Il était presque dix-neuf heures trente minutes quand je revins chez lui. J'ouvris la porte avec délicatesse, mit mon équipement contre le grand froid de l'extérieur sur la patère. Refermant la porte, je me penchai pour enlever mes chaussures, restant en chaussures dans mes chaussons et je m'emparai de Glacier qui me miaulait dessus pour avoir des caresses. Récupérant d'une main le sachet que j'avais ramené, je me dirigeai vers la cuisine tout en racontant ma journée à mon chat. Je ne rentrai jamais réellement dans les détails en sachant que j'étais dans la demeure d'un vampire et que celui-ci avait l’ouïe fine. Je donnai à Glacier son saumon du soir et je farfouillai pour retrouver ma bouteille de soda dont je me servis un grand verre alors que ma fumée rajoutait une bûche dans le feu.
Au moins, il ne pouvait pas me reprocher d'avoir été agaçant toute la journée, je n'avais pas été là du tout. Prenant au hasard un des livres de science-fiction que je comptais rajouter dans la bibliothèque, je mis la table, bien que je ne m'attendais pas à ce qu'il mange des sushis. J'avais déjà mangé un peu mais je m'étais dit qu'il valait mieux que je revienne avec quelque chose parce qu'il serait encore capable de faire une crise à ce sujet. Or, je n'en voulais pas. J'étais juste venu remplir ma part du contrat. C'était froid pensé comme ça mais j'avais froid à l'intérieur alors il ne fallait pas s'attendre à autre chose. C'était déjà pas mal que je ne cherche pas à hurler pas vrai ?
Sauf qu'en fait, je n'avais pas la force mental de le faire.
Erato avait accepté de m'héberger après une rapide conversation téléphonique. Merci à elle, de toute façon, je ne risquais rien du tout avec madame la Muse, elle courait toujours autant les filles et elle m'avait dit que je risquais même d'en voir quelques unes passer si je venais effectivement quelques jours chez elle. Ça ne me dérangeait pas, je pouvais vivre avec beaucoup de choses et c'était sa maison avant d'être la mienne.
Préparant aussi du thé, je faisais donc face à ma dernière nuit ici. Et peu importait ce qu'il dirait, je ne resterai pas. Il avait besoin d'air. Et du coup, moi aussi. Quand des pas se firent entendre, je dis sans lever les yeux de ma page.
-J'avais envie de sushis alors j'ai pris la nourriture dehors. J'en ai pris assez pour que tu manges, mais ne te force pas si tu n'en veux pas. Ça ne sera pas perdu.
J'étais conscient de parler d'une voix presque mécanique. Je mis un marque-page dans mon ouvrage et le refermai pour le regarder. J'esquissai alors un sourire neutre.
-Bien travaillé ?
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Ven 29 Jan - 18:36
C'est donc après avoir préparé ses cours et s'être reçu de la neige, dont il connaissait parfaitement la provenance, que le vampire avait rejoint sa demeure. Il avait pris le temps de prendre une bonne douche chaude, réfléchissant encore sur le sujet Ambroise. Comment pouvait-il avoir fait une gaffe pareille? Franchement, il devrait savoir pourtant avec le temps que son Primero était du genre suceptible. Il s'en voulait d'ailleurs, sans trop en connaitre la raison ça lui faisait un pincement au cœur. Pourtant il préféra chasser cette impression et sortir de sa douche en soupirant. Bon sang, à force tout ça allait le rendre fou, mais bon il l'avait choisi. Plus ou moins en tout cas.
Eirik se dirigea ensuite vers sa chambre pour s'habiller. Il prit un caleçon avec un jogging plutôt large et enfila un tee-shirt large. Pour la première fois depuis longtemps, il n'avait pas tellement envie de se mettre en valeur. Ce pincement le dérangeant toujours autant, d'ailleurs à ce moment il entendit du bruit et son cœur manqua un battement. Il devait essayer de réparer sa connerie et vite. Il se dirigea donc vers le salon pour voir Ambroise qui se mit à parler mécaniquement. C'était quoi ça?! Le Norvégien en resta presque pétrifié. C'était trop bizarre de l'entendre de cette façon. Le blanc se reprit néanmoins et remarqua une nouvelle chose tout aussi déroutante ce sourire. Il lui en voulait tant que ça?! Pour le coup, une fois arrivait près de son amant, le plus vieux le scruta un instant. Puis, très vite, il bloqua le petit entre le meuble et lui. Il ne pouvait pas laisser tout ça sans mot, c'était impossible pour lui. Il passa donc une main sur le bras droit du gamin avant de prendre la parole.
" J'en mangerais et j'ai plus ou moins bien travaillé...J'étais assez perdu dans mes pensées tout l'après-midi..."
Le blanc se pencha ensuite pour donner un baiser chaste à son amant, espérant que cette fois celui-ci réagirait. Pas comme l'après-midi ou il avait limite ignoré son baiser. Eirik prit donc un ton de voix calme pour ne pas échauffer plus les esprits, ce n’était pas le moment de s'emporter.
" Faut qu'on parle...De cette après-midi. "
Il espérait vraiment que le Djinn l'écouterait, parce que franchement il ne supporterait surement pas que le petit l'ignore. D'ailleurs, il ne préférait même pas y penser. Au contraire il préférait croire au fait que ça pouvait s'arranger avec un semblant de discussion civilisé. Si c'était possible bien sûr.
Il semblait presque étonné de ma conduite. Pourtant, je ne comprenais pas pourquoi, ce n'était pas la première fois qu'il me voyait éteint, je ne trouvai rien de choquant dans mon attitude, au moins étais-je fonctionnel pas vrai ? Et puis j'étais rentré, j'aurais pu ne pas le faire. Mais il y avait mon chat et je ne lui laisserai pas Glacier. Vu comment ils s'entendaient tous les deux, mon pauvre animal pourrait voir la fin de sa vie arriver plus tôt que prévu. Et il n'avait pas à souffrir des disputes de couple de son maître.
Puis sans prévenir, je finis entre la table et lui, appuyé contre le bois. Heureusement, les vêtements amortissaient toujours un peu le choc car clairement, il tenait à se coller à moi et à me toucher bien sûr. J'avais presque envie de lui demander s'il voulait que je me déshabille pour qu'il puisse vérifier si j'étais entier et "pur". Pur dans le sens où nul autre ne m'avait touché comme ça à part lui.
-Pourtant j'ai fais en sorte de ne même pas être dans l'établissement, pour ne pas t'importuner.
Je répondis à son baiser par habitude mais je n'arrivais pas à y mettre le plaisir de le retrouver. Je ne sais pas ce qui m'attendait mais ça n'allait pas être la joie, je le savais d'avance. Au moins, il essayait déjà d'être calme mais après tout, s'il voulait à nouveau être en colère et ronchon, qu'il le fasse. Après ce matin, ça ne serait pas le pire. Juste prévisible. Je le repoussai doucement pour m'asseoir à table devant ma plaquette de sushis et je servis le saké.
-Cette après-midi, tu préparais tes cours, tu l'as dis toi-même. Et si tu veux savoir ce que j'ai fait, j'ai exaucé des vœux pour être prêt pour ce soir.
Je lui fis gentiment signe de s'asseoir, il n'avait pas à rester debout chez lui. Il voulait discuter, eh bien nous discuterons. Je me demandais combien de temps cela tiendrait avant qu'il ne s'énerve.
-Si tu veux parler de ce matin, je n'ai pas gagné à la luge mais je n'ai pas perdu non plus. Et Maks' m'a très bien surveillé, je t'assure.
J'essayai d'arrêter avec cette voix mécanique mais comme je n'avais pas envie de mettre une quelconque émotion dans mes dires, ça donnait ça. Je n'aurais jamais pensé que je puisse autant me replier sur moi-même à cause de quelqu'un. Fallait croire que les surprises - même mauvaises ou surtout mauvaises - ne cessaient jamais de pointer le bout de leur nez. Je mâchonnai un maki tout en regardant Eirik. Tout cela devait lui déplaire au plus haut point mais c'était lui qui l'avait provoqué, pas moi.
-Encore merci pour la neige, hein. On a fini par en faire des boules pour les jeter sur les gens qui passaient en bas. On a bien ri.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Ven 29 Jan - 19:32
Encore et toujours cette voix. Bon sang, il n'aimait définitivement pas ça du tout. De plus après avoir répondu, le rouquin venait clairement de le rejeter. Il ne voulait pas être contre lui et le vampire sentit un truc se briser en lui. C'était vraiment bizarre, d'habitude ça ne lui faisait pas tant de mal les disputes avec son petit Djinn. Il ne comprenait vraiment pas, pourtant quand le bibliothécaire prit de nouveau la parole, le blanc ne bougea pas. Il était encore sous le choc...Eirik répondit donc essayant de ne pas perdre le contrôle de sa voix. C’était foutrement douloureux, sans parler de ce sentiment d’impuissance totale pour la première fois depuis la mort de sa famille.
" Tu n'étais pas là, mais j'ai pensé à toi tout l'après-midi...Tout ce que j'ai dit aussi..."
Après ça, le vampire se décida à bouger pour aller s'asseoir. Il devait être diplomate et non perdre le contrôle. Le blanc but son saké et au vu de la remarque suivante, il manqua de s'étouffer avec. C'était quoi cette pique!?! Sur le coup, c'était assez dur de rester calme pourtant, il serra son poing sous la table pour ne pas perdre son sang-froid. Il n'y avait vraiment que ce gamin pour lui faire perdre patience. Le vampire prit donc simplement la bouteille de saké et se servit de nouveau, avant de se sortir une cigarette laissant son amant continuer. Il en avait besoin, ça faisait de plus en plus mal.
Quand enfin Ambroise eut finit. Il prit un maki pour le manger tranquillement et prit la parole, qui cette fois manifestait une certaine tension.
" Je ne me nourrirais pas ce soir...C'est hors de question."
C'était sans appel. Ambroise n'avait rien fait pour une fois et c'était même lui le fautif, il se punirait donc en conséquence en ne goutant pas à son amant. Franchement, ce n'était pas son genre de ce nourrir sur lui sans qu'il le veuille. Parce qu'il fallait le dire, il n'était pas pour et quoi qu'il en dise c'était plus que flagrant.
" Et je me fou complétement que le petit t'es surveillés ou non, là n'est pas le sujet le plus important. Même si je comprends pas comment j'ai pu recevoir une boule de neige de là ou j'étais...Enfin…"
Le vampire reprit un maki et but un nouveau verre de saké avant de fumer de façon machinal. Il devait en parler sans s'énerver...Vraiment sans s'énerver.
" Je veux que tu me dises ce que tu as sur le cœur...Vide ton sac. Je préfère cent fois que tu fasses ce genre de chose que de me parler de cette façon et me repousser comme tu l'as fait...Tu sais si tu ne veux pas que je te touche suffit de le dire. Pas besoin de faire ce genre de chose."
Ça paraissait presque romantique mais je savais très bien en quoi ça ne l'était pas. Allais-je encore une fois devoir le mettre à ma place pour qu'il comprenne clairement ce qui n'allait pas dans ce qu'il a fait ? Comment un "adulte" pouvait être à ce point maladroit ? Moi qui avait toujours cru que les adultes savaient toujours quoi faire et comment le faire... C'est de la désillusion totale qu'il m'offrait. Cependant, je lui donnais quand même un crédit d'avoir essayé de tout comprendre par lui-même, c'était déjà ça de gagner.
Même si bien sûr, il avait l'impression que j'essayai de le titiller. Quelque part dans mon esprit, je savais pertinemment que ce que j'avais dit pouvait être mal pris. Sauf que je n'avais pas du tout le bon ton pour cela à mon avis et que s'il s'étouffait avec le saké, c'était qu'il voulait entendre ce que je disais comme des reproches et pas comme des faits.
Remarque, il ne serait pas le premier à tenter d'entendre plus que ce que je disais. Cependant, sa réplique suivant me fit froncer les sourcils.
-Si. J'ai promis que tu pourrais boire, ça faisait partie du contrat. Comme ta future pipe, je ne l'ai pas oublié.
Bien que je ne comprenais pas pourquoi on utilisait ce mot pour parler de fellation, ça n'avait pas beaucoup de sens à mes yeux. Mais qu'est-ce qui avait beaucoup de sens présentement, hein ? Par contre, qu'il s'en "foute" que Maks ait rempli sa part du contrat lui aussi, c'était mal de sa part. Il avait obligé ce pauvre élève à prendre cette charge alors qu'il n'avait rien demandé. Je m'assurais simplement en le lui disant qu'il n'irait pas s'en prendre à cet ange à peine arrivé dans l'école. Il finirait bien par tomber sur quelqu'un qui lui ferait du mal mais je comptais que ce ne serait pas Eirik à cause de moi.
-Je suppose qu'il a voulu me venger, pour autant, si tu le punis ou si tu le blesses, je ne te le pardonnerai pas, Eirik. C'est enfant, un vrai. Hors de question que tu lui fasses du mal.
Et il se mit à fumer en plein repas. Bonsoir monsieur stress, n'est-ce pas vous qui frappait à la porte de ce vampire ? J'avais quelque part envie de rire mais je me retenais, ce serait un rire sinistre et je ne voulais pas en rajouter. Le chronomètre tournait bien en tout cas, puisque s'il fumait, c'était qu'il ne lui faudrait plus très longtemps pour s'énerver.
-Je suis ton jouet, je n'ai normalement pas la voix au clergé pour ça.
A moins qu'on dise la voix au chapitre... Passons...
-Mais pour en revenir à ce qu'il s'est passé, tu t'amuses à m'humilier devant un élève mais je devrais ne pas broncher. Là où j'espérais de la taquinerie malgré ta mauvaise humeur, tu as décidé qu'il fallait que je paie pour d'autres. Si j'avais fait quelque chose de mal, soit, mais ce n'est pas le cas, nous le savons tous les deux.
Je posai mes baguettes pour boire mon verre de saké cul sec. J'étais toujours aussi plat et aussi mécanique. Certains diraient froids.
-Pire, tu t'en prends à un élève juste parce qu'il m'approche pour ensuite m’infantiliser devant lui et tout ça pour quoi ? Parce que tu ne me fais pas confiance ? Quand t'ai-je seulement donner une seule fois l'impression que j'étais allé voir ailleurs dans ton dos ?
Je me resservis du saké.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Ven 29 Jan - 20:21
Alors s'il c'était attendu à ce que le gamin le reprenne de cette façon...C'était vraiment trop bizarre. De plus, celui-ci enchaine des phrases tout aussi blessante les unes que les autres. Le menaçant presque de le quitter s'il s'en prenait à ce gamin. Sur le coup, Eirik supporta tout ça tout du long. Serrant son poing de plus en plus sous la table fumant comme si de rien n'était, mais le mot jouet sortit de la bouche du rouquin, fut le mot de trop. Eirik planta son point sur la table qui s'écroula littéralement. Rien à foutre, là il était allé trop loin. D'accord, c'était lui le fautif dans l'histoire, mais fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus.
" Je ne te toucherais pas! Autant pour la nourriture que pour cette soit disant gâterie! Tu n'en veux pas, donc je ne te laisserai pas faire tu as bien compris!?"
Il devrait racheter une table super. D'ailleurs, il devrait aussi penser aux canalisations de la demeure du petit, mais ce n’était pas le moment de divaguer. Il s'enfila un dernier verre de saké et écrasa sa cigarette reprenant la parole. De façon sèche, presque brutal. Là Ambroise l'avait à son tour piqué au vif.
" Je me fou complétement de ce gamin ce qui m'importe là c'est toi! J'en reviens pas que tu sois pas foutue de le voir. J'essaye pour une fois de ne pas faire d'histoire et de discuter, mais toi tu me fais sortir de mes gonds et après on dit que je suis incontrôlable sur ceux point?! Et c'est quoi cette manière de me menacer! Si tu le veux tellement tu n'as qu'à le demander et je te rend ta liberté!"
Ses mots allait bien plus loin que ce qu'il pensait réellement. Il serait incapable de le laisser partir, par contre continuer sur sa lancé....Ca...Oh ça oui il savait le faire et c'était un sport courant dans sa famille. Il avait beaucoup d'entrainement même dans le domaine.
" Je ne te fais pas confiance?! Comme si toi tu me faisais confiance! Tu es incapable de me parler ouvertement, tu te sens obligé de me cacher des choses comme ton Alphonse ou même tes rencontres avec mon frère! Oui je sais tout ce que tu as mis sous silence tout ce temps, Shin' m'en à parler! Tu imagines quand même ?! Lui qui a si peur de moi à réussit à me parler de ça et toi tu en es incapable ! Qu’es ce que je dois comprendre dans ce cas ?!"
Là s'en était trop. Il se leva et attrapa le gamin par le poignet pour l'obliger à se lever. Eirik était totalement hors de lui et il souffrait intérieurement plus que de raison. Pourtant, il ne bougea plus, essayant toujours de se contrôler malgré tout ce qui lui faisait tant de mal. Pourtant, il baissa la tête cachant ses yeux avec ses cheveux et frappa son amant. Un bon poing dans la figure, oui ça ne lui faisait pas de bien, mais c'était tout ce qu'il avait trouvé. Sur le coup le chat miaula, mais il n'y fit pas attention...Au contraire, le vampire e retourna pour partir dans sa chambre en lâchant d'une voix cassé par la douleur.
" Ne dit plus jamais que tu es un jouet...Personne ne t'as autorisé à le faire."
Après ça sans réfléchir, il partit dans sa chambre et ouvrit la fenêtre pour fumer. Il avait conscience de son comportement totalement illogique, mais c'était plus fort que lui aujourd'hui. A cause du petit, il perdait le contrôle de ses sentiments et ça...C'était la pire des choses. Il n'était plus pareil depuis qu'il avait fait d'Ambroise son Primero et celui-ci ne voyait rien. Après il lui reprochait à lui de faire le con?! C'était vraiment l'hôpital qui se foutait de la charité.
Et voilà. Eirik avait fini par exploser quand bien même je n'avais pas essayé de le faire. Je parlais plutôt calmement à mon sens. A moins que comme je m'étais coupé de mes émotions, c'était pire que la version où j'aurais pleuré à table. Enfin, la table en question était à présent cassé en deux et il laissait exploser sa rage. Je me demandais comment je faisais pour le blesser quand j'essayais de ne pas le faire. Étions-nous si nuls pour communiquer l'un avec l'autre ? Le problème, c'était que normalement, ni lui ni moi n'aimions mettre des mots sur ce que nous ressentions. Sauf pour lui, je fuyais toujours les miennes.
-Je le vois ! Je le vois trop ! Ce que tu ne comprends pas, c'est que ta façon de faire est tellement brutale qu'elle me marche pas ! Elle ne marche pas depuis le début !
Tiens, au final, qu'il s'énerve m'avait décoincé semblait-il.
-J'essaie justement de ne pas faire dans l'émotionnel pour discuter avec toi. Pourquoi faut-il que tu prennes des faits comme des reproches ?
J'avais envie de pleurer de tout, évitant de regarder à mes pieds pour ne pas voir mon repas gâché. Par contre, s'il pensait me faire peur avec sa menace de me libérer. Je savais qu'il ne le ferait pas. Il me tuerait oui, mais jamais il ne me laisserait réellement m'en aller, il ne lui supporterait pas et au fond moi non plus. Sauf qu'il laissait les mots dépasser sa pensée et que j'étais conscient qu'ils étaient là pour me faire mal. Sauf que non, ça me prouvait juste qu'il se sentait blessé à son tour.
Pourquoi, mais pourquoi par tous les nains ça ne pouvait pas être simple ? Par contre, je me demandai de quoi lui avait parlé Tarô. Ce sale traître. Quoique j'aurais dû me douter qu'il me ferait un tel coup. Je lui ferai tomber une bonne pluie de charbon sur la tête, ça lui fera les cuisses. En tout cas, parler d'Alphonse, c'était un coup bas. Bien sûr que je ne lui en avais pas parlé. Mais par par manque de confiance, simplement pour éviter qu'il soit jaloux pour à cause de quelque chose qui n'existait plus.
-Que...
Et hop, le coup de poing. Étrangement, ça me rappela un slogan sur la violence conjugale et qu'il ne fallait pas croire que les hommes ne se faisaient pas taper eux aussi. Un peu sonné, j'écoutais la suite et je le vis partir. Je soupirai, grimaçai à cause de ma mâchoire douloureuse. Glacier finit dans mes bras et au cas où, je l'envoyai chez Erato avec un mot.
Mais il n'était pas question de partir sans avoir réglé l'histoire. J'allais m'asseoir contre la porte de la chambre, mon visage en fumée. Hors de question de laisser couler le sang.
-Ce n'était pas une menace, c'était un fait. Mais ne pas pardonner ne veut pas dire ne peut t'aimer ou te quitter. Juste qu'il resterait cette trace que tu aurais fait du mal à quelqu'un sans aucune raison.
Je soupirai doucement.
-Je sais que tu perds le contrôle, que tu n'as pas l'habitude. Je ne l'ai pas non plus. Alors j'essaie d'éviter réellement les trucs qui pourraient te mettre trop de pressions. Maman. Alphonse. Mes envies de suicide parfois qui reviennent. Mes pouvoirs qui me font mal parce que je me fais "grandir" trop vite. Je veux juste... J'ai l'impression d'être tellement lourd avec toute l'histoire que je traîne que je préfère te la cacher cent fois plutôt que de t'en parler.
Je me mis à dessiner des ronds de fumée au ras du sol.
-Je ne sais pas ce que Tarô t'a dit. Mais ce n'est pas que je n'ai pas confiance. Je ne veux pas être un poids, jamais. Même et surtout pour toi. J'essaie de bien grandir, je ne sais pas exactement ce que c'est d'être adulte, personne n'a la même définition. Mais il n'en reste pas moins que tu es parfois extrême sans que j'en vienne à comprendre pourquoi... Qu'avais-je donc fait ce matin pour que ça arrive, hein ?
Je baissai la tête, entre fatigue et déprime. Non, je n'avais pas envie de lui parler du pire, mais il semblait que juste vouloir avoir et montrer le meilleur ne fonctionnait pas avec lui.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Ven 29 Jan - 21:49
Eirik était dans la chambre. Il ne voulait pas en sortir, déjà que frappé Ambroise fut douloureux, mais le voir lui ferait encore plus mal pour le coup. Celui-ci ne l'avait pas ménagé et là c'était vraiment pire que tout. Il éteignit sa cigarette et ferma la fenêtre, il avait froid et ce n’était pas le moment alors qu'il ne c'était pas nourrit. Le vampire se laissa ensuite glissé contre le mur pour s'asseoir, un bras posé sur une de ses jambes plié et s'alluma une autre cigarette. Il fit venir à lui le cendrier avec un golem d'eau et écouta simplement le petit derrière la porte.
C'était vrai autant l'un que l'autre il n'était pas vraiment doué avec tout ça, mais ce qu'avait dit le petit l'avait blessé bien plus que de raison. C'était lui l'adulte dans l'histoire et en plus il était incapable de gérer...En même temps, ce n’était pas simple de découvrir l'amour après avoir passé autant de temps seul à additionné les Primero. Franchement, c'était même pire que ça, Eirik ne savait plus comment faire et d'ailleurs, il n'entendait plus le chat dans la maison. Ça c'était inquiétant, que préparait son compagnon? Il avait un mauvais pressentiment pourtant il répondit toujours d'une voix cassé. Il essayait de retenir quelque chose, mais quoi?
" C'est de me cacher tout ça qui empire les choses...La preuve, je ne savais même pas que tu avais mal à cause de ton augmentation de pouvoir ou même tes envies suicidaire que je soupçonné sans en avoir la preuve...Tu crois que c'est facile pour moi de ne pas savoir? Et tu crois que c'est simple d'être en couple avec une personne qui cache ces choses si importante? C'est encore pire, surtout quand moi je fais l'effort de ne rien te cacher...Sauf sur Shin' et moi bien sûr..."
Soudain, le vampire se rendit compte que ce qu'il retenait, mais qui sortait quand même était des larmes. C'était quand la dernière fois qu'il avait réellement pleuré? Il ne s'en souvenait plus, en tout cas, bien qu'il fasse tout pour ne pas le faire sentir dans sa voix, ça s'entendait parfaitement qu'il ne se contrôlait plus. Voir encore moins que d'habitude au vu de son état.
" Il m'a tout dit, en pensant que tu l'avais fait avant lui...Sur le coup, j'étais déçu de voir que tu ne me faisait pas suffisamment confiance. Surtout que tu es loin d'être un poids pour moi, je ne vois même pas comment tu peux envisager un truc pareil...Et pour ce matin, j'ai mal supporté le fait de te voir si complice avec quelqu'un d'autre tout simplement, en plus du fait que je ne serais plus jamais crédible auprès de cet enfant..."
Et c'était peu de le dire. Avec ce qu'avait vu le brun c'était même plus la peine de penser à être crédible. Dès qu'un enfant avait une faille il sautait dessus en général. En tout cas, tout ça prenait une tournure qu'il détestait vraiment. Il ne se supportait même plus avec tout ça, c'était donc vraiment le fond du fond. Ses larmes coulé toujours d'ailleurs et il ne put s'empêcher de poser la question fatidique.
" Ou est Glacier? Je sais qu'il n'est plus dans la maison...Pourquoi l'as tu fais disparaitre?"
Ah... J'aurais pourtant pensé que... C'était vrai qu'on était sensé tout partager dans un couple, cependant, eh bien... Je n'avais pas l'idée de partager mes malheurs puisque je ne voulais pas déjà y penser simplement. Alors quand on fuyait soi-même le sujet, difficile d'en parler à un autre. J'y pensais parfois à lui dire que j'allais pas si bien que ça. Et au final, je préférais finir dans ses bras à me faire câliner plutôt que de réaliser le pire. Même lui en parler maintenant... Je n'aimais pas ça. Ça semblait servir à quelque chose et en même temps, il allait déjà mal à cause de moi ? Avais-je réellement le droit d'en rajouter ?
-Ce n'est pas pour te mentir, jamais. Je pensais vraiment... Que je t'embêterai juste avec tout ça. Je ne sais jamais quand c'est le bon moment, pourquoi le dire, comment le dire. C'est la première fois que je suis en couple aussi longtemps avec de vrais sentiments.
Je jetai un œil à la porte, me demandant si ce serait une bonne idée de la franchir. Il avait la voix cassé et je sentais le sel dans l'air... Non, j'avais réellement réussi à le faire pleurer ? Ça me paraissait complètement fou, à chaque fois tout semblait l'irriter mais en même temps couler sur lui sans réellement l'impacter sauf si on y regardait bien. Sauf que je n'étais pas forcément des plus observateurs avec lui puisque je m'attendais toujours à ce qu'il finisse plus ou moins en colère contre moi. Je voulais dire, c'était comme ça depuis le début, j'étais tellement habitué en plus à ce genre de réactions envers moi...
Peut-être était-ce là aussi une partie du problème. Le fait que je m'attende à ce qu'il soit méprisant et violent. Quoique ce matin, ça n'avait pas été le cas... Je baissai la tête en retenant un soupir. Et en plus, Eirik se mettait à être incohérent. Il savait tout ce qu'il s'était passé entre Tarô et moi. Il savait que je l'avais puni pour m'avoir frappé, je ne m'en étais pas caché, d'ailleurs il avait eu une vive réaction alors je ne comprenais pas qu'il puisse dire ça. En plus de la crédibilité...
-Il a peur de toi. Oui, il a osé me venger, mais penser que tu n'es plus crédible n'a aucun sens. Il était même d'accord avec le fait que tu sois aussi possessif. Et au final, même s'il t'a entendu me dire ces choses, même moi je n'ai pas l'air d'avoir perdu quoique ce soit.
Pourquoi confondait-il tout comme ça ? Taquineries, faits, reproches... A croire que je parlais extraterrestre. Bon, certes je m'emmêlais dans les expressions idiomatiques mais le ton devait bien refléter ma pensée, non ? Semblait-il pas au final puisqu'il n'arrivait pas à faire la part.
Du coup, sans plus me poser de questions, je me changeai en fumée et je finis dans la chambre avec lui. Assis sur mes talons en face. Bien sûr, il posa une question sur mon chat mais voir de mes propres yeux qu'il avait pleuré. Je tendis une main douce pour essuyer ses larmes. Ma main se fit quasiment aussitôt transparente et je me dis qu'heureusement, il n'avait pas pleuré sur moi où j'aurais très vite disparu. Je séchais un peu l'autre joue, touché - trop sans doute - de le voir comme ça. Je pris une courte inspiration alors que ma fumée essayait de reconstituer ma main.
-Eirik, tu sais que je ne cherche pas à te blesser, c'est même la dernière chose que j'ai envie de faire. Je ne suis pas rentré dans l'optique de me venger, d'ailleurs c'est sûrement pour ça que tu as pris cette boule de neige...
Je me rapprochai, prenant sa main libre dans ma main saine. J'avais un peu oublié que ma mâchoire se refaisait aussi.
-Je ne sais pas parler de moi. Surtout du pire. Parce que j'ai l'impression que si j'en parle, je ne vais pas en sortir. Mais oui, je traîne toujours un cycle dépressif où tout va bien et soudain, je me souviens de... En fait, peu importe le souvenir. Et la descente commence mais ça finit par stagner et comme tu es là, j'arrive à ne pas y rester. Pour mes pouvoirs... Eh bien, je me disais que comme c'était pour toi, c'était pas grave. J'ai l'habitude de gérer une certaine quantité de douleur. En général, je n'y fais pas attention. Et en fait, dès qu'il s'agit de moi et de douleur, je n'y prête jamais aucune attention.
Je levai sa main pour baiser le bout de ses doigts.
-Quant à Glacier, j'ai préféré l'envoyer loin au cas où. En fait, je ne comptais pas dormir ici ce soir mais je vais rester. Je ne voulais pas te faire pleurer.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Dim 31 Jan - 19:33
L'explication du petit était crédible, même plus que ça. Il ne savait pas comment s'y prendre et bien lui non plus, ça leur faisaient au moins ça en commun. Seulement, le vampire ne pouvait que ne pas aimer ça. Ne pas savoir quand et comment en parler d'accord, mais se laisser aller à tout ça sans que lui ne le voit. Pour la première fois depuis le début de leur relation il s'en voulait à un point. Il pensait pourtant réussir à cerner le Djinn, mais finalement que nenni au contraire. Il préféra donc ne pas répondre de peur de s'énerver encore une fois. En attendant il cacha juste sa tête avec son bras posé sur son genou. Bon sang que ça faisait mal, il comprenait mieux maintenant pourquoi son frère avait du mal avec ce genre de chose. Le blanc était en total accord avec ce qu'il ressentait, mais ça c'était tellement nouveau et en plus son partenaire totalement imprévisible. Un cocktail des plus détonnant en l'occurrence.
Puis finalement, le rouquin reprit. Ca voix lui faisait un bien fou, mais en même temps ses larmes n'arrivaient pas à s'arrêter, ce n'était même pas contrôlable en plus. En tout cas, il n'arrivait pas à le contrôler. Comme quoi, ce n’était vraiment pas courant de pleurer pour lui. Une fois qu'Ambroise eut finit, il essaya de se reprendre. Il ne pouvait pas rester ainsi. Eirik savait très bien que le petit pourrait entrer quand il le voudrait, alors autant essayer de cacher tout ça un maximum. Seulement, il n'eut bien sûr pas le temps d'en finir avec ces foutues larmes que son partenaire était déjà en face de lui. Sur le coup, le plus vieux eut le réflexe de se cacher avec ses cheveux, mais un contact vint lui tirer une grimace. Maintenant il le touchait alors que précédemment il ne voulait pas et en plus il disparaissait. Le vampire attendit donc et s'alluma une cigarette plus pour soulager son amant que par besoin.
" Tu n'es pas rentré pour te venger, mais au fond c'est tout comme....Ta voix, ce sourire si peu démonstratif, répondre au baiser plus par automatisme que par envie et le fait de m'avoir repoussé..."
A la fin de sa phrase sa voix s'éteignit très rapidement, comme coupé par quelques choses. Vraiment, il en avait marre. Il n'avait vraiment plus l'âge pour toutes ses conneries, mais ce gamin le mettait dans tous ses états à chaque fois. Pourtant, il inspira et expira un grand coup, laissant le petit finir avant de prendre la parole, toujours sans le regarder.
" Je sers au moins à quelque chose, même si je ne connaissais pas le réel problème."
Il rit de façon nerveuse, puis il reprit de façon presque naturelle.
" Parce que c'est pour moi ce n'est pas grave...Non, mais je rêve et après on dit que tu sa survécu seul? T'es même pas fichu de comprendre que ta santé et plus importante que la mienne! Si tu as mal tu n’arrêtes point! Je suis plus vieux et bien plus puissant que toi pour le moment, donc pense à toi avant tout et j'irais me nourrir ailleurs c'est pas plus compliqué...Il ne faut pas prendre cette douleur à la légère."
Le Norvégien c'était un peu emporté sur le coup, mais en même temps c'était normal. Cet imbécile ne faisait même pas attention à lui et d'ailleurs, cette réprimande était plus que justifié. Rien à faire s'il le prenait mal, au contraire, c'était sa façon à lui de faire comprendre au gamin qu'il voulait le protéger. Après ce n’était pas forcément la meilleure des manières hein, mais c'était toujours mieux que rien. Puis en plus, grâce à ça, le vampire avait relevé la tête pour voir l'état de son compagnon. Bon sang, il n’y était pas allé de main morte. Il avança la main vers le visage du petit et se stoppa, ne sachant pas trop s'il pouvait le toucher ou non. Il l'écouta de nouveau, aussi calmement que possible. Bien que ça le mette un peu hors de lui quand même, il devait tout de même se faire violence. Il avait fait suffisamment de dégât comme ça.
" Je suis désolé pour..."
Sa voix c'était fait plus douce et il montra le côté amoché du visage de son amant. Il attendit ensuite un peu et quand le petit fut plus réceptif, le vampire se lança beaucoup moins content de ce que celui-ci avait dit précédemment.
" Par contre, tu comptais ne pas dormir ici? Et où je peux savoir? Jusqu'à preuve du contraire je n’ai pas encore fait réparer les canalisations...Donc si tu as envoyé ce satané chat chez cette personne ça veut dire que tu comptais partir depuis déjà un moment...Tu te fou de moi j'espère?! Tu crois vraiment que je t'aurais laissé quitter cette maison sans rien dire?!"
Oui, là c'était encore une corde sensible. Savoir Ambroise chez quelqu'un d'autre, très peu pour lui. Au contraire, il préférait encore faire réparer pour de bon les canalisations que de le laisser partir comme ça.
-Je ne cherchais pas à te repousser, j'aime ton contact mais après ça, j'étais mal à l'aise. Je n'aime pas être en colère contre toi pas plus que je n'apprécie de ne plus savoir où on en est.
Je le sentais fatigué et agacé et je savais que nous n'en aurons pas fini de suite car même si je faisais tout pour qu'il ne s'énerve plus, je pensais qu'il le ferait quand même. Et cela ne me surprendrait pas, j'avais compris à force que la colère était un mécanisme défensif chez lui, qu'il enclenchait sans même s'en rendre compte. C'était sa manière de perdre le contrôle de façon organisée. Pour quelqu'un d'extérieur, ma pensée ne devait avoir aucun sens mais elle en avait bien plus qu'il n'y paraissait. Mais il fallait connaître Eirik.
Pas que j'aurais l'audace de dire que je le connaissais par cœur. Non, j'avais encore beaucoup à apprendre et au final lui aussi. J'était sûr que parfois il regrettait que je ne sois pas plus simple, plus prévisible. Dans certaines situations, je l'étais mais dans tellement d'autres... Il avait allumé une cigarette en tout cas et c'était une bonne chose pour moi. Et même s'il n'avait pas l'impression d'en avoir besoin de suite, au final si, ça se pourrait bien.
-Bien sûr que tu sers à quelque chose. En tout cas, tu m'aides bien plus à fonctionner plus correctement que tu ne le penses.
J'essayai un petit sourire mais la moitié était dans le côté fumée de mon visage. La suite aurait pu me vexer mais là, je reconnaissais l'inquiétude qu'il ne voulait pas laisser entendre, préférant presque passer pour une brute. En fait, la délicatesse n'était définitivement pas son véritable tiroir et au final, je finirai par m'en accommoder parce que c'était lui. Il n'y avait même pas d'autre explication à donner, juste ces trois mots : "c'est lui".
En plus, il avait l'air convaincu que me crier dessus pour cela était une bonne chose, je le sentais. Cela m'amusa un peu, quelque part dans mon esprit tordu.
-Même si ça me fait mal, je vais bien, tu sais. Si ça fait mal, c'est juste parce que je me crée réellement un corps plus tangible, qui ne s'effacerait plus à cause de ton eau aussi facilement. Comme maman. Pour rester avec toi dans un bain, il faut bien quelques sacrifices. Par contre, mes mains sont toujours de la pacotille, ça commence toujours par les organes vitaux.
Et puis mon vampire voulut toucher. Sauf que s'il essayait ce côté là de mon visage, il ne ferait face qu'à de la fumée, il n'y avait rien en dessous. Pour l'aider, je reformais donc totalement ma figure, laissant voir une pommette violacée. Très sensible. Mais au moins, l'os n'était plus cassé.
-Je sais que tu l'es.
Je refis un baiser sur ses doigts. S'il voulait me toucher, il pouvait. En fait, il pouvait toujours mais après, il était vrai que je ne pouvais pas être toujours réceptif. Parfois la fatigue gagnait, la douleur aussi. Je n'étais pas humain, certes mais comme beaucoup de créatures, j'avais parfois besoin de repos. Même lui aimait avoir du temps pour se relaxer et se détendre. C'était normal.
Et bien sûr, il recommença à monter dans les toits. Ou les donjons... Les tours... Les greniers ? Ah zut ! Il fallait forcément qu'il veuille savoir où je comptais aller dormir. Sauf que je doutais que la Muse aimerait voir un Eirik furieux débarquer chez elle. Je me demandais vaguement ce qu'elle serait capable de lui faire tout en me disant que ce serait simplement bien que ça n'arrive pas et que mon vampire se montre un peu raisonnable. Je pouvais bien dormir où je le voulais à la fin... Non ?
-J'ai demandé à cette personne pendant la journée de me permettre un jour ou deux chez elle. Et Glacier étant mon chat, c'est à moi de m'en occuper alors oui, j'allais forcément l'emmener.
Je sentais que ça allait encore partir en tourbillon, ça. Fallait-il qu'il soit possessif à ce point.
-Elle a deux chambres d'amis, je me disais que ça ne nous ferait pas de mal qu'on se laisse un peu réfléchir chacun dans son coin. Aucun de nous n'a l'habitude de vivre en couple alors...
Et puis je levai un sourcil.
-Comment ça, satané chat ? Glacier a été très sage ! Et puis ne dis pas ça comme ça. N'importe qui qui t'entendrait dirait que tu veux me garder enfermé chez toi.
Zen, il ne fallait pas que je m'emporte plus que cela.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Dim 31 Jan - 21:23
Au moins, le petit était conscient qu'il était réellement désolé. Par contre, voir le visage se reformer avec ce bleu plutôt violacé, c'était vraiment pas terrible. Eirik amena donc doucement sa main vers la marque et la frôla d'abord avec ses doigts. Puis doucement, il fit glisser sa main contre la joue de son amant. Un imbécile voilà ce qu'il était, parce que bien que celui-ci guérirait surement vite, il l'avait bien amoché et inutile de dire que pour Eirik c'était vraiment impardonnable. Le Norvégien n'avait jamais aimé la colère, au point d'en avoir peur quand il en arrivé au point de non-retour. C'était tellement, lui, ça ne lui plaisait vraiment pas pourtant il ferait avec pour cette fois ci. Ce qui est fait est fait comme on dit.
Puis, le petit se mit à s'expliquer et à se rebiffer sur le sujet du chat. Forcément, mais le blanc ne se démonta pas et se mit même à bouger. Il se mit dans la même position que son partenaire et s'approcha même un peu de lui un regard mécontent clairement visible sur son visage. Un jour ou deux?! Hors de question, il resterait là et s'il n'était pas d'accord il le trouverait pour le ramener. Oui, le vampire était pire qu'un Dragon au sujet d'Ambroise et s'en était épuisant pour lui aussi mine de rien.
" Ce n’est pas une question d'habitude là et je me fou pas de savoir combien cette personne à de chambre d'ami, tu restes à la maison un point c'est tout. Puis c'est quoi ça, réfléchir à quoi?! Y a pas besoin de réflexion, on peut bien réfléchir tout en restant sous le même toi..."
Le professeur s'approcha encore un peu d'Ambroise et finit par l'allonger sur le sol. Il passa au-dessus de lui se mettant à califourchon et mit ses mains de part et d'autre de la tête du rouquin. Réfléchir ?! Non ce n’était jamais bon quand il disait ça, surtout au vu de son esprit dispersé.
" Et Glacier est juste sage quand tu es là, ce chat ne m'aime définitivement pas! Et c'est pas que je veux t'enfermer, je te veux juste avec moi. Si tu veux vraiment partir, je préfère encore faire réparer tes canalisations demain pour que tu puisses dormir chez toi de nouveau. Hors de question que tu ailles chez quelqu'un d'autre."
Eirik fit ensuite une mine boudeuse et finit par tourner la tête vraiment mécontent de tout ce qu'il venait d'apprendre. D'ailleurs son amant ne lui avait pas répondu, il voulait absolument savoir qui avait dit oui à une demande aussi débile. En tout cas, au vu de son caractère possessif, pour lui c'était débile.
" Puis tu m'as pas répondu, qui a osé dire oui à cette demande?! Et ne cherche pas à fuir le sujet, tu sais bien que même sans ça je t'aurais trouvé au bout d'un moment. Alors j'attends..."
Des fois, j'aurais aimé avoir tort quand même. Il me regardait comme s'il allait manger la planète juste parce que je lui disais que j'allais dormir ailleurs. Si j'avais parlé de fornication avancée avec dix hommes et des satyres, j'aurais compris mais là. Dormir, j'avais dit dormir, pas coucher. En plus, si j'avais l'audace de proposer cela à la Muse - chose que je ne ferais pas du tout de toute façon - elle me rirait au visage tout en me disant sûrement sur j'étais mignon mais que je devrais arrêter les blagues. J'imaginais sans mal la scène, ce serait d'un tel ridicule.
Par contre, je remarquai qu'il semblait atteint par le fait qu'il m'avait frappé. Je ne comprenais pas bien, ce n'était pas la première fois alors que se passait-il dans sa tête pour que là ce soir, ce soit gênant ? Il avait lu mes pensées ? Hum, j'en doutais, j'avais même l'impression qu'il fuyait complètement mon esprit. Cependant, je ne pus réfléchir à cela très longtemps puisque Eirik bougea, se rapprocha de moi. Pas que je ne voulais pas, mais on finissait dans une drôle de position alors qu'il me laissait entendre qu'on pouvait réfléchir sous le même toit.
-Quand je réfléchis, je fais encore plus de bruit que d'habitude... Et tu disais ce matin que... Ben... Ce que tu as dit quoi...
J'avais bêtement rougi et être ainsi allongé sous lui sur la moquette de la chambre me faisait vraiment tout drôle. Mais ça ne changeait pas le fait qu'il avait dit que ma voix lui donnait mal à la tête... En fait, du coup j'avais du mal à démêler le vrai du faux. J'avais plutôt l'impression que quand il était de mauvais poil, il ne mentait pas alors que de bonne humeur, il était très taquin mais il éludait aussi sur beaucoup de sujets. Même s'il en avait pas l'impression, il voulait garder sa part de mystère.
-Vraiment ? Il faudra que je lui parle alors. Je pensais qu'il serait être sage, il ne devrait pas te déranger chez toi, le vilain.
Beaucoup me diraient que mon Glacier ne comprendrait même pas la moitié de la leçon que je lui donnerai mais ils auraient torts. Les chats n'étaient pas complètement stupides, merci. Indépendants oui. Mauvaise foi aussi. Mais pour un peu qu'on savait y prêter attention, ils étaient plus intelligents qu'on le disait. Sans doute était-ce là aussi un peu le souci, s'il avait été plus bête, mon Main Coon aurait vu Eirik comme moi : l'esclave qui donnait à manger.
-Je n'ai pas dit que je veux partir, chéri. J'ai juste dit que j'ai besoin d'une nuit tout seul. Je ne demande pas la lune. Et même si tu appelais un réparateur pour les canalisations, il ne finirait certainement pas en un jour.
Ça non, pas avec l'explosion qu'il avait faite cette nuit-là. Fallait dire que maman l'avait bien aidé à péter un câble. Je levai les mains pour venir lui caresser les joues. L'un de mes pouces vint s'attarder sur sa lèvre inférieure, la texture me fit sourire. Sauf qu'en réalité, il n'y avait pas matière à le faire.
-Elle n'aimera pas du tout que tu débarques comme un fou chez elle, Eirik. Erato ne me fera rien du tout en plus. Et comme elle travaille la journée, je pourrais faire le bruit que je veux sans embêter personne. Sauf Glacier.
J'avais du mal à croire que je devais négocier une sorte "d'autorisation" pour aller dormir chez quelqu'un. Normalement, il devrait juste savoir qui et pourquoi. Je me mis à masser sa nuque pour l'aider à se détendre, il fallait qu'il arrête de se faire du mal tout seul là. Parce que j'irais quand même. J'en avais besoin et de toute façon, il ne pouvait pas me retenir dans une cage. Ou en tout cas, je voulais croire qu'il n'irait pas jusque là.
-Une nuit et je reviens. J'en ai besoin, s'il te plait.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Lun 1 Fév - 10:21
Quoi?! Il avait encore ça en tête?! Non, mais il réfléchissait des fois où il le faisait exprès? Sérieusement, s'il avait dit ça ce n'était vraiment pas pour le vexer ou parce qu'il le pensait. Eirik était juste énervé et il avait lâché ses nerfs sur le petit, sa voix ne lui donnait pas mal à la tête ou autre. C'était du grand n'importe quoi cette histoire. Le vampire se pencha donc pour être à quelques centimètres du visage du petit et il sourit comme il put. Il n’allait pas s'en tirer comme ça le petit rouquin.
" Que tu fasses du bruit je m'en moque encore plus que du nombre de chambre...Ambroise, soit réaliste tu sais bien que j'ai dit ça parce que j'étais de mauvaise humeur. J'adore savoir que tu es là, même si j'avoue des fois je me demande si tu n'es pas en train de retourner toute la maison."
D'ailleurs dans ces moment-là ça le faisait plutôt rire. Ce gamin était encore pire qu'une femme en train de chercher quelque chose. Il était capable de faire un bruit monstre pour pas grand-chose. Pourtant, c'était devenu une petite habitude plaisante. Avant c'était toujours trop calme. D'accord, le professeur aimait beaucoup le silence et la solitude, mais depuis que ce gamin était arrivé, il aimait tout autant entendre le boucan que celui-ci faisait. Puis forcément celui-ci dériva sur le sujet du chat. ENCORE ce foutu chat! Là c'était plus vraiment le moment d'en parler quand même! Ce gamin allait le rendre chèvre. Sur le coup il soupira tout en restant dans la même position, puis il lança un regard accusateur à son amant.
" J'en ferait venir plusieurs, au pire je forcerais pour que ça aille plus vite...Puis pourquoi une nuit seul? C'est si dérangeant que ça de réfléchir sous le même toi que moi? Jusqu'à preuve du contraire je suis loin d'être bruyant."
Et il comptait bien le retenir le plus longtemps possible. Autant par protestation qu'autre stratagème, au moins le temps qu'il puisse réparer sa foutu demeure. Bon après, maintenant il savait que c'était la muse et à ce niveau il avait plutôt confiance. Elle n'était pas très homme de ce qu'il en savait...Par contre, ça le dérangeait toujours autant de ne plus avoir le petit même une nuit. Vraiment Eirik devenait pire que Néfir et il commençait peu à peu à s'en rendre compte. Pourtant, ça ne le dissuada pas de continuer sur sa lancé. Bien que ce contact avec son visage aurait pu le stopper. Le blanc embrassa donc le doigt passant sur ses lèvres avant de reprendre.
" Erato...Au moins je n'ai pas à m'inquiéter elle préfère les femmes de ce que j'en sais, mais ce n’est pas une raison...."
La fin de sa phrase s'éteignit lentement alors que le gamin commençait à lui masser la nuque. Bon sang, l'enflure il savait comment le calmer. Le Norvégien finit donc par briser le peu de distance qui restait entre eux pour coller son front contre celui d'Ambroise. Il soupira même d'aise face au traitement et essaya tout de même de faire ressentir son mécontentement.Fermant les yeux pour apprécier il reprit tout de même essayant de rester crédible.
" Pourquoi? Pourquoi tu veux tant partir pendant une nuit? Tu as besoin de réfléchir à quoi de si important? Et avant que tu demandes, non je ne te laisserai pas partir sans savoir...Jusqu'à preuve du contraire tu es à moi. D'ailleurs faudrait que je te le rappel de temps en temps parce que je trouve que tu t'éparpilles beaucoup en ce moment...Et aussi au début tu as vraiment cru que je prendrais ton sang et le reste même sans que tu le veuilles ?"
Ah donc c'était juste sa mauvaise humeur qui avait parlé à propos de ma voix ? Je me rendais compte que je ne savais même pas pourquoi il avait été sur les nerfs. J'avais clairement raté quelque chose mais quoi. Puis je me rappelai qu'il avait marmonné qu'il ne me disait pas tout ce qu'il se passait entre Tarô et lui. Si c'était à cause de son frère, j'aurais bien voulu savoir de quoi il en retournait. Le problème étant que si je posais la question, ça ne me servirait à rien parce qu'Eirik ne me répondrait pas. Il avait le chic pour ça mais vraiment, il ne semblait pas le remarquer. Ou il pensait que j'étais aveugle, au choix.
-Je n'oserai jamais retourner toute ta maison, ce serait impoli et en plus, je n'ai pas la force physique pour ça. Et avec ma fumée, je casserai quelque chose, tu me crierais dessus et...
Et je m'arrêtais parce que nous avions très bien compris où j'allais aller. Par contre, ce qu'il commençait à être fatiguant à être aussi têtu. Je ne lui disais pas "je te quitte" ou "je vais baiser ailleurs". Il me donnait presque l'impression que c'était un drame apocalyptique que je décide de dormir ailleurs que chez lui ou chez moi. Dormir bon sang, dormir ! En plus, il le disait lui-même qu'il n'avait pas de raison de s'inquiéter alors pourquoi c'était pas une raison ? Il allait me faire devenir capricorne ! Non bélier ! Euh... Bouc... agneau... chèvre... Ah m'en fiche !
Je remarquai alors un phénomène intéressant. Mes douces petites caresses et mon massage sur lui était en train de lui faire perdre toute sa verve. Donc... Il fallait que je le touche pour qu'il soit tout calme ? Était-il si dépendant du toucher ? Je savais qu'il était tactile, vu combien de fois par jour il me tripotait de partout, même les fesses avant de repartir faire ce qu'il avait à faire. Vraiment, si j'avais su plus tôt que ça le rendait comme ça, on aurait pu éviter certains soucis.
-J'ai besoin de réfléchir à nous et à comment réussir à mieux communiquer avec toi.
Je m'étais retenu de rouler des yeux.
-Je t'assure que je n'oublie pas, je t'avais déjà présenté à l'élève comme mon amant. Et j'ai toujours mon collier.
D'ailleurs, il se voyait, mon col de chemise n'était pas bien fermé. J'avais tendance à le porter contre la peau pour qu'il reste chaud. Sinon, il me faisait sursauter quand il me touchait alors qu'il était tout froid.
Et enfin, nous arrivâmes au clou du spectacle. Sans que je le veuille. Il fallait qu'il arrête de dramatiser vraiment. Si je ne l'avais pas voulu, je ne serai pas rentré. Vraiment, des fois il me donnait l'impression que j'étais juste une victime consentante. Ça n'était pas le cas. Pas avec lui. Ou peut-être pas de la même façon qu'avec maman dirait certains. Il fallait aussi que je réfléchisse à cela. En fait, j'avais trop de choses sérieuses sur lesquelles je devais réfléchir à propos de mon vampire.
-Je veux que tu le prennes. Je te l'ai promis, je te le donne. Et avant que tu entendes quelque chose de bizarre ou que je n'ai pas dit je l'aurais fait pour me retrouver dans tes bras, pour me sentir en sécurité. Pas simplement parce que je l'ai promis.
Je bougeai pour embrasser ses lèvres à portée des miennes, mes mains toujours en train de pétrir sa nuque et jouer dans ses cheveux neige.
-Je ne suis pas complètement altruiste dans ce cas, n'est-ce pas ?
L'une de mes mains descendit le long de son dos jusqu'à atteindre ses hanches et mon pouce se mit à caresser la peau juste au-dessus de son pantalon. Je ne savais pas exactement quelle réaction j'allais obtenir mais je ne pensais pas à un coup en tout cas. Il était aussi fatigué que moi de s'énerver et en plus, on avait couvert la majorité de ce qu'il s'était passé.
-Dis chéri... Je t'aime.
Parce qu'au final, c'était le plus important de tout le reste.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Lun 1 Fév - 19:49
Bon l'explication du petit était très vague, mais bizarrement ça lui suffit amplement. Tant que c'était pour réfléchir, il tiendrait bien une nuit sans le rouquin. D'ailleurs, en y repensant c'était peut-être même bien...Sauf qu'au fond ça continuait de ne pas lui plaire. C'était vraiment compliqué tout ça quand même. Néanmoins, l'enfant le rassura une nouvelle fois en parlant du collier. Il l'avait presque oublié celui-là, mais c'était déjà pas mal ça le remettait petit à petit dans le droit chemin. Surtout qu'additionné avec la suite ça rassuré beaucoup plus le plus vieux. Au moins le bibliothécaire faisait cela par envie et pas simplement à cause de cette foutu promesse. De plus son premier baiser le calma. C'est fou comme un simple contact pouvait le calmer à vitesse grand V.
Suite à ça, le petit en rajouta et l'embrassa de nouveau, caressant doucement son dos et il finit par le caresser avec son pouce sous son pantalon ce qui eut un effet immédiat. Eirik approfondie le baiser sans plus attendre et quand il se sépara du gamin, ses craintes furent totalement écarté, pour autant il prit la parole.
" T'as gagné...Je te laisse aller chez Erato, mais reviens vite c'est tout ce que je te demande.D'ici là j'aurais fait réparer tes canalisations..."
Bien qu'il aurait préférer le garder avec lui...Mais enfin, on ne pouvait pas tout avoir! Le blanc embrassa ensuite son partenaire, son " je t'aime " lui faisant un plaisir fou, bien qu'il ne le dise pas. Au fond c'était surement ça le problème, mais bon là c'était plus la question. Eirik profita un long moment de ce baiser langoureux, avant de partir embrasser la mâchoire de son amant. Petit à petit il se mit à descendre vers le cou de celui-ci et il lécha la carotide du rouquin pour le prévenir de ce qui allait venir. Après ça il enfonça ses canines dans la carotide de son amant sans plus de cérémonie, profitant du sang qui commençait à emplir sa bouche. C'était toujours aussi plaisant. Le blanc en prit même une belle quantité, juste assez pour ne pas trop fatiguer son petit Djinn, se séparant de lui quelques minutes plus tard. Le blanc se lécha ensuite les lèvres, rangeant ses canines souriant de nouveau. Tout ça était définitivement passé.
Eirik se leva ensuite pour porter le petit jusqu'au lit. Certes, celui-ci n'aurait pas eu de mal à y allait tout seul, mais s'il devait partir pour réfléchir, même pas longtemps il voulait profiter de pouvoir le toucher. Donc une fois qu'Ambroise fut sur le lit, le professeur l'enlaça mettant son nez dans les cheveux de celui-ci pour respirer son odeur. Chuchotant de façon presque inaudible.
" Moi aussi...Je t'aime..."
C'était toujours aussi dur de le dire, mais au moins le Djinn pouvait s'estimer heureux. Il arrivait à le chuchoter sans trop beuguer, un vrai exploit pour lui.
J'avais l'impression de récupérer un chevreuil après avoir vu le yéti. C'était étrange mais ça le rendait adorable quand même. Même si mettre Eirik et adorable dans une même phrase, ça aussi ça relevait du bizarre. En tout cas, maintenant que j'étais conscient d'à quel point le fait que je le touche l'apaise, je ferai bien attention à l'utiliser mais sans en faire une arme de défense non plus. Cependant, il fallait avouer que la discussion se faisait un peu mieux quand il était vraiment apaisé. Sauf que pour les disputes, c'était difficile pour moi de vouloir le toucher. S'il n'avait pas pleuré, je doutais qu'on serait dans la même pièce actuellement.
En tout cas, ma caresse sur son aine eut un effet immédiat. A croire que je l'avais complètement excité en faisant ça et je me sentis rougir pendant le baiser. Cependant, quand il se détacha de moi, il avait l'air d'avoir totalement perdu ses doutes. Et j'avais donc le droit d'aller dormir chez Erato sans qu'il se mette à débarquer. Ou en tout cas, j'espérai qu'il ne le ferait pas.
-J'ai dit une nuit donc je serai vite revenu je pense. Après demain je serai là et je ferai tellement de bruits que tu le sauras sans même sortir de ton bureau.
Mais j'avais tout de même la preuve qu'il avait fait exprès de ne pas faire réparer mes canalisations pour me garder chez lui. Ah, ce qu'il était sacrément possessif. Mais j'avais dû mal à continuer à penser à ce genre de choses, il était déjà en train de me séduire et bien sûr, il y arrivait plutôt vite. Ça devrait être interdit de pouvoir le faire aussi facilement, absolument et totalement interdit. Je m'entendis gémir quand il mordit et je serrai son tee-shirt dans mon poing alors que je le laissai me vider de mon sang. J'étais complètement à sa merci et j'adorais l'être. J'étais sacrément fou... Et perdu dans mon petit plaisir qui finit par s'interrompre.
Je rouvris les yeux pour m'accrocher à lui alors qu'il me posait sur le lit. Quand même plus doux que la moquette. Mais ça allait, on y était pas resté longtemps et je n'étais pas un petit vieux. J'enlaçai Eirik à mon tour, baisant son cou. J'entendis à peine son "je t'aime", vraiment je faillis le rater mais il l'avait quand même dit et je l'en serrais plus fort.
-J'aime bien quand tu deviens chevreuil. Le yéti fait un peu peur quand même.
Ma main alla plus bas pour descendre peu à peu son pantalon. L'avantage là, c'était qu'il semblait prêt à me laisser le toucher comme j'en avais envie alors il fallait que je profite parce qu'habituellement, je n'avais le temps de rien faire. Je frôlais son sexe, fit courir mon index tout le long en me disant que je prenais quand même ça dans les fesses. J'eus envie de pouffer mais je me retins. J'hésitai mais je lui demandais tout de même. Il fallait bien que je tente.
-Tu me laisserais faire ce que je veux pour une fois ? Promis, je ne vais pas toucher derrière. S'il te plait.
J'avais envie de prendre soin de lui. Je voulais pouvoir toucher juste à ma convenance. Je le regardai dans les yeux pour le convaincre de ma bonne foi.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Lun 1 Fév - 21:51
Chevreuil? Yéti? C'était quoi encore cette histoire? Le vampire ne comprenait pas trop. Pourtant, il fit un effort et se mit à réfléchir pour comprendre cette petite phrase ce qui ne fut pas long en somme. Au contraire, ça le fit même rire. Comment pouvait il le comparer si facilement à des créatures aussi différente? C'était tout de même assez particulier, pourtant il ne dit rien c'est ce qui faisait en partie le charme de ce petit. Puis fallait être réaliste, tout le monde préférait la douceur à la violence. Néanmoins, le plus vieux laissa le petit embrasser son cou et le serrer. C'était toujours très agréable, surtout que celui-ci descendait ses mains et que celle-ci vinrent frôler une partie très sensible de son anatomie. Sur le coup, le professeur ne put s'empêcher de soupirer d'aise au contact doux de son amant. Sauf que bien sûr, le petit s'arrêta pour le questionner.
Ambroise était vraiment trop mignon en cet instant précis. Il le regardait avec tellement de bonne foi, que pour la première fois il avait envie de lui céder ce petit truc de rien du tout. Le vampire caressa donc les cheveux de son amant et l'embrassa chastement. Ce n’était pas souvent qu'il demandait ça, alors il pouvait bien essayer de se retenir pour une fois. De plus se serait une manière de se faire pardonner d'être monté dans les tours toute à l'heure. Eirik sourit donc très sincèrement au bibliothécaire avant de parler.
" Vu que c'est demandé si gentiment je ne peux pas te le refuser. Tant que tu ne touches pas derrière bien sûr comme tu viens de le dire."
Il rit légèrement et se leva un peu pour enlever son haut. Il se rallongea ensuite près de son amant pour le serrer de nouveau contre lui. Le Norvégien embrassa d'abord son homme chastement puis très vite, il approfondie le baiser. C'était même bien plus langoureux. Il voulait juste profiter de cette soirée avant de laisser son amant partir. De plus, il devait se préparer à son départ définitif au vu de sa décision précédente. Eirik passa donc ses bras autours de la taille du petit, lui faisant sentir son envie naissante. Parce qu'il fallait le dire, le fait de l'avoir titiller était maintenant visible et ça n’allait pas s'améliorer. Le blanc continua donc ses petites attentions. De long baiser tous aussi langoureux les uns que les autres avant de se laisser aller complétement à son petit roux. Il se demandait juste ce que celui-ci pourrait bien lui faire. Eirik avait vraiment hâte de voir et subir tout ça.
Tiens, il riait, qu'avais-je dit de si amusant ? Sûrement que je m'étais encore trompé quelque part dans l'expression mais tant pis, c'était bien aussi les chevreuils et les yétis. En plus, il avait très bien compris de quoi je parlais donc au final, ça n'était réellement pas un problème. Son soupir m'avait un peu émoustillé mais je ne voulais pas trop qu'il le voit, après tout, ça allait déjà être compliqué de le convaincre gentiment de me laisser le toucher comme je voulais alors si en plus, j'étais tout dur. Même si je ne comprenais définitivement pas où était son souci avec le fait de se faire prendre. Parce qu'être pénétré ne voulait pas forcément dire ne plus être le dominant dans l'histoire. Enfin bon, je ferai avec.
Et puis il sourit et je sus qu'il allait céder ! Génial, je pouvais enfin toucher où je voulais, comme je voulais. Quoique j'allais éviter d'utiliser de la fumée puisqu'il préférait un vrai contact avec moi. Il enleva son haut, ce qui m'excita encore. Bon sang, il fallait que je discute avec mes hormones, elles avaient quelques soucis de réglage. Et puis il m'embrassa. Chaste, puis plus profond. Je gémis tout en me demandant s'il avait déjà changé d'avis puisqu'il semblait parti pour me dévorer. Je sentis son désir pour moi contre le mien, j'en frissonnai. Il était en train de me faire doucement tourner la tête et j'en oubliai presque que je voulais le toucher partout, partout.
C'était traître ça quand même.
-Eirik...
Il me relâcha enfin au moment où j'allais juste m'abandonner. Je dus prendre plusieurs inspirations tout en me redressant et j'enlevai les couches de vêtements que je portais en haut avant de mettre une jambe de chaque côté de son corps. Il était si appétissant, je me léchai les lèvres avant de m'attaquer tendrement à son cou, léchant, déposant des baisers papillons pour finalement laisser un suçon sur son épaule qu'il n'aurait aucun mal à cacher vu son emplacement. Pendant ce temps, mes doigts avaient soigneusement titillé ses tétons jusqu'à ce qu'ils soient vraiment tout durs et pointus. Je vins promener le bout de ma langue sur l'un d'eux, les yeux sur Eirik.
Je voulais qu'il sente à quel point son corps était sensible...
Et je happai ce doux bourgeon de chair, gémissant autour alors que ma main libre s'attardait sur ses abdominaux, traçant des arabesques à faire monter la chair de poule. Il n'y avait aucune envie de domination chez moi, vraiment. J'étais bien trop content de pouvoir être si doux avec lui. Je laissai le premier téton un peu en paix après avoir soufflé dessus pour venir enrouler ma langue autour du deuxième. Ma deuxième main le caressa alors jusqu'à sa fesse, revint vers son aine pour agacer la peau juste à côté de son sexe qui voulait tellement se faire câliner. Patience, j'arrivais... Mais je tenais à savourer chaque seconde parce que j'étais certain que l'occasion ne se représenterait pas de sitôt.
Je recommençai mes baisers papillons ou plus appuyés sur sa peau lisse qui s'offrait à moi, descendant de nouveau pour arriver à ses abdominaux que je léchai et mordillai tour à tour. Cela pourrait le chatouiller un peu mais j'étais certain qu'il apprécierait l'attention. Ma langue se dirigea alors vers l'un de ses flancs et j'osai encore y laisser un suçon. Avant de lui faire un clin d’œil amoureux et taquin.
-Je pourrais passer des heures à t'honorer comme ça...
Mais il ne les tiendrait pas à mon avis, il était toujours si impulsif et impatient. Ma main se referma sur son sexe pour se mettre à réellement le caresser alors que je me débrouillais pour lui faire écarter les jambes. Logique, ce serait plus facile pour moi de le prendre en bouche s'il le faisait.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Mar 2 Fév - 15:26
Le petit donnait l'impression de reprendre son souffle ou de vouloir rester calme. Le vampire comprit donc qu'il avait réussi à le désorienter totalement et il n'en était pas peu fière. Sur le coup, ça le fit rire légèrement de voir son amant si déstabilisé, mais après, il ne put que se laisser aller. Eirik laissa le petit se mettre au-dessus de lui contemplant le corps de celui-ci avec envie. Ne pas céder aller être compliqué pourtant, il avait autorisé le rouquin à le toucher alors...Il ferait un effort.
Doucement, le blanc glissa ses mains sur les hanches du bibliothécaire se laissant aller sous ses baisers, remarquant qu'il lui avait fait un suçon su l'épaule. C'est qu'il voulait laisser des marques le petit coquinou. Sur le coup, le blanc voulut dire quelques choses, mais sans trop le vouloir il lâcha un gémissement en serrant les hanches de son amant. Celui-ci s'acharner sur ses tétons et c'était loin de lui déplaire, c'était même tout le contraire. Puis les caresses sur ses abdos et toutes les petites attentions étaient tout simplement divine. Il n'aurait jamais cru que son petit Djinn était aussi doué pour les petites attentions de ce genre. Puis, le bibliothécaire vint le taquiner tout près de sa virilité sans pour autant la toucher. Là c'était carrément sadique. Eirik lui lança un regard mécontent, en grognant pour lui faire comprendre que c'était juste une torture de faire une chose pareille. Sauf que bien sur le gamin recommença lentement pour laisser un nouveau suçon. Puis quand il prit la parole, le plus vieux passa une main dans les cheveux de celui-ci, tremblant sous l'effet du plaisir ou plutôt di fait de se retenir de lui sauter dessus.
" Tu sais que mine de rien t'es doué dans ton genre...Montre m'en plus je suis curieux."
Et c'était peu dire, à cause de tout ça son érection commençait à lui faire mal, il voulait juste que le petit continue et il ne fut pas déçu.Celui-ci attrapa l’érection du Norvégien pour commencer des caresses absolument délicieuse et ça eut un effet immédiat sur le blanc. Il ferma les yeux, lâchant un long gémissement de satisfaction. Puis, comme s'il se doutait de ce qui allait se passer, il écarta les jambes laissant un libre accès à sa virilité. De toute façon c'était inutile de lutter au vu de son état. Il ne voulait qu'une chose être soulagé et surtout ne pas écouter ses pulsions. Pour une fois il voulait profiter jusqu'au bout de ce moment de pur plaisir que lui donner son amant. Il se demandait juste jusqu'où pourrait aller le gamin qui était d'habitude si timide. Eirik ouvrit donc de nouveau les yeux pour pouvoir voir la suite, bien qu'en soit ce ne soit pas l'idée du siècle. Ça allait lui donner des envies encore tout ça et franchement c'était dur très dur pour lui. Néanmoins, il amena sa main sur celle tenant sa virilité pour remontrer le bras du rouquin. Il vint ensuite caresser la joue de celui-ci, lâchant un nouveau gémissement bien plus clair que les précédents. Ces caresses allait le rendre fou...
Cela ne m'avait pas tellement surpris qu'il me grogne un peu dessus alors que j'effleurai sa peau près de sa virilité avant de la prendre en main. La preuve qu'il était impatient, c'était un peu dommage quelque part mais j'étais tout de même très heureux qu'il m'ait laissé faire tout ça sans me retourner sur le matelas pour s'enfouir dans mes fesses. Parce que je sentais à ses petites crispations qu'il se retenait et c'était tout à son honneur de prédateur. Sa petite phrase me fit rire, bien sûr qu'il était curieux malgré sa libido complètement enflammé.
-Tu oublies vraiment que j'ai été un dominant. Je sais et j'aime faire ce que je te fais.
Son gémissement me fit frissonner, rien à qu'à la manière dont il se cambrait... Bon sang, il était tout de même un peu injuste mais soit... Puisque je ne pouvais pas aller jusqu'au bout, je le torturerai un peu plus. Sa douce caresse sur tout le long de mon bras jusqu'à mon visage parlait clairement d'amour et j'appréciais énormément qu'il prenne le temps de m'assurer qu'il adorait mon petit traitement. Je me penchai à nouveau sur lui une fois que je fus entre ses jambes et j'allais mordiller son nombril avant de glisser ma langue à l'intérieur alors que mon pouce "jouait" avec le bout de son érection, finissant par la décalotter pour jouer avec le frein et finit par cueillir une goutte de son désir pour mieux frotter son gland en douceur.
Puis ma bouche, au lieu de venir se poser sur son sexe comme il devait tant le vouloir vint plutôt "s'attaquer" à ses bourses. Je les grignotai avec beaucoup de soin, sachant très bien quelle pression exerçait ou et pourquoi. Ma main libre caressait l'intérieur de ses cuisses, remontait parfois plus haut pour courir sur son ventre et même son torse, offrant des caresses fantômes à ses tétons qui n'allaient pas pouvoir se reposer tout à fait encore. Je voulais que tout son corps se souvienne de mon passage pour un bon moment.
Enfin, je m'occupai de la partie la plus désireuse de sa personne. Je commençai par la base, léchant tout en remontant vers le bout, les yeux dans les siens parfois pour juste lui montrer à quel point j'étais bien et content. Et sans prévenir, j'engloutis son sexe et appuyer plusieurs fois ma langue sur son gland avant de me mettre à le sucer avec un pur gémissement de plusieurs. Je ne ménageai pas du tout mes efforts, je savais qu'il était à bout en plus. J'avais hâte de le boire de toute façon, maintenant que je sentais mon goût sur mes papilles. Il savait être un vrai délice et j'espérai bien avoir cette fois ce dû qu'il m'avait volé la dernière fois.
Ma main avait quitté ses tétons pour masser ses bourses habilement et je le pris dans ma bouche jusqu'à sentir son gland gratter ma gorge avant de le faire sortir dans un petit son obscène pour le lécher du bout de la langue et le reprendre proprement. Il n'avait vraiment pas intérêt à ne pas me donner ce que je voulais cette fois ou je serai impitoyablement vexé.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Mar 2 Fév - 17:31
En entendant la phrase du petit, le vampire ne put pas se retenir de ricaner entre deux gémissements. C'était vraiment toujours aussi dur de l'imaginer en dominant, mais bon au vu de ce qu'il lui faisait c'était plus clair maintenant. Bien que pour lui il serait toujours le soumis dans l'histoire. En tout cas, ce n’était pas le moment de se lancer dans de grand discours. Surtout que le petit le torturer de façon délicieuse en caressant son gland avec son pouce. Le blanc se mordit la lèvre inférieure face à la sensation qu'il ressentait à ce moment, allant serrer le drap avec ses mains. Il ne devait pas lui sauter dessus, non il ne devait pas et il se répéta cela intérieurement le plus longtemps possible. Au moins jusqu'à ce que le plaisir soit trop fort pour qu'il puisse penser à prendre le rouquin.
Puis, sans trop comprendre Ambroise vint s'attaquer à autre chose que ce que lui voulait vraiment, ses bourses. Bon sang, mais il attendait quoi pour en venir au fait!?! Eirik commençait à avoir une respiration bruyante et ses gémissements se faisaient entendre de plus en plus. D'ailleurs, ses mains vinrent se perdre dans les cheveux de son Djinn qui s'appliquait beaucoup à la tâche. Bon sang que c'était bon et visiblement, il ne comptait pas le laisser en reste. D'ailleurs, le Norvégien comprenait très bien ce qu'était en train de faire le petit l'ayant déjà pratiqué bien qu'un peu différemment. Il voulait que le professeur se souvienne ou en tout cas son corps, c'était assez mignon dans un sens...Néanmoins, il comptait bien se venger quand il le pourrait parce que la clairement, il se perdait dans les méandres d'un plaisir pur. Il se cambra même une nouvelle en appelant Ambroise d'une voix grave et sensuelle, il en voulait plus beaucoup plus.
Et il fut ravis plus que rapidement quand la langue du bibliothécaire entra en contact avec son sexe pour de bon. Sur le coup, il ne poussa qu'un simple gémissement sentant sa respiration se perdre de nouveau. Puis, quand le rouquin le prit en bouche sans le prévenir, il eut comme une coupure dans sa respiration, ses mains retournant dans les cheveux de celui-ci pour les serrer par reflexe. Oh mon dieu! Comment faisait-il pour se retenir bon sang, c'est qu'il était vraiment doué. D'ailleurs, il commençait même à le remercier de manger autant de bonbon. Parce qu'il fallait le dire, il devait y avoir un peu de ça pour le sucer de cette façon. Surtout qu'il n'en avait pas fini visiblement parce que son partenaire lui attrapa les bourses pour les masser de façon vraiment plaisante sans parler du fait qu'il lui faisait clairement une gorge profonde et là ce fut le point de non-retour.
Eirik perdit toute notion du temps gémissant sans retenue face au traitement que lui infligé son petit ami. De plus, entre deux gémissements il arrivait à en demander encore, le suppliant de continuer. C'était tellement bon que sa respiration en devenait totalement incontrôlable et il ne regrettait pas de s'être laisser faire pour une fois. D'ailleurs, ses hanches suivirent le mouvement de la bouche du petit de manière totalement inconsciente sous l'effet du plaisir et finalement après de longue minutes à emplir la salle de gémissement et de supplique, le Norvégien finit par supplier Ambroise d'arrêter. Il ne voulait pas que ça s'arrête il voulait le prendre maintenant, seulement c'était trop tard. Il se cambra dans un dernière élan de plaisir se déversent totalement dans la bouche du petit, les lèvres légèrement ouverte dans un cri muet. C'était trop bon, vraiment trop bon. Après s'être totalement laissé aller dans la bouche du petit, son dos retomba sur le lit et il essaya de reprendre son souffle. Ce sale gosse lui payerait le fait de ne pas l'avoir laissé faire...
Il passa ensuite une main dans ses cheveux pour dégager son visage des mèches gênante, lançant un regard encore voilé par le plaisir. Ce fut juste un délice, voir parfait pour le blanc qui tira le petit à lui pour le câliner toujours à bout de souffle.
Je me sentais étrangement fier. Parce que je savais que la fierté que je ressentais était un peu bête sûrement mais j'avais complètement réussi ce que j'avais voulu faire. Eirik s'était totalement noyé de plaisir sous mes mains et ma bouche et alors que j'essayais de retrouver mon souffle après avoir bu sa libation, je rejouais un peu les images dans ma tête. Et surtout les sons. Je ne l'avais jamais entendu produire de tels gémissements avant, j'avais même failli venir à la façon dont il avait demandé à avoir toujours plus et j'avais été ravi de lui donner ce plus...
Même si je ne l'avais pas écouté par contre quand il m'avait dit "stop". Non mais, depuis le temps que je voulais le boire - et en plus, il le savait -, il essayait de m'arrêter pour me la mettre dans les fesses. Sauf que c'était moi qui avait décidé et j'avais ce que je voulais tant enfin. Na. Le souffle aussi désossé après ce que j'avais fait était amusant un peu. Je vins l'embrasser sur le front après avoir ouvert mon pantalon parce que franchement, ça appuyait un peu trop. En plus il voulait un câlin et je me blottis volontiers contre sa peau, faisant des petits chemins sans queue ni tête sur son bras.
-Je suis tellement content que tu m'aies laissé faire. J'espère t'avoir convaincu assez pour qu'il y ait d'autres prochaines fois.
Je frottai mon nez à son cou. Je me sentais tout bien et tout léger malgré le fait qu'un endroit de ma personne était tendu. Qu'il se soit enfin abandonné à mes soins m'avait vraiment fait du bien et je serai presque capable de m'endormir comme cela si je n'étais pas conscient que je devais aller à la douche et me brosser les dents.
-En plus, tu ne peux pas dire que l'attente n'a pas rendu les choses meilleures, pas vrai ?
Je gloussai un peu contre sa peau, pesant de tout mon poids sur lui. Pas comme si ça risquait de le gêner d'avoir deux ou trois kilos de plus sur son corps. Je relevai un peu la tête pour le regarder dans les yeux, m'attendant à ce que son côté bougon revienne rapidement. Je n'en serai pas étonné, il était comme ça. Et voir qu'au final, je savais y faire pouvait lui plaire et en même temps pas puisque ça confirmait que j'avais bien eu d'autres personnes dans ma vie. Dont Alphonse. Je vins caresser sa joue, constatant dans un coin de ma tête que sa peau restait chaude. Comme quoi, la tension lui avait donné presque l'impression de brûler non ? Il faudrait qu'il me dise comment il avait vécu la chose pour que je le sache mais en attendant, il serait quand même bien que je puisse me débarrasser de mes vêtements.
Ça commençait à faire mal.
-On va à la douche ? Je te laverai le dos.
Petit baiser sur son nez. Une douche serait vraiment pas mal. A moins qu'il ne pense à me renverser sur le lit pour prendre ce qui était à lui. Il en serait bien capable, mon vampire, il l'avait voulu alors que j'achevais de le sucer. Allait-il me faire payer le fait que je ne m'étais pas arrêté ? Si oui, ce ne serait pas très sympa quand même. Je me redressai doucement pour enlever mes chaussures après un autre baiser sur son nez.
Il faudrait aussi que j'envoie un texto à Erato.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik Mar 2 Fév - 19:28
Petit à petit, le vampire arrivait à se remettre de son orgasme, câlinant encore et toujours son petit Djinn qui avait déboutonné son pantalon d'ailleurs. Le vampire en profita donc un peu pour venir frôler son désir avec sa cuisse. C'était la petite vengeance. Suite à cela il rit légèrement pour répondre à son amant par la suite.
" Je te rassure tu m'as plus que convaincu et je peux aussi te dire que ne pas te sauter dessus était un défi pour moi...Tu es vraiment doué mine de rien, bien que je ne t’imagine toujours pas en dominant...T’es tellement mieux en soumis."
Le plus âgé sourit d’un air moqueur, le laissant clairement voir à son homme qui râlerait surement face à la remarque. Pourtant, il serra un peu plus son amant qui frottait son nez contre son cou et il vint de nouveau embêter son petit ami en bougeant, montrant un air tout à fait innocent en faisant cela. Oh oui, il comptait bien devenir un vilain garçon en le taquinant.
" L'attente...Hummm, j'avoue que l’attente à amplifiait pas mal les choses...Mais d'un côté ça me plait pas trop de savoir que tu as fait ce genre de chose à d'autre…"
Sur le coup, ça lui était venu naturellement bien que le contact de son amant sur lui était toujours aussi plaisant. Son petit côté possessif revenait au galop et il n'y pouvait rien. Néanmoins, il essaya de le chasser face à la proposition du petit. Il ne pouvait pas commencer à être désagréable, surtout après ce que le Djinn lui avait fait. Eirik se leva donc avec le gamin dans les bras, il n'allait pas le lâcher de sitôt. Il l'amena dans la salle de bain et entra dans la douche, l'attendant parce que bien sûr il n'allait pas le faire entrer avec son pantalon.
Une fois le petit dans la douche avec lui, le blanc le plaqua contre le mur en l'embrassant sauvagement sans prévenir. S'il comptait s'endormir avec son érection, c'était hors de question. Le blanc se mit donc à toucher son amant avec envie et il comptait bien le pousser à bout juste de cette façon, sa main libre s'activant à son tour. Avec cette fameuse main, il caressa chaque partie du corps de son compagnon, laissant des suçons pour seul marque dans le cou de celui-ci. Il marqua aussi les épaules du gamin espérant que celui-ci apprécie le traitement, bien que peu délicat. Le vampire se laisserait laver après ça, parce qu'il fallait le dire Ambroise avait bien le droit à une petite récompense après ce qu'il lui avait fait.
Il le faisait exprès ! J'étais certain qu'il avait dit ça pour m'énerver ! Humpf ! Meilleur en soumis, il mériterait que je lui laisse une belle marque de dents sur les fesses ce vilain vampire ! J'avais beau savoir qu'il le faisait exprès pour m'embêter, j'avais envie de bouder bêtement. Tout ça parce qu'il voulait faire le malin... Pfff...
Au moins, il avouait volontiers que je savais ce que je faisais. Sauf que bien sûr, il pensa à ceux qui y avaient eu droit avant lui. J'avais toujours eu connaissance du fait que les vampires étaient possessifs mais à mon avis, Eirik battait un tas de records. Il ne voulait même plus me lâcher et me porta donc dans la salle de bains. Pas que ça me dérangeait au final parce que je commençais à fatiguer. Cependant, il dut quand même me poser et cela me tira un petit rire pendant que je finissais de me déshabiller.
Au moins, je n'avais plus envie de bouder.
Je fus assailli dès que je glissais dans la douche. Le baiser me retourna la tête et je m'accrochai à Eirik comme si ma vie en dépendait. Quoique c'était lui ma vie aussi non ? Ses mains s'animèrent, e touchant partout où c'était possible. Je savais que je gémissais mais j'étais surtout centré sur le plaisir qu'il m'offrait. D'ailleurs ses doigts entourèrent mon érection et je me cambrai contre lui et le mur.
-Oui, s'il te plait, oui...
Je le laissai me marquer autant qu'il le souhaitait, j'étais au stade où tout ce que je voulais, c'était ma libération. Je tremblai bientôt, au bord du gouffre pour y tomber après une caresse de trop, murmurant son prénom d'une voix un peu cassée.
Je finis comme une poupée de chiffon contre lui, encore plus fatigué du coup. Tout détendu, mais fatigué. Pourtant, je lui avais proposé de lui laver le dos. Seulement, au lieu de bouger, je laissai l'eau continuer de dévaler sur nos deux corps, pas stressé. Il fallait maintenant trente minutes à de l'eau normale pour commencer à m'effacer et je doutais d'avoir su tenir trente minutes avant d'être venu dans sa main. Surtout alors que j'étais tendu depuis un moment.
-Hum, t'es tout doux... Et chaud...
Je finis avec le savon dans les mains après avoir tâtonné pour le trouver et toujours appuyé contre son torse, je me mis enfin à lui laver le dos, les yeux clos, presque ronronnant. J'avais vraiment appris une bonne chose aujourd'hui, toucher mon vampire le rendait bien plus mignon que ne pas le faire. Le problème était juste de l'amener à se laisser faire plus souvent. J'étais certain que même un simple massage lui ferait du bien, il se stressait trop vraiment, j'en étais persuadé.
Au final, je ne m'arrêtais pas qu'à son dos et le lavait partout en babillant sur le cadeau qu'allait devoir me faire Maks.
-Par contre, la prochaine fois, c'est toi qui achète les sushis.
Je restais quelque part désappointé de ne pas avoir pu finir mon repas.
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Sujet: Re: [-16] Parce que je tiens mes promesses sans râler PV Eirik