Mariana a beau être encore une enfant, elle grandit mentalement vite depuis que je l'ai sortie de son clocher où elle se faisait gentiment violer par le prêtre de la ville, puis de sa prison lorsque les malabars voulaient en faire autant. Même si elle est un peu déçu de son sauveur elle reste quand même à mes côtés parce qu'elle me doit sa vie. Et que je crois que de toute manière cette école est mieux pour elle. Elle arrive déjà à maîtriser ses flammes, bon pas encore tout à fait bien. Mais jouer au "ballon zombie en feu" a l'air de beaucoup l'amuser. Et je dois dire que je préfère la voir jouer comme ça avec moi plutôt que de la voir jouer avec ces immondes poupées pleines de bonté et de rose en veux tu en voilà. Beurk! Ce que je déteste quand elle s'habille en princesse ou en gentille fée.

Mais aujourd'hui j'ai toute son attention et je n'en perds pas une seule miette. Je joue avec elle et rattrape la tête de cadavre qui nous sert de balle, je joue au chasseur chassé tout en lui faisant peur, ce qui finit par l'amuser. Puis au final elle vient se blottir tout contre moi et me porter une certaine attention que je trouve particulièrement adorable venant de cette petite. Elle pourra vivement grandir et faire en sorte d'apprendre à contrôler ses pouvoirs dans cette école. Même si j'admets que je l'aide un peu de mon côté. Je veux qu'elle comprenne ce que son pouvoir implique et peu provoquer alors après la séance de câlins j'ai créé un mort bien en chair et encore tout frais pour que je lui explique l'anatomie humaine et le principe de combustion d'un corps lorsqu'il est exposé trop longtemps au feu ou qu'il prend tout simplement feu. Elle est très attentive, ce qui me plait. Et elle n'hésite pas à me poser des questions pour lesquelles je répond avec un certain enthousiasme.

Je ne m'arrête pas pour autant, même après avoir senti la présence de Black se rapprocher vivement jusqu'à chez moi. En réalité il a même dû croiser mes morts qui se balladent ou jouent aux cartes, voire jouent du violon dans le cimetière brumeux et inquiétant. Ce n'est pas étonnant, je tiens à garder mes profanations comme elles sont pour mettre mal à l'aise les autres personnes. Et autant dire que je le laisse s'approcher sans même y porter plus d'attention. Je m'étais simplement mis à observer Mariana appliquer mes méthodes pour faire brûler lentement une personne pour la faire souffrir avant de la tuer. Ou la laisser en vie et la voir supporter la douleur constamment à cause des brûlures sur tout son corps n'en est que plus jouissif. Ce qu'il faudrait c'est un véritable humain qui se serait trompé de chemin et qui serait venu ici malencontreusement pour lui montrer à quel point ça peut être amusant. Un cadavre qui ne réagit pas à la douleur c'est nul. Lorsque Mariana s'arrêta et regarda derrière moi avec un air inquiet et timide je compris parfaitement qui était derrière moi. J'esquissais un simple sourire en gardant mes bras contre ma poitrine et lançais d'une voix enjouée et taquine.

-Hello Black! Tu t'es perdu?

Je tournais la tête pour le regarder par dessus mon épaule d'un air taquin.

-Tu t'es lassé de ton jouet pour venir me voir? Ou tu viens me demander quelque chose?

Autant dire que j'étais un peu surprit qu'il vienne. Ça ne faisait pas longtemps que j'avais récupéré mes pouvoirs depuis notre dernière escapade en ville. Et je n'avais absolument pas eu envie de le voir durant tout ce temps alors que j'étais largement affaiblit et carrément aussi fébrile que ces immondes vermines d'humains. Je ne voulais pas qu'il se moque de moi, ni même qu'il me prenne au plus bas comme quelqu'un de faible. Mais en voyant son air ronchon je crompris assez vite qu'il ne fallait pas trop que je le pousse à bout avec mes petites piques. Je pris un air un peu plus sérieux et me tournais complètement vers lui en baissant les bras.

-Quelque chose ne va pas, pour sûr!

Je regardais calmement Daeron qui me sorti une réplique qui me fit hausser un sourcil. Je lançais un regard par-dessus mon épaule à la petite avant de lui faire un sourire carnassier. Elle trouva le courage d’aller jouer ailleurs tandis que je me tournais de nouveau vers Black qui entrait tranquillement chez moi. Ca va, te gêne pas mon grand ! Tu peux aussi te servir à manger si tu veux j’ai quelques Magatamas en réserve ! ‘Fin bon, je rentre à sa suite et le regarde s’installer tranquillement dans mon sarcophage dont il avait enlevé le couvercle. Je viens tranquillement me mettre au dessus de lui en appuyant mes bras sur le rebord du ‘lit’ et je souris doucement en l’écoutant. Chacun ses goût. Je suis bien dans mon caveau, lui il est bien dans sa maison hanté.

-C’est vrai que c’est plus petit que chez toi… Mais je m’en contente largement, je n’ai pas besoin de plus.

J’émis un fin ricanement et mon visage s’illumina d’un sourire taquin et parfaitement malsain. S’il croyait que j’allais le prendre mal, il a entièrement tord. Puis cette chose est mon jouet et je me plait à lui faire ce que je veux quand je veux avec ce que je veux pour m’amuser. Faut bien que je me trouve une occupation de temps en temps. J’appuie ma tête tranquillement sur ma main, le menton posé sur le rebord du lit et je le regarde avec une certaine lueur amusée dans le regard.

-Tiens ?! C’est drôle mais j’allais te poser la même question pour le triton que tu traines à régulièrement tes basques. Il n’est pas avec toi aujourd’hui ?

Ho ? Il l’a peut-être tué, qui sait, il l’a peut-être ennuyé et il a finit par s’en lasser. Les jouets trop collants ce n’est absolument pas drôle. Et pire, ce n’est pas amusant lorsqu’ils finissent par apprécier la peur et la douleur. Mariana reste avec moi encore aujourd’hui parce que j’apprécie l’entendre crier, ou même sentir sa douleur lorsque je joue avec elle. Elle n’apprécie pas le traitement et ses petits cris sont tellement mignons que j’en gagatise presque. Faut dire qu’avec elle, comme elle m’est redevable elle reste, mais je peux au moins m’amuser à ma convenant, sans trop non plus forcer puisque ça pourrait la tuer, mais viendra bien un moment ou ça arrivera. Et là, je passerais sur un autre jouet.

-So… What happened my Lord?!

Il a l’air d’humeur massacrante vu sa tête et je suis curieux de savoir ce qui a bien pu se passer pour qu’il fasse cette tête. Bon, j’admets que le voir dans cet état à tout bonnement tendance à m’amuser et m’émoustiller sérieusement. D’autant que sa présence est agréable et comme toujours me détend et me revigore. Je penchais la tête sur le côté pour l’allonger sur mon bras que j’avais abaissé, laissant pendre mes mains au dessus du sarcophage. Jouant de mes doigts à attraper un morceau de sa veste ou de ses mèches de cheveux.

-Tu peux… C’est pas ce qui me dérangerait. Lui répondis-je avec un petit sourire enjoué lorsqu’il parla de vouloir me garder chez lui.

En fait, je n’ai pas vraiment eu le temps de visiter sa maison, mais je la trouvais déjà très ‘‘joviale’’ du peu que j’ai vu donc être avec lui, chez lui, ne me dérangerait absolument pas. Je rigole de plus belle en écoutant ses propos suivant lorsque je lui ai renvoyé la question. Autant tout à l’heure il avait l’air ronchon, autant, là je le retrouvais un peu comme il était. Puis savoir qu’Elias le fatiguait me fit encore plus sourire. Et je fermais doucement les yeux en écoutant la suite de ce qu’il m’expliqua sur leur situation. Je n’avais pas besoin de savoir tout en détail, je comprenais parfaitement où il voulait en venir.

-Tu parles… De l’amour ?

Je rigolais de plus belle en disant ça. Ce n’est pas un sentiment que j’apprécie particulièrement… Enfin, j’ai connu ça il y a très longtemps, alors j’en connais un peu le sens, il y a différentes sortes d’amour. Et celle qu’a Elias envers black est plus que possessive. Je n’aime pas ça, parce que du coup impossible d’en profiter comme je le veux. Comme Black le voudrait en fait. Je me demandais bien pourquoi il le gardait s’il l’ennuyait tellement. Après tout, Pitch black n’est pas né dans la bonté, ni l’amour, il est une entité unique et ne possédant pas ces sentiments. C’est ce que j’aime avec lui parce qu’il n’a as besoin de réfléchir ou de sentir les remords l’envahir lorsqu’il fait quelque chose de mal. Il est le mal incarné et ça me plait comme il est. Je n’aurais pas envie qu’on le change avec des sentiments absurdes et idiot que sont l’amour. Beurk ! Et puis quoi encore un Black amoureux quelle horreur !!!! Je fronçais les sourcils à cette pensée et je rouvrais les yeux pour le regarder doucement en reprenant un air plus calme.

-Pourquoi tu ne t’en débarrasses pas s’il te fatigue tant avec cette idée idiote ? Et dérisoire je dois l’admettre. C’est pire que de se faire empoisonner par ta chère et tendre ! Et je te vois mal avec ce genre de sentiments.

C’est vrai, c’est un peu comme si je devenais tout bonnement doux, gentil attentionné et amoureux et portant du rose en prime. Haaa ! Non quelle horreur !! Quelle idée de penser une chose pareil de moi. Ce serait surement un de mes pires cauchemars que black aimerait me montrer tiens ! J’en rigolerais au final. Mon nom fut soudainement appelé et je regardais dans sa direction avant que mon bras ne se fasse attraper et que je fusse emmené dans mon ‘lit’ de force par Black. J’aime quand il est comme ça. Et sa proximité est très agréable. D’autant qu’en le regardant je sentais clairement qu’il avait besoin de ce détendre. Je souris doucement et je me plaçais un peu mieux au dessus de lui.

-Tu veux que je te chante quelque chose ?

Je rigolais doucement avant de venir l’embrasser tout en lançant une profanation juste dans cette pièce pour apprécier encore plus le contact avec lui.

-J’ai eu un petite pratique du genre il y a longtemps de cela. Lui répondis-je simplement pour répondre à la question qu’il m’avait posée.

Je restais tranquillement au dessus de lui et souriais tout en faisant des cercles avec mon doigt sur son torse. Je savais bien que nous n’allions pas rester comme ça indéfiniment. A un moment où un autre il viendrait au-dessus. Mais pour ce qui était de connaître l’amour, c’était une pratique que j’avais effectivement faite il y a de ça bien trop longtemps, d’ailleurs c’était bien avant que je ne décide à mourir. Puis c’est un fait passé, et je ne pense pas que ce soit similaire à l’amour que porte Elias envers Black.

-Mieux vaut que tu ne connaisses jamais la signification exacte de ce mot. Tu n’irais absolument pas avec. Dis-je pour finir avec un large sourire machiavélique.

Non, Black avec des sentiments de bonté et d’amour ? Ce ne serait plus black, et je crois bien que je partirais tout simplement en le laissant derrière moi si jamais ca arrivait un jour. Je n’aurais dès lors plus de rival avec qui m’amuser et le voir dans ce genre d’état me donnerait la nausée. Heureusement pour lui, à l’heure actuelle il n’est pas comme ça et rien que le fait d’être dans sa sphère de ténèbres me donne des frissons incommensurables. J’appréciais tellement ces attentions que je finis par le laisser faire pour se mettre au dessus de moi. Je souris de plus belle lorsqu’il me somma de lui faire de belles vocalises et j’admets que j’en frissonnais déjà d’avance. D’autant que ses dents vinrent plonger dans ma chair et ses griffes me lacérer lentement le torse et le dos. Cette douleur était agréable, et je ne pus que pleinement montrer mon extase face à cette attention en laissant échapper un joli cri plein de désirs à son attention. Tandis qu’il s’occupait de moi, je n’en perdais pas un instant et m’occupais également de lui en griffant ses côtes de façon à presque y rentrer mes doigts au second passage. Et je venais avec hardiesse mordre son cou tout en remontant mes griffes sur son dos. Le sang des ténèbres pures est un véritable petit plaisir. Je viens passer mes bras autour de son cou, j’avais envie de le sentir entièrement en moi. Chose qui peut tuer n’importe quelle autre personne, mais lorsqu’il prend sa forme de brume pour s’immiscer où il veut ça me donne clairement envie de sentir ses ténèbres parcourir tout mon être.

-Black… Fis-je sur un ton enjôleur et sensuel en prenant mon plus beau timbre de voix, je le fixais avec désir et ne lâchais pas son cou de mon entrave. »Je veux te sentir parcourir tout mon être. Sentir tes ténèbres en moi !

Je désirais tellement ça. Ho, bien entendu, c’était quelque peut différent du sexe en lui-même, non, c’était plus intense, plus fusionnel on va dire. Puis rien que le fait que Black fasse sa bubulle d’ombre me permet déjà de me régénérer. Je durerais bien plus longtemps que dans la prison pour le coup, et personne ne viendra nous déranger. Pas même Mariana qui a compris qu’il ne valait mieux pas venir dans le coin pendant un moment.

-Ho ! Je ne te sous-estime pas. Je te dis simplement que ça ne t’irait pas ! Après, libre à toi de faire ce que bon te semble.

Mais si jamais tu finis par tomber amoureux, je doute de t’apprécier d’avantage sauf si tu fais ça pour t’amuser, là… Bah je risque de bien plus t’apprécier qu’avant. Surtout si c’est pour pourrir le type qui te met ce genre de mots dans la tête et qui te fait des crises ridicules alors qu’il sait parfaitement ce que tu es. Je l’aime bien moi pourtant son jouet. C’est lui qui ne m’aime pas. J’aimerais bien jouer un peu avec lui histoire de bien en profiter mais je doute que Black me laisse m’amuser comme je l’entends.

Finit de penser à l’autre petite crapule teigneuse, laissons-nous nous détendre l’un l’autre. Je veux profiter de son corps, je veux me nourrir de ses ténèbres et en profiter un maximum puisqu’il est là, chez moi. Je doute qu’avec les tonnes de profanations que je mets par jour dans cet endroit, l’autre se pointe. Mais si c’est le cas je risque de mal le prendre et comme on est chez moi, je m’amuserais avec lui et si Black n’est pas content, c’est la même. En attendant, mon corps est en totale fusion avec les ombres de Black lorsqu’il entre en moi de cette manière. Ne pouvant m’empêcher d’émettre un cri de plaisir en crispant tout mon corps, cabrant le dos en arrière alors que les ombres matérialisées de mon compagnon se faisaient une joie de s’amuser avec mon corps. Je soupirais d’aise et ne me retenais pas à gémir de satisfaction en me mordant la lèvre inférieure tout en levant les yeux vers l’ombre au dessus de moi qui venait s’amuser dans mon cou et l’autre qui commençait à mordiller et griffer çà et là des parties sensibles de mon corps tandis que je sentais Black parcourir l’intérieur avec une certaine grâce. Il ne laissait rien au hasard et j’aimais la douleur que ça propageait dans tout mon corps. C’était si bon.

Je relevais la tête, soupirant d’un désir profond. Black savait y faire et j’allais être servit au mieux avec lui. C’est ce qui me donne le plus envie de rester auprès de Black. Mais quelque part rester trop longtemps avec lui me rendrait complètement fou. Puis je n’aime pas m’accrocher à quelque chose, alors quand ça devient trop souvent je finis par me lasser. C’est pour ça que lorsque c’est occasionnel comme aujourd’hui, je ne manque pas d’apprécier dans les moindres détails ce plaisir qu’il me transmet. J’aime trop me sentir possédé, surtout lorsque ça me provoque de telles pulsions si agréables que je laisse franchement s’échapper de mon être. J’ai tellement envie de m’amuser, de passer le temps avec lui encore plus maintenant que je suis en pleine possession de mes forces. Je ne risque pas de redevenir sauvage et de m’enfuir comme je l’ai fait la dernière fois. J’étais bien trop faible et mon esprit divaguait trop pour rester moi-même. Puis encore un peu et je me serais humilié tout seul en me reprenant cette forme ridicule. Black se serait bien fichu de moi. Et je n’avais absolument pas envie de me montrer sous cette forme, il fallait que je récupère. Maintenant, les choses sont différentes, je peux jouir des tortures qu’il m’inflige sans m’enfuir et durer bien plus longtemps.

J’aime sentir Black parcourir mon corps dans ses moindres recoins, sentir toute ses ténèbres en moi m’étouffant comme si j’avais trop de mauvais air. Ce qui me fit plus que plaisir en soi. Sans parler des ombres de Black qui me satisfaisaient à leur manière. Je me tordais en arrière, tentant d’attraper les ténèbres pour me retenir d’en faire trop. Utilisant mon champ phtisique pour en absorber une bonne partie. Me nourrissant des ombres et de la douleur provoqué à chaque passage de chacune d’elles et de Black. Je murmurais son nom dans un soupire d’aise. Il prenait plaisir à me faire souffrir, même encore lorsqu’il prit sa forme gazeuse pour sortir de mon être. Je sentais qu’il avait laissé quelques petits jouets derrière lui. Mais j’admets que sentir mon sang couler hors de mon corps est quelque chose qui m’excite complètement. J’ai envie de lui, et me coller tout poisseux de sang contre lui et de venir le dévorer comme jamais. Le pire c’est que même quand il prenait son temps pour reprendre son corps, j’étais complètement submergé par un désir profond. La douleur pouvait être insurmontable pour quelqu’un de normal. Mais moi j’adorais ça. Continuelle, profonde, à chaque fois plus dense et plus douloureuse. Oui, j’adorais vraiment ça. Et pour dire, j’ai déjà bien eut l’occasion de faire l’expérience du mur des lamentations... Je ne compte même plus combien de fois j’ai pris mon pied en faisant ça... Avant de me lasser et de ne plus rien ressentir seulement des petits picotements avant de renaître comme je suis maintenant. Et oui, je suis passé par là, parce que ce mur est principalement dédié aux suicidaires. Mais comme j’ai offert mon âme à la faucheuse, j’ai pu revenir.

Je l’ai entièrement laissé faire en échappant un râle de plaisir lorsque j’ai senti mon compagnon de jeux glissait ses mains sur mon corps. Sentant par la même occasion des douleurs çà et là en moi. Ses ombres internes me lacéraient de leurs pointes et faisaient vibrer mes organes au point que je m’abandonne totalement au plaisir transmis de cette manière. Je serrais les poings et agrippais les ombres en me cabrant de plaisir. J’étais en totale extase. D’autant que je finis par sentir Black se nourrir de mon sang tout en laissant un peu de douceur sur ma peau. Je gémissais franchement. Montrant les crocs et gigotant d’un réel plaisir sous ses attentions envers ma personne. A cet instant je ne ressentais que du plaisir. Oubliant tout. Absolument tout ce qui m’entourait et les soucis du moment. Bien que je n’en ai pas vraiment contrairement à Black. Mais j’espérais que lui aussi prenne du plaisir à ça et oubli tous ses problèmes. Et qu’il se fasse plaisir à extérioriser ses pulsions les plus sadiques et sombres de sa personne. Je veux retrouver Pitch Black. Retrouver l’Eventreur, et toutes ses autres personnalités qu’il a pu prendre durant sa vie.

-Fais moi voyager Black !

Pas la peine de lui dire qu’il n’avait pas besoin de se retenir avec moi. Il pouvait y aller comme il le souhaitait. Et de quelques manières que ce soit. J’en profiterais un maximum. Je voulais qu’il me montre à quel point il avait pu être mauvais et cruel à travers toutes les époques qu’il avait pu traverser et contempler depuis ses ténèbres. Je devais admettre que sentir sa main descendre jusqu’à ma virilité me faisait un effet carrément provocant. Je soupirais d’aise et me laissais faire lorsque Black vint s’amuser avec ma hampe qu’il avait sortie de sa cachette et qui était bien évidemment érigée avec désir. Le mélange de la douleur et de la douceur qu’il exerçait sur moi me rendait complètement dingue. Je me tordais clairement de désir et d’un plaisir certain. Je laissais échapper un râle de plaisir suivit de petits gémissements de satisfaction à l’entrain qu’il mettait à me faire tant plaisir. Mais pour l’instant je profite. Ensuite viendra le moment où ce sera à mon tour de lui faire plaisir. Et d’oublier ses soucis.

J’aime tant quand Black me dit des choses comme ça. « Mes désirs sont des ordres » Bien sûr qu’ils le sont, qu’il soit d’accord ou non, dans tout ce qu’il fait de toute manière j’apprécie, que ce soit aussi bien pour qu’il puisse se défouler que par simple plaisir de ne penser à rien d’autre que de m’utiliser comme souffre douleur. C’est pour ce genre de raisons que j’apprécie les attentions de Black dans tous les points. Et surtout, qu’il s’en fiche complètement que ça me fasse mal. Je sais que pour lui je ne suis qu’un simple jouet, et pour moi il est mon petit passe temps. Il n’y a rien entre nous qu’une risible amitié et qu’un simple défoulement. Je ne pense pas quand je suis avec lui, je ne réfléchis même pas à savoir s’il fait ça par plaisir ou simplement parce qu’il s’ennui et je m’en fiche complètement tant que ça l’amuse de jouer avec moi, tout me va.

-Fais attention ! Je vais finir par prendre l’habitude de te donner des ordres.

Je rigolais doucement et gémissais même en sentant la lame me taillader toujours enchainé et tiré à quatre épingles, c’est en effet le cas de le dire. Sentir les taillades, les ombres m’écarteler bien gentiment et mon corps convulser à chacune des boules de pointes que black à laisser dans mon corps propager de puissantes souffrances en moi. Je me cabrais comme je le pouvais, mains et pieds liés et lacérés comme jamais. Mon sang coulant d’un peu partout, j’utilisais mon champ phtisique pour récupérer de l’énergie autour de moi et faire en sorte que mon sang se renouvelle rapidement pour qu’il ne s’arrête pas de couler pour autant. Je gémissais profondément. J’aimais tellement cette époque de l’éventreur que j’avais également envie qu’il continue de me prendre pour une de ses victimes Je sais qu’il préfère lorsqu’elle hurlent et pleurent en gémissant de crainte tout au long de ses tortures, mais pour le moment, ce n’est pas encore assez pour lui laisser ce plaisir. Il peut tenter de me briser et de me faire pleurer ou crier comme il le veut, ça n’aura pas autant d’impact pour lui avec moi qu’une vraie victime.

Je sentais les liens venir jusqu’à ma verge cachée dans sa petite poche et je poussais de légers cris de plaisir en sentant les pointes la transpercer. C’était encore plus douloureux à cet endroit mais tellement plaisant que j’en jouissais presque, s’il n’avais pas bloqué l’entré avec ses boules de pointes. En plus de ça, je fis un léger mouvement du bassin pour la faire sortir de sa poche, ne supportant plus de la laisser à l’intérieur. J’avais des difficultés à respirer, les pointes se propageant dans mon corps un peu partout. C’était une suffocation plaisante. J’avais des spasmes et je commençais à perdre la raison à cause du plaisir que je ressentais à la douleur. Je fermais les yeux en souriant, le souffle court. Forcé à relever la tête à cause des pointes dans ma trachée.

-Non... E... Encore plus loin!

Je n'avais pas finit de voyager. J'en voulais plus, encore plus et toujours plus. Je sentais qu'au plus il me torturait, au plus mon corps commençait à ressentir une certaine douleur à ce qu'il me faisait. Puis d'un coup mes souvenirs se changèrent en cauchemar. Et au plus il insistait sur ce point au plus je me sentais partir dans un bad trip angoissant. J'haletais. Je gémissais et fermais les yeux en sentant toutes ces douleurs parcourir mon corps. Je me tordais dans tous les sens et je commençais à sortir plus que des gémissements de plaisir et de douleur. Je tremblais, mon corps tenait, mon esprit aussi, mais c'était sans compter les réactions de ceux-ci à chaque coupure morsure ou autre. Je tremblais de plaisir et j'avais envie de sentir Black en moi. Encore plus en réalité. Je rigolais doucement.

Mes cauchemars étaient un véritable petit plaisir qui me faisait encore plus frissonner. Même si la vue d'unbmonde rose bonbon était à gerber. J'ai eu le malheur de lui montrer Maria dans une tenue de princesse rose montée sur une licorne comme la princesse guerrière. Le problème c'est que j'ai vite tendance à rendre le cauchemar agréable lorsqu'elle se met à attaquer les petits nounours et les licornes et qu'il se met à y avoir du sang partout, des peluches brûlées et de corps découpés.

Enfin je rigolais de plus belle! Ça c'était ce que j'aimais voir. Et contrairement à certains, je saus contrôler mes rêves. Je n'ai pas réellement de cauchemar! Je suis un cauchemar pour d'autres. D'autant que je ne rêve que lorsque Black m'y oblige. Je ne compte plus les bribes de souvenirs qui me hantent. Par contre je me bloque carrément lorsque je me vois moi en train de jouer à la poupée avec des couettes et une robe de princesse rose. Je crois que je vais vomir. Vraiment... Je commence à avoir des hauts-le-coeur et je suffoque. Putain! Même ça ça a le dont de me rendre hors de moi. Je sais parfaitement que c'est une rêve mais casser mon image ainsi c'est pas possible. Je ferme les yeux en hurlant de rage et envoyant les plus puissantes profanations que je puisses faire en créant par la même un champ phtisique et aspirant ainsi les ombres autour de moi. Black compris.

Ça pour moi c'est un véritable cauchemar! Et cet enfoiré de Black doit bien se marrer à voir ma tronche. Je détournais la tête en serrant les dents, étouffant encore à cause des traitements parallèles j'ai beau apprécier ce qu'il me fait cette vision est une des plus atroces. Le pire! C'est que j'ai le sentiment de vouloir jouer avec ces immondices et de faire comme Mariana avec ses poupées et licornes. C'est horrible!!