fini le boudin s'pèce de toi [PV Elias] -16

J’aime mieux faire chier Elias quand il est moins colère et pour le coup s’était facile à faire, suffit de lui piqué le truc qui le rend mignon aux yeux de tout le monde même mutilé. Inutile de dire que sa rendais le kidnapping de son truc particulièrement plaisant pour le coup. Sa réponse m’a fait doucement sourire et nous sommes reparti tout les deux, ou plutôt je suis parti et en bon petit poisson il m’a suivit.

Bien sur je l’ai emmené sagement vers la maison, je sais que Nessa est pas là du coup pas de risque, elle balade depuis son retour a la normal je la vois un peu moins mais sa ne durera pas. Pour le coup une fois ramené je l’ai juste fait entrer en le laissant refermer derrière lui et suis allé à ma chambre en me contentant de lancer :

- Déshabille-toi.

Je ne compte pas le faire moi-même puis Elias est doué pour ça autant qu’il y travail un peu. Lorsqu’enfin tout était prêt, je l’ai fait venir vers moi avec des liens d’ombres et l’ai laissé entré dans mon lit venant tout juste m’allongé à coté. Comme sa il se plaindra pas que je ne reste pas juste pour sa personne, puisque le soleil se lève il va rester là un moment.

-Tu voulais que je reste près de toi juste pour être près de toi

Je me suis donc juste allongé en virant aussi mes fringues et en le gardant près de moi.

- non ?

Je m'étais contenté de suivre bien tranquillement Daeron, sans même chercher à récupérer mon cache-œil pendant le trajet. Il n'y avait que lui qui pouvait me voir, et il avait dit que ça ne le dérangeait pas, alors je ne me préoccupais pas plus de ça. Puis en arrivant chez lui, je suis entré à sa suite sans hésitation, et ai refermé la porte derrière moi. Ça faisait un bail que j'étais pas venu ici. Il me semble que la dernière fois c'était quand j'ai enfoncé la porte... J'ai même pas fait gaffe à si il l'a réparé d'ailleurs. Mais je doute qu'à part moi, il y ait grand monde qui essaie de se pointer dans une baraque avec une telle apparence. Sans compter l'aura qui s'en dégageait en plus. Puis le temps que je m'avance à l'intérieur, la voix de Daeron me fit sourire, amusé.

J'allais certainement pas chipoter, arrivé dans la chambre, j'avais déjà viré mon haut et ouvert mon pantalon, avant de les abandonner tous deux au sol, et me retrouver à poil. Ouais, je porte toujours le stricte minimum. C'est avec plaisir que j'avais sentit ses ombres venir me chercher pour me ramener contre lui, et j'allais certainement pas lutter contre ça ! Quand il m'amena m'installer dans son lit, en venant avec moi, c'était même encore mieux. Par contre, j'avoue que je m'attendais pas à la question, qui m'a légèrement embarrassé. Je m'attendais pas à ce qu'il reparle de ça... J'avais détourné le regard un instant... pour le ramener très vite d'ailleurs. Daeron qui se fout à poil, j'allais pas rater ça, hein !

« Effectivement... »

J'avais juste voulu passer du temps avec lui, pouvoir sentir sa proximité un peu plus longtemps. Et après tout ce temps passé sans le voir, c'était un pur plaisir de sentir son corps contre le mien. Je parcourait son corps du bout des doigts, appréciant sa fraîcheur, tout autant que la sensation de sa peau contre laquelle je glissais. En fait, je crois que j'ai vraiment un faible pour cette nouvelle apparence si virile, et ses muscles si bien dessinés. C'est aussi plaisant à voir qu'à toucher, et je ne me privais pas de venir me serrer contre lui, glisser mon visage au creux de son épaule et venir y déposer quelques baisers.

C’est marrant de voir que même après tout ce temps Elias reste obéissant, il à toujours ses mêmes réflexes, il ferme bien la porte et retire ses vêtements comme je lui demande et encore une fois il approche sans même se méfié. Bien sur quand il est dans le lit plus vraiment de raisons de se méfier mais quand même. Bref j’ai quand même plaisir à me glisser avec lui dans mon cercueil, venant clore notre tombeau.

La coupure complète est juste délicieuse et je m’allonge en soupirant une fois nu à mon tour bien sûr, après il va encore gueuler. Bin voilà je suis près de lui pour être près de lui comme sa plus de raisons de se plaindre. Je le laissais d’abord faire mumuse avec ma vieille apparence mais très vite, ils commençaient à devenir un peu trop ciblés ses mouvements. Le voir agir m’avait quand même doucement fait rire, lui qui ne voulait même plus de mon aide recommençait son frotti frotta juste pour que je m’occupe un peu de lui et j’admets que l’idée était assez plaisante.

Mais pas envie de bouger pour le moment, je sais trop a quel point il aime le faire seul puis j’ai déjà vu un petit jeu très intéressant se faire dans mon lit quand il me pensait endormi je suis impatient de voir quand je suis éveillé.

-Si tu continue comme sa …

De toute façon il n’a pas intérêt de s’en plaindre, lui qui provoque, lui qui subit.

-Ne te plains pas de ce qui va arriver.

Le soupire de Daeron ne m'avait pas échappé, et je me rappelais quel soulagement ça avait été de refermer ce cercueil quand j'avais eu ses pouvoirs. Je pense pas qu'il soit repassé près de chez moi depuis la fois où je lui ai fait ma confession, donc je pense pas qu'il ait pu remarquer que j'avais fait isolé toute ma maison comme son lit... maintenant que j'y pense, ça fait peut être un peu beaucoup, et il va se foutre de moi en l'apprenant... mais c'est lui qui me l'avait demandé ! Puis de toute façon, il est trop tard pour changer ça maintenant, alors je chassais l'embarras que cette pensé m'avait apporté.

Je profitais simplement de son contact, fermant mon œil valide et laissant mes mains se balader sur son torse. J'étais vraiment bien comme ça et ne comptais certainement pas bouger avant un bon moment, seulement, les mots de Daeron me prirent au dépourvu, et alors là... Comment ne pas rire ?

« Hey ! Pour une fois que j'ai rien fait ! »

Bon, j'ai toujours quelques pensées déplacées, ça fallait s'y attendre, mais pour une fois que je restais sage ! Ou alors c'est lui qui voulait pas être sage, et cette pensée m'amusait beaucoup. C'est toujours lui qui me pousse à bout pour que je vienne le réclamer... bon, aussi parce qu'il est beaucoup plus patient que moi, et même si j'espère pas pouvoir atteindre un résultat comparable, j'ai bien envie de l'embêter un peu. Ramenant mon torse contre le sien, et enroulant une jambe autour des siennes, je me glissais jusqu'à son oreille chuchoter d'une voix langoureuse avec un grand sourire amusé :

« Pourquoi, ça te donne tellement envie de jouer ? »

De toute façon... peu de chance que je vienne me plaindre quand même !

Rien fait bin voyons … il est entrain de se frotter à moi complètement à poil mais a part sa il a trop rien fait, je sens que je vais le manger le poiscaille s’il continue comme sa. Franchement le flegme de ce poisson me perturbera toujours, il pourrait au moins faire semblant d’avoir un peu peur je commence à me demander si je suis toujours croque mitaine quand je vois la réaction des gens du coin … j’ai peut être perdu la flamme sacrée.

-Donc si je faisais rien comme tu le fais actuellement avec un de ceux qui étaient sur la plage t’aurais pas de raison de m’engueulé ?

Bon je me doute qu’il va encore bouder mais là c’est lui qui me cherche, bien sur qu’il me donne envie de jouer, à ma provoqué comme sa c’est à ma façon que je vais réagir et vu les performances du moment je risque de pas être des plus doux avec lui.

-C’est bon à savoir.

Au final pas envie de me disputé il va être l’heure de dormir donc autant donné satisfaction au poisson avant comme sa pas d’histoire au pieu. J’ai donc juste suivit mon instinct et laisser parlé les corps … et aussi les pouvoirs tentant tant bien que mal de me souvenir qu’avec lui s’était pas de douleur mais utilisation à volonté des ombres et là pour tout dire j’ai donner dans la volonté volonté, un peu comme au désert sauf que cette fois j’ai pas attendu qu’il s’évanouisse je trouve sa beaucoup plus amusant comme sa. Une fois pleinement sur que mon poisson jouet était enfin complètement satisfait de ce moment je l’ai laissé retombé dans le lit et me suis allongé à coté en posant un bras sur mes yeux reprenant doucement mon souffle… fais longtemps que j’ai plus essayer d’être doux sa fait bizarre.

Je m'amusais bien à voir Daeron réagir à ma provocation. Pour une fois que c'était pas le contraire ! Sauf qu'encore une fois, pas moyen d'avoir le dessus sur lui, il lui suffit d'une petite phrase, une petite idée qu'il me souffla, pour me déstabiliser totalement et me faire réagir au quart de tour en exclamant ma surprise.

« Ah ?! »

C'est totalement déloyal comme moyen de m'emmerder, ça ! Et puis sérieux, comme si j'avais envie de penser à ça maintenant ! J'lui en foutrais moi, des 'bons à savoir', d'abord ! Mais je me contentais d'afficher une moue contrariée en grommelant :

« Je veux pas savoir avec qui d'autre tu peux bien jouer... »

Surtout maintenant ! Heureusement, il se débrouilla vite pour chasser ce genre de choses de mes pensées, et ça m'allait très bien comme ça ! Sentir Daeron pleinement consacré à sa tâche, et toutes ses ombres s'acharnant sur moi était un pur plaisir, et je m'y laissais pleinement entraîner. Après m'avoir fait repousser mes limites, le petit jeu s'arrêta et totalement comblé, je m'étais écroulé dans le lit, mon souffle peinant à revenir. Encore une fois, j'étais mort, mais j'étais grave bien ! Je lui avais volé un peu d'énergie au passage, ce qui fait qu'en plus de ça, j'étais repu !

Juste le temps de me remettre un peu, j'avais usé de mes dernières forces pour me rapprocher de Daeron, et là, j'étais finit. Je me suis juste laissé retomber contre lui, et ai immédiatement sombré dans un profond sommeil bien mérité.

Ouai je me doutais qu’il ne voudrait pas le savoir mais peu importe sa reste toujours aussi amusant en ce qui me concerne, au moins quand je m’en sers il a plus rien à dire et même si en règle général il se fâche se ne sont que des petites colères pas bien difficiles à géré. Il suffit généralement de lui faire plaisir derrière et c’est fini, donc là après avoir passer un moment à lui faire vraiment plaisir et l’avoir même laisser se nourrir comme il le souhaitait, que j’avais put enfin me reposer de nouveau.

Donc maintenant repos, après m’être installer à ma place, je l’ai laissé revenir s’installer puis enfin le retour du sommeil. Bien installer dans mon lit, j’avais gardé Elias contre moi puisque ça lui faisait plaisir et comme sa surtout je pouvais dormir. J’ai donc put passer ma journée à dormir et je dois l’admettre j’ai pas trop mal dormit même si il était là.

Comme souvent c’est aux dernières lueurs du soleil que je me suis lever et ai ouvert mon lit le refermant doucement pour pas réveiller e poiscaille au passage, je suis allé à la salle de bain ou je me suis passé de l’eau sur le visage et ai enfilé un jogging pour aller à la cuisine et saluer Nessa au passage qui n’a pas tarder à repartir vers sa chambre.

Juste avant de succomber au sommeil, j'avais sentit Daeron me garder tout contre lui, et c'est pleinement heureux que je m'étais endormit paisiblement. La journée entière s'était écoulée sans que rien ne vienne me perturber, et je ne bougeais même pas des bras entre lesquels j'étais si bien. Ouais, j'ai même carrément bien dormit ! Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Ce fut d'abord la sensation d'être soudain seul qui me fit reprendre lentement conscience, et constater que j'étais seul dans le lit. Pourtant je n'avais pas pour autant envie de bouger, mais quelques instants après, une douleur fulgurante dans cet orbite creux me força à me redresser. Ça me brûlait !

Après avoir rouvert le cercueil, je me suis levé tant bien que mal en grommelant, et ai mis un instant de plus à sortir du lit et à rejoindre mon pantalon qui traînait plus loin par terre en boitillant, une main posée au creux de mes reins. Ça faisait longtemps que j'avais pas eu des courbatures en plus ! J'avais passé mon vêtement, et récupéré les médocs qui se trouvaient dans la poche pour les prendre immédiatement. Restait plus qu'à attendre qu'ils fassent effet. Du coup, j'avais pas trop envie de retourner traîner au lit, où j'allais tourner en rond en attendant que ça passe. Et puis tant qu'à faire, j'étais venu voir Daeron, à la base. J'ignorais donc la douleur au creux de mes reins pour partir à sa recherche.

Seulement, juste au moment où je passais dans le couloir, j'eus le temps d'entrevoir une silhouette s'infiltrer dans la seconde chambre. Là, j'avoue que je me suis arrêté un instant, choqué. Nan parce je sais que Daeron laisserait pas n'importe qui rester ici, et même, l'énergie que je sentais m'était vaguement connue. J'avais ensuite rejoint la cuisine où je sentais la présence de Daeron, gardant ma main plaquée sur mon œil droit par réflexe, comme si ça pouvait atténuer la douleur. J'avoue que j'étais perturbé, alors j'ai pas pu m'empêcher de demander confirmation.

« C'était... Nessa ?! »

J’étais tranquillement allé à la cuisine, m’installant sur le comptoir en prenant une bière, observant ma belle princesse qui rentrait tout juste de sa petite balade. Je ne sais pas trop qui elle est partie voir mais j’admets que j’aimerais mieux qu’elle évite de se balader avec n’importe qui sous cette forme. Bref, j’aime bien la voir comme sa quand même, sa me amène à des moments passés des plus agréables.

Elle c’est arrêter quelques minutes et nous avons put discuter tous les deux. J’ai l’impression que a princesse s’amuse beaucoup de savoir que le poisson est revenu, elle c’est légèrement moquée de nous deux et du fait que je l’ai garder mais je m’en moque bien, je veux mon poisson et surtout savoir que j’ai un tuteur maintenant qui veut s’en prendre à ce qui m’appartient ne me donne pas envie de lui laisser la possibilité d’agir, se serais donner de la confiture à un grand cochon.

A peine avais je parlé du tuteur qu’elle s’était tiré en me lançant que sa cible serais soit le poisson soit elle et qu’elle s’amuserait vraiment beaucoup d’être prise pour cible… quelque par sa m’étonne même pas, c’est pour sa que ce que je protège c’es Elias.

Je n’ai pas vraiment tardé à comprendre pourquoi elle parti, à sa peine était elle retourné à sa chambre que mon poisson revenais en se tenant l’œil. C’est vrai que c’est toujours moi qui l’ai son truc mais j’aime mieux le voir sans c’est tellement plus excitant. Je buvais tranquillement quand sa question me parvint, me faisant sourire.

-Ouiaip

Il est un peu lent quand même, ils se sont vu à la plage et elle vit chez moi, bien sur que c’est Nessa qui d’autre.

-Bien dormi ?

J'avais trouvé Daeron tranquillement installé dans sa cuisine, et le sourire qu'il avait eu à ma question me laissait supposer qu'il se foutait bien de moi. Genre, que j'avais l'air si surprit de me retrouver face à elle sous forme humanoïde. Seulement, j'ai pas pu m'empêcher de rester planté à sa réponse brève et très claire, et relâcher mon œil en demandant bêtement :

« Sérieux... ? »

Alors là j'en revenais pas... Je pensais pas qu'elle pouvait prendre cette apparence, et c'était relativement perturbant... nan, en fait, ça me donnait surtout envie de prendre encore plus mes distances ! Je m'en étais pas douté, et je crois que maintenant, même sous sa forme de serpent je vais avoir du mal... d'ailleurs, maintenant que j'y pense...

« … Et à la plage l'autre fois... »

J'avais même pas tourné les yeux vers elle, et après j'ai pas franchement eu l'occasion d'y repenser... ouais, j'étais grave choqué ! Et puis en y repensant, y avait tout un tas de scènes dont je m'étais foutu sur le coup, qui me paraissaient soudainement embarrassantes... Heureusement, la question de Daeron me ramena un peu à la réalité, et je m'efforçais de penser à autre chose.

« Évidemment. »

La question se pose même pas. Le réveil, un peu moins par contre. Bon, j'allais pas criser parce qu'il était plus là quand je m'étais réveillé, c'était la douleur qui avait un peu gâté les choses. Juste un peu, je suis pas si fragile que ça non plus ! Enfin, j'ai pas envie d'y penser plus que ça pour le moment, du coup je me suis tranquillement rapproché de lui, et quand mon visage s'arrêta près du sien, un fin sourire se dessina sur mes lèvres.

« J'ai droit à un petit dèj' ? »

Et puis sans attendre particulièrement de réponse, j'ai capturé ses lèvres et... j'ai même pas prit son énergie au final. Pas besoin de ça, j'avais juste envie. Quand j'ai été satisfait, j'ai rompu l'échange, ne m'éloignant pas plus que nécessaire.

« Alors, quoi de neuf depuis le temps ? »

Ouais, parce qu'au final, je viens juste de rentrer de mes vacances, je suis pas au courant des nouvelles, et on a pas non plus franchement eu le temps de discuter.

« Sérieux » … C’est quoi cette question, bien sûr que je suis sérieux, toujours quand sa concerne Nessa, quel serait mon intérêt menti à son propos ? D’autant qu’elle est assez grande pour le faire seule. Tiens c’est marrant j’ai l’impression que c’est maintenant que ses neurones se connectent, bien sûr que s’était elle, je n’as pas le moindre intérêt pour les autres femmes. Encore moins pour les habillées, à la rigueur l’inverse mais c’est autre chose.

-Effectivement.

Bon bien au moins il a bien dormi il ne va donc pas s’énervé et ne semble pas parti sur l’idée de m’emmerder avec des reproches sur le fait que je ne sois pas resté, ce qui est une très bonne chose. Je ne suis pas du genre à le regarder dormir et a attendre impatiemment son réveil pour lui dire comme il est beau quand li dors, le jour ou je deviens le cliché type je me tire une balle, ou plutôt je vais faire bronzette, une balle servirait absolument à rien.

Je l’ai laissé approcher en souriant doucement, finissant par le laisser faire comme bon lui semble, j’aime bien mon poisson jouet quand il se décide à être un peu audacieux et je l’ai même laissé m’embrasser pensant qu’il allait se nourrir comme d’hab mais même pas … Je me suis un peu fait blousé là.

Quoi de neuf … cette question m’a quand même fait sourire, c’est vrai qu’il n’était pas là quand es directeurs m’ont offert un nouveau jouet, tout neuf avec sa.

-Bin, la fille avait disparu mais sa je suppose que tu le savais.

Je suis sûr qu’ils se sont tiré ensemble et je n’aime pas mais admets je préfère qu’il se tienne à une certaine distance de mon …….. Tuteur….. Envie de rire là je te dis même pas à quel point.

-Les directeurs ont renoncé à nous tenir la bride.

Là c’est la nouvelle bonne mais pas trop, je vais m’emmerder moi sas vrai adversaire.

-Et ils m’ont offert un nouveau jouet.

J’ai ris une gorgé de ma bière en rigolant doucement, celui qui promet de me tenir en laisse … il est marrant quand même.

-Un prof de musique qui veut me servir de laisse.

Et qui prend son rôle très a cœur … quel idiot.

-du coup je lui ai envoyé un peu de visites, deux trois élèves, un prof … d’autres trucs du genre.

Faut mettre les choses aux points puis je ne parle pas du chien sa va encore énerver le poisson mais s’était marrant.

J'aime bien que Daeron se soit laissé faire quand je l'ai embrassé, et surtout remarquer sa réaction quand il comprend que je n'ai pas l'intention de me nourrir. J'ai besoin de bouffer pour guérir, mais j'ai bien assez mangé la nuit dernière. Si j'me laisse aller, je vais finir par grossir, moi... Bon, après, c'est vrai que je rechignerais pas contre le fait de me nourrir plus souvent, mais y a des limites, je cours pas en permanence après son énergie ! Puis je me suis mis à sourire quand il m'a annoncé que Miley était partie. Est ce que c'était un reproche ?

« Étrangement, oui. »

Je cherchais pas du tout à cacher le fait d'être partie avec elle, même si je savais qu'il pouvait pas la blairer. C'était pas la première fois de toute façon que je partais en vacances avec elle, même si je sais pas si il est au courant de la dernière fois. Après tout, il avait été en prison tout ce temps, donc pas moyen de l'apprendre. Et puis je doute qu'il ait cherché un de nous deux ces derniers temps, donc il s'en est probablement rendu compte quand il a remarqué qu'il avait plus de boulot.

Daeron eût ensuite l'air soudainement amusé, du coup c'est très intrigué que j'avais penché la tête sur le côté en le fixant de mon œil valide.

« Ouais, ça j'en ai entendu parler... »

C'était déjà le cas avant que je parte, d'ailleurs. Par contre quand il a parlé de nouveau jouet, je me suis mis à sourire franchement. Je vois bien le truc. Donc Daeron a rencontré son tuteur, qui devait pas être franchement convainquant, et j'imagine assez bien la façon dont ça a, ou ça va tourner.

« Un...prof de musique ?! »

J'ai entendu dire que c'était des profs qui étaient sensés être nos tuteurs maintenant, la plupart étant des anciens gardiens, mais prof de musique... ben ça a pas trop de gueule dit comme ça ! Mais alors c'est surtout l'idée de tenir Daeron en laisse qui m'a fait rire ! Je me marrais même encore plus à apprendre qu'il commençait déjà à lui faire des misères, et à l'entendre, le prof avait pas encore lâché l'affaire ! Du coup, cette histoire avait piqué ma curiosité, je voulais en savoir plus ! ...et oui, je me fous royalement qu'il s'en soit prit à des élèves. À la base, j'ai accepté de bosser ici pour protéger l'île, pas ses habitants.

« Il est venu te voir ? »

Bien sûr que c’est un reproche, qu’on soit en froid ok mais qui l’autorise à aller n’ importe où sans prévenir avec la fille et à revenir avec des bouts en moins, je n’ai pas donné mon accord pour les 5% de pertes va falloir mettre deux trois petites choses aux points avec la fille !

-Ne fait plus ça.

C’est un ordre, puisqu’il m’appartient il faut bien qu’au moins une fois de temps en temps je finisse par lui en donner et peu importe sa réaction, il est à moi je ne veux as qu’il parte se mettre en danger ailleurs, s’il veut être blessé je le ferais moi-même. De toute façon je lui ferais payé plus tard, pour le moment, j’étais un peu à autre chose la petite blague sur les nouveaux gérants de notre petit groupe.

-C’est ce qu’on m’a dit.

Je me suis renseigné un peu sur lui, auprès de quelques élèves et de Nessa plus particulièrement puisque les autres sont ennuyeux quand ils pensent avoir de l’intérêt pour moi… Elle m’a filé son dossier sans rechigner et j’ai lu deux trois petits trucs sur lui. Puis j’ai appris le numéro de sa salle pour lui laisser quelques cadeaux sous son bureau entre d’autres activités.

-Il a fait bien mieux que ça.

Si au moins il s’était contenter de faire ça, je ne dis pas mais non fallait qu’il pousse le vice, tu me diras c’est aussi ce qui m’a amuser chez lui, c’est un peu la seule raison qui fait qu’il vit toujours.

-Il est entré chez moi par effraction, à poser une question stupide, critiqué mo accueil, menacer les personnes que « j’aime » et foutu le feu ici en exprimant son souhait de « m’utiliser ».

Alala, les jeunes et leurs rêves, si mignons, puis surtout si drole.

Tiens, un ordre... Le seul qu'il m'ait donné jusqu'à présent, c'était de ne pas lui mentir. Autant ça, je pouvais être d'accord, et l'air de rien, ça m'évitait des problèmes d'avoir à la suivre, autant celui-là... Rester coincé dans le coin ne m'enchantait pas tellement, surtout maintenant que je me suis réconcilié avec ma famille. Je compte bien repartir les voir, sans Miley, parce qu'au final ce détour n'avait pas eu l'air de l'enchanter tant que ça, du coup, ce serait bien que Daeron développe. J'ai plus le droit de partir avec Miley, ou de partir tout court ? Et puis surtout... je risque quoi si je lui désobéis ?

J'avais bien tiqué quand il m'avait dit ça, laissant une légère moue trahir ma contrariété, mais j'avais rien dit. Pas pour le moment, on vient juste de se réconcilier, ce serait con de se disputer aussi rapidement. Ça nous est déjà arrivé de nous refaire la gueule beaucoup plus rapidement après une réconciliation, mais ce genre de choses commence à me gonfler, donc je préfère éviter autant que possible. Du coup, l'histoire du tuteur tombait bien pour penser à autre chose, et puis ça m'intriguait. Qu'est ce qu'il avait bien pu faire de mieux que de se pointer voir Daeron pour lui parler de truc du genre 'contrôle' ou 'obéissance' ?

Alors là, plus il énumérait ce qu'il avait fait, moins j'en revenait. C'était juste toute une suite de choses totalement invraisemblables... Alors là, j'étais mort de rire ! Mais pourquoi il l'avait laissé en vie ?! Remarque, c'était tellement improbable comme histoire, que ça en devenait drôle.

« Y a vraiment des types encore plus inconscients que moi... ? »

Nan parce que tomber amoureux du croque-mitaine et venir enfoncer sa porte pour pouvoir se faire sauter, y a déjà du niveau... J'ai mit un moment à calmer mon hilarité, puis j'ai passé ma main dans mes cheveux pour refaire tomber la mèche que je gardais par dessus mon orbite vide. Une nouvelle habitude, qui montrait tout l'intérêt d'avoir lissé mes cheveux.

« Perso, j'ai pas rencontré mon tuteur, mais je sais déjà qu'il me posera pas trop de problème. »

Avec tout ce que la petite fée me raconte sur lui, j'ai cru comprendre qu'il avait strictement rien à foutre de ce que je pouvais faire tant qu'on le poussait pas à intervenir. Plutôt bon pour moi, surtout que de ce que je sais de ses pouvoirs, j'ai pas envie de m'y confronter...

« Ça reste mieux que d'avoir les deux tarés qui se pointent à l'improviste. »

Bin faut croire mais quelque part c’est aussi cette inconscience qui fait qu’ils ont survécues, enfin pour le moment pour l’un et jusqu’à ce que j’ai enfin compris ce que c’est exactement ce que c’est « l’amour » pour l’autre –après, lui, on verra-. Je me contentais d’observer le poisson tout sourire, encore un sacré changement d’un coup puisqu’il y a moins de 5 minutes je le voyais pas forcement content de mon ordre. De toute façon le principe même d’un ordre c’est qu’il ne va pas avoir le choix, jusqu’ici je ne lui ai pas ordonné d’ordres choses que de ne pas me mentir, il devra donc suivre celui-ci ou je vais devoir me fâcher et le punir pour de vrais, interdit de repartir avec la fille un point c’est tout.

-Le miens ne sera pas un problème très longtemps.

Je vais finir par faire ce que j’ai à faire et le mettre à quatre pates mais jusqu’ici j’apprécie beaucoup sa façon d’essayer de me contenir, comme si il avait la moindre chance de réussir …

-Parce que tu pense sincèrement qu’ils vont nous laissez entre les mains de leurs jouets ? Ils savent qu’on les dominera à un moment ou un autre.

Enfin pour ma part pasque je doute qu’Elias soit capable de dominer mais peut importe, du moment qu’on ne me prend pas trop la tête je veux pouvoir m’amuser de le voir si appliqué à vouloir me faire comprendre à quel point il est fort et devrait me bridé. Par contre j’ai pas envie moi qu’il l’enlève son truc j’ai donc juste pousser ses cheveux et suis descendu de mon comptoir.

-Arrête de le caché, t’avais qu’à rester avec moi si tu ne voulais pas avoir un truc à caché.

J’aime bien moi donc qu’il arrête de se cacher parce que je vais finir par lui coupé les cheveux comme ça pourra plus le garder juste pour lui cet égoïste.

-Autre chose.

Pas un ordre cette fois un conseil, s’il vient à lui parlé de moi je risque de me fâché et de lui faire payé sachant que déjà pour Sweety je vais devoir trouver une punition alors pour lui elle serait toute désigné mais j’ai déjà mon ide pour le cadavre.

-Ne lui parle pas de moi, toi.

Son tuteur sera pas un problème bien longtemps, mais il l'a pas encore tué, donc ça veut dire qu'il se le garde, et donc qu'il l'intéresse... y a pas si longtemps, ça aurait largement suffit à me faire criser de jalousie ! Enfin, maintenant je m'inquiète moins facilement, puisque Daeron ne me considère pas comme ses autres jouets. Par contre, pour ce qui est d'avoir la main sur nos tuteurs, moi j'ai pas envie d'essayer. Je l'ai jamais vu en vrai, et même si Nathou a tendance à tout enjoliver quand ça concerne son amant, je veux pas m'y risquer, j'vais encore me prendre une raclée. Du coup, j'avais simplement haussé les épaules et répondant vaguement.

« Tant qu'il vient pas me faire la morale, j'me fous de son existence. »

Enfin, elle reste quand même relativement dure à ignorer, parce que la petite fée est terriblement bavarde... Je suis brutalement sortit de mes pensées quand Daeron s'est rapproché de moi et a viré mes cheveux que j'avais inconsciemment remit sur mon visage. Quelque part, j'étais content de savoir qu'il m'appréciait même une fois mon apparence abîmée comme ça, mais j'avais quand même eu une légère moue en pinçant les lèvres.

« T'es conscient que ça va pas éternellement rester comme ça de toute façon ? »

Là, ça va, je vois pas mon reflet, mais me voir en face avec cette blessure, c'est pas évident. Je sais pas encore combien de temps exactement ça va me prendre pour guérir, mais si je continue à me nourrir suffisamment, ça devrait pas trop tarder non plus. Juste une histoire de quelques semaines, quelques mois. Je me fous de pas réussir à voir directement, du moment que mon visage retrouve son apparence d'origine.

« En plus, même si j'avais pas bougé, il serait venu me chercher jusque ici. »

Ouais, je refuse tout simplement l'aide de Daeron pour ce genre de choses. J'aime pas être assisté, et je préfère régler mes affaires de moi-même. Et puis j'ai l'air du genre à aller me planquer derrière Daeron chaque fois que je mets un mec en colère ? C'était une vielle histoire que je devais régler moi-même. Puis il m'intrigua en me disant qu'il y avait autre chose. Quoi donc ? Il me semble pas que j'ai fait la moindre autre connerie récemment, pourtant... Ne rien dire à son tuteur... Moi ? Oh ! Le cadavre a cafté les infos sur lui ? J'ai doucement rigolé avant de répondre avec un sourire amusé.

« Tu rigoles ? Tous les dossiers sur toi, je les offrirais au plus offrant le jour où je pourrais plus te blairer. »

Je serais probablement mort avant que ce jour arrive. Je dis pas que je resterais éternellement accroc à Daeron, mais y a quand même largement plus de chances qu'il se lasse avant moi. Je m'étais rapproché de lui, posant doucement les mains sur son torse.

« Je doute d'avoir affaire à lui à moins qu'il vienne lui-même me chercher, mais je m'amuserais plutôt à donner des fausses infos. »

Je risque pas de le croiser puisque je sors plus beaucoup de l'eau en ce moment, et je vois pas pourquoi il viendrait me chercher jusqu'au fond de l'océan. Je venais poser ma joue contre son épaule, sans rien perdre de mon sourire amusée.

« Toutes mes infos durement gagnées, j'vois pas pourquoi j'en ferais profiter qui que ce soit... »

Je sais pas trop qui est son tuteur et j’m’en fou, du moment que moi il me dérange pas ce n’est pas mon problème. J’ai donc juste laissé dire en haussant les épaules avant de rigoler à sa remarque, c’est bien dommage que ça ne reste pas comme ça, j’aime mieux moi quand c’est comme ça que quand il n’a rien. Rien qu’à la voir, cette blessure m’inspire, elle m’offre la douleur et la peur qu’il n’aime pas recevoir et que je n’utilise donc jamais sur lui et puis, j’aime bien moi son p’tit œil en moins.

-Ouai je sais.

Justement, c’est encore la meilleure raison qu’on puisse avoir pour vouloir en profité, il n’est pas très réactif le p’tit poisson aujourd’hui.

-Peu m’importe, s’ils étaient venu attaquer mon jouet je m’en serais charger.

Celui qui s’attaque à ce qui m’appartient à un retour de flamme, peu m’importe qu’il soit d’accord ou non, je suis seul a avoir le droit d’amocher ce qui m’appartient mais … j’aime quand même beaucoup son assurance, au moins ça il l’a pas perdu c’est déjà ça je l’ai pas encore cassé, je me demande bien quand ça arrivera… j’ai bien un peu de temps avant je suppose. Je sais qu’il est content de savoir que Sweety à fait des conneries mais peu importe, j’ai quand même doucement rit en le laissant venir se poser contre moi et me dire ses âneries. Le jour ou il essaiera je le tuerais, ou Nessa le fera donc de toute façon.

-Tu auras sans doute à faire à lui.

S’il n’est pas qu’une grande gueule, il compte aller voir les gens à qui je tiens donc il ira forcement le voir, enfin ce détail je vais le garder pour moi, Nessa le surveille déjà en journée et s’assure qu’il ne lui arrive rien, je n’ai donc pas besoin de le faire.

-Durement gagné ?

Il se fou de qui là, il l’a su parce qu’il a tenté de me tuer plusieurs fois rien d’autre. J’lui en collerais bien moi du « durement gagné », j’ai juste ramené mes bras sur lui, puisqu’il me cherche et me provoque, autant tout de suite lui faire plaisir, j’ai donc échangé nos place en l’asseyant sur le comptoir.

-Alors je vais te les faire oublier.

Puisque ma princesse est rentrée pour s’allonger il y a un petit moment, je peux bien m’amuser ici, de toute façon elle ne viendra pas ici. J’ai donc put tranquillement jouer avec mon jouet préféré ici dans la cuisine, lui laissant profité d’une nouvelle pièce de ma maison, la chambre commence à m’ennuyer j’ai tellement plus de jouets ici et m’en sert avec plaisir sur le corps délicieux de mon p’tit poisson roux. J’ai tout mon temps pour aller bosser, plus je suis en retard, plus mon cher « tuteur » aura de raison de se fâché, j’ai donc passé un long moment à faire plaisir à mon cher poisson, dommage que je n’ai pas la possibilité de me nourrir de ses peurs … faudra que j’aille faire un tour dans l’école quand même. Enfin le moment est chauds et je m’applique à satisfaire comme toujours le moindre de ses désirs, puisqu’il est mon joujou et qu’il sait beaucoup de choses sur moi autant m’assurer que l’envie de dévoilé mes secrets ne l’effleure pas avant longtemps.

Rien qu'à entendre son rire, je me doutais que Daeron appréciait un peu trop de voir ma blessure. Autant j'aimais ne pas avoir à la cacher, ne plus avoir l'impression d'être aussi dégueulasse, autant je voulais pas qu'il s'y habitue trop. Sans compter qu'il avait l'air de beaucoup plus me regarder maintenant que j'avais perdu un œil, et j'aimais pas trop l'idée qu'il me préfère estropié.

Je me doute qu'il aurait pas laissé quelqu'un toucher à ce qu'il possède sans son autorisation, mais si il s'en était occupé contre mon gré, c'est moi qui lui aurait fait la gueule. Ce cas en particulier, ça aurait directement porté atteinte à mon honneur, et j'aurais eu du mal à m'en remettre... l'air de rien, ma fierté encaisse pas mal en ce moment. Je trouve que je suis devenu particulièrement patient depuis que je suis sûr l'île. Il s'était ensuit mis à rire quand j'avais proféré mes pseudo menaces, me disant ensuite que je rencontrerai probablement son tuteur. C'est possible, l'île est petite après tout, mais je vois pas trop à quoi ça l'avancerait. Si je rencontre son tuteur, je me contenterai probablement de l'observer, voir peut être le tester si je m'ennuie et qu'il a l'air marrant, mais lui n'aurait aucun intérêt à me connaître.

J'ai pas pu m'empêcher de sourire quand il a relevé un terme que j'avais utilisé comme si il était totalement inapproprié.

« Ben oui, j'y ai quand même risqué ma peau. »

Déjà rien que pour vérifier qu'il était bien sensible à la lumière, puis j'aurais pu y passer pendant l'échange de pouvoirs, et chaque infos que j'ai eu de lui, j'ai dû presque la lui arracher, sans compter que j'ai dû pas mal donné de ma personne... bon, en vérité, je m'en plains pas, mais ça n'a pas non plus été évident ! Enfin, pas le temps de poursuivre sur l'idée que ses bras sont venus se refermer sur moi, et je me suis retrouvé assit sur le comptoir. Impossible de ne pas réagir, et en l'entendant, je lui ai rendu un sourire provoquant.

« Oublier quoi déjà ? »

Je suis pas contre l'idée d'inaugurer la cuisine non plus. Je ne me préoccupais plus de rien, oubliant que j'aurais dû avoir d'autres choses à faire, et même que Nessa était dans la maison, tellement j'étais content de retrouver Daeron, et pouvoir encore une fois me laisser aller à mon désir pour lui. Je me suis laissé aller à ce délicieux moment de plaisir, m'accrochant à lui, me laissant porter sans complexe jusqu'à l'apothéose à plusieurs reprises avant que le jeu ne se termine, et que je finisse échoué à moitié sur le bar, la joue posée sur ce contact plus tellement froid. Il m'a fallut un moment pour me reprendre et retrouver mon souffle, puis je me suis redressé en murmurant simplement les trois mots qui me traînaient en tête.

« ...Je t'aime... »

Je sais qu'il comprend pas ce que ça signifie, mais j'ai juste comme besoin de le dire.

Risqué sa peau, comme c’est vite dit, si il avait du en mourir, ce serais déjà fait, quel intérêt à laisser quelqu’un qui risque sa vie pour quelques informations la vivre, si elle ne vaut rien de plus autant qu’elle s’achève mais soit, puisqu’il dit avoir risqué sa vie je veux qu’il recommence depuis le début, je compte bien lui faire oublier tout ce qu’il pense savoir et me fait un plaisir d’entendre sa réponse.

J’aurais put m’arrêter et l’embêter mais je préfère jouet encore, profité pendant que cette vision de sa douleur est encore là, sa punition pour être de nouveau parti avec la fille et franchement j’adore le voir comme ça. J’ai donc lancer un moment dans la cuisine, peut m’importe que Nessa ne soit pas loin, elle sait s’isoler, chaque pièce de cet endroit l’est lorsqu’elle est fermé mais c’est aussi vrai que je m’amuse mieux à jouer ou je ne devrais pas, en pus je l’ai pas encore pris ici, ni sur le canapé, ça viendra.

Avant tout c’est au bar que je me suis cantonner m’attelant à lui faire oublier chaque chose qu’il pensait savoir et surtout travaillant son corps comme la vielle. Le jeu se poursuivit un long et délicieux moment après lequel je le laissais juste reprendre son souffle et e rhabillait tranquillement, je ne tient pas à m présenter nu devant Nessa quand même. Puis comme de plus en plus souvent revinrent ces mots, trois petites choses sans importance mais surtout trois petites choses que je ne comprend pas, je ne vois pas pourquoi il e répète tant et même si je sais à quel point il aime les entendre je n’y vois pas grand intérêt.

-Encore ces mots

De toute façon, comment suis-je supposer comprendre sans qu’il ne cherche même à m’expliqué. Je me suis juste assis sur le comptoir inauguré juste à l’instant et l’ai observé :

-n’utilise pas de termes que tu ne peux pas expliquer.

Ça m’énerve, je veux comprendre ce qu’on me dit si c’est inexplicable ça ne doit pas être dit !

À peine terminé que Daeron se rhabillait encore une fois. J'ai la flemme de lui faire remarquer quoi que ce soit, mais moi j'aurais bien profité encore un moment de sa nudité. Puis après que j'ai soufflé ces trois petits mots, comme je m'en doutais, sa réaction ne se fit pas attendre. Je l'ai regardé s'asseoir sur le comptoir, et me reprocher de ne pas comprendre ce que je lui disais. Il avait l'air de mauvaise humeur tout d'un coup... J'ai pas pu m'en empêcher, et je me suis mis à rire, m'affalant à moitié sur le bar. Je suis tellement mort... j'ai la voix rauque en plus.

« J'ai l'impression que je vais exploser si je le dis pas. »

J'y peux rien, c'est comme un besoin, sinon j'étouffe dans mes propres sentiments. Et puis ça fait longtemps que je lui ai pas dit, ça doit être pour ça, surtout après notre longue dispute. Après un difficile effort, j'ai réussit à trouver la volonté pour me remettre debout correctement, et récupérer mon pantalon pour le passer, avant de revenir poser un avant-bras sur le bar, mon autre coude, et poser mon menton dans ma main pour le fixer de mon œil valide. Je gardais une pose légèrement provocante, mon dos cambré qui était marqué par nos ébats.

« Mais pour essayer de t'expliquer... j'imagine que c'est comme ton attachement à Nessa. Après, ça prend des formes différentes. »

C'est que c'est compliqué cette merde...

« C'est aussi ne pas aimer que quelqu'un d'autre abîme la personne sur qui se portent tes sentiments... Dans le fond, tu dois déjà m'aimer un peu. »

Je souriais avec amusement en disant ça, même si en réalité j'y croyais qu'à moitié, j'aimais beaucoup l'idée.

J’aime bien entendre cette voix, je devrais le casser plus souvent, il est génial comme ça le poisson, tout casser et puis je crois que cette voix est plus rigolote que celle de d’habitude, je vais l’entretenir. J’écoute quand même en observant la jolie position qu’il prend, certes je n’ai pas envie que Nessa me tombe dessus nu dans la cuisine en revanche j’aime bien moi qu’il reste tout nu, je n’ai pas envie qu’il le remette son pantalon.

-J’aime bien moi…

S’était marrant de le faire exploser juste avant mais j’ai fini par faire une main d’ombre qui est partie détacher son pantalon pendant qu’il commençait à chercher à m’expliqué.

-Quand tu explose.

J’essaie quand même d’écouter ce qu’il me dit et je pourrais presque sourire, je pense que je commence à voir, en fait l’amour c’est juste de la possessivité, c’est facile alors comme sentiment. Je voix pas en quoi c’est difficile à expliqué, Nessa est ma princesse je refuse que quelqu’un d’autre la touche, comme lui. Donc il pense que j’aime Nessa, quel idée, Nessa est ma princesse, on a grandi ensemble c’est vrai mais de là à ce dire qu’on s’aime c’est autre chose, disons que vivre sans elle me ferait bizarre puis ça présence m’est agréable.

-Ah donc l’amour c’est de la possessivité.

Je n’aime pas qu’on touche à mes affaires, c’es me manquer de respect et oublier qui je suis, après tout si je veux quelque chose et que je l’ai c’est a moi, au croque mitaine et à personne d’autre nan mais.

-Je t’aime alors puisque tu es à moi.

Il aime bien que j'explose... bizarrement, ça ne m'étonne pas tant que ça. Une main d'ombre vint faire en sorte de baisser le pantalon que je venais juste de passer, ce qui était quand même un peu problématique. Pas que je suis contre l'idée de rester à poil avec lui, mais pas quand il y a quelqu'un d'autre dans le coin. J'avais pourtant rien dit parce que voilà, je vais pas non plus me battre pour ça, et puis ça m'a bien fait marrer. J'ai préféré me concentrer ensuite sur mon explication. Je sais pas trop à quoi ça l'amènerait, mais je pense pas que ce soit une mauvaise chose qu'il comprenne ce qu'est l'amour.

De la possessivité ? C'est pas vraiment ce que j'essayais d'illustrer, et c'est assez marrant de savoir que c'est la première chose à laquelle il pense à sa relation avec Nessa, mais y avait de l'idée, alors j'avais hoché la tête.

« En partie. »

Ça va ensemble, après je suis pense pas que ma possessivité envers Daeron ait quelque chose à voir avec celle qu'il a envers Nessa. Je vois pas vraiment comment je pourrais lui expliquer plus entre ce que je viens de lui dire et tout ce que j'avais dit avant ça. C'est pas quelque chose d'intellectuel, ça se ressent, alors c'est compliqué à décrire. Néanmoins, je pensais pas qu'il allait prendre aussi sérieusement ce que j'avais dit, et je ne m'étais vraiment absolument pas attendu à ce qu'il m'a sortit tout naturellement.

Je me suis tout simplement figé alors que mon sourire s'effaçait lentement. Mon cœur s'est mis à battre beaucoup, beaucoup trop fort, et mes joues se mirent à me brûler. Je ne revenais à la réalité que lorsqu'un bruit fort me fit sursauter, et il me fallut un instant de plus pour me rendre compte que j'avais tout simplement fait exploser la canalisation d'eau de l'évier derrière moi. Le robinet avait carrément sauté pour atterrir plus loin, et l'eau giclait tout autour. C'était... franchement gênant de perdre le contrôle comme ça, j'avais du mal à réussir à lâcher le bar auquel j'étais accroché, alors me concentrer pour arrêter l'eau, n'en parlons pas... C'est pourtant tellement facile à faire, mais là j'ai ses mots qui passent en boucle dans ma tête. Oui, il me la déjà dit, mais c'est la première fois que ça me paraît aussi... vrai.

J'ai baissé la tête, laissant mes cheveux retomber pour cacher mon visage. Je suis sensé faire quoi maintenant ? Je meurs d'envie de lui sauter dessus, et en même temps je suis terriblement embarrassé par mes réactions, et j'ai peur de me faire engueuler pour avoir encore abîmé sa maison.

Si c’est juste ça c’est pas bin utile d’en faire un plat, par contre, j’aime bien savoir qu’il aura toujours une bonne réaction quand je lui dirais qu’il est à moi comme ça, donc la prochaine fois qu’il s met en danger et qu’il ne veut pas que je l’aide je lui rappellerais que je l’aime. Je me demande comment les autres réagiraient, Elias à des trucs bien à lui, genre me faire prendre une douche à l’eau du robinet pour ses trois petits mots mais les autres …

Bref, pour le moment j’ai juste été cherché le robinet et l’a enfoncé avec force pour bloqué la fuite, coupant également l’eau à l’extérieur de la maison histoire qu’il tombe à court de munition.

-C’est pas une raison pour détruire ma maison, je l’aime aussi tu sais.

Elle est à moi, ils me l’ont donné, j’ai été de l’autre coté du bar, prenant la taille d’Elias pour l’éloigner du bar avant de murmuré à son oreille :

-Tu vas

Et puis comme ça je vais entretenir sa voix cassé, il va plus pouvoir parlé pendant des jours se sera cool. Je lui ai fait quitter son pantalon avant de le faire déchiqueter par des ombres.

-Devoir être puni pour ça.

Puis je suis allé m’allonger sagement sur le canapé, mais ce n’est pas moi qui vais travailler maintenant, plus tard oui mais il va relancer les choses tout seul nan mais :

-Viens faire ce pourquoi je t’aime.

J'étais toujours incapable du moindre mouvement quand Daeron s'était levé, et s'était lui-même occupé des dégâts que j'avais causé avant que ça déclenche une inondation. J'étais encore sur mon nuage à imaginer que Daeron commençait enfin à comprendre ce que je ressentais... Jusqu'à entendre les reproches qui suivirent à et me firent tout de suite atterrir en me donnant une idée de ce qu'il avait réellement comprit... Je vois... En gros, je suis une part du mobilier pour lui...

Ça fait sacrément mal quand même, pourtant j'ai pas pu m'empêcher de frissonner quand Daeron m'a rejoint et que ses mains en passant autour de ma taille avaient enfin réussi à faire relâcher les miennes du bar. Un nouveau frisson m'avait parcouru quand j'avais sentit son souffle à mon oreille, et l'envie de me sentir contre lui se faisait plus intense. Cette fois mon jean fut totalement détruit, alors j'imagine que j'ai pas trop le choix. Être puni ? Ça me pose pas de problème, du moment qu'il me fait oublier que j'ai mal.

Je le regardais aller s'installer sur le canapé avant de me prendre à nouveau un coup en plein cœur. Ce pour quoi il m'aime ? … Aouch... il m'aime seulement pour ça ? À force, je sais plus vraiment si je veux pleurer ou être content d'entendre ça. En fait, ça fait quand même assez mal, et j'étais presque surprit d'avoir autant envie de le sentir malgré tout. J'avais rejoint le canapé, et grimpé dessus en longeant les jambes de Daeron, laissant mes mains les caresser jusqu'à remonter à son torse, et j'ai plongé mon visage dans son cou pour le parsemer de baisers. J'étais assit sur son bassin, mes hanches remuant doucement pour me frotter à lui, puis je redescendais lentement mes lèvres sur son torse. C'est au milieu de mes baisers que je soufflais presque faiblement :

« Tu considères... que tout ce que tu possèdes... a la même valeur ? »

J'ai pas vraiment envie de parler de Nessa maintenant, mais je doute fortement qu'il considère qu'elle ait la même importance que sa maison. Je laissais ma langue se promener sur son torse, alors que mes mains se baladaient plus bas sur ses hanches, s'appliquant vite à caresser une autre partie de son anatomie à travers ses vêtements.

« ...Que tout te manquerait de la même manière si tu le perdais ? »

Ma langue est doucement parvenue à la même zone que mes mains sur laquelle je m'attardais, mordillant légèrement par-ci par-là. Je me redressais ensuite pour ancrer mon regard dans le sien, et j'ouvris son pantalon d'un geste vif, me foutant pas mal de le déchirer un peu au passage, alors que je lui demandais d'un ton plus assuré :

« Tu crois que tu arriverais à me remplacer ? »

Trouver d'autre jouets, j'en doute pas, mais un comme moi... c'est autre chose. J'ai plongé directement lécher dans toute sa longueur ce que je venais juste de découvrir. C'est vrai que j'étais agacé, mais surtout, j'étais excité, et je lui faisais bien sentir en le prenant bientôt en bouche. J'étais embarqué dans de langoureux jeux de langue alors que mes mains se baladaient sur tout son corps, le griffant presque par moments. Je dois dire que j'étais presque plus intense que d'habitude... Au bout d'un moment, j'ai finit par me redresser, et venir m'empaler directement sur lui, sans prendre la peine de me préparer, gémissant de plaisir en balançant la tête en arrière.

J’ai presque l’impression d’avoir encore mal fait un truc pourtant cette fois j’ai juste suivit ses instruction, je ne vois pas comment je peux me planter, sauf s’il me dit des conneries mais s’il se met à faire la gueule pasque je fais ce qu’il m dit ça va commencer à devenir chiant. Je l’ai laissé s’installer et j’ai même fait l’effort de l’écouter encore, décidément il me pose des questions de plus en plus étrange quand même, bien sur que la réponse est évidente, Nessa est plus importante pour moi que n’importe quoi d’autre.

-Seul deux de mes possessions ont de la valeur à mes yeux.

L’une est enfermé dans une pièce que je maintiens en sécurité et l’autre commence à devenir ennuyeuse avec ses questions étranges, je ne vois pas ce qu’il veut me faire dire alors bon, je profite de ses caresses… bien sur que non, je m’en balance de perdre cet endroit mais j’irais chercher ma princesse jusqu’en enfer s’il le fallait.

Je n’ai pas répondu a sa question me contentant de soufflé ma fatigue face à tant d’ânerie, jusqu’à ce que la dernière me parvienne et que mon petit poisson roux ne s’empale tout seul me laissât une délicieuse sensation sur son passage.

-J’ai beaucoup de jouets.

Je me doute que ce n’est pas ce qu’il veut entendre et avant de lui laisser le temps de se fâché, je l’ai retourné, lui lassant le soin d’être allonger sur le canapé alors que me m’insérais avec plus de force qu’il ne saurait en mettre après notre nuit en lui. Je me glissais ensuite juste à son oreille pour finir :

-Mais je ne veux …

J’ai donc repris de l’activité en lui, prenant grand soin de lui faire autant de bien que ça pouvait faire mal et m’amusant à mordiller sa peau par endroit pendant que mes mains le caressait.

-Qu’un seul professeur.

Les autres se feraient rembarré mais Elias m’a donner envie de savoir, de comprendre peu importe si ce n’est pas ce qu’il veut savoir, c’est toute ce que je peux lui dire, je ne sais pas si j’y arriverais, je n’ai pas l’intention d’essayer.

» enfin fini !
» Heartache... (PV Elias -18)
» Un peu plus au calme... [PV Ciryiel][FINI]
» On s'casse /PV Elias/
» (-18) coucou c'est le loup [PV Elias]