Précédemment

Alors on va pas se mentir, j'aurais pu lâcher l'affaire. J'aurais pu le laisser se tirer en l'ignorant, me foutant totalement de son histoire de 'liberté' simplement pour prendre un nouveau départ. Peut être même que ça l'aurait fait chier que j'en ai rien eu à cirer, qui sait ? Mais voilà, il se trouve que j'avais été largement fracassé depuis le début de ma relation avec Daeron, et déjà que ma tête tournait pas très rond avant, là c'était juste un vacarme dans mon crâne. Ça tambourinait, ça tanguait. Je pourrais presque dire que c'était mon instinct qui s'échappait, parce que j'ai envie de tout détruire. La forêt, l'île, moi, lui... je m'en fous, je veux juste tout fracasser.

Une fois suffisamment proche, j'ai même pas attendu de l'avoir en visuel. Pas besoin, je sais très bien qu'il m'entend. Alors je me suis arrêté, pour commencer à m'expliquer très clairement.

« Écoutes-moi bien, connard ! Ma liberté, tu l'as jamais eu ! Si je t'ai obéis au doigt et à l’œil c'est par choix, parce que j'ai DECIDE de suivre chacun de tes ordres, et chacun de tes caprices de merde ! »

Et c'est partit. Il a cru que je lui manquais de respect ? La bonne blague ! Il est devenu amnésique dans sa petite balade ? Franchement, j'ai du mal à croire qu'il me connaît aussi mal ! Oh, je suis parfaitement conscient qu'il y a de fortes chances pour qu'il le prenne mal, et là, c'est presque fait pour.

« J'ai jamais été coincé où que ce soit à partir du moment où j'ai accepté l'idée de crever par ta main ! »

Cette fin je l'ai même souvent attendu à bras ouverts sans jamais qu'il daigne lui donner considération ! Franchement, ça l'amuse à ce point de me savoir me mettre dans des états pareils ? Sans même le voir ? Si il m'avait dit de l'attendre, je l'aurais fait, sans problèmes ! Mais non seulement il se fout de ma gueule depuis le début, mais en plus il s'imagine pouvoir me jeter et que ça s'arrête comme ça ?

« J'ai toujours été libre, et je le suis encore ! Libre de faire ce que je veux, et libre parce que je sais comment ça va se terminer. Que tu ne me donnes pas ce que je veux, c'est une chose, mais que tu te casses en pensant que je vais tranquillement vivre ma vie après le passage du grand CONNARD de croque-mitaine, je sais pas trop ce que t'as prit dans ta gueule ! Tu comptes vraiment m'abandonner? Après tout ça en plus?! Tu devrais savoir que je te poursuivrai, et que ce soit demain ou dans cent ans, j'te buterai, même si tu t'amuses toujours à m'ignorer ! Va pas me faire croire que t'as été suffisamment naïf pour penser que les choses pourraient se finir autrement ! »

L'origine italienne ressort... non seulement je parle fort, mais en plus je fais de gestes d'énervement en illustrant ce que je dis. Mais franchement, là, c'est juste tout ce que je gardais qui était en train de péter et j'avais plus aucun contrôle, ni envie de me contrôler. L'eau continuait à s'évaporer tout autour de moi, créant un sauna bien étouffant.

« Alors si ma façon de parler te déplaît finalement, viens t'expliquer ici, j'attends que ça ! »

Alors ouais, j'avais largement gueulé sur la fin. Si j'ai bien perdu quelque chose, c'est l'esprit. Je m'en fous de crever, totalement. Si c'est lui qui me tue, ça n'a pas d'importance, puisque je cesserai d'avoir mal, mais qu'il s'avise pas de me tourner le dos ! Ça, jamais je l'accepterai !

Je sais que Daeron était là, juste au dessus de moi, confortablement installé dans un arbre. Je sais aussi qu'il se marrait bien, parce que sinon, non seulement l'atmosphère aurait été différente, mais il se serait surtout pas gêné pour m'en foutre plein la gueule. J'avoue qu'en fait, je m'en fous totalement que ce soit le cas ou non. J'ai attiré son attention, et c'était ce que je voulais, en me permettant de me défouler en lâchant tout ce que je pense.

Ouais, je suis bruyant, et je l'ai toujours été. Bavard aussi, quand il faudrait que je ferme ma gueule. Faut dire que j'ai un bel esprit de contradiction, alors il devrait admirer mes efforts au lieu de se plaindre. Mais malgré tout ça, j'ai été satisfait qu'il descende et vienne se planter devant moi. Même son attitude complètement fermée me donnait envie de le bouffer ! Je l'ai écouté, sans changer de comportement dans un premier temps. Il m'énerve. Si il voulait que je comprenne, ça serait le cas. Là il veut juste jouer à m'embrouiller.

Par contre, quand il m'a mit au défi de le tuer, j'ai eu un léger éclat de rire. Je sais qu'il me teste. Tu veux voir si je suis cassé, si j'ai perdu toute mon 'éducation' pendant ta balade, ou si tu peux encore t'amuser avec moi, pas vrai ? Voir si je tente le coup, pour que tu puisses vraiment me punir. Toute l'eau qui s'évaporait s'est gelée d'un coup, et vu la température ambiante, c'est pas rien. J'aurais pu fracasser les arbres autours sans bouger le petit doigt, et l'envoyer dire bonjour au soleil. Bien sûr, je sais que ça l'aurait pas tué sur le coup, notamment à cause de la masse d'ombre que je sentais assemblée autour de lui comme une carapace. Mais je me demandais si j'aurais pu le rendre aveugle une nouvelle fois. Ça aurait été marrant, et ça lui aurait sans doute fait mal. Ça l'aurait énervé aussi. Et puis comme ça, si il refusait de me voir, je lui aurais montré qu'il ne verrait plus rien...

Pourtant j'ai rien fait de plus pendant un instant. Je profitais. Daeron qui était là, enfin devant moi... son parfum qui emplissait mes poumons... Son sourire narquois sur les lèvres... comme je le hais ! J'ai envie de le lui arracher... Je veux le lui voler. Le garder avec moi.

« Ne me vouvoie pas... »

Je déteste ça. Mais j'aime ce sourire narquois. J'aime cet air si sûr de lui. J'aime qu'il me cherche et me pousse dans mes retranchements. Je déteste et j'adore qu'il me mette dans tous mes états, mais tant qu'il revient vers moi, ça me va. Tant qu'il revient, je peux supporter la pire des saloperie qu'il me balancera à la gueule. Tant que j'ai toujours ma place auprès de lui, je m'en fous. Je me suis rapproché de lui, jusqu'à ce que mon visage ne soit qu'à quelques centimètres du sien. Là, j'envie vraiment un ancien de mon clan, qui pouvait aspirer l'énergie à cette distance, sans le moindre contact...

« … C'est inutile pour un poisson. »

Il le faisait pas quand on s'est rencontré, et maintenant c'est juste pour donner une sensation de distance, c'est agaçant. J'aime pas ça, je préfère largement quand il s'approprie tout de moi. Quand je me sens étouffé, coincé. Quand mon esprit se brouille, et que j'ai plus d'autre guide que sa voix pour faire tout ce qu'il veut de moi...

Non, je vais pas l'attaquer. J'ai pas envie. Mais si il me repousse, ou passe en forme d'ombre, là je réponds plus de rien... Sans faire de manière, parce qu'en fait, j'me tiens difficilement, j'ai réduit la distance entre nous, venant directement blottir mon visage dans son cou. Je m'en fous si il est pas d'accord. Je suis toujours autant embrumé, mais plus tellement pour les même raisons. J'ai fermé les yeux, soupirant légèrement en profitant de la sensation de chaleur qui se diffusait dans tout mon corps, alors qu'en même temps, la faim me déchirait le ventre. Quoi qu'il y avait pas que la faim qui me faisait une boule à l'estomac d'ailleurs...

Je laissais mes lèvres le frôler distraitement sans rouvrir les yeux. J'appréciais toute la tension en moi, ce désir brûlant de lui bondir dessus. Je veux l'embrasser... le mordre... le dévorer. Qu'il ne fasse pleinement plus qu'un avec moi. Il est à moi. Juste à moi... Mes mains sont venues caresser son torse, puis sa nuque, délicatement. Et pourtant, mon instinct grondait en moi de le traiter comme de la simple nourriture. L'hypnotiser, le bouffer... le déchiqueter... en faire absolument tout ce que je voulais. Comme j'aimerai pouvoir me laisser aller à ce genre de pulsion... Mais je sais très bien ce que ça donnerait.

« T'as idée d'à quel point... tu m'as manqué ? »

Daeron n'avait absolument pas réagi pendant que je l'approchais... et j'avoue que je m'en foutais. Même, je trouvais que ça valait mieux plutôt qu'il se barre encore, ou se remette à me parler en me vouvoyant. Pourtant sa réponse quand je lui ai dit qu'il m'avait manqué m'avait fait froncer les sourcils. Ça aurait été sans plus, si il ne m'avait pas soudainement attrapé les mains. Bien sûr, j'ai tout de suite comprit que ça en été finit de mon petit moment de soulagement. J'ai sentit l'ombre approcher par le sol, mais je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit pour m'en protéger que j'ai finit par terre. Seul bien sûr.

Un grand craquement se fit entendre dans la forêt. De grosses fissures se dessinèrent dans la glace, à perte de vue, parfois plus profondes, et je faillis bien tout fracasser, me retenant de justesse. Mon premier réflexe aurait été de l'attaquer pour m'avoir éloigné de lui... mais comme il me parlait, je me suis concentré sur sa voix, et ses mots. J'étais tombé sur le dos, et j'ai pas essayé de bouger pour le moment, gardant mon regard rivé sur lui. Qu'est ce que j'aime le regarder d'en dessous comme ça... mais je regrette un peu ses cheveux. J'aimais qu'ils viennent me narguer sans que je ne puisse les atteindre.

Je l'ai écouté parler sans le couper. Je reste d'avis que je ne l'ai pas mal accueilli, surtout par rapport à ce qu'il aurait mérité, c'est lui qui est susceptible. Quant à ma place et mon devoir, inutile de préciser qu'actuellement j'étais tout juste fichu de me rappeler de mon prénom. Et puis quel menteur, l'ancien moi, il avait déjà essayé de l'abandonner. Et ça l'avait énervé que je me ramène encore. Jusque là, ça allait encore, mais j'avoue que la dernière phrase m'a fait tiquer. Un éclair a traversé mon crâne, et pendant un instant, j'ai vu rouge. Je croyais que c'était juste une expression pourtant...

« ...Ce qu'il reste... ? »

Ce qu'il reste de l'ancien moi ? Pas grand chose actuellement, et la faute à qui ?

« ...Fut intéressant ? »

Menteur... Je ne suis pas intéressant ? Moi ? Si c'était le cas, tu prendrais même pas la peine de me parler. Tu t'amuses ! Tu t'amuses d'une façon que je déteste de tout mon être !

« Tu veux revoir l'ancien poisson... ? Celui qui t'aurais accueilli plutôt comme ça... ? »

Ok. Comme tu veux. Allons-y, je veux bien me montrer sage pour un moment. Je me suis redressé, puisque ses ombres ne me retenaient pas. Pourtant je suis resté assis, le temps pour moi de déchirer mon haut d'un coup de griffes précis, de me débarrasser des bouts de tissus, et d'ouvrir mon pantalon. Après quoi, je me suis rapproché à nouveau de lui, à genoux, sans chercher à me relever. Pourquoi faire ? J'étais pile à hauteur de son bassin, ça m'allait parfaitement. Ce que l'ancien moi aurait dit ? Probablement un truc du genre :

« Excuse-moi pour l'accueil... laisse-moi me faire pardonner... »

Oui, je l'ai réellement dit à voix haute. Et alors ? Quelle importance ? Tout ce que je veux actuellement, c'est lui, alors je m'en fous. Vas-y, fous toi de ma gueule un bon coup, piétine ma fierté que t'as déjà si bien marqué...

« ...Ta catin crève d'envie de goûter ta queue... »

J'aime cette formule... c'est toujours un plaisir de l'utiliser, parce que je sais que quand il m'ordonne de le faire, c'est pour qu'il fasse tout ce que je lui demande... C'est d'abord contre sa cuisse que j'ai posé ma joue, y déposant quelques baisers avant de remonter lentement vers son entre-jambes. J'ai commencé à le lécher et le mordiller à travers le tissu, sans aller plus loin. Pas sans autorisation. J'ai fermé les yeux, et putain ! Qu'est ce que j'en ai envie ! Mes mains quant à elles, se baladaient sur mon torse, descendant très vite sur mon bassin, sans que j'y fasse trop attention.

« J'ai cru que j'allais mourir tellement tu m'as manqué... »

Non, je ne suis pas aussi honnête d'habitude, mais je crois qu'on a comprit que je suis pas vraiment dans mon état normal...

Je l'ai vu le changement, dès que je suis devenu obéissant, que j'ai envoyé valser ma fierté pour me comporter comme la vraie catin que j'ai toujours été en sa compagnie, il a tout de suite parut plus intéressé. Du coup non, je n'ai aucune raison de me plaindre. Même pire, juste deux petits mots échappés de sa bouche m'avaient fait violemment frissonner. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas entendu ça ! Je voulais qu'il le répète encore et encore. Je suis sûr que je ne pourrais jamais m'en lasser.

Sitôt qu'il m'a donné l'autorisation, j'ai pas pu attendre une seconde de plus. Avec les dents, j'ai habillement ouvert son pantalon, et j'ai sortir sa virilité pour le prendre directement en bouche. Un soupire de bien être m'avait échappé, alors qu'au même moment, je sortais la mienne de mes vêtements, commençant à me caresser. Je me suis retenu au moins dix secondes avant de commencer à aspirer son énergie, et ça prouve bien à quel point, malgré ma faim, j'étais content de le retrouver en bouche. C'était juste trop bon, et pendant un moment, j'ai carrément fermé les yeux, oubliant tout le reste.

Je suis revenu de ce moment d'égarement quand il m'a parlé à nouveau, et j'étais content de ce que j'entendais. Même mieux, sa main qui venait passer dans mes cheveux me rendait plus qu'heureux, et je le cachais même pas. Comme il m'appelle encore une fois sa catin, c'est juste un moment de pur bonheur. J'aurais été foutu de plus réagir, si j'avais pas pensé que ça aurait pu le contrarier... quoi que ça l'aurait sûrement fait marrer en fait, mais comme il me demande ce que je veux, ce serait trop bête de rater l'occasion.

J'ai donc relâché sa queue, la prenant en main pour continuer à jouer avec le temps de lui répondre. Le problème, c'était que je pouvais plus pomper son énergie comme ça, et elle me manquait déjà atrocement. Ce que je veux, donc ? C'est simple :

« Je veux oublier qui je suis, d'où je viens... je ne veux me rappeler que de ta queue qui me ramone, tes ombres qui m'engloutissent... »

Oh oui, je suis un tel poète aujourd'hui... ! Ma langue est venue parcourir sa virilité de toute sa longueur, puis j'ai rouvert les yeux pour les relever vers lui.

« Ta catin veut que tu le prennes... »

Mon autre main qui se baladaient sur moi s'affairait avec un peu plus d'intensité. Pour être honnête, j'étais à peine conscient d'être en train de me branler, là. Je meurs juste d'impatience.

« Ta catin veut que tu lui fasses sentir tes ombres partout sur lui... »

Et malgré tout ce qu'on pourrait croire, la plus importante demande de toutes :

« Ta catin veut que tu lui dises qu'il t'appartient... »

À peine ma –ou mes en fait- demande formulée, je me suis sentit soulevé par ses ombres, et rapidement mon dos a percuté un arbre. Ça faisait longtemps… si longtemps qu’il aurait même pu défoncer le tronc en me propulsant dessus que ça m’aurait pas déplut. J’avais envie qu’il soit brusque cette fois, qu’il fasse sentir à ma chair qu’il était de retour, et je crevais d’impatience de sentir sa peau contre la mienne. Je me souciais absolument pas de mes fringues, encore moins de dans quel état je les retrouverais. En fait, j’étais même pas conscient d’un ‘après’.

Je tiquais malgré moi chaque fois qu’il parlait de moi au féminin. Je déteste ça presque autant que quand il m’ignore. Ça me fait non seulement me sentir émasculé, mais en plus j’ai presque l’impression de sentir cette détestable énergie féminine qui me fout toujours la gerbe… mais d’un autre côté, j’aime tellement qu’il m’appelle sa catin qu’à chaque fois j’oublie tout ce qu’il a dit la seconde d’avant…

J’étais incapable de détacher mes yeux de lui, même si je sentais ses ombres grimper sur moi, et me déstabiliser par toutes ces petites morsures qui me faisaient sursauter et tressaillir de temps à autre. J’avais l’impression de revenir à la vie, que la chaleur qui m’avait quitté ces derniers mois m’emplissait à nouveau sans cesser de grimper. Pourtant, il ne manquait qu’une chose pour me sentir à nouveau entier, et il me mettait au défi de l’appâter.

Je frissonnais aux caresses de ses ombres, et rien que l’entendre parler de mes désir me faisait me lécher la lèvre avec envie. Mes désirs sont plus ou moins un gros fouillis de choses abstraites concernant de plus ou moins près sa queue et ma soumission, mais ça, il le sait parfaitement. Mettre des mots là-dessus est d’autant plus difficile actuellement. J’essayais de rassembler mes pensées avec déjà pas mal de difficultés, quand ses ombres s’insinuèrent en moi. Un langoureux gémissement m’échappa, et mon corps se détendit d’un coup. Je crois que si il ne s’occupe pas vite de moi, je vais devenir fou. Qui a parlé de se défaire de ses liens ? Je veux m’y sentir étouffé, je veux sentir sa pression, sa présence toujours sur mon dos. Je ne supporte pas le savoir au loin et hors d’atteinte.

« Ta… putain veut se sentir ramoné… »

Ça m’avait demandé un effort monstrueux de prononcer quelques mots correctement, mais la suite promettait d’être encore plus difficile. Évidemment, il guettait ma première phrase pour lancer ses ombres à l’assaut… et je trouve pas trop à m’en plaindre. Mes yeux se sont fermés sans que je puisse lutter, ma tête a basculé en arrière, assaillit par une vague de plaisir. Ça faisait tellement longtemps que j’aurais presque pu me contenter de ça… mais c’est tellement pas mon genre ! Je me suis perdu un moment dans mes sensations, après une si longue attente, c’était vraiment trop bon, mais je savais que le mieux restait à venir, si Daeron daignait me l’accorder. Les yeux dans le vague, je me suis mordu la lèvre jusqu’à réussir à me contrôler pour prononcer quelques mots.

« Ta salope veut sentir ta queue le défoncer… »

Elle me manque… et avoir pu la bouffer un court instant était très loin de me suffire. Je veux la sentir au plus profond de moi, qu’il me la fourre dans la bouche si l’envie lui en prend. Je veux pouvoir pomper son énergie jusqu’à en crever, sentir sa peau froide contre la mienne, et son aura m’englober. J’ai réussi à remonter mon regard criant d’envie sur lui, pour formuler une dernière demande :

« …Ta catin veut que tu lui montres que tu es de retour… »

Après avoir longuement bourriné son jouet, Daeron disparut dans un nuage de fumée noire avec Nessa pour rejoindre son endroit préféré, les Enfers.