Il y a quelques temps, j’ai décider de faire un retour aux souches, Melian est devenue grande mais j’ai l’impression de m’être un peu perdue en chemin, je sais pourquoi j’ai voulu changer ce que j’étais, mais récemment, j’ai décider de ne plus suivre cette idée, c’est avec mon apparence de « poupée » que j’ai réussit à tenir cet abruti de croque mitaine à sa place, je pourrais le refaire avec n’importe qui alors autant que je reste simplement moi.

Au final, je n’ai plus eut beaucoup de contact depuis mon intervention sur la plage, j’ai été prise par mon travail en forêt jusqu’à recevoir encore de la visite chez moi. Ce matin, je ne me suis même pas embêter a faire semblant de les ignoré, j’ai tout juste pris une chemise que j’ai passer en allant trouver le gros chat dans mon salon entrain de papouille Melian, pas besoin de tourner autour du pot, s’il est là c’est soit qu’ils ont fait un bêtise soit que je suis a seule qualifier pour intervenir de tous mes bourrins de collègues donc la question à couler de source :

-Bonjour.

Bien oui, je reste anglaise malgré tout.

-Qui et ou ?

Au final l’explication à été brève, un garçon en prison, il s’appel Eden, les autres restent à leurs place et je ne tue pas les gardes. Il fait ses courses mais de toute façon j’ai pas le choix, j’ai donc été tranquillement prendre une douche pendant qu’il partait, comme toujours senteur vanille et suis partie m’habillée, cette fois c’est tenue noir obligatoire. Des pieds à la tête même si ça se résume par jupette noire, botte à talon noire, débardeur et élastique noir. Puis j’ai pris une paire de lunette et ai passe un bandana au cou de Melian en l’accompagnant à la forêt.

-Aujourd’hui tu es moi, si il y a un intrus, mords.

Je sais qu’elle ne le fera pas mais bon, je suppose que ça fait pas de mal de la valorisé. Je suis ensuite partie pour la prison et là pour tout dire ma technique est la plus simple qui soit, j’i fait pousser une longue plante à travers les couloirs et quand elle à été assez rependue, j’ai juste frappé à la porte, annonçant la « relève ». Lorsque la porte c’est ouverte et qu’il a constater que je n’étais pas la relève, j’ai déclenché mon piège et la plante qui avait pousser dans les couloirs avait rependu ses spores partout endormant au premier contact chaque gardien et employer en évitant soigneusement les prisonniers.

De mon coté je suis entrée tranquillement, allant d’étage en étage à la recherche de mon prisonnier à moi … ça pour une mission facile… Je suis descendue de plus en plus et lassée de chercher les numéros des dossiers que j’étais passé récupéré, j’ai juste demander :

-Bonjour, es tu Eden ?

J’ai eut pas mal de réponses obscènes mais les émotions sont traitresses et surtout un mensonge peut facilement être puni, du coup arriver à une cellule quand j’ai poser ma question et reçu :

« Pour toi je suis qui tu veux chérie »

J’en ai eut un peu mare, j’ai fait passer toutes les émotions des prisonniers dans la tête de celui qui m’avait une fois de trop manqué de respect lançant froidement :

-Retient ta langue face à une lady, Coprolithe

Puis je suis juste passé à la cellule suivante, réitérant l’expérience en libérant le malheureux à coté qui se confondais en excuse, les hommes ont souvent besoin de rafraichissement de leur mémoire.

-Bonjour, es tu Eden ?

Ah bah voilà, ce fut longuet mais il à fini par ce décider à ce montré mon colis… en revanche il m’a l’air quand même en mauvais état le petit bonhomme mais au moins contrairement à ses copains, il est sage, il reste tout calme et je trouve ça agréable. A croire qu’il est là depuis moins longtemps que les autres animaux, enfin peu importe, tout ce que je sais c’est que je dois le ramener, j’ai donc déposé les quelques dossiers, récupérant le sien a passage que j’ai coincé dans ma ceinture et ai pris le trousseau de clé pour chercher celle de sa cellule.

-J’ai l’air d’un bourreau ?

Je ne suis pas vraiment sure de la réponse que je veux entendre mais bon, peu importe, pour le moment ce que je sais c’est que je dois le ramener en entier et je suppose le soigner, le pauvre petit.

-Hum, tu as déjà entendu parler d’Esperanza ?

Je suppose que non, heureusement que j’ai la fameuse tablette pour lui donner toutes les informations. J’ai donné sagement la tablette allumée avec le truc qu’on tous les élèves même s’il n’y a pas de liens vers Esperanza, juste toutes les explications.

-Leur comportement t’insupporte ?

Je peux m’arranger pour que ce ne soit pas le cas, j’ai juste eut à faire en sorte que mes plantes libère de nouvelles spores qui cette fois se sont répandues jusque dans les cellules, endormant dès le premier contact l’ensemble des prisonniers d’un coup.

-En temps normal je t’aurais laissé le temps de décider ais là on est un peu presser, la relève ne va pas tarder je vais donc te donner les bases.

Je n’ai pas particulièrement envie de m’embêter plus que nécessaire avec la prison, le reste ce fera dehors, d’autant que sa cellule bloque une partie de mes pouvoirs… ce qui est gênant.

-Ce que tu vois la dessus c’est une école qui réunis toutes les créatures et leur apporte un endroit sur ou faire leur vie. Tu as été repéré par les directeurs qui m’envoient te faire une proposition. En fait tu as surtout deux choix. Soit tu refuse de me suivre et je repars seule en remettant ton dossier en place et en t’abandonnant ici a leurs traitement.

J’ai ouvert la cellule et l’ai invité à sortir s’il le souhaitait en finissant ma proposition.

-Soit tu accepte de rejoindre l’école et tu es libre.

Je quelque soit son choix de toute façon moi je repars donc bon peu importe. Je suis allé tranquillement dans les couloirs lui laissant le soin de refermé derrière lui, je suis sure de toute façon qu’il va venir, ce n’est pas comme si je lui laissais le choix.

-Alors, ils font de bonnes cures thermales dans le coin ?

Il semblerait que mon petit paquet ai du mal à me suivre, je dirais qu’on l’a pas mal malmené dans le coin … j’ai envie de sortir d’ici au plus vite alors dès qu’il m’a rattraper, j’ai laisser un lierre pousser contre un mur près de nous, formant une plante qui me servirait à soigner ses blessures, je ne suis pas sure que ça soit des plus efficaces mais je suppose que je dois faire avec ce que j’ai.

-Je doute que vous soyez réellement en position de supposer ce qui serait juste mais soit, je m’appel Miley Lewis.

J’ai redirigé quelques pousses en l’écoutant vaguement, je dirais presque qu’il à de la répartie le petit bonhomme, se sera marrant à constater quand il sera vraiment en forme. Une fois les racines sous ses pieds, je lui ai fait le plaisir de les faire grandir et s’enroulées autour de lui doucement, pas de sensation d’être entrain de se faire compresser, tout juste celle d’avoir une caresse le long des jambes remontant sur tout son corps.

-Pas de gestes brusques

Une fois toutes mes plantes en place, j’ai juste fermé les yeux (et les oreilles) je me suis concentrée sur leur pouvoir de guérison pour que leur énergie se transfère et que la magie fasse son œuvre, j’ai fait en sorte qu’elles guérissent ses blessures, une à une elles ont fait leurs effet puis sont retombées au sol, laissant partir en lui la vie qui les avaient animées … pauvres plantes, sacrifiées pour un homme c’est si dommage …

-Bien, allons-y

Je ne vais pas non plus y passer la nit, cet endroit est étrange et je ne tient pas à m’attarder ici, j’ai donc juste repris ma route en direction de l’entré de la prison, je laisse à mon « petit camarade » le temps de réaliser ce qui lui arrive et de venir a la vitesse qui lui semble la meilleure, au moins maintenant il devrait pouvoir marcher sans trop me ralentir.