Après les événements d'Halloween, j'avais eu besoin de souffler un peu. Beaucoup même. Je m'étais mis à ranger comme un fou tout en craignant ce qu'il se passerait si je... Si... Je détestais les "si". Ce qui m'avait décidé à venir voir Eirik, c'était que je ne pouvais pas continuer à fuir. Je n'étais pas le plus courageux mais j'étais moi. Et moi, j'aimais beaucoup mon vampire. Bien que je me doutais que la conversation serait un peu houleuse en fait.
Entré chez lui alors qu'il n'était pas encore présent me laissa dans un état second quelques secondes. Même les papillons bleus n'avait pas réussi à calmer mon appréhension. En plus, il n'y en avait plus beaucoup et il faisait de plus en plus froid. D'ailleurs, j'avais froid alors mon premier réflexe fut de préparer le feu dans la cheminée, puis de préparer le reste. J'avais emmené la boîte, au cas où. Mais très franchement, je ne m'attendais pas à ce qu'on utilise quoique ce soit.
Discussion, discussion. J'avais froid. Pourtant, je laissai ma veste sur la patère et j'enlevai mes chaussures et chaussettes. Au cas où il voudrait me punir. Fallait que je pense à tout, forcément. Quoiqu'en fait, c'était pas vraiment à moi de penser à tout mais comme je ne pouvais pas réellement cesser de penser, ça donnait ça. Je préparai le thé, faillit casser une tasse. Je tremblai. Et très sincèrement, j'avais envie de fuir. Mon message ne datait que de moins de dix minutes mais j'avais l'impression de l'avoir écrit depuis des heures.
Finalement assis dans le canapé avec le plateau de thé devant moi, je jouai avec mes mains en récitant des calculs complexe sur la masse des étoiles à haute voix. Il fallait que je me calme, je ne pouvais pas me permettre de m'énerver à nouveau comme à la fête d'Halloween. Ça n'était pas moi.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Dim 22 Nov - 20:59
A la fin de son cours et donc de sa journée le vampire avait décidé de passer ses nerfs une nouvelle fois sur quelqu'un et en l'occurrence un autre homme. Quand il était en colère c'était le meilleur moyen pour lui de décompresser, allé s'amuser. Seulement, voilà au moment où le blond avec lui le mordait pour lui faire quelques marques rouge, il se retrouva avec un téléphone vibrant contre sa jambe. C'était quoi ça encore?! Franchement, il ne pouvait jamais être tranquille un instant. Néanmoins, il laissa sa proie profiter de leur proximité et de son côté il observa son téléphone. Ambroise...Putain, il tombait vraiment mal. En tout cas cela fut vite fait. Le Norvégien vira littéralement l'homme qui était en train de marquer son cou pour remettre sa chemise et se recoiffer avant de partir.
Pendant qu'il marchait pour retourner chez lui, le professeur en profita pour aider les marques à partir et en même temps il réfléchit un peu à la futur rencontre. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas vu le gamin, il devait surement le fuir. En tout cas, il appréhendé la chose, bien plus qu'il ne l'aurait cru. Eirik se mit d'ailleurs à accélérer le pas, inconsciemment, il voulait voir son primero et être sur...Sur que rien ne l'ai touché, que rien n'ai changé. C'était vraiment horrible. En tout cas, cette réflexion fit passer le temps à une vitesse folle.
Le vampire arriva donc chez lui et entra sans réfléchir. Après tout, le bibliothécaire était déjà présent. Il ne fit d'ailleurs pas attention à la présence de celui-ci. Bien qu'il est remarqué le feu de cheminée, le thé et la chaleur de la pièce si plaisante vu le froid de l'extérieur. Le blanc alla jusqu'à sa salle de bain et balança ses vêtements dans la panière. Il passa dans sa chambre pour récupérer un pantalon de jogging large et un débardeur tout aussi large. Franchement, il voulait juste être à son aise. Finalement, le plus vieux revint dans le salon et s'installa dans son fauteuil, laissant, enfin, son regard se poser sur son amant assis dans le canapé. Aucune expression ne passé sur son visage juste le froid dans ses yeux. Que devait-il faire ou dire? Le professeur ne savait pas trop, il fit donc simplement ce qu'il pensait judicieux. Il sortit son paquet de cigarette, s'en alluma une et posa son paquet sur la table basse avec son briquet, avant de prendre la parole de façon détaché.
" Nous devions parler...Bien, dans ce cas je te laisse commencer, tu n'as pas quelque chose à me dire?"
Eirik me donna l'impression d'être une flèche blanche lancée à toute allure dans sa propre maison. Il disparut aussi sec dans les pièces dans le couloir, me laissant donc seul dans le salon, un peu désemparé. J'avais bien reçu son message mais il me faisait quoi là ? Au final, il revint et je remarquai qu'il avait changé de vêtements... Était-ce parce qu'il était parti se nourrir avant d'avoir mon SMS ? Avec le pot que j'étais capable d'avoir, c'était sûrement un truc comme ça. Du coup, il avait eu le temps de manger ou non ?
Je servis le thé alors qu'il sortait une cigarette. C'était vraiment un tic chez lui et il ne se doutait pas de tout ce que ce geste pouvait dire et présentement ça signifiait "je suis stressé". Je n'étais pas toujours doué mais il y avait quand même certaines petites choses que j'avais compris chez lui. Il fallait dire aussi que j'essayais d'être le plus possible conscient et attentif à lui... Je déglutis, serrant ma tasse entre mes mains, sa fumée voletant vers moi.
-Il y a beaucoup de choses je suppose. Le truc, c'est que je ne sais pas si je dois commencer par le plus important ou non...
Je bus un peu de thé pour me donner une certaine contenance, sûr que ça ne marchait pas. Je n'osai pas vraiment le regarder.
-Dans le doute, je vais commencer par le moins important alors...
Je lui racontai rapidement ma discussion avec l'infirmière qui avait d'ailleurs démissionné après ça. Je ne pensais pas que c'était de ma faute. Très sincèrement, vu son manque d'empathie, je ne pensais pas qu'elle puisse être si compétente que ça. Il fallait savoir être objectif, soit mais là... Puis je narrai le fait que la professeur de cuisine m'avait grillé à manger dans la salle de cours et la conversation qui s'en était suivi. J'essayai de ne pas trop me perdre dans des trucs inutiles mais y'en avait forcément eu...
-Et puis... Ben Tarô et moi, on a... On s'est disputé... Le soir d'Halloween.
Là, on commençait vraiment à entrer dans les trucs sérieux et très probablement qu'Eirik allait être furieux. J'anticipai déjà la raclée que j'allais prendre alors que je n'étais pas en tort. Je me léchai les lèvres en me tortillant sur le canapé.
-Quand j'ai su que Sword était un dragon, je me suis enfui... Tarô m'a rattrapé et il m'a engueulé comme s'il était ma mère.
En tout cas, c'était comme ça que j'avais perçu la chose.
-Et plus tard alors que je lui ai dit que j'étais énervé et de pas en rajouter... Ben il a fini par me re-crier de dessus et il m'a giflé... Et énervé, je me suis vengé...
Parce qu'il n'avait pas le droit de faire ça, quoiqu'il en pense. Je n'étais pas à lui. Sauf que maintenant, j'étais certain que c'était à moi que ça allait apporter des ennuis. C'était toujours comme ça de toute façon, y'avait pas de raison que ça change. J'osai jeter un œil à Eirik.
Et j'avais toujours envie de fuir...
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Lun 23 Nov - 19:48
Le vampire laissa le petit servir le thé et il l'écouta attentivement, sans même lui lançait un regard. Bien sûr, il lui avait raconté les petits problèmes qu'il avait racontés, mais fallait avouer que le blanc s'en foutait un peu. Lui voulait en venir aux choses plus importantes. Pas qu'il soit énervé que le rouquin l'eut dérangé, ça non, bien au contraire, mais le voir se tortiller de cette façon...Soit il voulait parler du texto assez déroutant, soit c'était encore à cause de Shin'. Puis, la confirmation arriva bien vite et le Nrvégien ne put s'empêcher de soupirer. Que c'était-il encore passé entre eux? Deux enfant ensemble ce n’était vraiment pas le mieux, mais alors ajouter Sword à tout cela...Il ne l'avait peut-être jamais vu, mais il en savait assez pour comprendre que c'était un vrai bouquant à lui tout seul. Pourtant, Eirik laissa le petit finir et il finit par relever ses yeux d'or pour fusiller le gamin du regard.
" Pour une fois je vais essayer de rester calme et c'est bien parce que nous devons encore discuter après cela...."
Eirik prit sa tasse et bu une gorgée avant de reposer celle-ci près de son paquet de cigarette. Il prit une bouffé sur celle-ci et reprit.
" Si je comprends bien la situation...Tu blâmes mon frère de t'avoir fait la moral sur une chose des plus logique à mon sens et en plus tu lui a fait du mal?"
Le regard du vampire devint bien plus sombre et là ce n'était pas bon, il était bien trop calme. Toucher à son petit frère c'était vraiment la pire des choses, certes il n'était pas forcement en bon terme, mais c'était son petit frère adoré. Seulement, Shin' avait aussi giflé sa propriété. Il devrait donc avoir une petite discussion avec lui pour mettre les choses au clair sur Ambroise.
" Je ne vais pas te blâmer ou t'engueuler, vous êtes en tort autant toi que lui dans cette histoire. C'est pour cela que j'irais le voir par rapport au fait qu'il ait eu le malheur de te toucher de cette façon. Par contre, j'aimerai être très clair sur une chose....Ne touche plus JAMAIS au grand JAMAIS à mon petit frère, suis-je assez clair sur ce point?"
Le petit avait l'air de vouloir fuir et d'un côté il avait raison. En tout cas, Eirik espérait vraiment que le petit comprenne le message et que la suite soit moins irritante. Sinon, il allait finir par vraiment se mettre en colère, bien que ce soit ce qu'il détestait le plus.
Evidemment, il était énervé. Quelle surprise, débouchons le cidre ! Je faillis ricaner à sa phrase mais je me retins bien sûr, inutile de rajouter de la graisse de mouton dans le cabillaud. En tout cas qu'il soupire puis qu'il s'énerve, c'était ce qui arrivait 90% du temps. J'essayai de me souvenir d'une fois où il n'avait pas été irrité en ma compagnie et me rendait compte que ça n'existait quasiment pas. Du coup, pourquoi il tenait à ce que je sois son Primero s'il me supporte à peine ? Je supposais que je finirais par poser la question mais pas de suite.
Par contre, quand il exposa les faits à sa façon, je sus de suite qu'il n'avait pas du tout compris mon point de vue et qu'il ne voyait que celui de Tarô. Ca allait donner quelque chose de joyeux. Il connaissait son cadet par cœur mais au lieu d'essayer comprendre ce que j'avais ressenti, il prenait déjà parti. Je posai ma tasse de thé et serrai les poings. C'était parti pour mal finir, comme d'habitude.
-Je dis que ton frère n'a pas à me faire la morale du tout sans savoir. Il m'a traité comme un enfant désobéissant parce que j'ai suivi mon instinct. Il ne m'a pas demandé pourquoi j'ai réagi comme ça, il a fait celui qui savait tout et il m'a jugé sans même savoir ce que je pensais.
Franchement, il pouvait s'énerver autant qu'il voulait mais je ne reculerai pas cette fois. Je savais que j'avais l'air d'un gosse la plupart du temps. Mais je m'étais élevé tout seul, j'avais appris à me débrouiller seul. Alors non, je ne supportais pas que quelqu'un qui me connaissait à peine se permette de m'engueuler et de me gifler comme s'il était mon parent. Que je laisse ma mère faire, c'était normal. Mais Tarô n'avait pas le droit, point.
-C'est sûr que se sentir étouffé, ça fait mal. Et si tu me rappelles les boulettes de pics, c'était pour chasser l'oxygène avant tout. Si j'avais réellement voulu le faire souffrir, tu serais à l'infirmerie avec lui.
J'avais presque la voix glacée, c'était trop facile qu'il essaie de me faire culpabiliser. J'avais prévenu Tarô, c'était lui qui avait pas écouté et qui s'était permis tout ce qu'il voulait sous le prétexte qu'il avait des comptes à rendre à Eirik. Je n'avais rien demandé !
-Bien, je n'y toucherai plus. Mais qu'il lève encore une fois la main sur moi et tu ne me verras plus jamais.
De toute façon, je ne lui manquerai pas, j'en étais persuadé. C'était moi qui était amoureux... Moi qui était dans la merde, quoi, comme d'habitude. Je me levai pour aller près de la cheminée, presque à m'en brûler sauf que ça n'arriverait pas. J'étais bouleversé et au bord des larmes mais je refusais de pleurer... Pas comme auparavant où je ne pouvais pas. J'avais fait tellement d'efforts... Mais c'était jamais assez.
De nouveau, je ne regardais plus Eirik, on allait finir par l'essentiel et j'allais pouvoir retourner chez moi auprès de mon Glacier. Y'avait que lui que je ne décevais pas. Je relevai la tête parce que je ne pouvais décemment pas dire ça en regardant le feu. Les yeux dans ceux de l'habitant des lieux, je balançai.
-Et enfin, dernière chose dont nous "devons" discuter : je t'aime. Et je sais déjà combien c'est bête, stupide, inutile, merci de ne pas le dire toi-même.
Et je me mis à regarder les bûches.
-D'ailleurs, c'était le moins important de tout ça, j'aurais dû commencer par là. Je ne te demande rien, je n'attends rien de toute façon. Mais comme je l'avais écrit, je me suis dit qu'il valait mieux être honnête jusqu'au bout et le dire à haute voix.
J'attendais maintenant la sentence. Comment allait-il briser le lien ? Parce qu'il ne devait plus me vouloir comme Primero, j'étais tellement plus encombrant maintenant. J'étais content que mes cheveux cachent mon visage, un vrai soulagement.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Lun 23 Nov - 21:17
Visiblement, les faits concernant son frère avait vraiment touché le plus jeune et Eirik le remarqua sans mal. Cette façon de parler, de faire. Le vampire en était même de nouveau touché plus que de raison. Pourtant, il ne montra rien, il se voulait impassible. Ce n'était pas le moment, vraiment il ne pouvait pas dire toutes ses choses au rouquin. D'ailleurs la voix glacée que venait de prendre le gamin lui serré le cœur, ce qui confirmé encore l'évidence que Néfir lui avait mis sous le nez. Pourtant, le professeur ne se démonta pas et lança un regard meurtrier au petit.
" Je ne vois pas ce que tu ne comprends pas dans le fait que je vais aller le voir pour mettre au clair ce point. Comme je l'ai dit il a eu le malheur de te toucher, tu écoutes au moins la moitié de ce que je te dis?"
Non, mais franchement c'était comme si Ambroise n'écoutait plus rien. Par contre sa menace, c'était un peu trop.
" Tu deviens peut être plus puissant, mais sache que si tu essaies ne serais ce que de me faire du mal, je te tuerai sans hésiter. "
C'était lancé, les paroles dites de cette façon pouvait souvent être violente, mais là il cherchait le petit. D'ailleurs le Norvégien n'en dit pas plus et laissa l'autre se lever. Que faisait-il encore? Eirik ne le quitta pas du regard, quand finalement celui-ci daigna le regarder à son tour. Son regard était d'ailleurs différent, qu'avait-il? Le plus âgé ne comprenait plus rien, mais quand le bibliothécaire commença à débiter, il resta assez surpris. Comment ça inutile et tout le tintouin? Il se prenait pour qui pour parler à sa place?
Le vampire se leva donc pour rejoindre Ambroise près du feu. Il jeta son mégot à l'intérieure de la cheminée et sourit simplement. Bien plus calme et plus zen. Entendre Ambroise lui dire tout cela était tout simplement plaisant, pourtant...
" Dans un premier temps, je ne vois pas en quoi cela est stupide, inutile ou encore bête. Aimer est un sentiment comme un autre qui ne se commande pas, je ne pourrais jamais te dire tout ce que tu supposes là. Puis..."
Le vampire commença à jouer avec une de ses mèches de cheveux.
" Au contraire, moi je trouve que c'est justement le sujet le plus important de notre discussion. Puis, je me demande bien pourquoi tu n'attends rien en retour? En général quand on aime, nous devenons possessifs, nous voulons partager avec cette personne et surtout on veut la protéger, mais toi non? Pourquoi?"
C'était vraiment une chose qu'Eirik ne comprenait pas. En tout cas, c'était hors de question que le petit reste caché sous ses cheveux. Le Norvégien commença donc à enlever les mèches qui caché le visage du petit et une fois fait, il attendit juste une réaction, pas grand-chose. En tout cas, il ne laissera plus partir se gamin instable maintenant qu'il venait d'avouer qu'il l'aimait, c'était hors de question. Surtout que maintenant, il avait une raison de plus d'être comme il était avec lui. Ce gamin n'était pas seulement son Primero, il était aussi son compagnon, bien qu'il en soit encore inconscient.
J'avais très bien entendu mais comme je n'y croyais qu'à moitié avec l'habitude qu'on me colle tout sur le dos. Franchement oui, j'attendais de voir qu'il aille parler à son cadet de cette histoire mais c'était son frère, et malgré les dires de Tarô, j'étais sûr que son frère ne lui avait jamais fait mal au point de totalement le briser et encore moins au point où il puisse en mourir. Ma maman l'avait fait encore et encore sans hésiter. Même devant mon papa. Surtout devant mon papa.
-Je t'écoute parfaitement. Et je me tuerai avant de te faire du mal.
Ce serait moins douloureux de le faire moi-même en plus, fallait être logique. Etre tué par la personne qu'on aimait... Je préférais me faire briser autrement, je m'étais habitué à ma maman mais je ne voulais pas m'habituer à un Eirik capable de ça. Vraiment pas.
Quoiqu'il en était, avouer tout ça, ça ne me libéra pas du tout mais ça ne me surprit pas, j'étais du genre à m'enfoncer toujours plus. Non, j'attendais juste le pire en sachant très bien que je ne pouvais pas réellement avoir conscience de la réalité de ce pire. Vu que je ne savais pas jusqu'où Eirik serait capable d'aller, j'étais en pleine inconnu. Alors quand il me rejoignit à la cheminée, je me tendis comme la corde d'un archet.
Et il m'étonna. Il ne m'en voulait pas pour ça, vraiment ? Ses caresses me perturbaient, pourquoi avait-il envie de faire ça ?
-Donc, pour ça, tu ne m'en veux pas ?
C'était presque louche, je foirais tout tout le temps sans forcément m'en rendre compte et là, alors que j'étais persuadé d'avoir empalé l'espadon avec son propre nez, tout allait bien ? Il ne pouvait pas être content de ça, bon sang !
-Parce que je ne mérite pas qu'on m'aime bien sûr. Pourquoi quelqu'un perdrait son temps à ça. Toi encore plus.
C'était logique. Comme le fait qu'il devrait être en colère !
-Et j'avais envie de tout ça et en général, il semble que toi aussi, t'es envie de tout ça, ça ne veut pas dire que tu m'aimes. Je suis juste ton Primero.
Pas de sentiments associés. Enfin, des fois de la jalousie mais c'était juste sa possessivité, il ne voulait pas perdre un de ses stocks de nourriture, ça se comprenait. Je ne relevai pas la tête quand il repoussa mes mèches, j'essayai toujours de retenir mes larmes. J'en voulais pas de ces questions stupides, je voulais qu'il m'achève et qu'on en parle plus jamais ! C'était pas compliqué, non ? Sauf que bien sûr, ça lui faisait sûrement plaisir de faire durer la torture. C'était forcément pour jouer tout ça.
-Ne joue pas avec moi, pas maintenant, jette-moi dehors et voilà.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Mar 24 Nov - 18:53
En une phrase, le vampire comprit que le petit l'aimait réellement et ça lui fit comme un électrochoc. C'était vraiment étrange comme sensation, il ne faisait toujours pas à l'idée d'ailleurs. Enfin, il ne faisait surtout pas au fait que les sentiments de l'enfant près de lui soit réciproque. Seulement, la suite déplut vraiment au plus vieux. Il essaya pourtant de ce contenir, ce n'était pas le moment de s'énerver. Ambroise avait de gros problème de confiance en soi et il le savait déjà depuis le début. C'est pour cela que l'homme sourit simplement avec douceur. Il devait vraiment calmer Ambroise, au plus la conversation avancé au plus celui-ci se faisait du mal.
Eirik prit donc le gamin par la main avec douceur et le ramena sur le canapé. Il le fit s'asseoir et se lui assied sur la table basse. Le vampire en profita pour chasser de nouveau quelques mèches du visage du bibliothécaire et lui caressa la joue avant de continuer.
" Je ne t'en veux pas, comme je te l'ai dit je ne peux pas t'en vouloir de ressentir certaines choses. Qui suis-je pour cela? De plus que question ressentit je suis bien placé pour savoir que ce n'est pas évident."
Le blanc ramena ensuite sa main vers la table pour réfléchir un instant. Il ne pouvait pas faire de faux pas, il devait être clair avec le gamin. Quand il eut trouvé, le professeur retourna son regard vers son homologue et enchaina.
" Puis, en plus je t'ai déjà dit de ne pas te prononcer à ma place. Tu mérites d'être aimé comme n'importe qui dans ce monde, donc cesse un peu de dire des bêtises plus grosses que toi. Par contre je tiens à préciser que ton affirmation sur ton statue est absurde. Si tu étais juste mon primero, je ne t'aurais pas sortie l'autre fois."
Le Norvégien soupira avant de prendre de nouveau une cigarette le stresse le gagnant de nouveau. Il n'arriverait jamais à dire ces mots. Il n'était pas comme Ambroise, si ouvert et si irréfléchi. Eirik en venait même à le trouver mignon en cette instant, il était si désemparé...Il décida donc de faire autrement. Après tout, c'était la seul solution qu'il voyait, mais avant ça.
" Je ne joue pas et je ne te jetterais pas dehors quoi que tu dises, puis tu dis ça, mais tu ne le veux pas. Tu gardes la clef, la preuve que tu espères encore...Donc maintenant tais-toi un peu et laisse toi faire. Ah oui, ferme les yeux aussi."
Eirik se pencha vers le gamin et lui prit le visage en coupe, il posa son front contre celui du petit et l'embrassa finalement. Le plus âgé prit ensuite une grande inspiration avant d'entrer dans la tête du rouquin. C'était vraiment mauvais, il ne fallait pas qu'il stresse autant, il devait vraiment être plus calme. Il ne devait pas montrer en Ambroise qu'il flanchait. C'est près s'être reprit que le plus vieux reprit et il laissa des images envahir la tête du petit. Des passages de ces derniers jours, sa rencontre avec Daeron et celle avec le dragon. Tout ce qu’il avait avoué à ces deux hommes. De plus, le blanc repassa finalement en boucle la partie concernant Néfir, celle où il avait perdu ses moyens. En partie pour le vendeur du sex-shop, mais surtout la partie qui concernait l'attaque envers l'homme. Maintenant, le bibliothécaire n'avait qu'à réfléchir pour comprendre. Eirik sortie finalement de sa tête pour rejoindre sa cuisine. Il ne pouvait pas faire face au gamin tant qu'il n'avait pas reprit contenance.
Visiblement, que j'essaie plus ou moins de me mettre le feu quand bien même c'était impossible, ça ne plaisait pas à Eirik. Son sourire doux me laissait perplexe mais je commençai à croire que la situation n'était peut-être pas aussi horrible que je l'avais pensé. Il me ramena vers le canapé et m'y fit asseoir. J'aurais préféré être contre lui... Mais j'étais conscient du sérieux tout cela. Pour Eirik, ce que je ressentais était important donc j'allais me concentrer pour que la conversation soit la meilleure possible.
Et déjà, le fait qu'il soit sûr de ne pas m'en vouloir parce que je l'aimais, c'était un soulagement. Là, je me sentis un peu plus léger, considérant que j'étais de la fumée, c'était bizarre quelque part même si je savais que c'était mental bien sûr. Je rougissais de ses caresses, il était tellement gentil que j'avais l'impression que... Je ne savais pas en fait. Je finis par relever les yeux quand il retira sa main, je l'observai réfléchir... La discussion ne semblait pas plus facile pour lui que pour moi.
-C'est juste, j'ai l'impression de tout rater... Je te mets si souvent en colère que j'arrive pas à me rappeler combien de fois on a été juste bien et content d'être ensemble... Il faut toujours qu'on se dispute avant...
Bien sûr, le fait qu'il reprenne une cigarette ne pouvait pas du tout m'échapper. J'étais clairement plus détendu que lui maintenant que j'étais certain que ça allait bien avec mes sentiments. Mais il fallait croire que les siens lui embrouillaient l'esprit. Je ne voyais pourtant pas pourquoi il se compliquait la vie. Ah mince, l'était mort, euh, l'existence !
Et je me sentis encore plus léger quand il sut enchaîner et je me retins de lui sauter dessus et de l'enlacer. Et même faire encore plus. Heureusement que j'étais déjà rouge où je me serai grillé parce que je pensais à du sexe sans qu'il en parle en premier. Et sans qu'il n'ait rien fait pour m'y inviter non plus. C'était pas bien de ma part.
Mais au moins ma gêne m'avait déjà fait lui obéir puisque j'avais déjà les yeux clos. Vu mes idées d'avant, j'avais pensé qu'il allait m'embrasser mais en fait il me montra. Et plus il en montrait, plus j'avais l'impression que j'allais pleurer pour de vrai. C'était un peu confus mais j'avais presque l'impression d'avoir compris. Je le sentis s'éloigner, assurément parce que ça n'avait pas été simple pour lui de se dévoiler et j'ouvris les yeux, mon esprit presque enroulé autour des souvenirs auxquels il m'avait permis d'assister.
Il... Je me léchai les lèvres, je sentis une larme couler mais je souriais. Et même si je savais qu'il avait besoin d'un peu de temps, là, je ne pouvais pas le lui donner. Je vins me coller à son dos en le serrant.
-Merci, merci, merci...
Des centaines, des milliards de fois merci. Peut-être qu'il comprendrait tout ce que ça représentait pour moi, peut-être pas mais pour une fois, j'étais sincèrement heureux. Je me mis sur la pointe des pieds pour embrasser sa nuque, il devait sentir mon sourire. Je restais contre son dos, lui permettant ainsi de cacher son visage, tant que j'étais contre lui, je m'en fichais. Mon aile était sortie sous mon excitation, moi je n'avais aucune envie de me cacher, j'étais avec lui et il... Je n'osais pas encore penser le mot mais passer le choc, ça viendrait sûrement.
-T'es le meilleur vampire des univers.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Mar 24 Nov - 21:47
Eirik comprenait très bien le point de vue de son amant. Après tout c'était une réalité, il se disputait souvent, mais en même temps c'était comme ça. Le vampire ne saurait dire pourquoi, mais les choses ne pouvaient être différente entre eux. De plus, il devait lui montrer et ce qu'il fit fut bien accueil visiblement.
Il était dans sa cuisine à regarder par la fenêtre attendant patiemment une réaction du bibliothécaire. Avait il ne cesserait ce que comprit la signification de tout cela? Franchement, il en doutait encore. Souvent, Ambroise avait du mal avec ce genre de chose et il l'avait bien remarqué. En tout cas, quand il sentit deux bras venir l'enlacer et un corps se coller à son dos, le blanc fut surpris. Que lui faisait-il là le gamin? Puis c'était quoi tous ces merci? Ce n’était pas non plus un miracle qu'il puisse ressentir ses choses. Vraiment cette enfant était bizarre. Pourtant, il le laissa faire profitant de leur proximité. Il ne bougea pourtant pas, il ne lui toucha même pas les mains présente sur son torse. Il laissa le rouquin l'embrasser dans la nuque et soupira d'aise. Vraiment, c'était un vrai gamin, mais bien qu'il ne le dise pas encore, il l'aimait se sale gamin... Par contre le compliment était le bienvenue, ainsi que le sourire qu'il sentit se dessiner dans son dos.
Au bout de plusieurs minutes et après avoir repris contenance, le Norvégien se retourna pour faire face au petit et vit l'aile. Ah...Quand même. Le professeur avait bien comprit qu'elle n'apparaissait que dans certaines situation et visiblement sa joie était immense. En tout cas, il en était content et d'ailleurs il embrassa le front du petit. Il se sépara ensuite de lui pour aller dans son frigo et récupérer une poche de sang.
" Ne me remercie pas, je ne fais que te montrer des choses qui sont arrivées rien de plus. Je ne vois pas ce qu'il y a de si extraordinaire dans tout ça, mais enfin, tu restes un enfant long à la détente après tout."
Ben oui, fallait vraiment dire qu'il n'était pas perspicace. Avec ce qui c'était passé au marché noir franchement...D'ailleurs, en parlant de truc irritant...
" D'ailleurs, une dernière chose...Tu ne retourneras plus au sex-shop et c'est un ordre."
Et s'il ne respectait pas cela, il se verrait dans l'obligation d'arracher les yeux du vendeur. En tout cas, il ne jetait encore aucun regard au petit, toujours les yeux rivé à l'extérieur, il commença à boire sa poche de sang.
Je restai accroché au dos d'Eirik comme une carapace, pas qu'il me réchaufferait alors que je restais ainsi accroché à lui mais comme je n'avais pas envie de le lâcher. Cependant, je dus quand même le lâcher plus ou moins alors qu'il se retournait pour me regarder. Je le sentis observer mon aile quelques secondes avant qu'il dépose un baiser sur mon front et j'en profitais pour essuyer mes larmes. Bon sang, je devais faire fillette là...
Essayant de reprendre un peu plus de contenance, je le regardais prendre une poche de sang. J'avais donc dû le troubler en plein dîner, j'avais le chic pour ne pas tomber au bon moment la plupart du temps.
-Je sais que tu ne vois pas. Tu as été plus souvent aimé que moi.
Je n'allais pas donner plus d'explications mais je secouai quand même la tête quand il me balança que j'étais un enfant long à la détente. Non. J'étais juste une personne qui avait appris à ne rien attendre des gens, ce n'était pas pareil. Il avait eu ses parents pendant une bonne période, il ne pouvait pas comprendre ce que c'était que d'être malade et d'espérer qu'on vienne vous aider à l'âge de huit ans seul dans une maison quasiment vide.
Et je ne voulais pas non plus qu'il ait toutes mes blessures sous les yeux, c'était les miennes et je n'aimais pas les montrer. En fait, je trouvais qu'il en savait déjà bien assez et je n'avais aucune envie de m'attarder sur le sujet. C'était loin tout ça. C'était aussi indélébile qu'un tatouage mais loin. J'en souffrais des fois mais heureusement, il n'était jamais là pour le voir et c'était tant mieux. A mon avis personnel, j'étais hideux à l'intérieur.
-Alors je n'achète plus de jouets du tout ? Ou tu parles juste de ce sex-shop ? Et pourquoi le sujet revient maintenant ?
En plus, où est-ce que c'était déjà ? Je ne m'en souvenais plus alors... Je haussais les épaules et je retournai dans le canapé pour boire mon thé. Et j'éternuais. Hum, j'avais du mal calculer les températures ambiantes, je devais être malade. Zut, surtout que j'avais encore une mauvaise nouvelle pour Eirik. Je regardai mon manteau mais laissai tomber.
-Ahem... Une dernière chose... Ma maman sera là pour la deuxième semaine de vacances de Noël.
J'espérais que ça allait passer parce que... Ben au fond, qu'avait-il à en dire ? C'était ma maman, elle avait le droit de venir me voir. Mais ça risquait quand même de donner quelque chose de pas bon cette histoire.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Mer 25 Nov - 20:08
Aimé plus que lui? Franchement, il n'en savait rien. Après tout, il fut un temps ou le blanc était plutôt le vilain petit canard de la famille. Bien que sa mère l'eut aimé, il n'en restait pas moins qu'elle n'y allait pas de main morte pour les punitions, puis les regards en disait souvent long. Le vampire essaya pourtant de ne pas se laisser aller à ce genre de sentiment bien trop noir. Au contraire, il préférait penser au bonheur de son Primero, c'était la seule chose qui pouvait encore lui faire plaisir. En tout cas, il n'insista pas après tout ce n'était pas vraiment ses affaires, si le bibliothécaire voulait en parler, il le ferait en temps voulu.
Par contre, il préféra répondre sur le sujet du sex-shop. Il ne comprenait pas pourquoi, très bien alors il allait être plus clair. Franchement, des fois il se demandait si le rouquin avait déjà ne serais ce que comprit en quoi consistait l'amour. Surtout que d'après ce qu'il avait dit au début, il fut dominant à un moment non? Enfin, bien que pour lui, son petit Djinn n'en avait pas la capacité, mais enfin...
" Tu peux acheter des jouets, mais pas à cette endroit. Un autre si cela est vraiment utile et le sujet revient juste maintenant parce que Néfir, m'a bien fait comprendre que ce vendeur avait des vues sur toi. Alors soit tu t’abstiens d'aller dans CE sex-shop soit je vais crever les yeux de ce sale voyeur qui sert de vendeur."
Au moins ça avait le mérite d'être clair et si le petit n'était pas d'accord? Ben, le Norvégien s'en foutait pas mal. On ne posait pas les yeux sur ce qui lui appartenait et encore moins si cette personne représentait quelque chose pour lui. Comme l'avait dit le dragon, il serait encore capable de tuer et de ce mettre en colère juste parce que ça concernait Ambroise. Le plus vieux en soupira d'ailleurs, rien qu'y penser c'était désagréable. Il n'aimait vraiment pas être en colère, c'était la pire des choses pour lui. Seulement, ce gamin avait la sale manie d'arriver à le faire sortir de ses gonds, mais bon...Passons.
La suite fut plus surprenante, vu qu'en allant s'asseoir, le petit rouquin lui balança la dernière mauvaise nouvelle et là ce fut la bombe. Le blanc avala tout le sang contenu dans la poche d'une traite et la balança à la poubelle bien vite. Il ne quitta pas sa cuisine, mais lança un regard interrogateur à son amant. Ce n’était pas bon du tout ça.
" Attend tu m'annonces que tu m'aimes ouvertement, je te montre mes souvenirs pour que tu comprennes et maintenant tu me balance ça? J'espère que tu te fou de moi?"
Le Norvégien serra le bord de son plan de travail avant de lancer froidement.
" Si ta mère vient pendant le deuxième semaine des vacances de Noël tu ne me verras pas pendant ce laps de temps. C'est hors de question que je vois cette femme."
C'était décidé, elle avait fait souffrir Ambroise plus que de raison dans le passé et il se connaissait que trop bien, il ne serait pas des plus délicats. En tout cas, après cet aveu le vampire préféra ne pas en dire plus. Franchement, c'était le pompom et il espérait vraiment que son compagnon n'insiste pas parce qu'il aurait du mal à résister malgré tout.
-Oh, eh bien je n'irais plus là-bas alors... En fait, je ne me souviens pas où c'est.
Donc c'était bien l'endroit qui le dérangeait. Le vendeur avait des vues sur moi ? C'était une blague, je n'avais absolument rien... Bon, on allait éviter de repartir dans ce genre de pensées là. J'étais sensé être plutôt heureux là et j'allais essayer de savourer le plus longtemps possible même si y'aurait toujours un truc pour me mettre les bâtons dans les roues.
-Si tu lui crèves les yeux, tu vas le tuer, ce serait pas mieux de l'énucléer ?
C'était plus sale mais au moins, il y avait moins de risque qu'il meure, je pensais et ce malgré la probable hémorragie que l'homme se payerait avec les trous dans son visage. Puis je fronçai les sourcils, essayant vraiment de voir quelle solution serait la meilleure, puis je me rendis compte que l'idée qu'Eirik mutile quelqu'un ne me dérangeait pas. Alors est-ce que ça faisait de moi quelqu'un de méchant ou d'indifférent ?
J'éternuai encore mais je ne bougeai pas pour vérifier si j'avais de la fièvre ou non. De toute façon, je n'arriverai pas à le savoir alors... Bien sûr, l'humeur de mon vampire changea du tout au tout. Rien de surprenant mais il était à nouveau en colère... Franchement, qu'est-ce que je disais ? A croire que c'était même une manie.
-Elle a écrit qu'elle sera là une journée mais je ne sais pas laquelle. Et je préfère que tu ne sois pas là, ne te vexe pas, s'il te plaît.
Parce que je savais pertinemment ce qui allait se produire avec ma maman et je ne voulais surtout pas qu'il voit ça. L'humiliation, je pourrais la supporter surtout s'il ne la voit pas.
-Désolé de cette nouvelle... Je l'avais un peu oublié, j'ai reçu la lettre ce matin mais quand il s'agit de maman, ben j'ai pas envie d'y penser alors du coup... Désolé ?
Je cherchai dans mes poches un mouchoir, me levai pour aller à ma veste et en trouvai un que j'utilisai de suite. J'essayai de récapituler, je lui avais tout dit normalement... Du moins, je supposai. Je m'approchai à nouveau d'Eirik, cherchant le câlin. Puis l'était froid, ça faisait du bien.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Jeu 26 Nov - 19:02
Le bibliothécaire était vraiment bien pour ça, ce genre d'ordre ne lui posait vraiment aucun problème et c'était une bonne chose. Par contre, il ne put s'empêcher de se détendre un peu en entendant sa proposition de torture. Vraiment, il n'était pas si sage au fond et s'en était rassurant pour le plus vieux. Au moins, il n'était pas le seul à avoir quelque tendance bizarre sur les bords.
En tout cas, bien que la nouvelle de la visite de cette femme soit une mauvaise chose, il décida finalement de rejoindre son Primero. Surtout qu'il avait remarqué ses éternuement et bien sûr, le Norvégien comprit bien vite. Bien qu'il soit mort, il reconnaissait les symptômes quand quelqu'un était malade. Il soupira donc pour venir prendre la couverture présente sur le dossier du canapé et la mettre autour des épaules du rouquin. Eirik lui toucha le front et remarqua qu'il était un peu chaud, mais rien de bien méchant.
" Je ne me vexe pas, mais maintenant, à absolument vouloir que je ne sois pas là, ça m'intrigue."
En effet, rien le fait de dire cela venait d'éveiller sa curiosité. D'accord, il était au courant que cette femme fut assez dur avec son fils dans le passé, mais ça caché quelque chose. Le blanc fronça donc les sourcils et se pencha sur son amant. Il le scruta un instant et il finit par prendre cette voix que le petit adorait tant. Autant, mettre toute les chances de son côté pour qu'il avoue l'envers du décor non?
" Ne t'excuse pas...Par contre, maintenant que tu as éveillé ma curiosité, j'aimerai que tu me dises ce qui fait que tu ne veuille pas que je la vois? Alors, je t'écoute."
Le vampire comptait bien avoir une réponse et pour cela, il en rajouta un peu pour faire céder le petit. Dans un premier temps, il s'approcha l'entement, puis il effleura les lèvres du petit. Eirik se recula ensuite légèrement pour n'être qu'à quelques centimètres de son compagnon et lui chuchoter.
" Tu veux me faire plaisir et tu veux aussi que je continue non? Alors ne me force pas à te faire cracher le morceau de manière bien plus violente...Hein mon mignon."
Le professeur lui sourit simplement et lui caressa la cuisse en attendant une réponse. Il espérait juste avoir la réponse qu'il voulait, après avec le Djinn ce n’était pas forcément gagné.
Hum... Mince, Eirik avait remarqué. Forcément, ce n'était pas très difficile à comprendre, je ne reniflai pas d'habitude. Plus les éternuements et le besoin de me moucher, pas besoin d'avoir inventé l'eau froide pour comprendre que j'était un peu malade. Mais c'était ma faute, apprendre que ma maman allait venir faire un tour chez moi m'avait mis... Ben ça m'avait mis quoi et j'étais sorti sans me couvrir pour me calmer. Sauf qu'il faisait plus froid. Enfin, être un peu plus couvert, ça faisait du bien.
-Ça ne devrait pas, ça n'est pas tellement intéressant.
Je me retint d'éternuer sur lui, non seulement c'était sale mais en plus c'était vraiment pas quelque chose à faire. Mais j'avais aussi l'impression d'en avoir trop dit et la confirmation vint au fur et à mesure. J'eus l'impression d'être pris dans les phares d'un train quand Eirik se mit à me scruter à utiliser "cette" voix. Il le faisait forcément exprès, j'en étais certain. Je faillis gémir mais je me mordis la lèvre à tant, empêchant le son de sortir.
Le manipulateur ! J'avais froid et chaud en même temps maintenant. Bien sûr qu'il était curieux, j'étais curieux, le monde entier l'était !!! Tiens, ça faisait longtemps que j'avais pas été aussi près du bug à cause de lui. J'essayai de formuler une phrase mais je devais ressembler à un mammouth dans l'eau. J'en oubliais même mon envie d'éternuer encore. J'atteignis un sommet de rouge quand il fut presque tout contre moi et la tête me tourna. Heureusement qu'il m'avait obligé à m'asseoir où je me serai écroulé par terre comme une midinette.
-Tu... Tu triches ! Tu... Tu...
Allez, Ambroise, tu pouvais faire une phrase cohérente que diable ! Même si tu voulais qu'il t'embrasse et... Je frissonnai sous sa caresse sur ma cuisse, son cerveau franchissant comme un nouveau niveau de bug. Je me détournai pour tousser, me rendant alors compte que j'avais oublié de respirer. Mais au moins, ça me remit un peu les idées en place. Je me mordis la lèvre.
-Je... Je ne veux pas que tu sois là parce que ma maman va forcément me punir.
J'avais réussi à le dire d'une traite, amen ! Par contre, ça n'arrangeait pas la situation parce que si maintenant Eirik changeait d'avis, je me sentirai juste misérable. Je ne voulais pas qu'il voit ça, surtout pas. J'éternuai et me mouchai avant de resserrer le plaid sur moi.
-Et je pense vraiment que ça se passera mieux s'il n'y a pas de public. Sinon, elle pourrait être plus... méchante.
Je n'osai plus le regarder encore. Par contre, je posa mon front contre son cou, ça tournait comme dans une tornade... C'était vraiment génial qu'il soit froid pour une fois. Une de mes mains lui agrippa son tee-shirt pour être sûr qu'il ne s'éloigne pas. Je voulais mon câlin, moi.
-Tu vas faire des choses avec ton frère à Noël ?
Oui, oui, j'essayai maladroitement de changer de sujet. Il faudrait que je réfléchisse à un cadeau pour lui d'ailleurs... Mais là maintenant, ça allait être relativement compliqué.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Jeu 26 Nov - 20:40
Pas intéressant? Bien sûr que si, surtout que ça concernait son amant. En tout cas, sa petite façon de lui faire cracher le morceau marcha sans mal. D'ailleurs, il était à deux doigts de rentrer en bug le gamin, c'était tellement adorable. Bien qu'il soit habitué à tout ça, il continuait à perdre la tête pour si peu et ça Eirik ne pouvait qu'en rire. Pourtant, vu le sujet, il se retint et laissa le rouquin reprendre sa respiration. C'était vraiment flatteur de voir l'effet qu'il lui faisait, mais le Norvégien voulait sa réponse et celle-ci arriva sans mal. Enfin, il l'avait plutôt dit rapidement, mais bon.
Par contre, quand il comprit finalement le vampire serra le gamin qui venait de se blottir contre lui. Cette femme, voilà, il avait encore des envies de meurtre et ça risquait d'être pire le jour ou elle arriverait. Le blanc remarqua même la faible tentative du petit de changer de sujet, mais là non hors de question.
" Te punir?! Etre encore plus méchante?! Hors de question que je te laisse avec cette folle dans ce cas. Je serais présent et je jure que si elle lève la main sur toi je la tue...Pour qui elle se prend?! C'est ta mère, mais tu n'es pas à elle. Tu m'appartiens et je compte bien le lui faire comprendre, tu n'as pas à subir ses lubies de vieille folle."
Le professeur avait lancé cela de façon incisive. Sans rire, cette femme allait le faire devenir fou. Rien que le fait de penser qu'elle pouvait le toucher, c'était pire que de la jalousie ce bordel! En tout cas, il allait protéger son Primero...Enfin compagnon, quitte à se faire blesser par cette malade. Ce n'était qu'un enfant bon sang! Eirik en était hors de lui. Pourtant, il se contint pour son amant et lui caressa les cheveux un moment avant de le soulever. Il l'amena dans sa chambre et le mit sous les draps avant de quitter la pièce. Le blanc amena de quoi faire du thé et s'assied près de son homme. Il fallait vraiment qu'il se calme juste un instant pour répondre à la suite. Ben oui, bien que ça soit une piètre manière de changer de sujet il pouvait bien répondre.
" Mon frère...Je ne sais pas, tout dépendra de lui. Enfin, ça dépendra de sa rencoeur envers moi, mais de toute façon je commence à m'habituer à la solitude pendant cette période de l'année..."
Encore un sujet sensible, mais pas à cause de sa signification. Ce qui dérangeait le blanc c'était plutôt les souvenirs qui allaient avec. En tout cas, il ne voulait pas les effacer, ces périodes étaient peut être douloureuse, mais restait surement les meilleurs de sa jeunesse. Il se mit donc à préparer le thé à la façon traditionnelle japonaise pour se changer les idées et s'occuper les mains.
Quand je disais que j'allais finir misérable, c'était pas une blague et ça devenait un peu trop vite réalité pour moi. Bon sang, je vais finir par faire en permanence attention à ce que je lui disais et quelque part, je trouvais l'idée dommage. Cependant, je ne voulais pas non plus qu'il soit là. Je ne voulais pas le voir se battre avec ma maman et surtout qu'elle ait la possibilité de lui raconter des tas de choses humiliantes sur moi. J'appréciais qu'il veuille me protéger sauf que ça ne marcherait pas du tout là.
-Eirik, plus tu chercheras à me protéger, plus ce sera pire. Je n'ai pas envie de finir complètement humilié devant toi...
De vieille folle, hein ? Ma maman n'était pas folle, au contraire, elle savait très bien ce qu'elle faisait et mon vampire le comprendrait très vite. Il fallait donc maintenant que je trouve un moyen pour que la rencontre ne finisse pas en carnage totale parce que ma maman était définitivement une femme de caractère et même si Eirik pensait savoir ce qu'il allait affronter, à mon avis, il restait très loin de la vérité. Déjà le simple fait que je me mettrai à parler seulement sur autorisation allait... Bref, j'éternuai encore en cherchant comment arranger tout ça.
Et avec mon mal de tête présent, je me disais juste que j'étais dans une merde noire.
Je m'agrippai faiblement à Eirik quand il me souleva pour me mettre dans son lit. Euh, il avait prévu quelque chose ? Parce que je risquais d'avoir un peu de mal... Pourtant, il ne fit que me couvrir et repartit. Ça me laissa un peu de temps pour me moucher et grelotter comme j'en avais envie depuis de longues minutes sans attirer son attention. J'étais bien malade en fait... Mais bien sûr, les médicaments étaient chez moi.
-Encore du thé...
Je n'avais plus la foi d'en boire personnellement. En plus j'avais l'impression que ma voix commençait à s'enrouer. Les yeux à demi-clos, les joues roses à cause de la maladie, je regardais Eirik qui s'agitait sans bien comprendre le sens de toutes ses manœuvres. Peut-être l'agacement encore. Dommage, j'aurais aimé l'avoir calme et câlin là. Je retins un soupir.
-Tu ne seras pas tout seul, tu nous auras Glacier et moi. Ma maman n'a jamais fêté Noël avec moi.
Je tendis la main pour essayer de la poser sur son bras mais j'évaluai mal les distances là...
-Et je l'ai fêté juste une fois avec mon papa. Le meilleur Noël que j'ai eu.
Je détournais la tête pour éternuer décidément, et je resserrai les couvertures sur moi. C'était clair et net, je devais maintenant faire attention avec le temps même si ça me prendrait plus de temps pour m'habiller le matin avec toutes les couches de vêtements que j'allais mettre. Je continuai d'observer le manège d'Eirik.
-Tu veux un petit ou un gros cadeau ?
J'avais quelques idées mais je ne savais pas trop quoi appliquer. Un livre, ce serait tellement banal de ma part, même s'il venait d'une autre dimension... Je maudissais la fièvre qui m'empêchais de réfléchir...
-Je peux remonter le temps d'une certaine façon et faire un film de ta famille et toi à Noël...
Pourquoi je le disais ? Ça serait juste bien de le faire, non ?
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Lun 30 Nov - 10:21
Franchement ça l'énervait plus que de raison. Il lâcha ce qu'il avait en main et observa es mains un instant. Le vampire était en train de perdre le contrôle...Pour si peu, il commençait à...Le blanc ferma les yeux et inspira, puis expira un grand coup. Zen, il devait garder son calme. Sa plus grande peur était bel et bien de se mettre dans une colère noir, comme le soir ou...Shin' depuis ce temps avait une rancœur démesuré envers lui et surtout, il avait peur de lui. En tout cas il mit le thé à infuser, les mains tremblantes. Un sourire forcé presque noir apparut sur son visage et il prit la parole.
" Quoi que tu dises, quoi que tu fasses je serais là. Tu ne subiras aucune humiliation, j'ai bien compris que tu avais peur d'elle bien que tu l'aimes, vu que ça reste ta mère, mais je peux t'assurer que quoi qu'il se passe je ne te jugerais pas. Je ferais juste tout pour qu'elle comprenne ou est sa place, que l'on ne touche pas à mes affaires et surtout pas à mon jouet favoris. Je suis le seul à avoir le droit de t’humilier, te faire du mal ou encore de te tuer."
Le ton du Norvégien était situé entre l'assurance et une tension remarquable entre mille. C'était horrible de réprimer de cette façon son envie de faire du mal. Surtout qu'en tant que vampire, il ressentait tellement plus intensément. Eirik but donc un peu de thé avant de tout déposer sur sa table de nuit. Il enleva son haut et se glissa sous les draps, gardant toujours une certaine distance avec l'enfant. Pas qu'il ne veuille pas le toucher, non, il ne voulait juste pas lui faire mal physiquement parlant. Le vampire se mit donc de côté pour être face au rouquin et ferma de nouveau les yeux en entendant la suite. Vraiment? Passer noël avec lui et son chat? C'était une idée...Surtout qu'il n'aimait pas sauter Noël, c'était une tradition catholique et lui étant un ancien pratiquant ne pouvait pas la zapper aussi facilement.
" Bien dans ce cas je fêterais Noël avec toi, puis je suppose que c'est mieux de fêter cela avec toi et ton chat que rien du tout. "
En tout cas, le petit était vraiment dans un sale état, il n'évaluait même plus la distance entre lui et le vampire. Celui-ci soupira et s'approche finalement, après tout tant que c'était le petit qui le touchait et pas lui...Puis, il le laissa parler de son père, de cadeau...Franchement, ce n'était pas son truc les cadeaux, lui en ferait surement un au petit, mais il n'en voulait pas. Pourquoi? Tout simplement parce qu'à l'époque Noël ne nécessité pas de cadeau et le plus vieux avait toujours respecté cela. Par contre...
" Ton père devait vraiment être un homme bien...Mais pour la question des cadeaux je n'en veux pas et surtout pas un film sur ma famille. Nous n'étions pas ce que l'on peut appeler une famille très...Enfin, ne t'embête pas et si tu y tiens temps trouve simplement autre chose."
Eirik ne voulait pas qu'Ambroise voit ce qu'était réellement sa famille, il ne voulait pas non plus en parler. Ce qu'il savait rester suffisant d'après le blanc et ça n'irait pas plus loin. Le vampire prit juste le temps de toucher le front du gamin et plongea ses yeux dans les siens.
Il était mignon mon vampire. Oui, sincèrement, je le trouvais mignon. D'être en colère pour moi. Si j'avais pas été aussi faible et fatigué, je l'aurais attiré pour l'embrasser. J’espérais qu'il ne pouvait pas chopper mon angine - j'en étais quasi sûr vu comment j'avais mal à la gorge maintenant- parce que sinon, je m'en voudrais. Il était vraiment décidé à me protéger de ma maman et mine de rien, c'était quelque chose pour moi. Mon papa avait essayé mais qu'aurait pu faire une simple être humain comme lui. Il n'était même pas sportif le pauvre et il avait été recalé si bien qu'il n'avait jamais fait son service militaire. Mon papa me manquait...
-La discussion entre vous deux va être houleuse alors.
D'ailleurs, je savais d'avance que ma maman ne l'écouterait pas une seule seconde sans rire de ses propos. Elle allait lui dire d'aller se manger un grec et que s'il continuait, il allait avoir des problèmes. Et il en aurait, elle et moi, on avait vraiment pas le même niveau et Eirik ne tuerait tout de même pas ma maman devant moi... Enfin, je supposais. Alors qu'elle, elle n'aurait aucun scrupule. J'étais vraiment bon pour trouver quelque chose qui les empêcherait littéralement de s’entre tuer. Mais plus tard... Tellement plus tard...
-Je ferai un bon repas... Avec un peu de chance, tu pourras me boire aussi.
J'espérais avec un aussi beau Noël que celui que j'avais eu avec mon papa. En fait, le simple fait de savoir que je serai avec quelqu'un qui m'aimait me suffisait. Ce serait un trop beau cadeau. Je m'attendais déjà à ce qu'Eirik soit obligé d'annuler, même. Je posai ma main contre son torse. Il était tellement froid. J'étais si chaud que ça ? Comme j'avais les yeux quasiment fermés, je ne savais même pas où elle était exactement mais comme je finis par sentir un téton près de mon pouce, j'esquissais un sourire.
-Mon papa... Je lui manquais beaucoup... Il pleurait à chaque fois que maman m'emmenait. Elle le trouvait vraiment trop doux avec moi. Elle disait que je ne le méritais pas... Papa s'en voulait pour ça... Il me disait que si peut-être, il se montrait dur, je pourrais rester avec lui... Mais il y arrivait jamais...
Je baillai pour tousser ensuite, j'avais l'impression d'avoir du gazon qui avait poussé en quelques minutes dans ma gorge. Y'avait intérêt à y avoir des marguerites avec.
-Et si, t'auras un cadeau. Je trouverai bien... Quand mon cerveau voudra bien se réveiller à nouveau.
Dommage quand même, j'aurais bien voulu voir sa famille. Il devait être adorable quand il était petit.
-J'espère qu'on aura plein de neige. Je n'ai pas oublié ta promesse, je veux faire de la luge dans les couloirs de l'école...
Je rouvris les yeux quand je sentis sa main sur mon front. Médicaments ? Oh... Le plus simple serait que je rentre chez moi, ma boîte à pharmacie était heureusement pleine à craquer, j'avais été prévoyant. Et puis Glacier devait avoir faim. Je ne savais pas trop quoi répondre à sa question mais je mis ma mouchoir sur mon nez pour lui éviter les postillons. En lui expliquant donc où était la boîte (dans le placard de la cuisine, près du frigidaire) et en lui demandant de nourrir mon pauvre chat qui devait se sentir tout seul là pour le coup (les croquettes étant dans un bac transparent sur la table qui se fermait sur les côtés). J'ajoutai que ma clé était dans la poche intérieure de ma veste et qu'il y avait un double pour lui là aussi. En rougissant. A moins que je n'étais déjà trop rouge pour que ça se remarque.
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Lun 30 Nov - 20:44
Bien au moins le petit c'était fait à l'idée. Que la discussion soit houleuse ou non hors de question de le laisser avec cette femme. Surtout que franchement de ce qu'il en savait elle n'avait aucun scrupule et d'ailleurs lui non plus. Ambroise n'en avait peut-être pas conscience étant donné qu'il ne l'avait jamais vraiment vu en colère, mais le blanc était bel et bien un homme froid. S'il devait la tuer, il le ferait sans aucun remord bien que le rouquin soit présent. Celui-ci pourrait même lui en vouloir pour un bon bout de temps, le Norvégien prendrait sur lui. Enfin, ce moment n'était pas encore arrivé et ça se passerait peut être autrement, bien qu'il n'ait pas beaucoup d'espoir à ce sujet.
Enfin, le bibliothécaire dériva ensuite sur le sujet de Noël et cela le détendit petit à petit. Un bon repas, être avec quelqu'un...Ça faisait vraiment longtemps, très longtemps. D'ailleurs, il se demandait ce qu'il pourrait offrir à son frère et à Ambroise. Eirik y réfléchirait, mais pour le moment, il préférait écouter, surtout que ça parlait du père du petit. Puis, il en vint enfin à la promesse qu'il lui avait faite à leur rencontre. Sérieusement? Il y tenait à avoir sa neige et ça fit rire légèrement le plus âgé.
" Franchement, même malade tu ne perds pas le nord...Tu auras ta neige, mais il faudra que tu te couvres, je ne veux pas avoir à te soigner de nouveau."
Le vampire lui caressa finalement les cheveux avant d'embrasse le petit juste au-dessus de la tête.
" Ton père était juste un homme bon et de plus un bon père. On ne peut pas le blâmer pour avoir fait de son mieux, alors que ta mère elle n'était juste qu'une femme sans instinct maternelle. Tu pourras l'aimer autant que tu le veux il faut se rendre à l'évidence...Elle ne sait pas aimer."
Le professeur était peut-être un peu violent sur ses propos, mais le petit devait bien voir les choses telles qu'elles étaient. Le blanc lu caressa ensuite la joue pour venir lui murmurer.
" Dors un peu...Je vais aller chercher ce qu'il te faut. Je reviens vite d'accord et ne t'inquiètes pas pour ta bestiole, je sais encore m'occuper d'un être vivant."
Le plus vieux embrassa chastement son amant et quitta les draps pour enfiler son tee-shirt et une veste. Il prit bien soin de voir si Ambroise avait tout ce qu'il lui fallait puis il récupéra le fameux double présent dans la veste. Ca ne lui prit d'ailleurs pas longtemps d'aller chez son amant. Seulement voilà, arrivé là-bas, le chat n'avait pas voulu se montrer docile bien au contraire. Le professeur avait donc décidé d'employer les grands moyens avec cette bestiole capricieuse. Il avait trouvé une couverture et avait attrapé le chat en question pour le foutre à l'intérieur. Eirik prit ensuite la trousse à pharmacie pour retourner chez lui.
Une fois de retour, il se dirigea vers sa chambre et lâcha le chat pour qu'il puisse retrouver son maitre. Vraiment, c'était une sale bête. Enfin, Eirik lui déposa simplement la trousse près de son amant pour aller s'occuper dans son salon. Autant fumer dans un endroit plus distant pour ne pas empirer les choses. Puis au moins, il pourrait lire sans déranger le petit.
Perdre le nord, hein ? Je serai incapable de dire à cette heure sur quel méridien nous étions alors à mon avis, j'étais plutôt paumé mais ça ne se voyait pas. Et si je me souvenais de cela, c'était parce que c'était lui qui l'avait promis. Lui qui m'avait montré la neige avant l'heure... J'esquissai un sourire tendre pour ne pas rire. Evidemment qu'il n'aimait pas me soigner. Pourtant, j'étais sage, j'étais toujours le plus sage possible dans cet état.
-Je le ferai, j'ai bien compris que c'était plus le moment de se promener torse nu...
Pas que c'était quelque chose que je ferai habituellement en réalité puisque j'étais et je restais pudique. Je soupirai de bien être à son baiser bien que j'aurais préféré l'avoir sur les lèvres. Le problème étant tout de même que j'étais malade et que je doutais que le goût de la maladie lui fasse plaisir. Son opinion sur mes parents était très clair en tout cas et s'il avait pu choisir, sans aucun doute qu'il aurait préféré voir mon papa plutôt que ma maman. C'était un peu bête...
Sur son assurance de bien prendre soin de Glacier, je me mis à somnoler en me faisant plusieurs films sur la manière dont mon vampire et mon chat se rencontreraient. J'espérais qu'Eirik n'ait pas envie de le tuer parce que j'y tenais déjà beaucoup, mon Main Coon était adorable avec moi. Peut-être un peu possessif. Mon amant fut de retour bien plus rapidement que ce que j'aurais pensé. Il relâcha Glacier sur son lit qui miaula et feula en direction d'Eirik. Visiblement, il n'avait pas apprécié le traitement et trottina vers moi pour un câlin. Je laissai ma fumée ouvrir la boîte à pharmacie en me redressant et remerciant mon vampire. Qui préférait me laisser un peu seul.
Bien sûr, je ne pris pas du tout les doses prescrives pour un humain, j'en pris beaucoup moins. J'allais faire quelque chose que je faisais rarement, me soigner en mode rapide. Mais pas trop trop le choix puisque mon état était juste ennuyant pour mon partenaire. Le médicament avalé, je me changeai en une petite boule et fit donc la chasse au virus. Ce faisant, je détournai toute la fumée disponible dans les alentours et une heure plus tard, j'étais quasiment guéri. Mais toujours fatigué. Reprenant forme humaine, je récupérai Glacier dans mes bras et alla voir Eirik.
-Je ne pensais pas que tu l’emmènerais ici. Il n'était pas très content.
Je vins embrasser Eirik dans les cheveux. Glacier essaya de mettre un coup de griffes.
-Merci, je vais beaucoup mieux. J'ai un peu triché donc je vais dormir comme une masse ce soir. Mais en attendant, j'ai emmené la boîte... Si tu veux...
Je rosis de faire dans la proposition scabreuse mais j'avais vraiment envie de sentir ses mains sur moi après tout ça. Alors il avait intérêt à se laisser tenter même si son livre était génial. Glacier miaula de réprobation comme s'il avait compris ce que je racontais et je baissai les yeux sur lui. J'avais l'impression qu'il regardait Eirik méchamment mais je devais me tromper. Il n'y avait pas de raison pour qu'ils ne s'entendent pas ces deux là, n'est-ce pas ?
-Et puis, normalement, après autant de paroles, on passe aux actes non ?
Je déposai Glacier et glissai mes doigts dans les cheveux de mon vampire. Vraiment, quitte à dormir comme un mort ce soir, autant rajouter une bonne raison à ça, non ?
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Sujet: Re: Je suis là pour... nous ? PV Eirik Mer 2 Déc - 10:25
Le blanc lisait donc tranquillement un livre qu'il avait pris dans sa bibliothèque. Bon, il avait déjà lu celui-ci des centaines de fois, c'était surtout lui qui l'avait écrit. C'était en quelque sorte des mémoires. Pourtant, bien que ça soit ridicule pour certains, le Norvégien aimait bien relire ce genre de chose. Surtout que ces mémoires si parlait de son enfant, c'était un bon moyen pour lui de se souvenir et de ce calmer dans des moments de relâchement. Vraiment, le fait que la mère du petit vienne pendant la période de Noël....Il préférait continuer à lire, oui c'était le mieux, ne pas y penser.
En tout cas, Eirik fut assez surpris d'entendre le petit aussi vite, celui-ci venant même le voir dans le salon. Le vampire soupira à ce que venait de dire le rouquin et sentit sans mal la patte du chat qui essayait de lui donner un coup. Vraiment? Cette bestiole comptait vraiment l'emmerder de cette façon? L'homme posa ses papiers et se retourna pour faire face au petit et à la saleté présente dans ses bras.
" Pas content? Cette saleté ne voulait même pas que je l'approche ou quoi que ce soit d'autre. Alors qu'il soit content ou non, j'ai préféré te l'amener. Vu que visiblement il préfère son maitre..."
Eirik lança un regard noir au chat blanc présent dans les bras de son homme et visiblement celui-ci ne l'aimait pas non plus. La relation entre ces deux-là risquait d'être assez compliqué. D'ailleurs il miaula après la proposition assez scabreuse de son maitre et ça fit sourire le plus âgé de façon assez malsaine. Eirik se leva et prit le chat pour le mettre sur son fauteuil avant d'embrasser son amant de façon langoureuse. Quand il se sépara de celui-ci, il le souleva sans prévenir et lui donna une fessée des plus déplacé avant de rire.
" C'est bien ce que je pensais depuis le début, le pervers ce n'est pas moi dans l'histoire...Mais j'avoue que ce n'est pas plus mal, au moins, je sais que tu ne peux plus te passer de moi...Comme quoi te marquer et t'en faire voir de toute les couleurs sert à quelque chose."
De cette façon le blanc amena son amant dans la chambre pour une nuit des plus agité et personne n'aurait pu dire le contraire. En tout cas, le vampire avait bien profité encore une fois de sa position de dominant pour marquer son amant. Faisant tout pour pas qu'il n'oublie qui était son propriétaire. Après cela, il câlina un peu son amant, vu que celui-ci en avait visiblement besoin. Eirik laissa ensuite son amant s'endormir, pour s'endormir à sa suite. Vraiment ce petit le rendez fou à tous les niveaux.
Ah... Semblait-il que mon vampire et mon chat ne s'entendraient pas si bien que ça, en fait. Bien que je ne comprenais pas bien pourquoi. Glacier était adorable avec moi du moins, et très câlin. Fallait-il que j'en comprenne quelque chose de précis ou c'était juste quelque chose de passager ? En tout cas, je n'appréciais pas trop qu'Eirik traite Glacier de saleté et je sentais que ça n'allait pas forcément s’améliorer.
-C'est normal, je suis le meilleur.
Bien sûr, je plaisantais. Je me sentais minable et fatigué mais comme Eirik m'aimait beaucoup, c'était pas grave. Je rougis un peu plus quand il repartit sur le sujet de la perversion. Non, je n'étais pas un pervers ! Mais j'étais très câlin quand j'étais malade. En plus de vouloir qu'il me prouve son affection. Mais je n'étais pas étonné qu'il tente de tourner cela à son avantage, au contraire c'était bien son genre. Alors qu'en plus, il en était content, je le savais puisqu'il avait sorti son sourire malsain.
Son baiser avait été bon mais pas assez et sa claque sur mes fesses... J'avais glapis à cela, je ne méritais pas de me faire taper, non mais ! Je réfléchissais encore à sa phrase alors qu'il me transportait dans sa chambre, laissant un Glacier l'air pas content sur le fauteuil... J'espérais qu'il ne ferait pas ses besoins dessus pour se venger. Les chats pouvaient être très vindicatifs... Je remarquai enfin que je n'étais pas vraiment d'accord avec Eirik mais je n'avais pas tellement envie de gâcher sa bonne humeur alors je le laissais fanfaronner.
Et je subis volontiers la suite des opérations. Finissant complètement épuisé dans ses bras mais là au moins, c'était pour une bonne raison. Je m'endormis sous ses caresses alors que je me disais qu'avec tout ça, on en avait oublié de manger... Ce qui ne m'empêcha pas de sourire. J'allais très bien roupiller malgré les miaulements de Glacier.