Désolé, j'ai un creux PV Reira Nagasaki

Messages : 543 Date d'inscription : 05/08/2015 Maison : "Babel" Rang :

J'étais encore déprimé. Halloween, c'était nul. Tarô et Sword avaient été méchants et franchement, je n'avais pas envie de les revoir avant un bon moment. Surtout que voir Tarô, c'était pas bon pour ma santé. Eirik ne m'avait pas encore puni pour ça mais ça finirait par venir bien que je n'ai pas choisi de me retrouver avec son cadet pour une nuit d'une horreur... Bon le bal avait été amusant mais la traversée des lieux pour rejoindre la salle n'avait pas du tout était à mon goût. Et surtout, je ne ferai plus un tel truc avec le draco-liche de l'établissement. Me faire poursuivre par des squelettes... Pouah. Et non, je n'avais pas envie de me rappeler que mon vampire était techniquement un mort-vivant, merci.

Quoiqu'il en était, nous étions dans une belle journée d'automne et j'avais faim. Et comme d'habitude, la flemme d'aller jusqu'au réfectoire. C'était vraiment trop loin et pourquoi se prendre la tête quand il y avait les salles du cours de cuisine non loin. J'avais entendu parler de tartelettes aux fruits et de gratin dauphinois. A moitié français, ça me parlait totalement. Mais bien sûr, j'avais fait comprendre aux élèves qu'il ne fallait pas parler aussi fort dans ma bibliothèque. Même si mon estomac les remerciait en ce milieu d'après-midi.

J'eus un moment d'absence en cheminant tranquillement, pensant à une étude sur la qualité des pommes de terre arrosé avec des eaux riches en potassium et nitrate. Puis je partis sur le poids maximum atteignable sur cette planète par un animal puis par un végétal et je faillis alors me prendre la porte des cuisines. Je l'ouvris doucement, passait la tête à l'intérieur pour les trouver vide. Comme à chaque fois que je venais d'ailleurs.

Pourtant, les élèves avaient parlé de leur professeur mais je ne l'avais jamais vu. Je passais directement dans l'arrière cuisine, là où je pourrais trouver les plats dans les frigidaires sûrement. Je me demandais si j'allais vraiment manger le gratin, les tartelettes me parlaient plus. C'était marrant de la nourriture qui parlait au ventre, ça se digérait super bien. Pourtant, je me dis qu'un repas plus ou moins complet ne me ferait pas de mal et je regardais les gratins avant d'en sortir un et de le mettre à réchauffer tout en préparant mes couverts.

Puis je m'installais avec et commençais mon repas... Sans aucune inquiétude. A force de ne jamais être inquiété en venant ici, je baissais un peu ma garde, fallait l'avouer.

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F E A T Ambroise Poitiers

C’était une bien longue journée d’automne. Et pourtant, le ciel était encore bleu et les températures plutôt agréables. Mais ça, elle ne le savait que depuis peu car toute la journée, elle avait été dans la fournaise des fours, surveillants ici et là les différents plats de ses étudiants. L’air frais de l’extérieur lui faisait un bien fou et la brise automnale donnait des couleurs à ses joues. Reira adorait ce genre de temps. Ce qu’elle adorait moins, c’était de rester trop longtemps hors de la cuisine, heureusement pour elle, elle ne donnait plus cours aujourd’hui et pourrait faire l’inventaire des ingrédients avant de rentrer chez elle et déguster son gratin ainsi que la tartelette qu’elle avait fait en exemple pour le cours d’aujourd’hui. Après quelques minutes, elle se décida donc de retourner dans les cuisines.

Faire l’inventaire, c’était bien la pire des choses pour une personne plutôt manuelle comme elle. Elle détestait ça. Et même si elle faisait extrêmement attention – vu que cela lui avait déjà porter préjudice – elle avait l’impression que quoiqu’elle fasse, ses comptes n’était jamais exact, comme si quelque chose ou quelqu’un s’amusait à venir piller ses réserves. Le plus étonnant, en revanche, c’était qu’il s’agissait toujours de plat entier qui disparaissais, alors qu’elle étai sûre d’en laisser suffisamment pour un prochain repas. Enfin soit, de toute façon, quoiqu’elle avait besoin, l’établissement paraissait toujours en avoir. Le chemin jusqu’au cuisine fut rapide, et curieusement, l’odeur des plats d’aujourd’hui lui chatouillait les narines. Poussant la porte à battant, qu’elle ne fut pas sa surprise en découvrant un personne en train de manger calmement. D’un pas feutré mais rapide, la jeune femme se dirigea immédiatement vers son interlocuteur et posa la main à plat devant lui sur la table, entraînant un bruit sec visant à attirer son attention.

“ - Alors c'est vous qui vous servez dans mes stocks quand j'ai le dos tourné ?

La jeune femme se mit alors à détailler son interlocuteur, posant ses yeux noisette en premier sur son visage, puis de manière plus générale sur ce dont il avait l’air. Un teint aussi pâle que le sien, des yeux bleus et des cheveux roux. D’après ce premier coup d’œil, il semblait être parfaitement normal, mais ses expressions et l’aura qu’il dégageait semblait calme, détendue. C’était donc un adulte, et en tant que tel, ne devait-il pas montrer l’exemple ? A le voir, on pouvait largement deviner que ce n’était pas la première fois qu’il s’offrait un aller simple dans les cuisines, elle se demandait donc si enfin, elle pourrait découvrir qui se servait dans les réserves. Mais bien sûr, une seule portion, ce n’est pas ça qui allait faire changer les stocks. Mais quand même, la logique voudrait que pour manger, on aille au réfectoire et pas directement dans les cuisines.

Messages : 543 Date d'inscription : 05/08/2015 Maison : "Babel" Rang :

Ah, grillé... Une main s'était soudainement abattu dans mon champ de vision alors que j'allais gober un morceau de pommes de terre. La question était claire mais plutôt rhétorique à mon avis alors que la voix était exigeante et peut-être un peu énervée comme Glacier quand je caressais trop son ventre. Mais c'était su marrant, ça ne le faisait pas ronronner comme un moteur de moto spatial d'une dimension un peu bizarre mais il me regardait en me donnant des coups de pattes sans vouloir me griffer. Oui, j'adorais mon chat. Et je m'étais un peu perdu là...

Je me tournai vers la professeur, c'était forcément elle et je gobai enfin mon morceau de pomme de terre comme si c'était normal que je le mange. Sauf que non et c'était bien là le sujet de la querelle. Pourtant je lui fis un petit sourire penaud tout en mâchant soigneusement, puis j'attrapai un essuie-tout (et d'ailleurs, je n'étais pas d'accord, ça n'essuyait pas tout et je ne comprenais pas qu'on appelle ce truc comme ça. Essayer d'essuyer de la cire séchée avec ça. Ben ça ne faisait rien !) avec lequel je rendis mes lèvres plus acceptable.

-Je suppose que c'est moi oui, vu que je n'ai jamais vu personne d'autres que moi ici hors des cours. Les choux à la crème étaient extra. Si vous pouviez en refaire.

Je lui fis un nouveau sourire, moins penaud, plus content.

-Je me demandais si j'allais vous rencontrer, à force d'entendre les élèves parlaient de vous. J'ai failli finir par croire que vous étiez un fantôme.

Je suis un peu mal placé pour dire ça puisque je suis de la fumée mais de toute façon, je n'allais pas m'asseoir par terre. Je pris une fourchette que j'avais sorti en trop, piquait du côté où je n'avais pas encore mangé et proposai le tout à ma collègue. Si elle avait faim, ça ne me gênait pas de partager. Par contre, si elle avait prévu de me taper, tout de suite, ça allait être un peu plus compliqué à gérer. Surtout que je n'avais pas le droit de laisser d'autres personnes me faire du mal.

-Par contre, je ne pensais pas que vous faisiez aussi la cuisine française. C'est très bourratif, j'ai presque plus faim mais hors de question de gâcher de la nourriture, je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi.

J'avais un peu connu la faim jusqu'à ce que j'arrive à cuisiner pour moi. Alors le gaspillage, c'était comme la faim dans le monde, pas du tout mon truc. Euh... Je me demandai si c'était logique puis j'haussai une épaule, laissant mes pensées allaient dans tous les sens comme d'habitude. Je fis venir un verre pour elle avec ma fumée, nous servit de l'eau gazeuse.

-Je suis le bibliothécaire, Ambroise Poitiers. Et j'ai pris la mauvaise habitude de manger ici, oui. Je suis vilain ?

Messages : 615 Date d'inscription : 24/06/2015 Maison : "Dragonia" Rang :

Mis aux archives pour cause de disparition d'un des participants.

» Reira Nagasaki | Professeur