Je ne savais pas bien comment j'étais arrivé là. L'endroit était sympathique néanmoins, c'était presque exactement comment je voyais un chalet de montagne moderne. Sauf que si je ne me trompais pas, j'étais encore à l'école... A moins que je n'ai dérivé à cause des vents d'altitude dans ma période d'inconscience et que j'avais fini dans un lieu en hauteur... Les Pyrénées ? L'Himalaya ? Est-ce que je savais encore parler tibétain... Je me redressai lentement, j'avais été installé dans un canapé semblait-il. Il faisait bon... Je regardai par la fenêtre pour voir l'extérieur. Pas de neige. Je ne pus m'empêcher d'être déçu. Puis je m'étirai avant d'observer le reste et de chercher mon hôte.
Je supposai que j'étais chez Eirik. Ce serait le plus logique, vu que j'avais été avec lui avant de m'évanouir. J'avais vraiment trop poussé on dirait. Même maintenant, je me sentais épuisé, je n'avais pas dû rester dans les pommes longtemps. Et j'avais envie de pêches. J'essayais de me souvenir de ce qu'il s'était passé... Mode flash-back on.
Eirik avait dit qu'il ferait un effort pour aller au bal. Tant mieux, sinon, je pense que je serai venu le chercher pour qu'il vienne. Pas question qu'il reste tout seul dans son coin, non mais... Puis les liens... La morsure... Le sang... Tout ça... C'était après que j'avais commencé à vraiment vaciller comme la flamme d'une bougie qu'on allait éteindre. Sauf que ça m'aurait fait moi, de la fumée alors l'idée était un peu bizarre. Je remarquai enfin que dans mon inconscience, mon aile était apparue. C'était vrai que ça me fatiguait aussi de la cacher, elle faisait partie de moi pleinement depuis mon enfance.
Pour en revenir au reste, oui, je devais être chez le vampire aux cheveux blancs et rouges. Je me souvenais qu'il m'avait rattrapé alors que j'avais eu l'impression de me noyer. Ou de tomber, je ne savais plus trop. Il m'avait réprimandé et poser une question... Mais là, gros trou. Peut-être qu'il m'avait demandé où était ma maison et que faute de réponse, il m'avait emmené chez lui.
Je restai assis dans tous les cas, pas assez frais pour me lever mais redressais mes lunettes sur mon nez. Mon aile s'étira aussi pour se détendre.
-Eirik ?
Il fallait que je m'excuse. Je n'avais pas envie de le voir en colère, déjà qu'il m'avait fait des reproches. Je détestais les reproches.
-Je suis désolé, j'aurais vraiment du faire attention. Je serai plus sage, hein ?
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Jeu 27 Aoû - 17:51
Donc comme l'avait prévu le vampire, Ambroise venait de tomber dans les pommes. Pourquoi les jeunes n’écoutaient jamais quand on leur disait que ça faisait trop? Enfin, maintenant il était en charge du dit gamin. Encore heureux qu'il avait eu le réflexe de le rattraper. Par contre, il fut assez surpris du poids du plus jeune. Pour lui il ne pesé rien, mais alors vraiment rien. S’il ne le tenait pas, Eirik croirait ne rien avoir avec lui. C'était tellement perturbant, mais l'homme se reprit bien vite il devait allonger le rouquin. Le Norvégien réfléchit un instant et ce dit que même si le petit ne lui avait pas répondu c'était la seul solution. Il devait aller chez lui. Eirik prit donc le bibliothécaire sur son épaule comme un sac à patate et l'emporta avec lui.
En quelques minutes il fut chez lui. Etant plutôt pressé, l'homme aux cheveux blanc avait utilisé son don de vitesse vampirique. C'était bien mieux, puis au moins comme ça personnes ne put les voir. Quand il franchit la porte du chalet Eirik allongea le rouquin sur son canapé et l'observa un instant. Il replaça quelque mèche du petit et le couvrit avec un plaid. Une fois fait l'homme regarda autour de lui, tout était plutôt bien rangé. Il prit donc un peu de temps pour lui et alla prendre une douche. Il prépara sa serviette et se déshabilla avant de rentrer dans sa baignoire. Un bon bain rien de mieux pour se détendre. Le vampire en profita même une petite heure quand il entendit la voix du petit l'appeler.
Eirik sortit de son bain et se sécha de façon rapide et essaya ses cheveux avec la serviette avant d'attacher celle-ci autour de sa taille. Il rejoignit son invité et lui lança un regard réprobateur. Le professeur avait juste envie de l'engueuler, mais voir cette tête si fatigué. De plus, il remarqua que le gamin avait une aile qui visiblement se montré quand il était épuisé. Le Norvégien soupira face aux excuses d'Ambroise et lui tourna le dos pour aller en cuisine.
" Tu as de quoi être désolé. La prochaine fois tu m'écouteras au lieu de faire ta tête de mule...J'aurais presque envie de te punir, mais vu ton état on va éviter. Prend tes aises je vais nous faire un truc à manger."
Le vampire se lança dans un petit risotto aux asperges et se trouva une bouteille de sang. Une fois près il amena les assiettes et de l'eau pour Ambroise. Eirik s'assied sur son fauteuil près du canapé et ouvrit sa bouteille de sang pour en boire quelque gorgé avant de prendre la parole.
" Désolé de t'avoir amené chez moi, mais je n'avais pas trop le choix si tu vois ce que je veux dire."
Je m'étais bien excusé non ? Je ne savais pas comment on devait exactement s'excuser avec un vampire... Y avait-il réellement des excuses différentes selon la race ? Il faudrait que je me renseigne... Par contre, je me sentis rougir. Parce qu'avec mes lunettes correctement posées sur mon nez, je ne pouvais pas manquer que le vampire se promenait avec juste une serviette autour de la taille, encore humide d'une douche.
Je sentis le monde se remettre à tourner, j'avais un peu trop chaud à nouveau. Autant de gêne que de honte parce que visiblement, mon collègue m'en voulait pour être dans l'état dans lequel j'étais. Ça me faisait chaud parce que je n'avais vraiment pas l'habitude qu'on s'inquiète alors que ce soit aussi facile à comprendre... Je m'allongeai quand il partit dans la cuisine et je fermai les yeux. Merci à lui de m'avoir montré sa chute de reins et ses fesses. Bon, pas très bien à cause de la serviette. Je faillis partir dans un délire sur les meilleures matières pour couvrir le fessier.
-Merci ! Mais me punir ? Tu veux me mettre une fessée ?
Comme mon papa l'avait fait quand j'avais cassé sa théière préférée ?
-Je ne suis pas un peu grand pour ça ?
Je me recouvris du plaid, ma température retombait. Ou pas. Mais ça faisait du bien de sentir ce poids doux sur moi. Je souris, il allait cuisiner pour moi ? Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une telle chance. Du coup, même si c'était mal, j'étais content d'être chez Eirik à l'embêter un peu. Je m'excuserai avec du sang... Hum... Je n'étais vraiment pas sûr que le mien soit consommable.
Je rouvris les yeux quand Eirik revint, sentant que j'avais dû somnoler. Je m'assis lentement, mis le plaid sur mes épaules. Je souris devant la nourriture, lui souris à lui en prenant l'assiette. Je goûtai et avalai avant de dire :
-Merci beaucoup. Désolé de te déranger comme ça chez toi. Mais j'aime beaucoup, ça me rappelle les montagnes.
Ce fut seulement parce que je mangeai aussi que je ne partis pas sur un discours plutôt délirant. Surtout que je pensais à des canards en plastique dans mon état. Par contre, j'évitai de trop regarder Eirik. Parce que je ne restais pas totalement inconscient non plus et qu'avec les images qu'il m'avait mis en tête plus tôt, c'était déstabilisant de l'avoir juste en serviette. Mais il était chez lui, je n'aurais pas l'audace de le dire d'aller s'habiller. Puis il était beau à regarder. Mon aile effleura mon visage, j'avais arrêté de manger en dérivant.
-Ahem... Le sang dans la bouteille te suffira ?
Bon, d'accord. Je cherchais juste les ennuis. Vivement que je dorme assez parce que j'allais finir culbuter sans avoir compris... Non, Eirik ne profiterait pas de mon état. C'était un gentleman. Du moins, j'espérais vu que j'étais embrouillé mais à cause de la fatigue, c'était pire que mon état quand j'étais en forme. Au moins quand j'allais bien, je trouvais que ça avait plus de sens.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Jeu 27 Aoû - 20:19
Eirik c'était concentré sur la cuisson de son plat, mais n'avait pas oublié d'écouter. Au contraire, il entendit très bien son inviter lui parler de fessé. Le vampire ne put que rire en entendant cela. Dans son état de fatigue le petit n'était plus gêné ou quoi? Enfin, Eirik prit tout de même la peine de lui répondre.
" Ne me tente pas tu risquerais de t'en vouloir."
Quand il fut donc bien assit dans son fauteuil, le professeur pensa à sa tenue. Une simple serviette, cela gênait il le petit? Il s'en foutait pas mal en réalité, mais il se demandait bien ce que pouvait en penser le gamin. Eirik se fit même violence pour ne pas entrer dans l'esprit du Djinn. Il ne devait pas...Puis Ambroise le remercia avant de s'excuser de nouveau. Comment pouvait-il croire qu'il dérangeait? C'était tout à fait inconcevable. Si le bibliothécaire gênait vraiment le plus vieux ne l'aurait jamais mené chez lui.Son homologue avait vraiment des idées bizarres. Par contre, l'homme voyait bien qu'Ambroise évitait de le regarder, ça le fit même sourire. Donc il était gêné bien, très bien. Eirik croisa les jambes ce qui releva un peu sa serviette et il reprit en répondant à la question du sang par la même occasion.
" Si tu me dérangeais vraiment, je t'aurais laissé dans la bibliothèque. Mais je suis heureux que ma maison te plaise, c'est un petit morceau de Norvège."
Il posa sa bouteille de sang et se lécha les lèvres.
" Ca suffira pour le moment, avec le temps je me suis habituer à cette méthode. Ca coupe mon envie le temps de trouver un bon endroit pour chasser. Puis je me limite, je ne veux pas attirer trop l’attention des humains de la région."
C'était logique après tout, mais bon le vampire ne voulait pas trop en dire non plus. Si Ambroise voulait vraiment en savoir plus il n'aurait cas cherché plus. Il lui prêtait même des livre vieux de plusieurs siècle si il le voulait. Ça lui ferait surement plaisir d'ailleurs, il devrait y penser plus tard. Le vampire se pencha pour récupérer son assiette et se renfoncer dans le fauteuil. Il prit une bouché avant de reprendre sur un ton taquin.
Ne pas le tenter ? Eirik pensait sérieusement à me mettre une fessée ? Je ne savais pas exactement pourquoi, mais je trouvais que ça sonnait particulièrement obscène, comme si le vampire n'avait pas que cette idée en tête. Ou plutôt qu'il ne s'arrêterait pas à une simple fessée. Je fus pris d'un léger frisson, sentant qu'Eirik comptait tout de même m'attirer dans un monde un peu différent du point de vue sexuel. Et je ne voulais pas penser au sexe dans mon état, c'était même incroyable pour moi d'y penser autant en ce moment. Tout était de la faute de l'univers !
Ou tout était de la faute du vampire qui se prélassait près de moi avec une serviette pour tout vêtement ! Non, c'était l'univers, les étoiles, la reproduction, les hormones, la folie, l’imbécillité du besoin de plaisir ! Hum, il fallait que je me calme ou j'allais encore court-circuiter. Peut-être que ce serait une bonne chose au fond...
-Oui, j'ai d'ailleurs cherché la neige en me réveillant mais elle n'était pas là.
On entendait clairement ma déception dans ma voix, mais qu'y pouvais-je, j'étais obsédé par la neige. Cela devait même être une des seules idées fixes que j'avais dans la tête.
-Mais j'aime beaucoup le peu que j'ai vu de ta maison.
J'écoutais son explication sur sa bouteille de sang. Ne pas attirer l'attention ? Ah oui, il avait tendance à tuer ses proies plutôt que les laisser à moitié exsangues. Il aimait tuer. Alors que moi, je ne m'y étais jamais essayé et je n'étais pas tellement pressé de m'y mettre. Comme aux épinards et au scrabble. Et au vin. Je bus un peu d'eau, un peu mieux d'avoir mangé mais proche de retourner à la somnolence à cause du processus de digestion.
Je relevai la tête vers lui quand il me balança sa question. Ce que je vois ? Le chalet ? Mon assiette vide ? ... Lui ? Je me léchai la lèvre, pas sûr de ce qu'il fallait répondre. Il aurait pu parler de tout et n'importe quoi, là... Mais à son ton, au final, je me dis qu'il ne pensait qu'à une chose. Du coup, je me tortillai à ma place et arrangeai le plaid autour de moi.
-Je crois que oui. Mais c'est pas gentil de ta part. Pervers...
Le mot m'avait échappé avant que je ne puisse me rendre compte que je l'avais pensé. Mais je trouvais qu'il allait bien à Eirik. Je souris en le regardant, tant pis s'il en était un peu vexé. Après tout, il s'amusait bien à me taquiner tout le temps pas vrai. J'étais conscient d'avoir rosi à nouveau en plus.
-Tu voudrais en voir plus pour savoir si ça te plairait ?
C'était provocateur mais j'étais fatigué. Et j'oubliais un peu que j'étais en train de jouer avec quelqu'un qui avait quand même envie de moi... Pas bien. Le problème était bien là, j'étais un peu désinhibé, épuisé. Mais pas capable de faire grand chose non plus. Si, de la fumée, je pouvais tttttoooouuuuujjjjjjooooouuuuurrrrrrsssss faire de la fumée.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Ven 28 Aoû - 19:49
La première réflexion du petit laissa le vampire perplexe. C'était quoi cette obsession pour la neige. Par logique il ne devrait pas aimer ça. Il était de la fumée, donc de petite particule qui bloqué vite en contact au froid. C'était vraiment étrange. Eirik devrait lui poser la question, ça pourrait être des plus intéressants. Il lui sourit donc simplement en continuant de manger. L'homme voulait finir vite pour pouvoir se concentrer sur sa bouteille de sang et non sur ce truc non nutritif, mais bon chacun son point de vu. Puis le petit aimait ce qu'il avait vu de sa maison, donc il lui montrerait le reste. C'était tellement rare qu'il reçoive du monde, autant en profiter un peu. Le professeur avait beau être sociable, il restait tout de même très secret.
Pour la suite le vampire ne manqua pas les mouvements du petit. Ambroise n'était peut-être pas en état, mais il était toujours en état pour être gênait. Intéressant... Eirik finit son assiette et but la totalité de la bouteille pour tout poser sur la table base. Il observa le gamin remettre le plaid en place autour de lui et il décida d'aller sur le canapé. Sans attendre il apparut près du gamin et s'enfonça dans le dit canapé avant de répondre.
" Je suis content que ça te plaise...Par contre dire que je suis un pervers sous prétexte que j'aime les belles choses...C'est vilain tu sais."
Eirik prenait toujours la chose à la rigolade. Après tout Ambroise disait cela, mais il était persuadé que celui-ci l'appréciait malgré ses taquineries. Puis, il remarqua que le petit venait de rosir de nouveau. Tiens qu'avait il dit ou fait pour en arriver là? A force le professeur ne savait plus. Il se plaça dans le canapé de façon à mieux voir son interlocuteur. C'est à dire qu'il se tourna vers lui et s'assit en tailleur sans aucune gêne. Pauvre petit rouquin, mais c'était tellement amusant.
" En effet, j'aimerai bien en savoir plus, mais tu risques de disparaitre de nouveau..."
Il repensa à leur première rencontre et à la transformation en fumée. Pourtant, le Norvégien s'approcha légèrement du petit ou plutôt dangereusement. Il n'allait rien faire, mais comment allait réagir celui-ci? Puis, il voulut pousser un peu le vise et ajouta.
" Si tu veux je peux te faire découvrir ma maison tu sais mon mignon..."
La vitesse vampirique était mon ennemi. Du moins, dans ce cas précis parce que ne pas voir Eirik se déplaçait pour finir sur le canapé à côté de moi. Je sentis une partie de mon corps se changeait en fumée mais je doutais que mon collègue l'ait remarqué avec le plaid tout serré contre moi. Je repris le contrôle de moi-même, même si c'était fatiguant et que mon aile en faisait un peu à sa tête. Bien que je savais qu'en réalité, elle montrait ma confusion... Encore fallait-il me connaître assez pour savoir qu'avec elle, il était encore plus facile de comprendre mes émotions qu'utiliser les expressions de mon visage.
J'eus un petit sourire quand il protesta à ma petite pique. Intriguant, mais peut-être que j'avais là un moyen de l'embêter un peu comme lui avait trouvé un moyen de le faire en me titillant tout le temps. C'était un peu gênant d'être naïf... Mais je doutais que ça se soignait réellement dans mon cas.
-Je ne me sens pas vilain, moi. Quoique, avec mes cernes, peut-être.
Par contre, si je le voulais, j'étais très bon pour jouer les innocents. Alors, si Eirik voulait jouer, il était temps que j'essaie de faire pareil. Ça n'allait pas être si facile de ne pas rougir mais j'allais y arriver. Je voulais un peu le faire tourner en bourrique, moi aussi. Même si je ne pensais pas que ça allait réellement marcher.
Eirik se mit alors en tailleur, je fermai les yeux avant d'avoir réellement sous les yeux son... Alors ça, c'était vraiment déloyal ! Il osait tout montrer, comme ça ? Parce qu'on ne pouvait pas dire que dans cette position, la serviette cachait quoique ce soit ! Je lui mis le plaid sur les jambes à l'aveuglette, peu m'importait que ça le fasse rire.
-Dans mon état, en effet, je risquerai de m'envoler rapidement avec la brise qu'il y a à l'extérieur... S'il te plaît, tu veux bien... Je...
Je me mordillai la lèvre.
-Ça ne se montre pas comme ça... Si tu veux un câlin, il suffit de le dire !
Ça devait paraître complètement embrouillé mais pour moi, ça avait une certaine logique quelque part. Et pourquoi fallait-il que je me demande si les poils de Eirik "là" étaient blancs aussi ? Pourquoi ?! J'étais à nouveau proche du bug, d'ailleurs je me demandais aussi si la croissance des poils chez les vampires étaient la même que chez les humains, ce que signifiait le dernier texte en araméen que j'avais lu, si l'univers était en forme de sphère, si...
-Maison ? Bien et lieu de vie d'une ou plusieurs personnes qui permet de réunir des possessions matérielles.
Non, pas de définitions, surtout pas de définitions ! Mon cerveau avait besoin d'une pause !
-D'accord, je veux bien voir.
Visiter une maison, ça ne risquait rien. Eirik ne pourrait pas faire quelque chose qui tournerait étrange, je voulais y croire.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Lun 31 Aoû - 18:44
Le petit répondit par une phrase que le plus grand ne comprit pas tout de suite. Puis, pour la suite par contre, le vampire ne put s'empêcher de rire franchement. Le rouquin venait de fermer les yeux et essayer de mettre le plaid sur le plus âgé de façon assez maladroite. En même temps les yeux fermé on arrivait souvent à rien et là c'était le cas. Eirik ne l'aida pas pour autant continuant à rire franchement à la vue de tout ça. Quand finalement le plus petit réussit à faire ce qu'il voulait, il se remit à parler en se mordillant les lèvres. Si seulement, il n'avait pas promis d'être plus délicat le Norvégien l'aurait embrassé, mais enfin. Eirik répondit en essayant de calmer son rire.
" Je ne pensais pas que ça te dérangerais autant excuse-moi petit. Pour le câlin par contre, si j'en avais voulu un je serais venu le chercher autrement crois-moi"
Puis soudain Ambroise ce mit à définir ce qu'était une maison. Tien, pourquoi faisait-il cela? Eirik ne comprenait pas vraiment, c'était donc une étape avant le bug intégrale. Il devrait approfondir la chose plus tard car le petit avait fini par se reprendre. Le Norvégien se leva donc tendant sa main au plus jeune.
Quand celui-ci l'eut pris, le vampire l'entraina à sa suite. Il lui montra d'abord une grande salle de bain très moderne avec une baignoire et deux vasques plus deux miroirs. Il lui montra ensuite sa chambre et s'aventura finalement dans son bureau. Il était simple, mais renfermé une bibliothèque pleine de vieux ouvrages et aussi des papiers datant de sa jeunesse. Des archives qui en général plaisaient beaucoup au connaisseur. Eirik fixa le plus jeune et lui sourit en allant se poster derrière lui pour le prendre par la taille. Le professeur serra Ambroise contre lui et prit la parole.
" Tout ses ouvrages dates d'époque bien lointaine, si ça t'intéresse vient quand tu le souhaites pour les feuilleter. "
Le vampire espérait que cela fasse plaisir à son homologue. En tout cas, il espérait que son petit jeu marcherait sur le gamin. Eirik espérait vraiment qu'Ambroise devienne son jouet principal et si il devait en passer par là pour y arriver, le plus vieux ne s'en priverait tout simplement pas.
Je ne m'étais pas attendu à un rire aussi franc et massif. C'était même presque un fou rire qu'il me faisait Eirik. La chance, pour lui ! Il n'y avait que les gens complètement à l'aise avec leur corps et le fait de le montrer -les impudiques !- pour pouvoir rire de ma tête à ce sujet. Bon, je reconnaissais sans problème que le vampire était beau et n'avait pas tellement de raison de cacher son physique mais quand même. Il me traitait lui-même de gosse, il aurait dû savoir que ça me gênerait ! Non ? A moins que ma réaction ne soit pas normale et qu'il n'y avait que les vierges qui réagissaient comme ça. Sauf que je n'étais pas puceau. Il faudrait que j'y repense plus tard, si mon cerveau serait d'accord avec ça.
-Je suis quand même un minimum pudique, oui.
Donc, Eirik ne se gênerait jamais pour tenter d'avoir des câlins de ma part. C'était bon à savoir, ça m'éviterait des réactions de surprise continues. Qui même s'il les trouverait amusantes au début seraient finalement lassantes à la longue.
-Je m'en souviendrai.
Je rouvris les yeux et vit le vampire debout devant moi. Je pris la main qu'il me tendait et je me levai. Retenant une moue parce qu'il n'était clairement pas décidé à s'habiller mais enfin, au moins, je n'avais plus "ça" sous le nez. Je commençai à le suivre avec mes pieds mais quand je faillis trébucher, j'abandonnai l'idée et je laissai le bas devenir de la fumée, ce qui était plus facile pour moi pour suivre le blanc.
Le chalet était simple mais vraiment chaleureux, je souris alors qu'Eirik semblait vraiment content de montrer son petit nid à quelqu'un. Et en plus à moi. Je ne faisais aucune remarque, préférant écouter et regarder sagement. Du moins, jusqu'à ce que l'on soit dans son bureau. En soit, il n'avait pas grand chose de surprenant mais les livres, les livres... Je lâchai la main d'Eirik pour m'en approcher, j'effleurai les tranches, lisant les côtes après avoir bien remis mes lunettes sur mon nez.
Je sentis plus que je ne vis mon hôte passer ses bras autour de moi et me serrer, sans que mon aile de fumée le gêne, normal, c'était de la fumée. J'osai prendre l'un des ouvrages, espérant ne pas faire une bêtise alors.
-Vraiment, je pourrais ?
J'ouvris le tome et parcourait des yeux les enluminures.
-Ils ont l'air magnifiques. Et précieux. Merci Eirik, merci !
J'avais hâte de lire maintenant mais je savais que je n'étais pas du tout en état. Heureusement, c'était une chance que le vampire me fasse une proposition aussi généreuse. Je comptai bien tous les lire, les retenir... De nouvelles connaissances à portée ! Pour le remercier encore, je fis un bisou sur la joue d'Eirik et je revins aux enluminures. J'étais sûr et certain que c'était de l'or véritable, je n'osai pas y mettre la main de peur de l'abîmer.
Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour lui rendre la pareille ? Il fallait vraiment que je trouve quelque chose de bien pour le remercier mais qu'est-ce que je pourrais faire ? Il fallait que je réfléchisse à ça. Peut-être des gâteaux ? Un bouquet de fleurs ? Un ouvrage rare de chez moi ? Lui montrer chez moi ? Argh, je recommençai à partir dans tous les sens.
-Qu'est-ce que je peux faire pour te remercier vraiment ?
En toute innocence et naïveté.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Mar 1 Sep - 17:55
Quand le petit expliqua qu'il était un minimum pudique le vampire sourit. C'était donc ça? Lui n'avait jamais vraiment eut se problème. Il avait vécu à des époques bien différente et dans sa jeunesse les hommes n'avaient jamais eu de problème avec ça. Enfin, après c'était comme chacun le sentait. En tout cas pour la suite le rouquin avait l'air assez attentif. Il suivait Eirik écoutant chacune de ses paroles, mais quand ils arrivèrent dans son bureau le Norvégien sentit le changement. D'ailleurs le petit ne se fit pas prier et prit un livre pour l'ouvrir et le feuilleté.
Eirik vit même au-dessus de son épaule que le petit Djinn avait peur de l'abîmer. Vraiment, le voir ainsi avec des livres était tellement bizarre. Lui qui était si tête en l'air pour le reste. Puis ses questions...Bien sûr qu'il pourrait, si le plus âgé le lui disait ce n'était pas pour lui faire une blague. Eirik passa sa main sur le bras du gamin pour remonter vers le livre et toucher les enluminures.
" Bien sûr, si je te le dis. Je sais que tu en prendras le plus grand soin. Après tout, vu comme tu le tien ça veut dire beaucoup. Tu aimes les livres, donc autant en profiter. Puis je ne veux pas qu'il prenne la poussière. D'ailleurs si tu veux en savoir plus sur les vampires et leurs modes de vie, j'ai quelques journaux intimes. Enfin, ce n’est pas très intimes non plus. Ce sont plus des souvenirs. Tu pourras aussi les parcourir pour mieux nous comprendre. Par contre, c'est toujours pareil, fais y attention il date du neuvième siècle pour les plus vieux, comme pour les papiers et livres d'ailleurs. Je me suis arrêté au 18 eme siècle, tu auras de quoi faire."
Le plus grand sourit et enfonça son visage dans le cou du gamin pour sentir son odeur. Elle lui plaisait, les Djinn avaient une odeur bien particulière. La fumée lui plaisait, c'était peut-être bizarre, mais les gouts et les couleurs comme on dit...Enfin, revenons à nos moutons.Surtout, qu'après quelques minutes le petit lui posa une question intéressante. Pour le remercier? Hummm...Le vampire devait rester raisonnable. Donc il préféra laisser le choix au plus jeunes.
" Je t'aurais bien demandé autre chose qu'un baiser sur la joue, plutôt un baiser véritable, mais je préfère te laisser le choix. Tu peux me remercier comme bon te semble, je ne serais pas difficile. Comme je te l'ai dit je ne veux pas qu'il prenne la poussière et je te fais confiance à ce sujet."
Oui, il l'avait dit mais j'avais eu besoin d'une confirmation orale tellement j'étais étonné qu'il me laisse si facilement l'accès non seulement à sa demeure mais aussi à ses livres. Tout cela était intime, c'était normal que je n'ose le prendre pour si acquis aussi aisément. Et pourtant, si. Je ressentais vraiment un élan de gratitude envers Eirik, il était vraiment gentil avec moi. Peut-être avec des arrière-pensées mais pour le moment, je m'en fichais royalement. Je tournai encore des pages du livre que je tenais avec délicatesse, ils auraient vraiment besoin d'un sort de conservation, sinon ils allaient complètement s'effriter. Ce serait tellement dommage.
Du neuvième siècle ? Oh bon sang, j'avais tellement envie de lire maintenant. J'essayais de parcourir une ligne mais mes yeux étaient si fatigués qu'elle était floue, à mon grand désarroi et à mon grand dépit. Je voulais m'en vouloir pour mon état mais en même temps, il m'avait mené ici et peut-être que sans, j'aurais mis des semaines avant de découvrir ces trésors. Quand on parlait d'un bien pour un mal, c'était sûrement de cela dont voulait parler le proverbe.
-J'en prendrai grand soin, promis. C'est génial de pouvoir ainsi plonger dans le cœur d'une race... C'est presque inestimable.
Je frémis quand Eirik mit son nez dans mon cou, je le sentis respirer mon odeur. De ce que je savais, je sentais le cèdre, la menthe poivrée, le sable du désert et la fumée provenant des cendres de pommiers. La personne qui me l'avait dit à l'époque m'avait beaucoup choqué. Sûrement parce que je ne m'étais pas attendu qu'on me détaille mon odeur. Enfin, ça pouvait autant surprendre le vampire qui m'enlaçait que lui plaire. Il semblait d'ailleurs que c'était la seconde solution...
Un vrai baiser ? Il aurait voulu que je l'embrasse ? Que je lui roule un patin, que je lui suce la langue, que... Argh non, je n'allais pas recommencer en cherchant des synonymes au mot "baiser" quand même ?! J'aurais presque envie de me pendre.
-Comme bon me semble ? Je n'ai pas vraiment d'idée là... C'est sans doute pour ça que je te disais de choisir.
Je remis soigneusement le tome à sa place, le regardai par-dessus mon épaule.
-Mais je trouverai quelque chose de bien alors...
Tiens et pourquoi pas...
-J'y pense, puisqu'on en parlait, peut-être que tu veux goûter mon sang alors.
C'était risqué pour moi comme proposition, je n'avais pas beaucoup de sang en fait, à peine deux litres ou deux litres et demi... L'idée d'un djinn, c'était de rester le plus léger possible, même sous sa forme humaine alors le sang lui-même était limité et ne servait pas réellement à apporter l'oxygène partout. Non, il servait plus à... aider à bouger, je dirais.
-Mais je ne sais pas du tout si tu vas aimer... J'en ai pas beaucoup alors tu ne pourrais vraiment pas boire grand chose... Ça ne suffirait peut-être pas comme remerciement...
Encore plus si ça se révélait infect bien que j'espérais que ce soit sucré. Avec tous les bonbons que je mangeais.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Mer 2 Sep - 20:55
Le plus petit était vraiment heureux et c'était ce que voulait le vampire. Après tout autant en faire profiter les passionnés. Par contre, après cela le plus âgé remarqua le frémissement du rouquin. Pourquoi avait il eut se frémissement? Eirik n'en savait rien, mais il aimait sentir cette odeur de cèdre mélangé à tant d'autre. Un vrai bonheur pour l'odorat. Le Norvégien lâcha ensuite un petit rire à la phrase de son homologue et fut assez surpris de sa proposition. Il le laisserait boire son sang, mais par contre un baiser non? Vraiment Ambroise avait une logique assez décalé.
Eirik se glissa donc devant lui et lui fit lever la tête. Il lui prit le livre des mains pour le reposer et retourner son attention sur lui. Etait-il sérieux? Ce rendait-il vraiment compte de ce qu'il lui proposait?
" Euh attend tu réalises un peu ce que tu me proposes? Pas que je ne veuille pas, mais par contre je ne comprends pas ta logique. Tu ne veux pas me donner un baiser, mais par contre ton sang oui? Surtout que de ce que j'ai put sentir tu n'en as pas vraiment beaucoup..."
Il s'arrêta un instant et quitta la pièce. Il devait fumer. Le vampire eut donc le plaisir de regagner sa chambre vu précédemment pour aller fouiller dans sa table de nuit. Puis dans son placard. Il y resta un moment cherchant nerveusement celui-ci. Il ne savait pas si le bibliothécaire le suivrait, mais zut il voulait fumer. Il fallait qu'il prenne un peu son calme. Si il 'écoutait il crierait à cette enfant son inconscience. Encore heureux que le vampire était plutôt du genre patient pas comme certains. Quand il eut enfin trouvé son paquet, il remit toutes ses affaires en place tout en parlant.
" Je ne suis pas réfractère à ta proposition au contraire gouter ton sang serait un plaisir, mais franchement tu n'as pas peur? Je suis un vampire puissant de par mon âge, les livres en sont la preuve je suis né un peu avant le dix siècle, et te donner ainsi serait un peu risquais tu ne trouves pas? "
Quand tout fut bien rangé il s'alluma une cigarette savourant le peu de temps passé dans sa chambre.
D'abord, je sentis Eirik surpris, ce qui me semblait une bonne chose, ça devait être de la bonne surprise, après tout, je proposais un mets très rare. Nous les djinns, nous ne courions vraiment pas les rues comme les loups-garous par exemple. Même les vampires étaient moins rares que nous. Mais ensuite, il me fit le regarder dans les yeux, et j'eus l'impression d'avoir fait une grosse bêtise. Pourtant, je ne lui avais rien proposé de scabreux. A moins que le fait que je lui propose de mon sang lui rappelait que les siens avaient tendance à... tuer leurs proies. Mais je ne comptais pas me faire tuer, merci. Me changer en fumée l'arrêterait de suite.
-Je n'ai pas dit que je ne voulais pas te donner un baiser, Eirik. Je dis juste que face à ce que tu m'offres comme lecture et savoir, ça ne serait pas une récompense suffisante.
Et puis je trouvai ça gênant d'initier un baiser pour une récompense avec un homme qui avait envie de moi alors que je ne savais pas bien si j'étais prêt à cela. Peut-être que d'autres que moi sauteraient sur l'occasion mais les relations physiques, c'était intime. Normalement aussi intime que le sang... C'était sans doute la raison pour laquelle Eirik trouvait ma proposition bizarre. Mais vraiment, je pensais qu'un baiser n'était pas suffisant et je n'étais pas du genre à flouer quelqu'un même en prenant ma contrepartie après avoir réalisé son vœu.
-Et oui, je n'en ai pas beaucoup, à peine deux litres, je crois...
Qu'est-ce que... Ma proposition l'agitait autant ? Je le suivis au cas où, trouvant malgré moi le fait qu'il soit si perturbé amusant. S'il avait eu des oreilles et une queue, ça aurait encore plus chou. Hum, il faudrait que je m'achète un chat, je recommençai avec mes délires de personnes avec des attributs animaux. A chaque fois, je les trouvais trop chou et j'avais envie de les adopter. Même les personnes beaucoup, beaucoup plus vieille que moi.
Je regardai donc Eirik mettra un peu sa chambre sans dessus dessous à la recherche... Pas de vêtements en tout cas. Ce qui aurait été bien parce que je considérais que c'était du miracle que la serviette tienne encore depuis tout ce temps autour de sa taille. J'avais presque envie de faire un calcul sur les possibilités que ce bout d'éponge reste fermement accroché et d'ailleurs, je me lançais dedans puisque le vampire n'avait pas encore fini son cirque incompréhensible. Pour une fois que ça n'était pas moi.
-Eirik, tu es sûr que tu vas bien ?
Je posai finalement cette question avant qu'il ne parle. Ah. Oh. Il voulait déjà qu'on parle de confiance ? Je me demandai si je ne devais pas souligner le fait que ses paroles étaient hautement ridicules. Non, les vieux, ça se vexait toujours quand on leur faisait remarquer qu'ils disaient des bêtises. Ou qu'ils radotaient. Mais je compris enfin ce que mon hôte avait cherché. Je m'approchai pour "ingérer" la fumée. Autant en profiter pour me faire du bien. Bien que ça ne pouvait pas le tuer non plus, à la réflexion.
-Eirik, si tu avais voulu me faire du mal, tu aurais eu tout le temps de mon inconscience pour le faire. Et je pense vraiment que ça ne t'intéresse pas de m'en faire, ou du moins, pas de cette façon là.
Déjà, poser les bases.
-Ensuite, oui, tu es puissant mais avec l'âge que tu as, tu as aussi certainement plus de contrôle qu'un vampire nouveau-né. Donc, tu saurais forcément t'arrêter. Et même dans le cas où tu n'y arriverais pas, je suis de la fumée. Si je me sens en danger, je finirai immatériel.
J'hésitai mais je mis une main sur son bras. Nu. Par contre, faudrait vraiment qu'il s'habille s'il veut me goûter... Sa fumée me faisait beaucoup de bien en tout cas, je devais avoir repris un peu de couleur.
-Je veux te faire confiance là-dessus, je ne veux pas avoir peur de ce que tu es. Mais si tu n'as pas confiance en toi...
Sachant que c'était aussi un peu piège pour lui. S'il ne se contrôlait pas, il y avait des chances pour que je ne le laisse plus m'approcher par la suite. Mais je ne pouvais pas croire qu'il ne savait pas y faire. Pas avec l'âge qu'il prétendait avoir. Je me sentis sourire, j'étais vraiment un gosse par rapport à lui. Peut-être que comme ça, il ne m'en voudrait pas de manger autant de sucreries. J'avais envie de beignets fourrés à la pomme. Il fallait que je trouve ça.
-Alors ce sera un baiser. Mais je t'aurais bien floué.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Jeu 3 Sep - 17:48
Il n'avait pas dit ne pas vouloir lui en donner, mais Eirik comprenait ça en tout cas. Depuis le début le rouquin essayait d'évité tout contact entre eux sauf les câlins. Rien de plus difficile pour lui. Bon c'était déjà pas mal, mais ce n’était pas suffisant. Puis en plus il était d'accord pour lui donner son sang? La logique la dedans? Aucune d'après le plus âgé. Puis en quoi ce ne serait pas suffisant? Ce n’était pas non plus exceptionnelle tant de livre ancien. Enfin, de son point de vu. Après tout pour lui c'était l'accumulation d’une vie, mais enfin valait mieux pas dire une telle chose au gamin.
Par la suite, le plus petit lui confirma la dose de sang contenu dans son corps et le Norvégien n'en fut pas totalement surpris. Après tout Ambroise n'était que fumée et de ce qu'il avait compris après un moment de réflexion, depuis sa rencontre avec le gamin. C'était que les Djinn voulaient garder leur légèreté. Puis, quand il alluma sa cigarette et qu'il se tourna, l'homme se retrouva de nouveau nez à nez avec l'enfant. Celui-ci en profita d'ailleurs pour expliquer son point de vu plus en détail et Eirik finit par le comprendre. Enfin, un petit peu quoi. L'homme aux cheveux blancs souffla un peu de fumée quand le gamin posa sa main sur son bras. Le plus grand dévia son regard vers celle-ci et remonta ensuite vers le regard du bibliothécaire. Il voulait donc il n’aurait pas besoin de chipoter plus.
Eirik créa un goutte d'eau pour éteindre sa cigarette, il alla la placer à l'extérieure sur la fenêtre de sa chambre. Le plus âgé finit par revenir près du gamin et l'attrapa par le bras, ne lui donnant aucun regard. Il venait de changer du tout au tout. Ambroise voulait le connaitre quand il avait besoin de sang bien. Son visage était plus dur et avait perdu son sourire. Il baissait ses barrières devant l'enfant, montrant un visage sombre.
" Tu ne veux pas avoir peur de moi et de ce que je suis bien, mais sache une chose...Si j'accepte c'est bien parce que tu veux me rendre l'appareil."
L'homme ne lui en dit pas plus et plaqua le plus petit contre la porte de son placard. Eirik baissa légèrement sa tête pour venir sentir le cou du gamin. Bien qu'il eut repris son expression véritable, le vampire n'avait pas perdu son envie de taquiner le petit et de le pousser dans ses retranchements. Dans ce cas, vu qu'il avait insisté...Le professeur lécha le cou du rouquin au niveau de son artère principal. Puis, quand il fut sûr de lui, ce qui ne dura d'ailleurs qu'une minute, le Norvégien sortit ses canines. Il mordit lentement dans la chaire du bibliothécaire, poussant par la même occasion un soupire de satisfaction. Du sang frais quel bonheur...
Eirik n'en prit qu'un litre pour ne pas vider son homologue et se détacha de lui léchant la plait encore saignante. Quand il fut sur que le saignement de serait pas trop important le vampire remonta son visage au niveau de celui de son interlocuteur. Il se lécha les lèvres encore pleine de sang et quand elles furent nettoyé le vampire sourit et chuchota.
" Désolé, mais c'est plus fort que moi..."
Le professeur d'histoire attrapa Ambroise par la nuque et passa son autre bras autour de la taille de celui-ci pour l'embrasser franchement, essayant même d'approfondir celui-ci. Eirik espérait juste ne pas avoir encore à faire à de la fumée. De plus, Ambroise était mignon et son sang lui plaisait au plus haut point. Maintenant c'était une certitude pour le plus vieux. Il voulait le jeune homme comme jouet principal.
L'humeur d'Eirik était en train de se faire changeante, j'en étais parfaitement conscient, surtout avec ma main sur son bras comme ça. Il éteignit sa cigarette, mais je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. Il s'en alla la mettre sur la fenêtre et je finis par me dire que quand il le voulait, le vampire pouvait réellement avoir des réactions étranges. A moins que ça ne soit parce que j'étais fatigué que je le comprenais à peine. Il me faisait penser à l'élément qu'il pouvait utiliser, jamais le même...
Quand il revint vers moi par contre, je restai presque stupéfié. A moins que le bon mot soit fasciné. Cet air, ce regard de... prédateur. Je me sentais comme une proie mais toute de même favorisé parce qu'Eirik laissait volontairement tomber son masque devant moi. Je captai à peine ses paroles, presque hypnotisé, détaillant encore et encore cette expression qui aurait fait peur à n'importe quoi mais qui ne faisait que m'intriguer. Je me sentis plaquer contre la porte de son placard. J'en avais oublié que j'aurais aimé qu'il s'habille...
-Eirik...
Je ne savais même pas si j'avais réellement voulu dire quelque chose. Je me sentis rougir en le sentant jouer de la langue sur mon cou et bien sûr sur ma carotide. Je levai les mains pour m'accrocher à lui et du coup, sans habits, j'eus les mains sur ses épaules nues que je griffai légèrement. Et je perdis complètement pied quand il mordit lentement. Bien sûr, j'avais eu mal pendant qu'il franchissait la barrière de ma peau fine mais ensuite... Eh bien je ne savais pas vraiment. Ce fut très flou pour moi, j'avais eu l'impression d'être dans mon corps sans y être... Et je le sentais boire, boire... Je m'affaiblissais certainement mais je n'arrivais pas à savoir si je voulais qu'il arrête ou qu'il continue.
Aussi quand il s'arrêta, je n'aurais pu dire si je m'en portais mieux ou si je me sentais dépossédé de quelque chose. J'avais la tête qui tournait et je doutais très sérieusement de pouvoir continuer à me porter tout seul. Sans doute la raison pour laquelle je restais plus ou moins agrippé à lui alors que j'avais quand même l'impression de tomber. Il lécha encore mon cou plusieurs fois, sans doute pour ne pas perdre une goutte et cette fois, comme je n'étais pas plus ou moins hypnotisé, je l'entendis clairement parler.
-Désolé de... ?
Ma voix me semblait faible et fatiguée mais au moins j'eus très vite l'explication à sa réplique. Il me colla à lui et m'embrassa. Sur le moment, je ne pensai même pas à répondre, c'était tellement... normal qu'il veuille m'embrasser après ça que ça me surprenait. J'eus bientôt le goût de mon sang dans la bouche alors qu'Eirik approfondissait le baiser. Je répondis alors timidement, de façon lascive malgré moi, c'était à cause de la fatigue. Franchement, s'il ne me tenait pas, je serai par terre.
Son baiser lui ressemblait. Dominateur, impudique mais excitant et fascinant. Je m'entendis vaguement gémir mais j'espérais qu'il ne prendrait pas cela pour une invitation à faire plus. J'avais à peine l'énergie de lui faire comprendre que j'aimais bien son baiser, plus, je ne pourrais pas. Quand le baiser fut brisé, je laissais ma tête tomber sur son épaule, toujours un peu étourdi. Je gardai les yeux clos, je sentis malgré moi mes mains glisser le long de ses bras. Ça n'était pas juste que je me sente aussi vidé.
-Je ne pensais pas... Que tu boirais maintenant...
Mon ton était pâteux mais clairement un peu réprobateur.
-Comment je vais rentrer... maintenant...
J'aurais voulu bailler, mais même ça, ça m'aurait demandé trop d'énergie. Pourtant, j'en trouvai assez pour parler. J'étais donc un moulin à paroles.
-C'était bon ?
J'avais l'impression de presque somnoler contre son torse. Très confortable. Je n'avais plus envie de m'offusquer présentement. Même si...
-C'est du miracle que ta serviette soit encore en place...
Et je pouffai.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Jeu 3 Sep - 19:42
Cet enfant était si attirante. Il avait l'air fasciné face au prédateur, alors que d'autre aurait eu la peur de leur vie. Il était vraiment inconscient ou bien il commençait déjà à ne plus pouvoir se passer de lui? Le vampire ne comprenait pas et se disait qu'il s'aventurait trop dans ses envies pour penser clairement. Surtout que quand il buvait le sang de son interlocuteur, il sentit celui-ci si s'accrocher presque de façon automatique de son avis. Le Norvégien sentit les ongles du gamin lui griffer le dos, mais ça ne le dérangé pas bien au contraire. Ambroise pouvait bien se le permettre après tout, il était en train de se faire à moitié vidé, puis le vampire n'aurait plus de marque en quelques minutes à peine.
Quand tout cela fut finit et que l'homme fondit sur les lèvres du bibliothécaire, il fut surpris. Enfin, agréablement surpris. Le petit répondait au baiser, il ne partait pas en fumée...Le plus grand en profita donc pour approfondir le baiser, faisant danser sa langue avec celle de son partenaire. Il se débrouillait pas mal bien qu'il soit fatigué le gamin. Eirik en profita vraiment au maximum, montrant tout de même un petit côté dominant qu'il ne pouvait pas cacher dans un tel moment. Puis, dans leurs petit moment de laissé aller, le professeur entendit un gémissement très appréciable. Aimait-il se faire embrasser de cette façon? Il n'en savait rien. Pourtant, il décida de rompre le baiser, ne lâchant pas le rouquin du regard. Il était suffisamment fatigué et il ne voulait pas pousser plus loin sans que l'homme face à lui soit en possession de tous ses moyens.
Par contre quand le jeune homme reprit la parole le vampire reprit son air de façade, celui qu'il affichait tous les jours comme si on l'obligé à faire ainsi. Pourtant, il sourit en passant une dernière fois sa langue sur les lèvres de son homologue, se séparant finalement un peu de lui pour l'entrainé doucement vers son lit.
" Tu me proposes je prends ce n’est pas plus compliqué que ça et puisque tu le demandes...Tu n'as peut être pas beaucoup de sang, mais c'était délicieux. J'espère seulement ne pas en avoir trop pris, je n'ai pas tellement l'habitude de boire sur des personnes comme toi. "
Puis, la seconde phrase le fit sourire. La fatigue le faisait vraiment pouffer pour de petit détail, mais le plus grand continua sans gêne.
" J'ai l'habitude de me promener ainsi quand je suis chez moi, mais si tu veux je peux m'en débarrasser."
Eirik sourit de nouveau retenant un petit rire, mais reprit bien vite son sérieux.
" Plus sérieusement, allonge toi ici tu seras mieux que sur le canapé, puis y va te falloir du temps pour te remettre je pense...Ce n'était pas trop désagréable au moins?Le piercing ça ne plait pas à tout le monde."
Tout en disant cela le plus grand se leva et alla enfiler un caleçon pour qu'Ambroise soit moins gênait. Il vint ensuite s'allonger sur son lit, qui était d'ailleurs assez grand pour une personne seul. Le professeur fit signe au jeune homme, espérant que celui-ci accepte de se reposer près de lui.
Eirik retrouva rapidement son expression habituelle. Du coup, je me demandais laquelle était la mieux. Pour au final me dire que j'aimais bien les deux et que de toute façon, comme elles faisaient partie d'Eirik, elles étaient très bien et puis voilà. Il me lécha encore les lèvres, ce qui me fit sourire un peu. Il en avait bien profité et il semblait qu'il en voudrait encore. Donc, je ne devais pas être si mal que ça. Je me laissai entraîner vers le lit, trébuchant presque à chaque pas. Avec cette envie de dormir. Mais j'écoutais quand même ses réponses.
Ah ça, pour prendre, il avait pris. Le fait que ce soit immédiat par contre était un peu discutable, il voyait bien depuis tout à l'heure que je n'étais pas au mieux de ma forme. Sans doute que ça avait été trop tentant. Après tout, il avait bien dit avoir besoin de chasser... Je m'assis sur le lit, me mit à enlever mes chaussures lentement.
-Je ne sais pas... Vu que je suis encore conscient, je suppose que ça va.
Je continuai en enlevant mes chaussettes. Oui, j'avais pris sa façon de me pousser vers son lit comme une invitation à y dormir. Heureusement, sinon, j'aurais dormi en fumée et je ne sais pas où je serais arriver. J'enlevai aussi ma longue veste en cuir rouge et je la laissai choir sur le sol. J'arrangeai mon haut noir sur moi et trouvai enfin le courage de bailler.
-Je m'en doutais un peu. C'est normal de se promener comme on veut chez soi... Mais je ne te pensais pas aussi impudique... Même dans un baiser, tu l'es.
J'eus un sourire en coin et retirai mes lunettes pour les mettre sur ma veste avant de frotter mes yeux. Au cas où il serait vraiment en train d'enlever sa serviette.
-Sauf si tu mets autre chose, je veux bien que tu enlèves ta serviette. On en voit trop et pas assez en même temps.
Et la fatigue me faisait vraiment, vraiment trop parler. Je m'allongeai lentement, mit une main sous l'oreiller et ma tête, allongé sur le côté. Ça, c'était sûr que son lit serait plus confortable que son canapé. Et puis ça sentait la neige... Oui, Eirik avait vraiment une légère odeur de neige... Je pouffai de nouveau à cause de sa question sur son piercing.
-Me dérange pas... J'ai gémi je crois... T'embrasse bien...
Je le regardai s'installer à côté de moi, remarqua qu'il avait mis un caleçon. Bien, ça cachait mes ses bijoux de famille. Je fermai les yeux, effleurant les traces de crocs dans mon cou avant de laisser retomber ma main contre mon torse.
-J'ai froid...
Et si ça continuait, je me changerai en fumée. Ce qui pourrait passablement le décevoir.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Jeu 3 Sep - 21:25
Le petit avait visiblement plus assez de retenu dans son état. Il parlait même très librement au professeur qui trouvait cela intéressant. Il le laissa se déshabiller en le regardant ne bougeant pas. C'était vraiment perturbant de l'entendre parler si librement. Enfin, plutôt de dire aussi librement ses ressentit. Eirik n'en revenait pas de l'effet que pouvait avoir le manque de sommeil sur un être vivant, mais pour le moment-là n'était pas le sujet. Surtout qu'Ambroise ramenait vite les choses en parlant autant bien que son état soit douteux. Par contre la remarque sur son côté impudique le fit sourire. Ce n'était pas le premier à le lui dire et il ne serait surement pas le dernier.
" En attendant mon côté impudique doit te plaire pour que tu ne fasse rien pour me réprimander la dessus..."
Il s'allongea un peu plus sur son lit, prenant une position plus confortable. Vraiment ça faisait du bien de s'allonger après tant de chose passé en si peu de temps. Par contre il ouvrit grand les yeux en entendant la suite, le gamin venait sans le vouloir d'avouer qu'il aurait possiblement put vouloir en voir plus. Eirik n'en croyait pas ses oreilles, enfin si, mais c'était tellement direct que venant d'Ambroise il ne s'y attendait pas. L'homme ne bougea pourtant pas laissant le petit prendre place près de lui, tout en exposant son idée de leur échange. Le professeur en fut même ravis, bien qu'il soit vieux c'était bien la première fois qu'on lui disait si ouvertement qu'il embrassait bien. L'homme sourit et serra un peu le bibliothécaire contre lui.
" Si tu veux je te montrerais plus la prochaine fois...Mais pour le baiser je te remercie du compliment, tu n'es pas mal non plus bien que le gémissement mes données des idées que j'ai dû refouler..."
Autant ne pas mentir, ça ne servirait à rien. Puis le plus âgé n'avait pas pour habitude de se cacher sur ces choses-là. Seulement ce qui le déstabilisa fut la déclaration du plus jeune. Froid, donc risque de fumée...Les connexions c'étaient plutôt vite faites dans la tête du Norvégien. Celui-ci prit donc la peine de mettre la couette au-dessus d'eux et de se coller un peu plus à son homologue, espérant que cela arrange les choses.
" C'est mieux comme ça? Puis, un conseil ne touche pas trop tes marques je m'en chargerai plus tard pour pas qu'on les voit trop au quotidien."
Tout somnolent, je me savais en train de sourire en écoutant Eirik. Sa voix faisait presque une bonne berceuse. Si je n'avais pas su qu'il fallait vraiment écouter ce qu'il disait, j'aurais volontiers sombrer. Mais ça aurait été impoli de snober l'homme qui me laissait si gentiment dormir dans son lit. Je pouffai encore. C'était sûr et certain, m'obliger à fonctionner alors que je suis complètement épuisé, ça n'était vraiment pas ma meilleure idée. Surtout si ça me faisait rire de façon aussi bête. J'avais l'impression que tout était plus ou moins drôle en ce moment même et franchement, valait mieux qu'on finisse de m'assommer.
-Je voulais te dire de mettre quelque chose... Mais tu m'as pris de court... Avec ton air prédateur... C'était fascinant...
Me montrer quoi ? Hum, non, je n'allais pas poser la question, si ça me revenait plus tard, je le ferai mais là, l'idée d'énoncer une réplique avec un point d'interrogation à la fin me donnait juste envie de ronfler. Alors que je ne le faisais pas de ce que je savais. Par contre, il paraissait que je parlais dans mon sommeil. Si c'était vraiment le cas, ça amuserait sûrement Eirik, j'en étais quasiment certain. Ou ça l'empêcherait de se reposer mais ce n'était pas comme si personnellement j'y pouvais quelque chose puisque je ne m'en rendais pas compte.
Des idées ? Quelles idées ? J'ouvris un œil pour le regarder vaguement, puis le refermai. Là encore, pas de questions. Trop sommeil. De toute manière, on avait des idées tout le temps alors heureusement pour lui qu'il pensait sinon, je me demanderai s'il n'était subitement tombé tout à fait mort.
-De rien... Ne refoule pas comme une cheminée non plus...
Je soupirai d'aise en le sentant me couvrir d'une bonne grosse couette. En plus de se coller à moi pour me tenir chaud. Je respirai son odeur... Définitivement, il avait une légère odeur de neige... Et de résine de pin... De sang... Et de musc... J'entendis à peine sa dernière déclaration, émit un son qui pouvait passer pour une gémissement alors que c'était pour marquer mon accord. S'il voulait s'en occuper, très bien. C'était pas comme si elle me gênait. Et si je voulais les effacer, je pouvais le faire...
-Dors bien... Rêve de pissenlits...
Et je m'endormis définitivement pour me réveiller le lendemain. En m'étirant. Mon horloge interne m'indiquait les neuf heures et demi et elle se trompait rarement. J'avais un peu faim mais j'étais nettement plus reposé. Je mangerai bien de la bouillabaisse mais il était peut-être encore un peu tôt pour ça. Les yeux toujours clos, je me mis à chantonner, ayant un peu oublié que je n'étais pas dans mon lit et pas seul. Si Eirik était encore à côté de moi...
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Ven 4 Sep - 20:10
Le plus petit était vraiment adorable. Il répondait toujours alors qu'il était totalement assommé, il faisait vraiment beaucoup d'effort. Puis il s'expliqua sur certain fait, ce qui fit sourire Eirik. Ambroise fut donc fasciné, c'était assez plaisant d'entendre ça. Pour une fois qu'on ne lui disait pas qu'il faisait peur. Ce petit ne se doutait tellement pas de ce que pouvait faire le plus âgé. Il avait juste de la chance que le professeur le veuille comme jouet principal. L'homme se cala même une petit peu mieux dans le lit, sans répondre à tout ça. Le bibliothécaire devait se reposer et il en était conscient. Le Norvégien le laissa donc sombrer et quand cela fut fait, il le prit dans ses bras pour le réchauffer un peu, bien que sa température corporelle soit celle d'un mort. C'était dans ses moment-là qu'il regrettait de n'être qu'un élémentaire d'eau. Enfin, ce n'était pas là la question, surtout que petit à petit lui aussi s'endormait. Eirik mit donc sa tête au-dessus de celle du petit pour qu'il soit au creux de son cou et s'endormit doucement.
Le lendemain matin, le vampire c'était réveillé avant son invité qui parlait dans son sommeil. C'était assez particulier, surtout qu'il était aussi illogique dans son sommeil que réveillé. Le plus grand se dégagea le plus lentement possible et s'étira en regardant l'heure. Huit heures déjà? Il n'aurait pas cru dormir si longtemps. Il se leva donc pour aller enfiler un pantalon de survêtement large et rejoindre la cuisine. Le professeur en profita pour récupérer un élastique dans la salle de bain pour s'attacher les cheveux en queue de cheval haute et alla finalement à la cuisine. Il prépara un déjeuner copieux avec de la confiture, du pain grillé, fruit et jus de mangue ou orange. Si le petit avait faim il pourrait se rassasier, mais il se dit que vraiment pour avoir un si jeune homme il fallait faire un peu beaucoup. Ce n'était vraiment pas dans ses habitudes, mais enfin.
Eirik entendit finalement les froissements des draps de son lit et le bibliothécaire chantonner. Ambroise n'avait visiblement pas encore comprit ou il était et il préféra même le laisser venir de lui-même. Il s'alluma une cigarette et alla s'asseoir sur son fauteuil pour attendre le gamin.
J'ouvris enfin les yeux pour m'apercevoir que non et définitivement non, je n'étais pas chez moi. Une chose que j'aurais pu savoir rien qu'à l'odeur, toute ma maison sentait les livres anciens parce qu'il y en avait de partout. Là, ça sentait la neige. Je ris doucement en me redressant. Je voudrais bien voir la tête que ferait Eirik si je lui disais qu'il sentait la neige. Sûrement qu'il me prendrait pour un peu fou. Quoique qu'il savait mon obsession pour la neige, en fait, c'était un bon point pour lui d'avoir cet odeur. J'avais envie d'avoir un rossignol couleur arc-en-ciel.
Je me levai prudemment, constatai que je n'avais pas la tête qui tournait. Ça valait mieux pour moi. Je fis un tour aux sanitaires puis à la salle de bains pour mieux me réveiller. Je m'observai dans la glace. Bien, je ne ressemblais plus à un zombie vivant. J'arrangeai un peu mes mèches rousses et mes yeux se posèrent enfin sur mon cou. Alors il m'avait vraiment mordu... Je m'en souvenais mais c'était flou aussi quelque part. Les sensations avaient été un peu embrouillées et déjà que j'étais jamais bien sûr de ce que je ressentais, il ne fallait pas s'attendre à ce que je puisse sortir un exposé sur le sujet. Sûrement que les élèves avaient des Travaux Personnels Encadrés ici aussi.
Plus frais, pas autant qu'un vampire cela dit, je me dirigeai en chantonnant dans le salon. Parce qu'à tous les coups, si Eirik n'avait pas été dans la chambre et dans les autres pièces où j'étais passé, il ne restait pas tellement de choix. Je ne pensais pas qu'il m'aurait laissé seul chez lui comme ça... Bien que les papillons bleus n'étaient pas loin de chez lui... Hum, non, il n'était pas du genre à collectionner les insectes. Tant mieux, j'aimais bien voler avec les papillons bleus.
Je débouchai dans le salon, tout sourire. Si en plus Eirik fumait, c'était bon pour moi.
-Bonjour ! C'est une bonne journée pour danser le flamenco ! Tu as vu les papillons bleus ? Je me disais que tu ne devais pas les collectionner sinon il n'y aurait pas autant près de chez toi...
Et je continuai de babiller en venant me poster près de lui, dérivant sur la croissance de la lune et des courgettes, le tout en aspirant sa fumée. Je me penchai ensuite pour l'embrasser sur la joue.
-Ça va ? Je ne t'ai pas trop gêné pour dormir ?
Et je repartis sur les ferrari, les chevaux, les discours sans queue ni tête avant de me stopper brutalement.
-Hum... Je parle déjà trop ce matin.
Mon ventre se fit alors entendre et j'eus un sourire penaud avant de fouiller dans mes poches pour trouver un bonbon. Sauf qu'en général, il était plutôt dans sa veste en cuir. J'aurais dû y penser avant. Enfin, au moins on savait que j'allais beaucoup mieux.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Sam 5 Sep - 10:03
Le plus âgé entendit le gamin se diriger vers le salon ayant fait sa vie juste avant. Eirik n'en revenait pas qu'Ambroise fasse déjà preuve d'autant d'assurance alors qu'il n'était pas chez lui. C'était bien la première personne à faire preuve de cela ainsi. Chacun de ses anciens jouets étaient plus gênait, plus servant. Lui n'avait pas encore était mordu pour créer le lien certes, mais il faisait preuve d'une assurance plaisante. Il devrait donc en prendre compte au moment venu. Seulement quand le rouquin finit par le rejoindre le vampire n'en revint pas. Il parlait tel un moulin à parole. Cela le fit sourire, mais tout de même. Eirik filtra donc les informations utiles et laissa passer les informations sans importance. Il le laissa néanmoins se poster près de lui et quand il finit par se taire il entendit le ventre de celui-ci le rappeler à l'ordre.
Le propriétaire des lieux se leva donc en écrasant la cigarette dans le cendrier présent sur la table basse. Il se dirigea ensuite vers la cuisine pour récupérer le déjeuner et le poser sur le comptoir. Il resta la et sourit à son invité.
" Tu ne m'as nullement dérangé bien au contraire j'ai apprécié dormir avec toi, bien que tu parles de temps à autre."
Eirik rit légèrement en quittant sa cuisine pour revenir sur le fauteuil et attirer le jeune bibliothécaire sur ses genoux sans vraiment lui laisser le choix. Il posa sa tête sur l'épaule de celui-ci et reprit.
" Puis tu as une fâcheuse manie de te coller de plus en plus à la personne près de toi, encore heureux que j'ai l'habitude de ce genre de chose..."
Il laissa sa phrase en suspend en se disant qu'un jour il devrait essayer de rendre le petit jaloux. Un nouveau jeu qui risquait d'être fort amusant. Le vampire laissa sa main se glisser autour de la taille de celui sur ses genoux et releva la tête pour lui donner un baiser chaste. Déjà il fallait poser les bases et le rendre accros à lui. Ce qui risquait d'être plus rapide que prévu après tout, au vu de la réaction au baiser de la veille...Eirik lui sourit et lui montra le déjeuner sur le comptoir.
" Profite je ne fais pas ça pour mes invités habituel..."
Pour quelqu'un que je venais plus ou moins de soûler avec mes discours embrouillés, Eirik ne semblait pas du tout dérangé, au contraire, on dirait même qu'il s'habituait à une vitesse folle à ma façon de fonctionner. Je ne saurais dire si c'était une bonne ou une mauvaise chose mais au moins, si je pouvais éviter de le rendre fou et de le fatiguer, et bien je prenais la direction pour les Maldives. Je le regardai se lever, fit la moue en le voyant écraser sa cigarette, j'avais pensé qu'il préférait me faire du bien. Ou peut-être qu'il n'avait pas compris que ça me faisait du bien. Au choix. C'était vrai que je n'en avais pas parlé.
Ne sachant pas trop ce que je devais faire, je me sentais un peu bête à rester près du fauteuil les bras ballants. Ce fut à ce moment là que je le vis mettre de la nourriture sur le comptoir. Il avait fait ça pour moi ? Noooon. J'avais squatté chez lui, obliger à me porter et à prendre soin de moi. Je ne voyais pas pourquoi il aurait envie de continuer, ça ferait un peu masochiste. A moins qu'il ne soit vraiment gentil avec moi. Si c'était le cas, je savais que j'allais finir atrocement gêné. Parce que personne n'avait été aussi gentil avec moi.
Et il me disait que je ne l'avais pas dérangé ?
-On m'avait en effet signalé que je parlais dans mon sommeil. J'espère n'avoir rien dit de blessant ou de gênant.
Je l'observai revenir, trouvant sa démarche légèrement plus "féline" que d'habitude, comme s'il était quelque peu en chasse. Est-ce que je devais me sauver ? Je me mis à babiller sur les laitages et les veuves noires pour lâcher un son un peu inconvenant quand Eirik me plaça sur ses genoux. Il allait me raconter une histoire ? J'allais essayer de me relever parce que quand même, s'il voulait me conter les milles et une nuits, je pouvais affirmer que je les connaissais mieux que lui. J'avais un tapis volant, moi.
-Ah bon ? Ah... Je suppose que j'aurais pu faire pire en devenant de la fumée pour fondre en toi. Ça aurait pu te gêner pour respirer.
Et j'étais totalement inconscient du sous-entendu que je venais de faire. Sûrement parce que j'étais gêné d'être sur lui, comme ça. Pourtant, comme il l'avait souligné, j'avais dormi tout contre lui. Mais justement, le mot clé était dormir donc ne pas être conscient.
-Si c'est une fâcheuse manie, je ne sais pas pourquoi tu en prends l'habitude... Je ne voulais pas te déranger. A moins que tu ne voulais une raison pour me crier un peu dessus.
Ce que je trouverai un peu bizarre quand même. Puis je fronçai les sourcils. Comment ça, il en avait l'habitude, hein ? Il dormait si souvent que ça avec des gens ? Et puis en quoi est-ce que ça me regardait ? Non mais franchement, j'arrivais à devenir impoli même dans ma tête. Ou mon cerveau. Ou mon esprit. Ou peut-être une variante de l'espace des pensées inter-dimensionnelles...
Je perdis le fil quand Eirik mit sa main sur ma taille et m'embrassa chastement. J'eus un léger bug. Très léger parce que je me souvenais très bien du baiser de la veille. Et du fait que je m'étais un peu rendu ridicule en gémissant. Il me montra enfin le déjeuner.
-Oh... Merci...
Surtout que mon ventre exprima encore son besoin.
-Je crois que c'est parce que tu as bu...
Je pus enfin me lever, après lui avoir tapoté le bras avec un sourire et les joues rosées, préférant ne rien dire sur le baiser. Le vampire avait déjà assez de minutions pour me tirer dessus, ne serait-ce que ce que j'avais pu dire en dormant. Je n'allais pas en rajouter en lui disant que j'aimais ses baisers. A moins que je ne l'ai déjà fait et alors, je trouverai un dragon pour avoir une lampe où me cachait jusqu'à la fin des temps. J'allai au comptoir, constatai ce qu'il y avait et m'assis pour tout dévorer sans restriction. Vu les "repas" que j'avais eu pendant que je travaillais, il ne fallait pas trop s'étonner.
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Sujet: Re: Sauf une fois au chalet PV Eirik. Dim 6 Sep - 10:32
Alors comme ça on lui avait déjà dit? Bien soit ça voulait dire que ses parents l'avait fait ou qu'il avait déjà dormi avec d'autre personne. Donc il devait surement être bien moins sage qu'il le prétendait, si c'était la deuxième option bien sûr. Par contre le son qu'il lâcha quand le vampire le força à s'asseoir sur lui le fit rire. C'était tellement adorable, il essayait tellement de résister à des choses qu'il voulait qu'Eirik ne pouvait pas s'empêcher de faire ses choses. Puis quand il parla de se fondre en lui, l'homme resta assez surpris. Ambroise se rendait il compte d’ambiguïté possible dans sa phrase? Il n'en avait pas l'air en tout cas. Ce qui n'empêcha nullement le vampire de prendre la parole toujours aussi souriant.
" Tu n'as rien dit de gênant en tout cas de mon point de vu, juste quelque petite chose me concernant sur mon physique. Apparemment j'ai un cours qui te plait...Et en effet, la fumée aurait été plutôt gênante, j'ai de la chance dans ce cas."
Il sourit de plus belle. Cet homme était vraiment une énigme à lui tout seul. Il pensa d'ailleurs à s'introduire de nouveau dans sa tête, mais à quoi bon? Ce ne serait pas amusant de tricher de la sorte. Surtout que les réactions en disait bien plus. Il venait de fronçait les sourcils non? Ca le dérangeait de savoir qu'Eirik avait eu énormément d'homme dans son lit? Encore plus intéressant. Il préféra gardait cela en stock pour plus tard. Surtout qu’('il avait l'air d'avoir pris quelque chose de mal en vue de sa phrase. Le professeur l'observa un instant perplexe et fit non de la tête avant de reprendre calmement.
" L'expression fâcheuse manie n'était pas utilisait ici comme un défaut. J'aime beaucoup les hommes qui se colle à moi de cette façon dans leur sommeil c'est des plus agréable, tu pourras recommencer la prochaine fois si tu le souhaites..."
Le Norvégien lui sourit. Bien sûr qu'il laissait entendre qu'il y aurait une seconde fois. Pourquoi tout simplement parce qu'il en était certains. Ce garçon commençait à être gênait par le fait qu'il y ait d'autre homme. Bien que cela soit faux depuis un certain temps, ne trouvant pas les bons jouets. Après il ne pouvait pas nier avoir pris son pieds avec son Hidden, mais ça c'était une autre histoire. Surtout que le rouquin avait l'air de s'habituer à ses baisers, c'était une bonne chose de plus. Il ne rentrait plus dans des bugs interminable, il s'habituait vite le gamin.
Ambroise le remercia finalement avant de regarder le déjeuner. Effectivement avoir bu a dû lui donner faim, ce qui était tout à fait normal. Eirik le laissa donc aller déjeuner et le laissa en profiter un moment. Pendant ce temps, le vampire alla dans sa pharmacie et récupéra ce don il avait besoin pour aller vers le gamin de nouveau. Il se posta derrière lui et se pencha pour passer le bout de ses doigts sur la blessure. Eirik mit ses lèvres près d'une oreille du gamin et se laissa, sans le vouloir, emporter.
" Ça te dirais d'être à moi?"
Il lécha la plait avant de se rendre compte de ses dires. Super, comment allait il rattraper ça maintenant? Bon, il fit tout de même comme si de rien n'était et commença à couper des compresses pour pouvoir cacher la plait du gamin.
Parce que ça n'était pas gênant pour Eirik. Pour moi, c'était un peu autre chose. Avouer que je le trouvais beau dans mon sommeil, c'était embêtant. Mon seul lot de consolation était que je n'avais du coup pas rougi puisque je dormais et c'était bien la seule chose qu'il me restait. Par contre, qu'il soit d'accord avec moi sur le fait que moi en fumée l'aurait gêné pour dormir me fit sourire. J'étais rarement entré dans le corps de quelqu'un en fumée mais l'expérience était aussi amusante qu'étrange. Sans compter que je ne devais pas rester très longtemps si c'était un vivant, sinon ça le tuait.
Par contre, je trouvais cela incroyable de réussir à faire ressortir autant d'émotions sur le visage d'Eirik. Je l'aurais pensé plus neutre mais j'avais réussi à le rendre tour à tour surpris, souriant, perplexe. Est-ce qu'il était d'habitude aussi ouvert avec les gens ? Parce qu'on pouvait être sociable tout en restant plutôt introverti. A moins que... Je me retins de secouer la tête alors que j'étais parti dans des hypothèses toutes possibles mais quelques unes quand même tirées par les cheveux. Ou les poils. Ou les crins, la crinière, les plumes, les...
-Les hommes, hein ? C'est moi ou tu essaies de me rendre jaloux ?
Ce qui n'allait pas marcher. J'étais possessif mais pas jaloux. Normalement, on était sensé faire confiance à son partenaire et si on ne pouvait pas, eh bien on réduisait le couple à néant et on allait pleurer dans son coin. En plus, la jalousie était un sentiment qui faisait souffrir. Et s'il y avait bien une chose que je ne voudrais pas, ce serait faire souffrir la personne que j'aimais. Moi, c'était pas grave, j'avais l'habitude d'avoir mal. Même si j'avais réussi à éviter ça pendant les trente dernières années... Je pensais.
-Si c'est le cas tu es un vilain doublé d'un pervers.
Et je ris. Je ne pensais pas vexé Eirik en disant ça, juste l'embêter. Et le taquiner, après tout, il passait bien son temps à me taquiner moi. Chacun son tour bien que je doutais de tenir la distance. Sauf au lit. Ah non, ne pas penser à ça. Je remarquai, en buvant mon jus de mangue que le vampire n'était plus là. Je penchai la tête et revins à mes tartines. Pour sursauter très légèrement quand il posa le bout de ses doigts sur mon cou. Pile sur sa morsure. Là, je frissonnai et posai mon verre. Et je me mis à rougir en écoutant sa question.
Était-il réellement sérieux ? Il voulait vraiment de moi ? Je le sentis lécher la plaie et frissonnai de plus belle. Il devait plaisanter, non ? Je n'étais pas très intéressant, il se lasserait très vite... J'humectai mes lèvres, comment répondre ? Ça n'était pas une décision qu'on prenait comme ça. Là, j'espérai qu'il n'allait vraiment pas se vexer en attendant ma réponse.
-Je ne dirais pas non mais... J'aurais besoin d'un peu de temps pour y réfléchir.
Je me tournai vers lui pour le regarder, me sentant très vulnérable pour une fois. Je ne savais pas si ça se voyait et je préférerais que ça ne se puisse pas se voir non plus. Il découpait des compresses, ce qui me fit sourire un peu.
-Personne n'a jamais voulu de moi très longtemps alors il faut que j'y pense. Mais tu es vraiment sérieux ?
Si c'était juste une blague, valait mieux qu'il le dise maintenant.