont toujours les démons du plaisir au moment de s’unir.

Cassandre sait que Ciryiel peut-être frustré que sa main n’ai pas touché son sexe ou même que sa bouche ayant gouté aux doigts fins et agiles, n’essaye pas de rentre l’appareil à l’elfe. Cependant, le professeur a quelque chose de plus chaud à lui offrir. Il se penche le long de son corps et l’embrasse de nouveau. Il joue de son torse sur celui de son amant, caressant leurs tétons ensemble. Puis, avec quelques gestes experts, le scientifique se redresse pour faire coïncider sexe droit et sexe interne pour que, d’un coup de bassin précis, la pénétration se face brutal, mais clairement adoucie par la lubrification naturelle de l’antre de Cassandre. En se penchant un peu, le démon arrive même à ce que son deuxième sexe glisse sur la peau de son amant. Ainsi, il est totalement satisfait.

Le regard du scientifique se fait brillant d’excitation et de désir mêlé. Et il commence ses mouvements de vas et viens, ne lâchant pas le regard de l’elfe. Il veut l’entendre gémir maintenant, il veut l’entendre le supplier, il veut l’entendre quémander, il veut l’entendre crier !

Cassandre coupe sa soif. Il ne veut pas tuer l’elfe, il veut clairement profiter du moment, sans se nourrir et grâce à Ciryiel, il sait que c’est possible.

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Cassandre et Ciryiel

Ciryiel paraissait clairement apprécier le traitement que lui faisait le démon. Et cela était sans surprise pour l’incube. Il savait que son pouvoir amplifiait le ressentit de l’elfe et même si leur ébat se limitait à cette position, l’homme aux oreilles pointues serait pleinement satisfait. C’était tellement facile pour un incube … Seulement, à entendre le blond ainsi s’exprimer, à l’entendre râler, soupirer, gémir et réclamer plus, Cassandre ne voulait pas le décevoir.

Ah chaque mouvement de bassin, le démon sentait Ciryiel accompagner ses mouvements pour aller toujours plus loin en lui. Et la finesse de ce sexe féminin donnait des bouffé d’extase pure à l’incube. Généralement il chassait des femmes et user de son sexe masculin plus aisément que son vagin. Dans le cas présent, cela était purement un délice. Encore plus lorsque son partenaire parvint au fond de sa caver humide et que son sexe érigé tapait un endroit précis oscillant entre plaisir et souffrance. Car oui, arrive un moment où le lieu devient encore plus sensible, mais ou la douleur est sublimé par l’acte.

Cassandre ne retenait pas non plus ses gémissements, mais au contraire de l’elfe, il n’était pas sous le joug d’un pouvoir de plaisir. Il appréciait beaucoup ce moment, mais c’était simplement l’acte physique qui le comblait. Et pour être comblé, il l’était !

Ciryiel se releva un peu contre lui, emprisonnant sa nuque et l’empêchant de refuser un baiser passionné. Il fut cours, mais intense pour les deux hommes. Et l’angle de cette position, un peu différente pour l’incube, procure de nouveau frottement interne qui lui tire un crie rauque. Dieu que c’est bon d’être un démon du plaisir !

Cependant, Cassandre veut satisfaire son partenaire. Il lui a demandé de continuer, mais il lui a demandé plus et dans ses gémissements et les frissons de sa peau, le démon comprend qu’il veut plus. Il ne se fera pas prié !

Comment lui donner plus de sensation que dans cette position ? Surtout que Cassandre veut rester au-dessus ? Eh bien, c’était sans se prendre la tête que l’incube continue ses mouvements de bassin, jouant un peu avec ses muscles vaginaux sur le chibre de l’infortuné elfe. Puis, souhaitant le sentir encore plus pleinement en lui, le démon décide de ne plus le chevaucher.

Cassandre se pencha sur l’elfe pour l’embrasser de nouveau puis, après un dernier coup de bassin, il décide de garder le sexe de l’elfe en lui, tout en passant ses jambes à l’intérieur de celle de son amant. Ainsi, il se retrouve les jambes jointes, entre celle de son partenaire. Dans cette position, la lance de chaire du botaniste est encore plus étroitement serrée dans la fleur du démon. Et avec malice, l’incube mordille l’oreille du blond puis reprend ses mouvements de façon plus lente, mais plus intense au vue de la place disponible. Tout près de l’oreille pointue, Cassandre lâche de léger gémissement. Cependant, lui aussi veut plus. Son deuxième sexe est bien triste de devoir se contenter de cette peau. Mais il ne veut pas brusquer l’elfe, pas de suite. Il vient à peine de changer de position après tout ! Cependant, l’incube pense déjà que sa place au-dessus pourrait être temporairement changé …

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Son pouvoir n’avait pas totalement asservit l’elfe. C’est la réflexion rapide que se fit Cassandre lorsque son partenaire changea de position, préférant apparemment les pénétrations profondes. L’incube n’allait pas sans plaindre ! Cela lui convenait parfaitement ! Surtout que la main de Ciriyel était venu s’occuper de son deuxième sexe fièrement dressé et à l’abandon. Ce n’était pas comme se sentir à l’étroit dans un vagin humide et accueillant comme l’elfe devait le sentir, mais la main de son partenaire suffirait à le contenter.

Les baisers torrides et sauvages étaient également là pour intensifier la chaleur si cela était possible. Cassandre voyait clairement que l’elfe peinait tant il s’imposait des assauts féroces en lui, mais comment lui interdire cela ? C’était tellement bon ! Et le succube n’était pas avare de baiser, mordillement et gémissements de plaisir. Sentir le sabre de chair de son partenaire toucher le point sensible et presque douloureux du fond de son vagin le rendait juste fou. Et c’est à ce niveau-là aussi que le démon se rendait compte que l’elfe n’était pas perdue tout entier dans son pouvoir. Si cela avait été le cas, l’assaut aurait peut-être été sauvage, mais c’est Cassandre qui aurait insufflé le désir de vouloir être prit si profondément. Dans le cas présent, c’était le blond aux oreilles pointus qui gérer ses désirs.

Voilà que l’elfe transpirait à grosses goûte alors que lui restait toujours impeccable. C’est un atout d’être un démon de la luxure … c’est que même si vous vous adonnez au plaisir une dizaine de fois dans la même nuit, rare seront les fois où vous transpirerez et où votre corps serez pris de fatigue physique.  En voyait son compagnon ainsi s’escrimer, Cassandre décida que l’apothéose arriverait à sa façon et comme il le souhaitait. En écoutant les désirs de son amant, il avait compris que la pénétration profonde était privilégiée. Bien, le démon le lui offrirait, mais ses sensations vaginales seraient stimulées autrement !

Presque sauvagement Cassandre arrêta tous les gestes du blond et se libéra, chassant le sexe de l’elfe de sa moiteur. Il lui sourit sensuellement et l’embrassa de façon tout aussi sauvage, mordant gentiment sa lèvre inférieure. Leurs membres masculins étaient tendus à l’extrême et Cassandre savait qu’un arrêt aussi brutal de la pénétration devait avoir frustré son elfe. Cependant, la chose n’en était pas finit pour autant.

Cassandre se colla à son elfe et, tout en l’embrassant, il se tourna, offrant son dos rafraichit par la pierre contre le torse brulant de l’elfe. Ainsi, Cassandre passa sa main sous lui pour saisir le sexe encore humide de l’elfe. Il en voulait encore ? Il en aurait encore. Tout en continuant se baiser, en se tordant le cou, le démon caressa de nouveau se sabre de chair qui lui avait donné autant de plaisir jusqu’à présent. Et, doucement, il le présenta de nouveau devant son ouverture détrempé. Il joua de son pouvoir afin que l’elfe saisisse son souhait : * Pénètre moi de nouveau violemment, maintenant ! * et un soupir obscène, mais puissant d’extase s’échappa de la gorge de l’incube lorsque cela arriva.

Il saisit impérieusement la main de l’elfe pour la remettre sur son sexe et, donnant le rythme, il se branla par l’intermédiaire de cette main impérieuse sur son chibre. Dieu que c’était bon le sexe ! Cassandre mena un peu l’assaut, étant au-dessus de son amant puis décida de taquiner un peu Ciryiel … pourquoi ne pas tenter une levrette ? L’elfe pourrait diriger de nouveau s’il le souhaitait.


« Si tu souhaites … me renverser de nouveau … »


Mais un gémissement l’interrompit dans sa phrase. Là ! Juste là ! Ciryiel arrivait à se frotter au point si sensible de sa féminité. Et le démon se mit à haleter de plaisir, lâchant des petits cris de plaisir typiquement féminin. Là, la pénétration était parfaite ! Mais il n’en oubliait pas sa proposition …

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Les ordres d’un incube sont rarement parables lorsqu’ils sont lancés au milieu d’un ébat déjà engagé. C’est donc sans réel surprise que le démon avait senti son elfe revenir brutalement prendre sa place dans sa féminité. Et la sauvagerie qu’il les avait submergé était comme une drogue qui en appelait toujours plus. Cassandre s’avait qu’en forçant son camarade ainsi, il pouvait réellement le tuer. Mais le démon connaissait les choses. Le cœur de cet elfe était vaillant. Et de toute façon, la libération viendrait rapidement. C’est ce qu’il avait pensé avant que Ciryiel vienne le renverser en levrette et le satisfaire plus pleinement encore. N’ayant pas enlevé son désir de brutalité, cette levrette fut profonde et puissante. Le corps de l’elfe claquait contre les fesses de l’incube et la sueur de l’amant continuait à gouter sur le dos froid de l’incube. Et cette main qui c’était emparé de ses cheveux ! Comme pour marquer le fait que l’elfe menait la danse alors que c’était faux …

L’elfe le força même à se retourner pour échanger un baiser. Dans cette position, fort peu agréable, Cassandre réussit tout de même à se satisfaire. Le sexe de l’elfe tapait durement en lui et son chibre tendu à l’extrême était branlé sans plus de ménagement. Plongé dans ce bain de pure plaisir sauvage, l’incube reçut la semence de Ciryiel avec un sourire. Un peu frustré de ne pas être venu en même temps que lui, l’orgasme n’étant pourtant pas loin, Cassandre avait tout de même prit le temps de lâcher un râle de plaisir à la libération de son amant. Il désirait encore … mais non. Son amant en mourait. Et de toute façon, une arme déchargée ne pourrait plus le satisfaire …

L’elfe lui massa délicatement le cou, comme s’il se rendait compte qu’il l’avait malmené. L’aura de l’incube était totalement retombée et Ciryiel était maintenant totalement libre de ses gestes. Avec un mouvement musculaire, Cassandre rejeta délicatement le sexe de l’elfe en lui et décida de s’allonger sur le sol frais. Il attira son amant contre lui pour l’étreindre délicatement. La semence et la cyprine coulait lentement sur sa cuisse, lui donnant la satisfaction d’avoir au moins contenté cet elfe encore inconnu il y avait quelque heure. Et, presque amoureusement, Cassandre reprit possession de la bouche de cet homme blond. Il fit danser sa langue sensuellement avec sa jumelle et profita encore un peu de la douceur et la chaleur du corps de son partenaire.

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Cassandre connaissez l’orgueil des elfes. Il n’avait donc pas montré sa légère frustration de l’orgasme inassouvie. Pourtant, le blond l’avait remarqué et avait fini par s’excuser. Comment cela se pouvait-il ? Est-ce que l’elfe pouvait lire dans les pensées ? Non, Cassandre aurait sentit ce pouvoir. Ce devait être autre chose. Il sentait les hormones et phéromones peut-être ? L’incube chassa rapidement ces pensées inutiles et profita du nouveau baiser de son amant.

Il est vrai qu’il n’avait pas été pleinement satisfait. Pour autant, cet elfe resterait dans son top trois de ses amants favoris. Et il irait le retrouver, pour sûr, lors des nuits ou la faim était trop pressante.

Pour le moment, Cassandre ne pouvait pas se permettre de laisser l’occasion à l’elfe de se rattraper. Pas tout de suite tu moins. S’ils se lançaient dans un nouvel ébat, le blond en perdrait la raison et la vie peut-être. L’incube ne voulait pas le tuer. Et c’est sans grande surprise que le démon sentit Ciryiel totalement se détendre à ses côtés pour finir par s’endormir. L’épuisement était fort et le démon ne doutait pas de sa capacité à épuiser ses partenaires. L’énergie que l’elfe avait perdue était maintenant dans le corps du blond dévoreur d’âme.

L’incube repensa à ce qu’il était en train de faire. Profiter d’un collègue ainsi était-il une bonne chose ? Pas vraiment … Comment se faire accepter dans une équipe si on finissait par coucher avec tout le monde ? Même si c’était dans sa nature, cela pouvait créer des conflits. Pour autant, le démon n’était pas près de se caser avec quelqu’un. Il aimait trop sa nature de libertin. Et puis, toujours user la même personne n’était pas raisonnable !!

Cassandre finit par fermer les yeux et savourer la nouvelle énergie en lui. Lorsque l’elfe se réveillerait, il faudrait se quitter simplement et retourner à d’autres distractions.