Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Mes premiers jours avaient vraiment été agités et j'étais plutôt content de pouvoir juste visiter l'établissement tranquillement. La folie due aux changements d'apparence s'était calmé et mine de rien, c'était tant mieux, bien que je n'aurais jamais cru qu'apprendre à connaître l'autre sexe puisse à ce point confondre les gens. Franchement, un peu d'adaptabilité que diable ! A croire qu'ils étaient tous de vieux croûtons. Même papa, après son pétage de câbles de départ, ne l'avait pas si mal vécu que ça.

J'avais préféré en tout cas laisser passer tout ce délire avant de commencer mes cours, personne n'aurait été concentré et mine de rien, je n'aimais pas du tout la dissidence quand j'enseignais quelque chose. Sûrement un trait que je tenais de papa, il était tellement à cheval sur l'apprentissage et les règles. Ah la la... Mais semblait-il que maman l'aidait un peu à se détendre de ce côté là.

Voletant dans les couloirs, je cherchais une salle de classes quelconque. Pourquoi faire ? Parce qu'il fallait toujours repérer les endroits bon pour des plaisirs licencieux, tout le monde savait ça, voyons ! Et la preuve que je n'étais pas le seul à le savoir, je trouvais un couple dans une des salles. Je rigolai et m'invitai dans la pièce.

-Coucou, vous deux ! Et dehors bande de petits galopins avant que je ne m'applique à vous refaire les fesses avec mes dents.

Ils partirent sans se faire prier et je me mis à tourner sur moi-même pour regarder les lieux en ricanant. Voilà un endroit assez intéressant, une salle sûrement peu utilisée. Il fallait dire que l'école était tellement grande qu'il fallait forcément que ça existe des pièces comme celles-là. Et j'aurais été triste que ça ne soit pas le cas. Je cherchais toujours où pouvoir installer tout mon matériel pour des séances... Hum... C'était marrant que même en dragonneau, je puisse avoir des idées mal placées.

Atterrissant finalement sur le bureau, je respirai l'odeur de sexe laissé par les deux élèves tout en ouvrant le sac que j'avais transporté pendant tout ce temps avec moi. Je récupérai un chou à la crème bien plus gros que les choux industriels et je commençai à manger en me mettant sûrement de la crème un peu partout sur le museau.

-Bon, maintenant que j'ai la salle, il faut trouver un volontaire.

Un bruit me fit tourner la tête vers la porte toujours ouverte. Tiens, il avait suffi de demander ?    

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Ah ouais, il suffisait de demander, génial. J'aurais pu siffler mais ce n'était pas bien de siffler les gens selon papa. J'aurais bien souri mais là encore, il valait mieux que j'évite, j'avais trop de dents pour ça. Purée, si j'avais su plus tôt que y'avait autant de gens à tomber dans le coin, j'aurais signé sans la bave aux lèvres. Bon, j'exagérais un peu mais quand même. Voilà donc la personne qui allait me tenir compagnie dans cette salle de classe et je n'allais pas du tout m'en plaindre.

Et puis franchement, qui se plaindrait face à une personne aussi sex ? Pas moi. Je me demandais si je pouvais toucher ? En même temps, je risquais de prendre la permission tel que je me connaissais. Ses yeux ambrés étaient plutôt caressant et quelque chose me disait que sous ma forme de dragonneau, je plaisais déjà au personnage devant moi. Quelle joie ! Je l'écoutais se présenter, profitant de sa voix suave. Hum, ça devait être naturel chez lui de charmer, j'en étais certain. A voir s'il en supportait les conséquences.

-Et je suis Caleb Volgris, enchanté.

Je passai un coup de langue sur mes pattes. Non, je n'allais pas tout de suite lui dire que j'étais un professeur, je voulais jouer, j'adorai jouer et puis franchement, où était le mal qu'il me prenne ou non pour un élève ? Aucun. Enfin, si un. Parce que même si ça n'était pas formellement écrit, logique qu'un professeur ne doive pas forniquer avec ses élèves. Mais personnellement, je n'allais pas me gêner. Le sexe, c'était bon pour la santé ! Ne serait-ce que pour le stress...

Tout propre des pattes, je secouai doucement mes ailes.

-Vous ne me dérangez pas du tout. Entrez donc et fermez la porte s'il vous plait. Je me donne beaucoup en spectacle quand je mange, je crois.

Je fis semblant d'être un peu gêné.

-J'ai fait peur à un couple qui se... vous voyez ce que je veux dire. Alors si ça sent le sexe, ne soyez pas surpris. Pour les livres, je suppose qu'ils sont dans l'armoire en fer. Je n'en sais pas grand chose, je suis nouveau ici.

Et je voletai jusqu'à mon collègue pour tourner autour de lui pour l'observer sous plusieurs angles avant de rester devant lui, pas trop près non plus pour ne pas être impoli.

-Voulez-vous un chou à la crème ?

En fait, la question que j'aurais aimé posé était plutôt : "Puis-je vous étaler de la crème pour la lécher sur votre peau d'albâtre ?" Mais comme je ne savais pas encore comment cela pourrait être reçu, je préférais rester dans une conversation légère. Pour le moment.     

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Bon sang, même sa voix était une sorte de concentrée de sexe. Ce type était une créature qui baignait clairement dans le milieu charnel, obligé. Par contre, je n'arrivais pas à savoir ce qu'elle était et en réalité, je m'en moquais un peu. Pas que je me pensais invincible, loin de là en réalité mais il faudrait tout de même être assez inconscient pour s'attaquer à moi. J'avais beau ne pas être le plus puissant dragon de mon espèce - c'était Agarias, ça, malheureusement - il n'en restait pas moins que papa m'avait très bien appris à me défendre et que je pourrais m'enfuir s'il le fallait, ça oui.

Pour en revenir à mes moutons, mon collègue avait clairement attendu de voir comment j'allais m'adresser à lui pour savoir si j'étais élève ou professeur. Ce qui était plutôt bien joué de sa part, puisque peu d'élèves oseraient être aussi insolents. Je retournai m'asseoir sur le bureau pour le laisser fouiller à sa convenance, intrigué par le fait qu'il pense déjà passé un moment "agréable" avec moi. Serait-il à ce point libéré ?

Et alors que j'allais prendre un autre chou, son discours me paralysa presque. Soit j'avais l'esprit atrocement mal tourné, soit il m'avait sorti tellement de double-sens qu'il était un miracle que je ne l'ai pas encore plaqué contre le mur pour le prendre. Je relevai les yeux pour l'observer, tombant sur ses fesses appétissantes puisque bien sûr, il était de dos. Je me léchai les babines en imaginant ce que ses vêtements cachaient.

-Alors j'ai hâte que vous laissiez votre gourmandise parlé, je vous aiderai sans aucun doute même à la magnifier.

Parce que s'il voulait jouer à cela, on pouvait jouer à deux. Ma pose était maintenant complètement différente sur le bureau. Certes, j'étais toujours en dragonneau mais personne ne pourrait s'y tromper face à l'aura de prédateur que je dégageai maintenant. Même pas et surtout pas lui. En plus, ce serait sot, mon collègue semblait déjà tout faire pour me charmer. Du coup, ma curiosité grimpait d'un seul coup. Après tout, c'était tellement rare de rencontrer quelqu'un d'aussi gracieux. Si bien que je repris forme humaine, toujours assis sur le bureau, mes mains me soutenant derrière. Aujourd'hui, pantalon en cuir et chemise bleu pour aller avec mes yeux.

-Si vous êtes tout à moi, je risque de vous faire bien des choses, vous savez. Vous ne devriez sûrement pas formuler les choses ainsi avec un dominant.

Je n'allais pas cacher ma nature. Par contre, conscient que j'avais encore de la crème sûrement sur la joue, je l'essuyai du pouce tout en me levant et vint le déposer contre les lèvres de Cassandre.

-Je n'ai pas été totalement précis tout à l'heure : Caleb Volgris, professeur de cuisine de l'établissement, enchanté, Cassandre.

J'avais dit son nom d'un ton caressant mais qui comportait aussi tout de même une certaine dureté. Mon pouce parcourut sa bouche délicatement ourlé et à présent que je distinguais mieux les couleurs, je pouvais assurer qu'il avait quelque chose de très androgyne. Je lui fis lever le menton pour que nos yeux se croisent bien mieux et il pouvait certainement lire et comprendre qu'il avait éveillé quelque chose. A voir s'il pouvait le supporter, j'étais un Dom, pas un agresseur.

-Dites-moi, Cassandre, avez-vous déjà laissé votre peau se faire rougir par une fessée sensuelle d'un amant ?    

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Il ne s'était pas attendu à cela, je le sentais alors que je le touchais. Eh oui, Cassandre, je n'étais clairement pas une proie comme une autre, tu n'allais pas pouvoir jouer avec moi comme avec les autres. Et peu importe si d'habitude, tu étais celui qui se servait. A cette heure, puisque tu avais lancé l'invitation, tu allais être celui qui subirait. Et bien que je rendrais cela plaisant, je chercherai aussi à connaître un peu tes limites.

J'esquissai un sourire alors que tu me disais être celui qui dominait en général. Sûrement que tu étais une sorte de personnes qui se nourrissait de plaisir, je pensais à un démon, un incube même. Et même si pour le moment, je n'avais aucune preuve de cela, je n'allais pas tarder à en avoir, j'en étais plus que certain. En tout cas, ton air hébété était charmant et je devais me retenir pour y aller doucement. Etre un dominant ne voulait pas dire se comporter comme une bête, bien au contraire.

-Pas cette fois, Cassandre, pas cette fois... Mais je t'assure que tu ne regretteras pas le fait de te laisser aller. Je prendrai soin de toi...

A ma manière puisque j'avais tout de même penser à la fessée. Or c'était tout de même un peu douloureux... Mais tellement plus excitant que douloureux. Il laissa son aura se déployer à son tour, elle était pleine de contradiction mais pourtant parfaitement équilibré ce qui était surprenant. Il devait donc être bien plus vieux que moi pour être aussi connecté avec celui qu'il était vraiment. Mais son âge n'avait aucune importance, seule l'expérience comptait présentement. Et je voulais lui en donner une bonne. Une merveilleuse, même.

-Si vous me donnez ainsi votre autorisation, alors je vais me faire un plaisir de vous montrer un peu mon monde à moi...

Et retirant mon pouce de ses lèvres je me penchai pour l'embrasser. Et je ne quémandais rien, je prenais, j'exigeais. Avec un mélange de douceur et de fermeté, je me glissai habilement entre ses lèvres après les avoir mordillés pour découvrir sa langue, danser avec elle dans sa caverne humide. J'explorai à mon aise, sans me presser, les yeux à demi-clos pour ne garder une certaine vue de sa personne. Je le menai sans le forcer non plus mais s'il tentait de prendre le dessus, je lui opposais une résistance qui pourtant ne rendait que le baiser plus intense pour lui.

Il était bon de retrouver une telle sorte de contrôle, ce n'était pas avec le premier venu que je pouvais me permettre d'être un Dominant correct. Ma main libre vint courir sur son cou sans le presser puis sur son épaule encore couverte. J'étais tenté de lui ordonner de se dévêtir pour moi mais non... Ce n'était pas parce qu'il voulait bien découvrir que je devais le traiter comme un véritable soumis. Je brisai enfin le baiser, remarquant par ailleurs que je nous avais créés une sorte de surface plane en granit blanc poli. Une sorte d'autel où je pourrais déguster ma proie. Lui.

-Vous êtes tout de même libre de me déshabiller...

Je collais juste les contours de la porte avec son cadre en fer pour être sûr personne ne viendrait troubler l'expérience de Cassandre. Alors que je me mis à le déshabiller sans montrer le moindre signe d'impatience. Je savais juste que mes yeux devait être ceux que j'avais en dragon. C'était presque automatique...

-Il vous faut tout de même un safeword. Au cas où...

Je pinçai l'un de ses tétons avant de le frotter lentement, le sentant gonfler sous mon pouce et cela tout en me léchant les lèvres, les yeux dans les siens.

-Donnez-moi un mot auquel vous pourriez penser quand ce que je ferai serait trop pour vous. Parce que "non" et "arrêtez" sont souvent des signaux trompeurs de part chez nous.

Dans le BDSM.   

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Même s'il ne l'avait pas vu venir, mon cher collègue était plus qu'intéressé à présent, j'en étais certain. Rien que sa façon de participer à notre baiser me disait qu'il était prêt à tenter cette aventure un peu inédite pour lui, pour peu que je sache m'y prendre. Et heureusement, je savais y faire. Je n'aurais jamais eu l'audace de proposer une telle expérience à quelqu'un sans en connaître les codes, je n'aimais pas être ridicule sur le plan sexuel. Ça non...  

Et s'il eut du mal à choisir mon safeword, il trouva tout de même assez rapidement pour quelqu'un qui savait le sens de ces mots sans jamais les avoir utilisés. Adam ? Comme dans Adam et Ève ? Peu importe pour le moment mais il était clair que l'entendre crier le nom d'un autre me couperait forcément dans mon élan, et ce même si ledit Adam n'était pas forcément l'un de ses anciens partenaires.

Alors que ma chemise glissait le long de mes bras, allant presque rejoindre le sol, ( en effet, presque parce qu'une main de fer la récupéra pour la mettre sur une patère d'un porte manteau en acier que je venais de créer. Après tout, comment savoir quand la salle avait été nettoyé pour la dernière fois ? ) je lui rendis la pareille tout en répondant à son baiser, prenant bien sûr le contrôle sans forcer. Alors que ses mains me faisaient presque délicieusement frissonner. Il savait y faire lui aussi, mais c'était à moi de montrer mon talent.

-Soyez certain que vous ne serez pas déçu.

Je restai au vouvoiement dans cette scène pour me rappeler que je n'avais pas en face de moi un véritable soumis. Je le poussai à s'allonger sur le granit après m'être assuré rapidement que cela n'avait rien de rugueux et je me détachai de ses lèvres pour venir lui retirer ses chaussures et chaussettes avec un sourire. Je mordillai l'un de ses gros orteils avant de laisser ses pieds en paix et je créai sous son nez des pinces à tétons.

-Oserez-vous les porter ? Ce n'est pas indolore mais souvent les gens oublient que douleur et plaisir peuvent être intimement liés...

Et comme pour le prouver, je me penchai sur lui pour honorer son cou de baisers, de mordillements jusqu'à descendre à son épaule. Tandis que ma main libre courait sur son ventre et ses flancs, griffant parfois légèrement la peau... Je me permis enfin de le mordre réellement seulement quand je fus sur l'arrondi de son épaule, prélevant presque du sang. Presque. Ce genre de fluides devait se donner librement et je n'avais pas sa permission. Je léchai ensuite les traces de mes dents sur sa peau d'albâtre... C'était toujours bon de marquer un peu un partenaire.

Et je revins à l'assaut de ses lèvres.

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Pour le moment, il était clair que mon collègue appréciait mes attentions, je le sentais rien qu'à la façon dont il frissonnait sous mes doigts. Et puis l'odeur de son excitation avait vraiment envahi toute la salle de classe pour ma plus grande joie... Il était si sensible en plus, ça allait être un tel délice de le dévorer sans commune mesure. En plus, il était d'accord alors quoi de mieux, n'est-ce pas ? Ma main vint déboutonner son jean et ouvrir sa braguette pour qu'il soit légèrement plus à l'aise... Alors que ma morsure interrompait ses dires. J'aurais pu rire contre cette épaule que je venais presque de marquer de mon sceau mais j'avais fait attention à ce que ce ne soit pas une cicatrice pour lui. Juste un souvenir de quelques jours, une semaine au mieux ( ou au pire ).

Cependant, la suite fut un peu étrange de mon point de vue ? Essayait-il de me rendre la pareille ? S'il savait, il ne le ferait pas longtemps. Sur cet autel, il allait être mon offrande et s'il pouvait pour le moment utilisait ses mains sur moi, cela ne durerait pas. J'émis un grognement un peu sourd dans le baiser alors qu'il me griffait les flancs. Tss, c'était moi le sadique, cher collègue, c'était à moi de te donner cela. Et puis, j'avais comme l'impression qu'il me cherchait et il ne m'en fallait pas plus. Me détachant de ses lèvres, je le menottai au granit sous lui, les mains au-dessus de la tête. Pour l'instant, les chaînes étaient courtes, je lui devais une fessée et pour cela, j'aurais besoin de le mettre sur le ventre.

-Je vois que vous êtes impatient... Les menottes sont donc obligatoires...

Normalement, aucun Dom ne récompensait de tels agissements, mais là encore, comme dit précédemment, ce n'était pas un véritable soumis, juste quelqu'un qui osait jouer avec moi. Donc, sans me faire prier, je repris mes pinces à tétons et après avoir abattu ma bouches sur ses petits bouts roses sur son torse, - qui devinrent bien rouges et gonflés par ailleurs - je coinçai chacun d'eux dans une pince et tirai sur la chaîne reliant les deux. Il était déjà beau, mais ainsi paré de ses atours, il se faisait encore plus sexy qu'il ne l'aurait peut-être voulu, qui savait.

-Pas trop douloureux ?

Je tirai encore gentiment sur la chaîne, observant ses tétons qui n'allaient pas de suite s'habituer à la sensation. Je ne leur laisserai pas le temps de toute façon. Puis sans attendre plus, je lui retirai le reste de ses habits pour me confronter à une surprise. Mais ma foi...

-Un hermaphrodite... Hum, tellement de possibilités...

Trop même. Mon autel s'agrandit autant en largeur qu'en hauteur pour que je puisse avoir la place de monter entre ses cuisses que j'avais écarté pour moi. J'esquissais un sourire pour ma proie et au lieu de m'intéresser à son érection, je soulevai son bassin pour venir lécher et sucer ses lèvres intimes, laissant donc sa virilité "pleurait" son plaisir. Ma langue s'ouvrait lentement un passage, lapait presque délicatement pour se faire ensuite plus incisive et présente. Ma main libre revint à la chaîne des pinces pour tirer presque en rythme mais je surveillai... Hors de question qu'il vienne de suite, ce cher Cassandre, ce serait trop facile...

Il viendrait avec sa fessée, pas avant.

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Hum, si sensible, c'était avec délectation que j'écoutais les soupirs fournis de mon collègue. Il était bien que je n'ai pas eu à lui dire de ne pas taire ses gémissements, j'avais toujours trouvé cette tendance des gens assez puérils et gênantes. Les indications sonores étaient précieuses pour un dominant tout autant que la tension du corps qu'il touchait. Et pour la tension, ce cher Cassandre n'était pas loin de l'extase ce qui me fit abandonner ma séance de léchage assez intensive. Le fait qu'il sache apprécier la légère douleur provoquées par les pinces étaient un bonus inattendu quand nous n'avions discuté que d'une fessée au début.

Me redressant avec un sourire très certainement pervers, je lui permis d'observer ma langue courir sur mes lèvres alors que je contournais l'autel pour l'embrasser à pleine bouche. Je ne doutais pas qu'il connaisse déjà le goût de sa cyprine et qu'il avait appris à l'apprécier au fil des années. Il le fallait bien quand on était un démon, non ? Je ris doucement et lui dit :

-Il est temps pour la fessée, non ? Les chaînes sont assez longues pour que vous mettiez facilement à quatre pattes. Montrez-moi cela, Cassandre. Soyez si beau que je pourrais jouir dans mon pantalon, presque.

Bien que ça n'arriverait pas. Pas question alors que j'avais là, un personnage si intéressant. Je l'observai pendant qu'il prenait cette position que je lui avais demandé puis fit courir ma main le long de son flanc jusqu'à ses fesses. Je me retins d'attraper quelques mèches blondes pour tirer dessus, préférant me placer de façon à pouvoir le fesser tout en voyant son visage. C'était nouveau pour lui, je devais m'assurer que l'inconfort valait le plaisir qu'il prendrait également. Je me sentais à l'étroit et j'ouvris enfin mon pantalon bien que je ne le laissais pas tomber encore.

-Prêt ? Quel est votre safeword, déjà ?

Je l'avais retenu bien sûr, mais je voulais qu'il me le répète pour qu'il se rappelle qu'il pouvait m'arrêter. Il n'était pas question que ce qu'il se passe ne soit pas parfaitement consensuel. Je n'avais jamais forcé personne et je n'allais pas commencer aujourd'hui. Et je levai la main pour lui mettre une première claque. Pas trop forte, d'ailleurs, je ne pouvais me permettre d'utiliser ma forte de dragon mais pas assez faible pour qu'il pense qu'elle était faite par hasard. Je caressai lentement sa peau qui commençait déjà à rosir. Cela faisait partie du fait que cette fessée était bien pour son plaisir.

-Ça va, Cassandre ?

J'espérais bien pouvoir continuer. Je giflai son autre fesse pour ensuite la caresser alors que mes lèvres vinrent déposer un baiser sur son flanc avant que ma main ne s'abatte à nouveau sur son magnifique postérieur. Ce faisant, je tirai sur la chaîne des pinces tout en créant rapidement quelque chose qui rajouterait fortement à son plaisir. Des perles qui j'humidifiais de ma salive sous son nez. J'étais certain qu'il savait déjà où elles iraient se loger pour le caresser de l'intérieur. La question était, me laisserait-il faire ? Je l'interrogeai du regard tout en caressant encore son arrière-train, mes doigts se faufilant entre la raie pour titiller son anus. Qui serait sûrement beau distendu d'un petit phallus en verre... Oh, j'avais envie de le remplir de partout...

Il me fallait juste sa permission.

-Permettez-moi de les mettre en vous... Je vous promets que cela rendra les choses encore plus agréables... Extatiques, même...

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Si sensuel, si prêt à s'offrir. Dressé, j'étais certain que Cassandre pourrait faire un soumis sublime. Il avait tout pour plaire en plus, vraiment et son hermaphrodisme était un bonus en vérité, pas un défaut. J'avais presque envie de lui proposer d'apprendre, presque. Sur une première rencontre, ce serait quand même très étrange que je me lance à proposer un contrat à une personne dont je ne savais finalement quasiment rien. Et si papa savait ça, il aurait ma tête. D'abord on apprenait à connaître, ensuite un possible contrat, même d'apprentissage.

Néanmoins, je restai étonné qu'un incube, un démon, ne soit pas habitué à ce monde. A moins qu'il ne soit pas resté très longtemps dans les Enfers... Qu'en savais-je, justement ? En tout cas, il appréciait beaucoup, tellement cette petite fessée. Il me mettait l'eau à la bouche et j'avais de plus en plus de mal de ne pas simplement me glisser dans son dos pour l'empaler sur mon érection. Il me réapprenait un peu la patience, d'habitude, avec un vrai soumis, le plaisir du Maître passait un peu avant celui du soumis parce que le plaisir du Maître était celui du soumis.

-Fort bien, alors allons-y.

Je dus m'arrêter dans mes claques, laissant quelques secondes Cassandre sans cesser de l'admirer. Il était beau comme ça, il pourrait être une telle oeuvre d'art. Je récupérai le lubrifiant que j'avais dans mes affaires, senteur et goût abricot. J'en couvris les perles et revint à Cassandre avec un sourire. Je déposai un baiser sur sa fente plus qu'humide, donnai un coup de langue avant d'écarter gentiment ses lèvres intimes.

-Respirez profondément... Et relâchez lentement...

Tout en douceur, j'introduisis les perles dans son vagin, ne laissant bien sûr qu'une petite chaîne à l'extérieur pour pouvoir les récupérer facilement ensuite. Souriant un peu plus, je vins masser son ventre pour mieux les lui faire sentir puis je lui assénai deux claques sur les fesses pour voir sa réaction.

-Vous m'aurez bientôt, Cassandre, promis. Juste encore un peu...

Et poursuivant mes claques, je vins lui faire un pétale de rose, mes doigts pleins de lubrifiant taquinèrent ce muscle encore si resserré mais qui s'ouvrait peu à peu pour moi. J'aurais pu le prendre simplement, par ce sexe féminin qui embaumait une cyprine parfumée à l'abricot mais j'avais envie qu'il profite d'une jouissance mémorable et quoi de mieux que de le prendre aussi par cet endroit en même temps que je m'occuperai du reste ?

Mon index pénétra cet anneau de muscles si serré et je me permis un gémissement.

-Je suis sûr que vous avez compris ce que j'ai en tête maintenant... Vous laissez-vous tenter ?

Ma main d'acier prit le relais pour tirer gentiment sur la chaîne des pinces à tétons. Qu'il me cède, qu'il s'offre... Il n'aurait rien à regretter à faire cela, au contraire. Un deuxième doigt vint rejoindre le premier...

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

J'avais l'impression qu'il ne tenait plus, le pauvre. Tellement stimulé de partout, il m'offrait une jolie musique quasiment ininterrompue. Il prit le temps tout de même de me répondre d'une voix tellement sex que j'avais du mal à me tenir. Mais il n'était plus temps pour cela, pas vrai ? Je finis de me dévêtir alors qu'il n'était pas tout à fait préparer mais je savais ce que je faisais, cette douleur de plus aller le faire jouir sans même qu'il puisse se retenir. C'était agréable de pouvoir dresser un peu un potentiel soumis.

Hum, je devais arrêter de penser comme ça. Pour le moment, il y avait tellement mieux. La chaleur que Cassandre me proposait.

-Puisque vous me céder si éhontément...

Et même si je l'avais un minimum préparé, je ne le pénétrai pas non plus comme une brute. Il était sûrement plus habitué à ce que l'on use de sa partie féminine, après tout, pourquoi se compliquait la vie. Mais je voulais tellement qu'il jouisse de partout... Je me permis un gémissement discret en m'immobilisant en lui, enfoncé jusqu'à la garde. Avec un sourire, je caressai ses fesses chaudes et rosées avant de me pencher pour déposer un baiser sur son dos. Je fis en sorte que les menottes lâchent, qu'il puisse bouger ses bras à sa convenance maintenant.

-Vous les sentez encore, les perles, n'est-ce pas ?

Je savais que mon intrusion les avait fait rouler en lui. Et sûr qu'il était prêt, je me mis à bouger, choisissant délibérément un rythme rapide. Nous avions tellement joué que je voulais me rendre en lui. Pourtant, je n'avais pas une idée de le marquer, juste de lui montrer que même son cul méritait un peu plus de nectar parfois. Oui, absolument. Frottant de tout mon long en lui, serré par ses muscles intérieurs, je tenais ma bride fermement pour ne pas me rendre trop vite avec la vitesse que j'avais choisi.

Ce qu'il était bon !

Me penchant de nouveau sur lui, dans cette étreinte bien plus primitive et animale à présent, je libérai ses tétons pour les pincer moi-même, ma main de métal descendant le long de son corps pour venir masser son ventre.

-Il ne vous manquerait plus que quelque chose dans la bouche... Mais j'apprécie trop vos cris...

Mon souffle était tellement court à présent, mes mouvements presque brutaux mais je ne pouvais pas perdre le nord et me relâchai complètement sous peine de le blesser. Ce qui ne m'empêcha pas de l'inonder de ma semence quand il se rendit lui-même, laissant un suçon sur son omoplate droite. J'eus l'impression de totalement flotter pendant quelques secondes avant de retrouver mon corps rempli d'endorphines, repu de plaisir. Hum, ce fut un délicieux moment...

Avec un sourire maintenant paresseux, je vins caresser le ventre de Cassandre, descendant plus bas. Je caressai son clitoris du pouce, finis à l'entrée de sa fente pour tirer sur le filin et faire ressortir les perles. Rapidement, sans que cela ait une seule chance de lui faire mal. Ou plutôt d'être une douleur sans plaisir... Puis j'allongeai Cassandre sur la pierre, me posai à côté de lui, en face. Faisant en sorte que les rayons du soleil réchauffe l'autel, j'avais gardé son sourire paresseux.

-Alors, qu'avez-vous pensé de l'expérience ?

La pièce puait tellement le sexe. A mon plus grand plaisir.

Caleb
Volgris

Cassandre
Morwën

Je me retins de rire à la réponse de mon collègue. Parfait, parfait... Il y avait toujours mieux mais pour une initiation à mon monde, je pensais que oui, ça n'avait pas été trop mal. Cassandre semblait complètement désossé sur cet autel de pierre que j'avais façonné et j'avais presque l'impression qu'il aurait pu ronronner s'il avait été un chat. J'étais plutôt ravi de savoir que j'avais bien nourri cet amant inattendu et sûrement qu'en cas de faim, il saurait se souvenir de moi s'il en avait besoin. L'idée qu'il vienne me voir pour une partie de sexe pour manger ne me dérangeait nullement, tout le monde avait besoin de se nourrir et il faisait bien comme il devait le faire.

Et puis, s'il venait à moi, c'était que je serai plutôt bien nourrissant pour un être comme lui. Je doutais qu'il perde son temps avec des amants qui étaient incapables de le satisfaire. Acceptant volontiers sa caresse, je m'étirai un peu, de quoi lui faire sentir mes muscles même si c'était juste pour me faire du bien que j'exécutais la chose. Mine de rien, rester penché sur quelqu'un avait quelques effets sur le dos. Souriant toujours, je lui répondis enfin.

-L'on peut toujours faire mieux mais vraiment ravi que cela t'ait plu, Cassandre.

Doucement, je me redressai, me demandant comment nous allions nous nettoyer. En fait, il n'y avait plus qu'à rentrer à la maison pour une bonne douche. Ou un bain. Surtout pour lui puisque sans protection, je l'avais empli de ma semence qui tâchait l'intérieur de ses cuisses avec sa cyprine. C'était un beau spectacle, cela me donnait presque envie de recommencer mais je refusais de me montrer trop pressant, surtout lors d'une première rencontre. De plus, je me devais de le laisser digérer ce qu'il s'était passé. Qu'il retienne que s'il venait me voir, ce serait forcément en soumis que je le traiterai. Et encore, j'avais été des plus doux.

Remettant mon boxer du coup, je continuai à l'observer, faisant disparaître tout l'attirail métallique que j'avais utilisé. Il était vraiment pas mal, ainsi installé sur cet autel.

-Tu fais vraiment une très belle offrande. Je doute que peu de gens puissent te résister, même déjà ainsi sali.

C'était un vrai compliment, à voir s'il le prenait comme tel. Je remis ma chemise mais vint caresser sa joue avant de la boutonner.

-J'ai beaucoup apprécié pouvoir te dire bienvenue de cette façon.

Et je me penchai pour un dernier baiser chaste avant de finir de complètement me rhabiller. Allant à ma glacière, je sortis une pâtisserie que j'engloutis en deux ou trois coups de dents tout en l'observant encore. Tant qu'il me donnerait du spectacle, j'en profiterai.