Sans poser de question, j'ouvris les portes du bar pour lui servir du sang. Sans alcool, je savais qu'elle ne l'accepterait pas sinon. Ma pierre, je la posai sur ma table basse après lui avoir tendu son verre. Je l'entourai d'un dôme de verre puis je m'étirai longuement. La laissant examiner les lieux à sa guise. J'aimais ma nouvelle maison. Bien sûr, j'avais fait ça un peu grand pour quelqu'un de seul mais j'étais comme ça. Tout était haut de plafond pour que même en Dragon, je puisse me déplacer.
-Bienvenue dans mon antre... Si on peut l'appeler ainsi.
Nous n'étions pas si loin du bar, pas plus que nous étions loin de l'emplacement de ma future pâtisserie. Je pouvais m'y rendre en moins de cinq minutes à pied au deux. Ce qui était un sacré avantage pour moi. Je bus une gorgée de mon kir en me massant la nuque. Oui, je prenais mon temps parce que mine de rien, je voulais lire l'anticipation dans son corps. Elle ne saurait pas le cacher, jamais. Pas à mon regard.
-Alors, voyons voir... Veux-tu quelque chose de... hum... vanille ? Ou tu préfères oser la salle de jeux en ma compagnie ?
J'ouvris peu à peu ma chemise. Il faisait bien chaud chez moi, obligatoire pour que je m'y sente bien. Le thermostat devait bien indiqué 25°.
-Si tu choisis la seconde solution, il va falloir prendre quelques mesures. Car il est hors de question que nous faisions cela sans les mesures de sécurités appropriées.
Je laissai un sourire embellir mon visage tout en m'approchant de nouveau d'elle... Je levai la main pour lui caresser la joue lentement, puis son cou... Et retirai ma main avant qu'elle n'ait l'idée de s'abandonner et de s'offrir à mes caresses. Puis je reculai, essayant d'avoir l'air plus tentateur que jamais. Etre un enfant présentement ? Pas possible. J'allais baiser comme un Dominant savait si bien le faire. Et si elle était d'accord.
-Auras-tu peur de jouer avec moi ? Si oui, tu sais aussi où est la sortie. Si non, j'attends tes safewords. Et je refuse les mots "je n'en ai pas besoin."
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Mar 6 Déc - 20:48
Il est vrai que Sword prenait à cœur son nouveau travail. Et ça la rassurait de savoir qu’il serait là à présent. En revanche, il n’en démordrait pas. Sword ne serait pas rémunéré pour ses apparitions avec Drakhys. Mais elle doutait fortement que le dragon en ai quoi que se soit à faire. Il lui semblait que lui et l'argent ça faisait deux et la dessus il était aux antipodes de son jeune frère. Elle avait relevé un sourcil quand le bébé dragon lui avait sorti que c’était à lui qu’elle devait se coller. Devoir ? Non, ce n’était pas un devoir. Si elle le faisait c’est uniquement qu’elle le voulait bien. Elle ne put s’empêcher de sourire au reste de sa tirade.
- Il est DEJA jaloux… Et là, c’est toi qui l’es non ?
Elle le taquinait, bien sûr, même si elle aurait bien aimé qu’il soit vraiment jaloux. Ainsi placée entre ses bras, au milieu de ses regards et sentant son étreinte, elle avait vraiment l’impression qu’il montrait à tous qu’elle était sa propriété. Ca l’arrangeait, elle aurait au moins la paix au travail. Il déclara ensuite la ramener chez lui. Et au vu du non sous-entendu, la suite promettait d’être très chaude. Elle souffla un baiser au géant avec un grand sourire avant de se laisser entrainer par le plus jeune.
Effectivement, il l’avait bel et bien ramené chez lui. Il l’a laissa quelque instant pour revenir avec un verre de sang à la main. Est-ce qu’ils avaient tous du sang dans leur frigo ? Est-ce que c’était normal pour un dragon ? Elle s’était dit que pour Sword c’était sans doute pour Shin donc elle ne se gênait pas vraiment pour se servir chez le géant. Si ça pouvait casser les couilles de l’autre poireau rouge c’était tout bénéf’. Elle le remercia et regarda son intérieur. C’était grand. Une antre… Chez Sword c’était une antre oui. Une chapelle sombre et humide, mais là, c’était… Elle sourit. Non en fait ça lui ressemblait plutôt bien… Son regard se perdit sur un tas de coussins de toutes les couleurs. Ça aussi c’était un truc de dragon les coussins ? Les couleurs pastel apportaient de la douceur et elle était persuadée que c’était très lumineux… Quand il faisait jour… Elle avisa un escalier et jeta un coup d’œil pour s’apercevoir que la grandeur ne se limitait pas à la hauteur du plafond. Est-ce qu’il vivait avec sa famille. Devait-elle s’attendre à voir débarquer son père ? Sans compter qu’ils étaient vraiment tout près du bar. Elle porta le verre à ses lèvres après l’avoir reniflé. C’était plus fort qu’elle, il fallait impérativement qu’elle vérifie. Une fois mais pas deux. Son regard tournait pour continuer son exploration visuel du rez de chausser avant de de nouveau retomber sur le dragon. Il buvait également un verre. Elle ne s’était même pas aperçus que ça faisait déjà plusieurs seconde qu’elle le fixait. Elle s’était même arrêtée de respirer. C’est sa question qui lui rendit le souffle et elle battit des paupières comme si elle sortait d’un rêve. Elle pencha légèrement la tête. Vanille. Elle reconnut le terme qu’ils avaient employé tous les deux dans la salle de cuisine. Et elle lui avait déjà dit que c’était pour les petites filles. Même si parfois, elle voulait aussi un peu de tendresse… Salle de jeux ? Elle était partagée entre curiosité et crainte. Ses yeux descendirent sur sa main qui déboutonnait sa chemise. Elle se mordilla la lèvre. Elle était persuadée qu’il le faisait exprès. C’était peut-être un enfant, mais il était loin de l’être toujours et encore moins d’être stupide. « Mesures de sécurités » et bien et bien. Ca semblait très sérieux. Elle réfléchissait donc sérieusement également. C’était évidant qu’elle désirait le dragon, mais dans quelle mesure ? Parce-que même si elle n’avait jamais « joué » de cette façon, elle voyait à peu près à quoi s’en tenir. Elle n’avait jamais aimé la douleur. Darkhys lui en avait infligé tant et tant que même si elle y résistait, ce n’était pas pour autant qu’elle avait fini par l’aimer. Sa main vint caresser sa joue jusqu’à descendre dans son cou. C’était doux, agréable. Elle voulait d’avantage de contact, mais il s’éloignait déjà alors que son corps s’étendait vers lui. Elle essaya de masqué ça en buvant dans son verre. Elle savait qu’il faisait en sorte d’être désirable. Savait-il qu’il n’avait pas besoin de quelque chose en particulier pour l’être ? Elle avait été bien silencieuse depuis qu’elle était arrivée. Il lui demanda si elle avait peur de jouer avec lui, lui intimant de partir si tel était le cas, sinon, il fallait qu’elle donne des mots qui mettraient fin au jeu. Elle sera légèrement la mâchoire. Il savait de quoi il en retournait. Elle n’était certainement pas la première à qui il proposait ça. Et c’est ce sentiment-là qui lui faisait peur. Elle ne devait absolument pas s’y abandonner. Hors de question. Elle secoua la tête. De toute façon, elle ne voulait pas partir.
- Je n’ai pas peur de jouer avec toi…
Elle s’était rapprochée de lui. Elle déposa son verre sur la table basse tandis que son autre main glissait le long de son bras. Ses yeux se perdaient dans les siens. Elle était un peu anxieuse. En fait… Elle craignait surtout de ne pas être à la hauteur… Elle ne dirait jamais qu’elle n’avait pas besoin de safewords. Elle savait qu’il avait été doux avec elle la première fois. Il avait fait preuve d’une grande retenu dont, cette fois, il ne lui ferait peut-être pas cadeau… Elle devait lui donner des mots. Elle se pencha donc à son oreille et les lui souffla dedans.
- « chocolats » et « fraises »
Deux choses qu’elle n’aimait pas. Vraiment et définitivement pas pour la première d’ailleurs. Sa main avait quitté son bras pour venir sur sa taille. Leur deux corps se frôlaient. Elle était toujours penchée dans son cou, fixant cette veine qui pulsait et que jamais elle n’aurait…
J'avais caché un sourire en la voyant renifler le sang que je lui avais donné. Cela devait tenir du réflexe maintenant. L'alcool sang l'avait complètement traumatisé pourtant, elle était si mignonne quand elle était soûle. Cela me manquait mais je ne pouvais pas lui imposer cet état. Cependant, cela prouvait un manque de confiance en moi qui pourrait être gênant pour la suite. Elle me répondit enfin qu'elle ne voulait pas partir. Tant mieux, parce que j'avais sérieusement envie de jouer et je n'avais pas envie de trouver une autre victime consentante.
-Chocolat et fraise ? Vraiment ?
De la si bonne nourriture. Elle avait vraiment un problème de papilles. Enfin bon, Drakhys jouait le jeu, ça m'allait très bien. Je l'approchai, voyant son envie évidente. Elle laissait ses yeux se balader sur mon torse, elle avait faim... Mais c'était elle le repas. Caressant lentement son dos du bout des doigts, je la poussai à monter jusqu'au deuxième étage, puis vers la salle de jeux. Je la laissai calmement découvrir la pièce. Sobre mais belle dans les tons noisettes avec du cuir çà et là. Puis le lit aux draps de soie bleu nuit, la croix de Saint-André, les boucles de suspension au plafond, les placards contenant les accessoires...
Calmement, j'enlevai ma chemise et la pliai pour la poser sur une des commodes. Puis mes chaussures, et je lui dis sans la regarder.
-Déshabille-toi. Je ne vais pas jouer avec la douleur ce soir... Cependant, ça n'empêche pas que tu auras peut-être un peu mal... de ne pas pouvoir jouir dès que tu en auras envie...
J'eus un sourire un peu machiavélique et avec un lenteur non nécessaire, je choisis mes jouets tout en ajoutant.
-Alors dis-moi, chocolat c'est pour "ralentis" ou "stop".
Parce qu'elle n'avait pas été très précise sur ce point et que je tenais à ce qu'elle le soit. Il n'y aurait pas d'erreur alors que j'inaugurai ma nouvelle salle de jeux. Hors de question de cela même. Je l'invitai à s'installer sur le lit, sur le dos, les mains au-dessus de la tête. Je ne savais pas si elle obéirait aveuglément mais il valait mieux pour elle parce que sinon, tout ceci se terminerait très vite après que je l'aie puni. Ayant fini ma sélection, je vins vers le lit avec mon petit sac plein de bonnes choses... Les yeux brillants d'envie.
-Prête ?
Je vins enjamber son corps pour lui attacher les poignets avec les liens en cuir tout en lui souriant encore.
-Presque épinglé comme un joli papillon... Suis-je une araignée ?
Et je lui passai un masque qui l'obligerait à se concentrer sur les sensations avant de laissant mes mains glisser le long de son corps. L'air plus pensif maintenant que je savais qu'elle ne pouvait voir mon expression. Je me penchai sur elle après avoir allumé une bougie d'huile massante et je commençai à grignoter son cou. Il ne fallait pas qu'elle comprenne trop vite mon premier plan, pas vrai ?
-Comment te sens-tu, comme ça ?
Je saisis le cierge et je le penchai pour laisser écraser quelques gouttes d'huile sur la peau de son sein droit. Attendant de voir sa réaction.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Dim 11 Déc - 20:35
Oui vraiment. Elle hocha d’ailleurs la tête pour le confirmé. Les gouts et les couleurs ça ne se discute pas. Elle n’y pouvait rien si elle détestait profondément le gout du chocolat et si celui de la fraise lui filait de léger frissons désagréable… En parlant de frissons. Les doigts du dragon dans son dos lui en donnaient. Mais ceux-là était tout à fait agréable. Il l’incita à monter l’escalier. De ce qu’elle put voir du premier palier il y avait autant de coussins partout qu’au rez-de-chaussée. Mais là ne semblait pas leur destination car elle monta une nouvelle volée de marche. Il y avait là la chambre de Caleb. Enfin c’est ce qu’elle pensa mais une fois de plus ce n’était visiblement pas leur destination. Elle se mordit la lèvre en se demandant vaguement si elle dormirait dans ce lit qui semblait tout à fait confortable. Il la conduisit dans une pièce pour le moins étrange. Il y avait aussi un lit. Mais pas seulement. Tout semblait parfaitement fait pour pouvoir torturer quelqu’un. Elle déglutit mais s’approcha tout de même du lit et passa ses doigt sur la soie. C’était tout doux. Elle détourna le regard pour le poser sur le jeune homme et une fois de plus elle s’arrêta de respirer. Elle le dévora des yeux pendant que le tissu glissa sur sa peau. Ses muscles jouaient sous sa peau tandis qu’il pliait avec soin sa chemise pour la poser sur une commode. Elle papillonna des yeux au son de sa voix. Elle scruta son sourire. Tout ceci semblait si froid. Elle n’avait pas envie de ce froid. Elle avait l’impression d’être la patiente de ce docteur qui était en train de choisir avec quels instruments il allait l’opérer. Une patiente parmi tant d’autre sans doute. Elle secoua la tête en prenant la résolution de laisser cette amertume loin, et de profiter de la soirée. Elle commanda au démon et celui-ci s’exécuta avec docilité. Il alla se plier avec soin juste au pied du lit. Elle croisa ses bras. Il l’avait déjà vu et même bien plus d’ailleurs mais même si le coté de Darkhys la rendait un peu plus entreprenante, elle gardait un semblant de pudeur. Tout en détaillant le style d’une armoire elle lui répondit
- Stop… Je déteste le chocolat plus que n’importe quoi d’autre… Et pour la fraise… ça va mais si je peux éviter je le fais, donc se serait ralentit…
Elle ne parlait pas très fort. Elle était un peu intimidé par cette pièce en fait. Mais bon sang qu’est-ce qu’il lui arrivait au juste. Elle était complétement débrider d’ordinaire, mais là… Elle était dans ses petits souliers. Il lui indiqua de s’installer dans une position bien précise. Pourquoi ne venait-il pas lui-même la mettre ainsi ? Elle commençait à avoir froid de cette distance. Elle s’exécuta malgré tout avec l’espoir qu’il viendrait rapidement la réchauffer. Elle le regarda approché et visiblement la vue qu’elle lui donnait lui plaisait parce-qu’il avait les yeux brillants. Elle sourit légèrement, car toujours un peu gênée de se montrer ainsi. Elle souffla un oui à sa question et il l’enjamba. Il attacha ses mains avec une lanière de cuir et elle regretta immédiatement de ne pas pouvoir effleurer sa peau qu’il lui montrait si outrageusement. Ses faibles liens ne la retiendraient pas, il devait bien s’en douter. Mais elle avait accepté de jouer alors elle ne s’en libéra pas. Enfin pas tout de suite. Elle sourit un peu plus franchement.
- Tu es déjà un dragon… Ca me suffit amplement…
Et puis franchement une araignée… Ce n’était pas l’être le plus beau de cette planète. Non définitivement, elle préférait le dragon, c’était sans équivoque. Elle se retrouva alors dans le noir. Ca ça lui plaisait moyennement. Déjà parce-qu’elle ne le voyait plus et qu’elle aimait pouvoir lire ses expressions sur son visage et ensuite parce-que tout simplement ça l’angoissait. Elle se concentra alors sur son ouïe. Elle capta le battement de son cœur, lent et régulier. Voilà qui l’apaiserait. Les mains de Caleb glissaient sur sa peau et elle se sentit frissonner. Elle sentit une odeur de bruler. Mais elle ne s’en préoccupa plus quand elle sentit ses lèvres dans son cou. Elle se mordilla la lèvre en tournant la tête pour lui donner le champ libre. Elle sentait l’excitation monter en elle. Elle lui répondit du tac au tac sans réfléchir.
- Vulnérable
Ce n’était qu’un murmure, il était tout près de toute façon inutile de parler plus fort. Elle sentit une vive brulure sur son sein et laissa échapper un petit cri. La sensation de brulure disparaissait rapidement et ne restait qu’une douce chaleur. Elle soupira et ondula son corps sur celui du dragon. C’était étrange comme sensation mais pas désagréable. C’était troublant d’attendre la suite plongé dans ces ténèbres. Elle était son jouet il si il lui prenait l’envie de la planter là comme ça, c’était à son bon vouloir. Mais elle ne le pensait pas capable de le faire, plus maintenant.
Ce qu'elle ne savait pas, c'était la force des liens en cuir. Il avait l'air banal mais je les avais fait renforcer magiquement. Et puis, au pire, je pouvais l'attacher avec du diamant... Enfin, je supposais, j'avais encore du mal à en faire de façon volontaire. En tout cas, sa haine du chocolat m'amusa un peu plus alors que son dégoût pour la fraise me laissa un peu insensible. Il fallait dire que même si je pouvais en manger des tonnes, ça n'était pas mon fruit préféré.
Drakhys se faisait incroyablement timide en tout cas ce soir là. Et dire qu'il y avait quelques minutes encore, au bar, elle faisait la bravache devant une foule de personnes aux hormones surexcitées. En même temps, sa robe avait été si courte... Et les chansons qu'elle choisissait étaient tout sauf sages. Elle aimait faire la coquine, si bien que je sus de suite que j'étais devant un événement rare... Elle avait un peu peur de ce que je pourrais lui faire. Elle réussissait à avoir peur de moi... Ce qui m'étonnait un peu. Mis à part ma colère dans mon bureau, je ne l'avais jamais menacée ou attaquée.
Pourtant, elle pliait à mes exigences... Cherchait-elle aussi à se comprendre elle-même ? Quand l'on se soumettait vraiment, de toute son âme, on apprenait des choses sur soi-même. Peut-être que. Mais je verrais cela au fur et à mesure de la scène, je ne pouvais pas avoir toutes mes réponses de suite.
-C'est bien comme ça que je te veux. Je veux te dépouiller de chaque morceau de ton armure mentale pour que tu t'abandonnes complètement. Et tu constateras que pour faire cela, je n'ai nul besoin de te faire éprouver de la douleur.
Je massai lentement son sein pour y étaler l'huile, versant d'autres gouttes sur sa peau. La rendant peu à peu brillante et parfumée. Laissant la bougie, je massai soigneusement sa poitrine, jusqu'à faire rouler ses tétons entre mes pouces et index, les laissant durs, pointant vers le plafond. Reprenant le cierge, je créai un chemin le long de son ventre jusqu'à son pubis, en laissant ensuite sur ses hanches. Je repris mon massage en douceur. L'idée était qu'elle s'habitue d'abord au contact puis qu'elle savoure et ensuite qu'elle se laisse complètement aller. Je savais que j'allais finir par rencontrer une résistance mais je saurai la faire sauter.
Il fallait juste de la patience...
-Et maintenant, comment commences-tu à te sentir ?
Je ronronnai presque alors que ma bouche s'entrouvrait au-dessus de l'un de ses seins, mon souffle chaud s'écrasant sur son mamelon qui eut le privilège de finir entre mes lèvres, à se faire délicatement mordiller. Tandis que je bougeai pour pouvoir lui écarter les cuisses d'une main glissante... qui se rapprocha d'une zone convoitée avant d'aller frotter le mollet de la jambe qu'elle avait laissé plus tôt. Allait-elle savoir être patiente ?
-Goût mûre pour cette bougie...
Et j'émis un petit son autour de son autre sein après avoir lentement griffé le premier. Rien de cruel, juste de quoi la faire sursauter et faire chauffer la peau. Pas de douleur, pas de vraie douleur ce soir. Je l'avais dit, je m'y tiendrai. Je tétai presque avidement sa poitrine, vraiment mignonne, elle ne devrait pas en avoir honte, tout en appuyant mon dessin contre sa toison. Je n'allai pas mentir, j'avais très envie de déjà m'enfoncer en elle. Mais ce serait si ennuyeux quelque part... Relevant la tête, j'attrapai les pinces à tétons qui lui laisseraient un douce sensation d'emprisonnement. Car loin d'être serrées.
-Alors, Drakhys, plus ?
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Mer 14 Déc - 11:06
Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui obéissait comme ça. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle avait envie de lui. Qu’elle voulait qu’il la prenne. Mais pas seulement. Elle voulait quelque chose d’autre mais elle ne parvenait pas à définir quoi exactement. Et elle ne parvenait pas non plus à y réfléchir, car le dragon s’occupait d’elle. Elle écoutait sa voix. Pourquoi voulait-il à ce point la mettre à nue ? Elle ne l’était pas suffisamment à cet instant. Etalée là sur ce lit. Attachée, offerte. Il laissa tomber d’autre goute sur sa peau, elle lâcha de nouveau un soupir et se mordit doucement la lèvre. Quelle expression avait –il sur le visage ? Prenait-il du plaisir à ce qu’il faisait ? Est-ce qu’il souriait ? Elle ne pouvait se fier qu’à son ouïe. Ces battements de cœur étaient toujours réguliers. Ses mains sur ses seins la faisaient frissonner de plaisirs. Son cœur à elle battait beaucoup plus vite. Pauvre petit cœur mort, il pompait ardemment le fluide qui la maintenait en vie. Ce sang qu’elle prélevait sur les autres et sans quoi elle ne pouvait plus fonctionner. Comme une machine a besoin d’huile pour que ses rouages tournent parfaitement. Elle ondula sur corps quand elle sentit la délicate brulure du liquide se répandre de nouveau sur son corps. Sa respiration était forte, et elle tirait légèrement sur ses liens. Ils auraient cédé s’ils avaient été normaux. Mais pas là… Ses sourcils avaient pris une inclinaison qui lui donnait une expression de souffrance. Oh, elle n’avait pas mal bien entendu. Non elle souffrait de désir. Ses lèvres entrouvertes libéraient son souffle froid et rapide, entrecoupé de gémissements.
- Possédée…
Il ne comprendrait peut-être pas et pourtant elle ne voyait pas d’autre terme. Il la replissait de désir, il semblait s’appliquer à prendre possession de chaque parcelle de sa peau avec ses doigts et quand ils la quittaient, elles lui appartenaient. De nouveau elle referma ses dents sur ses lèvres. Elle sentait son souffle sur son sein, c’était terrible. Elle cambra son corps quand il le prit enfin entre ses lèvres et qu’il le mordilla. Elle laissa entendre un petit gémissement aigue. Elle désirait tant venir passer ses mains dans ses cheveux. Elle le laissa faire. Elle sentit sa main passer prêt de son intimité et elle s’arrêta de respirer, mais elle ne fit que passer. Elle reprit son souffle presque avec désespoir. Il la torturait et ça ne lui déplaisait pas complètement.
- J’aime… La mure…
Elle préférait tout de même la framboise qui était son fruit préféré, mais elle aimait la mure aussi. Sa voix était emplit de désir. Les mots qu’elle avait prononcés n’avaient rien à voir mais l’intonation elle disait clairement qu’elle voulait qu’il la prenne. Elle glapit de surprise et bougea comme si elle voulait se soustraire à lui. Il l’avait griffé. Pas méchamment mais ça l’avait surprise car sa contrastait tellement avec la douceur qu’il avait mis dans ses massages précédemment. Il était sur ses seins et il les malmenait avec avidité. Un sourire plana furtivement sur son visage en se souvenant qu’ils avaient dit les trouver mignons la première fois. Elle aimait savoir qu’elle lui plaisait. Oh, elle savait qu’elle plaisait de façon générale, mais là c’était différent. Quand elle percevait le regard de certain sur elle, elle se sentait salie, dégoutante et elle n’avait qu’une envie, s’enfuir. Avec Caleb c’était diffèrent. Il lui donnait l’impression d’être spéciale. C’était sans doute qu’une impression… Elle sentit son désir venir s’appuyer contre elle. Il était excité lui aussi. En fait, ça aurait été bizarre qu’il ne le soit pas mais ça lui faisait plaisir. Il lui demanda si elle en voulait plus. Elle l’avait entendue et senti bouger. Elle ne savait pas ce qu’il lui réservait, mais elle était sure d’une chose. Elle voulait encore le sentir contre elle… en elle… Elle ondula son corps sous le sien, tirant de nouveau sur ses liens. Son bassin se plaqua contre le sien et son sourire se fit plus grand et mauvais. Si elle avait pu se relever, elle serait venue le lui murmurer à l’oreille. Mais il la dominait et elle ne pouvait pas plus bouger que ce qu’elle venait de faire. Donc elle souffla entre ses lèvres.
- A ton avis ?
Sa voix était toujours douce et chaude et c’était une véritable invitation qu’elle lui tendait.
Mais elle était ma possession. Qu'elle ait pu penser autre chose que cela me paraissait impossible, surtout à cet instant. Tout dans mes gestes disaient que je la faisais mienne. Même si ce n'était que pour une heure, une nuit. Elle était complètement ma soumise en ces secondes et j'allais finir de faire d'elle ce dont j'avais envie. Preuve en était avec la suite, elle ondulait sous moi, son corps appelant le mien de façon plus qu'évidente.
-Je préfère que m'aime moi.
Elle devait sentir mon rire malgré ses yeux bandés. Ma réplique contenait aussi une belle dose d'arrogance impossible à ignorer. Par contre, elle n'était pas très gentille de ne pas supplier quand même. Je devrais lui apprendre les bonnes manières avec une paire de claques sur sa cuisse mais comme prévu, je m’abstiendrai. J'avais prévu mieux de toute façon. Piochant dans le sac que j'avais emmené avec moi, j'ouvris le flacon de lubrifiant pour en étaler tout le long de mon objet de "torture."
-Permet que je joue encore un peu, c'est meilleur quand l'on a été frustré de très longues minutes...
Et avec mes doigts humides, je vins taquiner son joli bouton, pour descendre de plus en plus bas. Je cajolai son entrée alors que mon pouce tournait autour de son clitoris, ma bouche venant assouvir mon envie de lui laisser une marque. Je la laissai sur son ventre, près de son nombril avant de venir plonger ma langue à l'intérieur, comme mon index s'enfonçait prudemment dans son vagin. Elle ne risquait rien, c'était juste histoire de la frustrer encore tout en augmentant le désir. Très attentif, je cherchai son point G pour encore mieux la voir se tortiller sur le lit.
-C'est bon, hein ?
Je caressai habilement, plongeant aussi mon majeur pour faire les ciseaux, mieux la préparer à ce que j'allais faire ensuite. Oh, que oui... Je saisis avec un rire muet les perles.
-Respire profondément, tu sais que je ne vais pas te faire mal... Je te le jure sur mon âme.
Et tout en douceur, je lui insérai la première perle... Puis la suivante... Et la suivante... Quand elles furent toutes à l'intérieur, je lui massai tendrement le ventre pour qu'elle profite de la sensation. Ça devait lui paraître étrange. Comme c'était du métal, je pouvais faire en sorte qu'elles soient doucement chaudes. Puis de ma main libre, j'attrapai un petit vibrateur que je collai à son bouton, utilisant les plus douces pour le début.
-Je pense que tu dois avoir chaud... A ta manière.
Et je ris doucement.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Sam 17 Déc - 20:43
Elle l’aime ? Lui ? Mais pourquoi ? Elle lui avait déjà dit et il y avait à peine quelques heures qui plus est. Elle ne comprenait pas très bien pourquoi il demandait ça. Et il voulait qu’elle l’aime comme elle aimait la mure ? C’était tellement étrange. Ça l’avait tellement surprise, qu’elle avait cessé de respirer. Elle avait saisi le rire cacher dans ses mots. Était-ce la demande de l’enfant ? Les enfants sont comme ça, ils veulent être aimés de tous, avoir l’attention de leur entourage. Ils veulent qu’on ne voie qu’eux. C’était ce qu’il désirait ? C’était réellement étrange et elle ne savait vraiment pas quoi en pensé. Enfin, elle penserait quand elle pourrait de toute façon car là, c’était bien compliqué. Il la baignait dans la luxure et elle s’y complaisait allégrement. Qu’elle lui permette ? Bah… Elle ne pouvait pas vraiment l’en empêcher. Déjà, elle était attachée. Et puis, là, elle lui était complétement offerte. Elle l’avait entendu manipuler quelque chose. Mais c’est ses doigts qu’elle sentit. Elle lâcha un soupir. Il s’occupait de sa petite fleur. Et elle était très sensible. Alors que ses lèvres se promenaient sur son ventre et qu’elle le sentait lui donner une marque, ses cheveux lui chatouillaient la hanche. Sa langue vient s’enfoncer dans son nombril, elle tressauta en lâchant un petit cri. Ses doigts s’étaient enfoncer en elle, et alors qu’il mettait tant d’application, elle ne pouvait s’empêcher d’onduler son corps. Si c’était bon ? Ses soupirs et ses gémissements devraient suffire à lui indiquer la réponse. Elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Les yeux fermés sous le bandeau qui l’a rendaient de toute façon aveugle, elle imaginait les traits de son visage. Les muscles de ses épaules et de ses bras. Son torse au-dessus d’elle. Ses omoplates, son dos… Il n’avait pas besoin de jurer ainsi. Elle était là, c’était sa volonté. Elle se donnait volontairement à lui. Alors, s’il devait la faire souffrir, elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même de s’être ainsi offerte. Pourtant, ça la rassurait, vraiment. Donner sa parole sur quelque chose d’aussi précieux que son âme, ce n’était pas rien. Pourtant, elle souffrait déjà. Pas physiquement bien sûr. Mais elle souffrait de ne pas pouvoir le voir et de ne pas pouvoir le toucher. La laisserait-il un jour ? Aurait-elle le droit, elle aussi de le posséder ainsi ? De le voir prendre du plaisir sous ses gestes ? Elle sentit le sang affluer à ses joues. Oui, elle le voulait, elle le voulait rien que pour elle. Elle voulait qu'il s'abreuve d'elle jusqu’à plus soif. Elle voulait que sa présence l’inonde jusqu'à ce qu'il s'y noie. Elle voulait qu’il n’y ait plus qu’elle pour lui. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle ne pouvait absolument pas penser ce genre de chose. C’est beaucoup trop dangereux… Elle se cambra légèrement. Que faisait-il ? Il lui insérait des choses en elle. C’était un peu chaud. Elle sentit sa main venir masser son bas ventre. Elle sentait ses petites choses en elle, c’était tellement étrange. Elle entendit le son d’un appareil et là elle se cambra vraiment, laissant des gémissements franchir ses lèvres. Ça l’électrisait complétement. Son souffle s’était perdu mais il revint vite et sa respiration fut rapide et saccader. Si elle avait chaud ? Oui à l’intérieur seulement. Son corps était glacé, d’autant plus sous le plaisir et le désir. Elle l’entendit rire. Pourquoi riait-il ? Était-ce amusant ? Elle ne trouvait pas cela amusant, elle trouvait ça… Elle ne saurait le décrire en fait… Elle gémissait et son corps ondulait comme une vague. Elle tirait sur ses liens. Elle ne voulait pas qu’il rit, elle voulait qu’il prenne lui aussi du plaisir. Elle voulait l’entendre soupirer, gémir, grogner peu lui importait en fait. Si elle ne pouvait le voir, elle voulait l’entendre…
- Caleb…
Entre deux gémissements, elle avait prononcé son nom. C’était une supplication. Elle le suppliait de tellement de choses… De tout et son contraire, elle perdait la tête…
Pour une vampire, elle était vraiment très sensible ma chère Drakhys. Et prête à supporter pas mal de mes idées. J'avais pensé me prendre une réflexion à cause du suçon, mais non, elle gémissait encore et toujours à mes attouchements, se cambrant pour mieux s'offrir. Si elle n'avait pas été attachée, elle m'aurait sûrement griffé le dos sous l'afflux du plaisir. J'allais bientôt vérifier ce fait parce que quand même, même si c'était amusant, je n'allais pas tout faire et je comptais bien qu'elle participe plus activement bientôt.
-J'adore comment tu dis mon prénom... Dis-le encore...
Pendant que je te torture d'une façon sublime. Je la menai aux portes de l'orgasme avant d'éteindre le jouet. Pas tout de suite, pas trop vite. Et puis, je voulais ma part. Alors je remontai sur son corps pour lui détacher les poignets, les massant tendrement avant de venir les mordiller avec un sourire taquin. Ma langue continua, remontant jusqu'à la peau intérieure de son coude où je laissai un baiser, puis je remontai encore jusqu'à sa mâchoire. Je mordis le lobe de son oreille pas trop fort et je dis ;
-Maintenant, je vais m'allonger sur le lit et que je compte que tu me suces comme si ta vie en dépendait. De suite.
Je renversai nos positions pour me retrouver à plat dos sur le matelas. Ça faisait du bien, d'ailleurs alors que je me permettais de lui caresser les fesses, faisant encore bouger les perles en elle. Me retenant tout juste d'aller chatouiller son anneau de chair. Même si ce serait intéressant, je n'avais pas vraiment envie de sexe anal ce soir.
-Tu gardes le masque par contre. Utilise bien tes mains et ta bouche, chère chanteuse.
Elle m'avait montré ce qu'elle savait en faire sur scène, qu'elle me montre ce qu'elle savait en faire dans une chambre. La dernière fois, j'avais tout fait, j'avais envie de savoir comment elle prendrait soin de moi, elle. Et puis c'était mon instant paresseux de la soirée, j'étais un bébé, je méritais toute son intention, surtout sur mon érection vibrante.
-Ne t'avise pas de me faire mal par contre.
Je préférai prévenir. Elle n'avait vraiment pas intérêt à jouer à ça... Je lui caressai la joue avant qu'elle ne s'éloigne et j'écartai les jambes pour que ce soit plus facile pour elle. Et pour tout bien voir aussi... Bien appuyé sur les oreillers, je comptais ne pas rater une miette. Cependant, je n'avais pas de haute attente, comme je ne l'avais pas entraîné, elle ne saurait le faire exactement comme j'aimais. J'allais juste me contenter de sa bonne volonté et de ses quelques talents. Si elle savait faire.
-Hum...
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Lun 19 Déc - 20:44
Non elle n’avait pas râlé pour le suçon, pour la bonne raison qu’il ne resterait que quelques minutes sur sa peau. Ensuite son corps se chargerait de lui-même, d’effacer cette marque. Et puis un suçon comparer au tatouage qu’il lui avait apposé, ce n’était franchement rien. Elle sombrait peu à peu dans cette luxure si douce dans laquelle il l’a plongeait. Il aimait qu’elle dise son nom, alors, elle continua de l’appeler. Sa voix étaient entrecoupée d’onomatopées divers mais pas vraiment varié, car tous illustraient combien elle prenait du plaisir. Les sons qu’elle émettait devenaient de plus en plus aigüe. Elle allait venir, encore, juste un peu et… Il retira l’objet avec lequel il la torturait. Elle resta là, le souffle court, sentant comme des milliers de fourmis lui courir sur tout le corps. Pourquoi avait-il arrêter ? Elle était contrariée sans nul doute. Il quitta son poste pour revenir plus haut. Elle sentit ses doigts sur ses poignets. Les liens devinrent plus flexible avant de disparaitre complétement de son contact. Ne restait que ses mains à lui, la massant avec douceur. Elle profita de l’avoir si près pour se délecter une nouvelle fois de son parfum, tandis qu’il la mordillait délicieusement. Elle avait presque peur de respirer. Peur que cela ne brise quelque chose et qu’il s’éloigne. Elle tourna la tête appréciant ses lèvres sur son oreille, son souffle, ses paroles… ? Elle se retrouva sur lui, Elle plia avec lenteur ses bras légèrement ankylosés pour prendre appuis. Ses mains se promenaient sur les rondeurs de ses fesses créant une étranges sensation avec ce qu’il avait laissé en elle. Elle lâcha un soupir. Alors c’était vrai ? Elle n’osait même pas y croire. Elle avait commencé à diriger une main vers ses yeux pour retirer le tissu qui obstruait sa vue. Sauf qu’il ne l’entendait pas ainsi. Elle laissa donc retomber sa main un peu déçu. Elle s’était redressée et était à califourchon sur lui. Ses mains s’appuyaient de chaque côté de la tête de Caleb. Son souffle s’était calmé. Elle se figea sur sa déclaration. Lui faire mal ? C’est vrai qu’elle le pouvait. Elle pouvait le griffer ou le mordre, mais là, ce n’était pas son envie. Il avait été doux avec elle, malgré l’originalité du traitement qu’il lui avait fait subir. Alors, elle s’efforcerait de ne pas être bestial, de ne pas céder. Elle appuya légèrement sa joue contre ses doigts, un petit sourire aux lèvres.
- Je ne te ferais pas de mal… Je te le jure sur mon âme.
Certes, elle avait deux âmes. Mais elle ne pouvait pas se porter garante pour sa ténébreuse jumelle. Elle était trop imprévisible. Cependant, elle restait plutôt passive à cet instant. Pas de commentaire fusant et dégradant. Elle semblait tout aussi bien profiter de la situation que la petite blonde. Elle descendit donc le long de son corps. Ses mains en profitaient pour faire connaissance avec cette peau qu’elle n’avait pas eu le droit de toucher. Mais dans ses mots, il semblait presser d’obtenir ce qu’il demandait. Quand elle bougeait, les perles qu’il lui avait inséré et qui remuaient selon ses mouvements lui donnaient une impression étrange mais plaisante. Son nez effleurait le torse du dragon puis son ventre. Elle s’arrêta prés de son nombril, le remplissant de son souffle frais. Rien de plus. Elle continua et rencontra bien vite un obstacle. Ses doigts vinrent le palper, le connaitre, le détailler. Car après tout, elle ne pouvait le voir. Un bébé… Cette réflexion se fit de nouveau dans son esprit… Les bébés n’ont pas d’aussi gros engin… Non pas du tout. Ses doigts devaient lui paraître froid. Elle espérait qu’il ne trouverait pas ça désagréable. Elle aimerait tellement pouvoir lui fournir un peu de chaleur. Ses doigts se promenaient tout le long de sa hampe avant de venir plus bas pour lui caresser avec une grande douceur les bourses. La tête légèrement penché sur le côté, elle écoutait avec attention son souffle, les battements de son cœur. Ne voyant pas les expressions de son visage, elle ne pouvait se fier qu’à ça et à sa voix. Elle ne voulait pas aller trop vite. Elle voulait prendre le temps de le connaitre, de savoir ce qu’il aimait, de ce qu’il aimait moins. Il lui avait rendu sa liberté alors elle voulait en profiter, quoi de plus normal. Elle massa avec douceur sa virilité, soufflant légèrement sur son gland. Elle l’effleura de ses lèvres. Elle était froide, elle lui laissait donc le temps de s’habituer. Elle posa un baiser suivit d’autres sur tout son sexe. Il palpitait si avidement sous ses doigts. Elle passa sa langue sur le gland, en faisant le tour. Elle s’amusa quelque seconde à titiller le méat avec le bout de sa langue. Elle la passa sur le frein puis sur la collerette. Elle finit par prendre son gland dans sa bouche pour le suçoter plus avidement. Elle commença à descendre pour qu’une plus grande partie de son pénis rentre dans sa bouche avant de remonter. Elle recommença l’opération, allant doucement un peu plus bas. Quand elle remontait jusqu’au gland, elle donnait un petit effet de succion. Tandis qu’une main accompagnait sa bouche, l’autre lui caressait l’intérieur de la cuisse. Attentive à ses réactions, elle essayait de trouver ce qu’il lui plaisait le plus. De quel manière passer sa langue, quand aspirer et dans quel mesure. C’était grisant d’être à la source de son plaisir. Elle avait doucement accélérer continuant de le dévorer, comme si il était le dernier repas de sa vie. Bien étrange repas me direz-vous hein ? Elle s’arrêta brusquement, retirant son appendice de sa douche, le laissant très humide de sa salive. Elle se redressa un peu et enferma son sexe entre ses seins avant de reprendre un mouvement de masturbation. Sa tête était penché pour qu’il trouve l’entré de sa bouche à chaque mouvement. Cet exercice la fit gémir car les perles en elles se trouvèrent remuée et ça lui donnait de douces sensations.
Elle avait été un peu contrariée quand même, que j'arrête au meilleur moment. Mais elle aurait pu s'en douter, quand même, la nuit était jeune, on commençait à peine à jouer, on allait pas s'arrêter en si bon chemin, pas vrai ? Même si j'étais assez fatigué en vérité. J'étais trop curieux pour qu'on cesse tout cela maintenant.
Par contre, que je la délivre et que je lui laisse un peu de champ libre sembla la surprendre par contre. Quoi, elle avait réellement pensé que j'allais tout faire tout seul ? Baiser, ça se fait aussi à deux, bon sang. Par contre, ses attouchements me faisaient frissonner. Ses doigts étaient froids, même maintenant et je ne savais pas si j'aimais la sensation ou non. Elle était très douce avec moi, elle prenait plaisir à pouvoir toucher à son bon vouloir à son tour.
Et puis, elle m'avait promis de ne pas me faire de mal.
Argh... C'était froid !
-Oh bon sang... Froid, froid...
Pourtant, j'étais encore dur. Comme quoi il fallait plus que cela, mais bon... Impossible de dire si c'était agréable ou non. J'avais les yeux sur Drakhys, un peu étourdi par sa main sur moi. Puis sa bouche, qui me tira quelque chose entre le sifflement et le gémissement. Je ne savais pas ce que je devais en penser mais je voulais qu'elle continue, que je sache si enfin si oui ou non, ce serait bon. Un jour, ma curiosité me tuera.
-Continue, continue...
J'avais la voix un peu rauque. Pour l'avoir un peu polytonale ensuite. Elle étudiait mes réactions, je le sentais à la façon de faire. Intéressant, elle avait donc l'ambition de trouver comment faire au mieux pour moi... Hum, rien que pour cela, elle mériterait de rester dans mon lit plus longtemps que prévu. Elle devait entendre mon cœur, mes gémissements devaient l'exalter aussi au passage. L'on se sentait toujours puissant quand l'on pouvait fournir autant de bien à quelqu'un par des gestes bien placés. Je bougeai lentement le bassin pour qu'elle me prenne plus loin dans sa gorge. Je voulais tester ses limites, même si c'était froid, elle arrivait à me faire oublier ce fait. J'avais même l'impression d'être plus dur.
-Oh... Aussi perverse que moi...
Il fallait que je le dise, vu son changement de plan. Entre ses seins... Tout aussi froid que le reste même si j'avais fait ce qu'il fallait pour la réchauffer un peu plus tôt. J'avais donc perdu mon temps sur ce point, dommage...
-C'est fascinant de te regarder faire mais je ne veux pas venir comme ça.
Je tenais fermement la bride sur mon animal intérieur qui voulait juste la retourner et la prendre bien profondément. Non, mon côté Dominant voulait autre chose et j'allais l'avoir. Je mis mes doigts dans ses cheveux, tira doucement pour lui faire lever la tête. Je lui remis des menottes mais qui lui permirent d'avoir les mains devant et non dans le dos. Puis je lui enlevai le masque avec un sourire en coin. Cela devait lui faire plaisir de me revoir.
-Empale toi sur moi. Maintenant.
Très directif, je le savais. Je l'aidai à bouger, glissant ma main entre ses cuisses pour lui enlever les perles rapidement. Ce qui dut lui offrir une étrange sensation, j'en savais quelque chose. C'était la règle, ne pas utiliser de jouets qu'on avait pas soi-même testé. Mais ça, je ne le lui dirais pas. Son fourreau de chair frais m'enserra assez vite, me tirant un halètement fragile. Je serrai presque ses hanches à lui faire mal avant de me redresser pour l'embrasser voracement.
-Bouge ma belle vampire... Charme moi de tout ce que tu es...
Pour que je puisse ne pas bouger en rythme avec elle... Retarder jusqu'au dernier moment...
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Sam 24 Déc - 14:47
Elle était froide. Ça lui déplaisait. D’une petite voix un peu triste elle s’excusa, mais, elle continua avec la ferme intention de lui faire oublier ce froid par autre chose. Son corps pouvait se réchauffer, mais ça prenait du temps. Il fallait le temps que la chaleur la pénètre entièrement. Un long bain chaud dont l’eau était maintenu à bonne température, comme chez Sword. Ou une très longue douche. Une nuit entière blottit dans les bras d’un vivant… Elle écoutait ces sons qu’elle lui faisait produire. Ça lui donnait satisfaction, elle les aimait. Elle voulait en entendre d’autres. Le son de sa voix l’incitant à continuer lui arracha un sourire. Un sourire qui ne s’affichait qu’en de très rare occasion car il était dénué de malice ou de dédain. C’était un sourire doux, un vrai sourire. Son cœur s’accélérait comme un petit oiseau en cage et il bougea son bassin, rendant la pénétration de sa bouche plus profonde. Elle s’efforça à le prendre le plus possible, jusqu’à avoir des réflexes de haut le cœur. Elle avait changé de position pour remplacer ses mains par ses seins. Ça devait être plus doux. Ce qu’il sembla apprécier d’ailleurs au vu de sa réflexion qui la fit rougir. Sa langue venait s’enrouler autour de son gland et elle maintenait la pression de ses seins avec ses mains. Il profita de ce qu’elle lui offrait avant de l’interrompre. Elle releva la tête, la bouche entrouverte. Ses mains furent de nouveau jointes ensemble par des menottes et le jour se fit. Elle cligna des yeux pour reprendre rapidement une vision claire. Ses yeux vairons rencontrèrent les yeux bleus du dragon. Elle sourit et le détailla sans aucune retenu. Il avait eu le loisir de la voir depuis le début, elle retapait son retard. Elle se mordilla la lèvre, le trouvant très… juste très… Ses yeux revinrent vivement aux siens sur l’ordre qu’il venait de prononcer. Car s’en était un qui n’admettait pas de refus. En même temps, pouvait-on réellement s’y refuser ? Elle sentait ses joues brulés. Finalement, c’était peut-être plus facile quand elle n’y voyait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi d’ailleurs. Elle n’éprouvait pas ça avec les autres. Elle s’en fichait même royalement. Elle prenait son pied point à la ligne. Alors pourquoi là, c’était diffèrent. Sans doute parce-que le contexte était diffèrent. Oui ça devait être ça… Caleb aida la blonde à se mouvoir avant de venir lui retirer sans ménagement le chapelet de perles qu’il lui avait introduit plus tôt. Elle avait émis un gémissement à ce geste. Ça avait été court et très étrange mais elle avait l’impression que ça lui laissait un vide à présent. Et ce vide en elle, il le comblerait. Elle se positionna sur lui, ses yeux étaient rivés aux siens. Elle s’aida de ses mains pour guider sa hampe pour l’introduire lentement en elle. Oui, il comblait absolument ce vide. Elle se laissa quelque seconde pour s’habituer à sa présence, pour s’en délecter, soupirant d’extase de le sentir enfin en elle. Le dragon se redressa pour l’embrasser. Elle passa ses mains derrières sa nuque lui répondant avec avidité. Ses mains sur ses hanches la serraient avec fermeté. Elle s’exécuta, flattée. Elle était sienne, il la trouvait belle et il en voulait plus. Le regard de la blonde se mit à briller et elle repoussa le dragon sur le dos. Ses mains étaient posées sur son torse et l’y maintenait. Elle était fièrement redresser sur lui et bougeait son bassin d’abord avec lenteur. Son souffle était haché, la pénétration étant profonde. Elle le sentait en elle et tandis qu’elle se mouvait elle contracta son périnée en rythme pour lui offrir encore plus de bien. Elle commença à accélérer et elle rejeta la tête en arrière. Ses mains avaient quitté la peau du dragon. Menottée, elle avait passé la sangle derrière sa propre nuque. Ses seins pointaient vers le ciel. Ainsi dressée, elle devait lui offrir un spectacle d’une extrême sensualité. Elle gémissait et haletait, ondulant son corps comme si elle exécutait une danse du ventre. Une danse très spéciale, passant d’une lenteur accablante de longues secondes, à une grande vélocité de quelque fraction de secondes. C’était une divine torture. Etait-il comblé ? Elle entrouvrit ses yeux pour poser sur lui un regard fiévreux.
Eh ben, la priver de la vue la rendait encore plus avide de m'observer ensuite. Et je voyais bien qu'elle appréciait ce qu'elle avait sous les yeux. Je n'étais pas vaniteux non plus mais j'étais conscient d'être plutôt pas mal dans mon genre. Même si je paraissais un peu frêle à cause de mon jeune âge. Plus vieux, je serai un peu plus baraqué, comme papa. Mais en attendant, je m'aimais quand même bien comme j'étais. J'avais le temps. Ou en tout cas, j'espérai l'avoir.
Par contre, alors qu'elle était si pétulante tout à l'heure, je la vis marquer une hésitation. Allais-je entendre "fraise" ? Et non... Alors je ne voyais qu'une seule solution à la raison de son comportement. Elle se sentait à nue et n'ayant pas l'habitude, elle en perdait presque tous ses moyens. Et j'adorais ça. Je voulais en voir encore plus mais je ne pouvais pas la pousser dans ses retranchements dès la première nuit. Cela ferait goujat en plus d'irresponsable.
Et bon sang, c'était froid. Je m'y étais préparé, n'en restait pas moins que je voulais plus et qu'elle accepta volontiers de me le donner. Après le baiser par contre, parce que mine de rien, le fait que je l'ai privé de mes lèvres lors de notre première sauterie l'avait marqué ça aussi. Il fallait dire qu'à l'époque, je n'avais pas prévu de remettre le couvert. Mais maintenant que j'y étais, je dévorais volontiers, bougeant de mon propre rythme alors qu'elle me serrait de plus belle en elle. Soit elle voulait m'y garder à vie, soit elle avait juste dans l'idée de me donner plus de plaisir. Dans les deux cas, ça ne pouvait qu'être plaisant.
-Par les éléments...
Alors ça, c'était même exquis. La voir ainsi cambrée au-dessus de moi, cherchant notre extase de coup de reins lascif. Sans gêne, j'abandonnai ses hanches pour remonter le long de sa taille jusqu'à ses seins. Je tirai gentiment sur la chaînette reliant les pinces à seins, avec l'envie d'abattre à nouveau ma bouche à cet endroit.
-J'adore comme tu me manges là, Drakhys... Sublime...
J'en oubliai mon envie de faire durer cette torture, la pilonnant enfin en rythme, le souffle un peu haché. J'avais une sacrée envie de la mordre et de laisser la marque de mes crocs sur elle mais je m'en empêchai. Je l'avais déjà marquée selon elle, valait mieux pas que j'en rajoute même si elle semblait aimer l'idée qu'elle m'appartienne. Allant encore une fois au fond d'elle, je laissai entendre d'une voix rocailleuse.
-Je vais jouir, hein... Ça te réchauffera encore plus.
Ça sonnait presque dégueulasse mais un, c'était vrai et deux, pas question que je sorte cette fois. Je ne m'inquiétais pas du tout des détails. Il n'y aurait pas de maladie et quant au fait qu'elle puisse tomber enceinte, c'était juste risible. J'étais un bébé, hein, il ne fallait pas me donner des "pouvoirs" que je n'avais pas. Le souffle plus que court, je redescendis l'une de mes mains pour frotter son clitoris, mes mouvements presque brutaux. Presque. En plus, tout glissait si bien qu'il m'aurait impossible de lui faire mal à ce stade sauf en le souhaitant vraiment.
Et dans un soupir, je me rendis en elle, serrant sa taille à laisser un bleu tout de même. Mes yeux encore dans les siens. Je voulais qu'elle comprenne à quel point ça avait été bon pour moi. Et j'espérai bien qu'il en soit de même pour elle. Je titillai encore son bouton tout en détachant les pinces, les laissant tomber par terre dans un cliquetis métallique.
-Hum....
Je me sentais diablement paresseux maintenant...
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Mar 27 Déc - 17:16
En dehors de son propre plaisir, elle voulait lui procurer l’extase. Pour une raison qu’elle ne saisissait pas encore, elle voulait que le dragon la redemande. Alors elle faisait en sorte qu’il soit suffisamment satisfait pour qu’il ait envie de réitérer la chose ultérieurement. Pourtant ce n’était pas son genre… Elle ondulait sur lui, gémissant de bien être tandis qu’il l’accompagnait par ses propres mouvements. Ils s’accordaient parfaitement, comme deux instruments créant une merveilleuse symphonie. Ses mains remontèrent vers et seins et il tira sur la petite chaines de métal entre ceux-ci. Se mordant la lèvre elle gémit de plus belle alors que sa peau se couvrait de frisson de plaisir. Un sourire s’étendit de nouveau sur ses lèvres et son cœur s’envola. Il adorait ! Et en effet ça se voyait, ça se sentait et ça s’entendait. De même pour elle d’ailleurs. Si elle s’évertuait à lui fournir autant de plaisir que possible, elle prenait largement sa part au passage. Le sentir ainsi en elle était exceptionnel. Il n’y avait pas la fine membrane de latex pour la priver d’un vrai contacte cette fois. C’était purement et simplement jouissif. Alors quand il l’a prévint qu’il se lâcherait en elle, elle le regarda de façon intense.
- Alors réchauffe-moi mon petit cœur…
Sa voix était aussi chaude que son corps était froid. Et c’était presque une supplication. Qu’il la consume entièrement si il le désir, elle ne cherchait nullement à s’échapper bien au contraire. Elle n’était porteuse d’aucune maladie, vu qu’elle était une vampire, quant au fait de procréer, elle ne savait pas si elle en était capable mais ne s’en inquiétait pas beaucoup car si ça avait été le cas, ça ferait belle lurette qu’elle promènerait une ribambelle de moufflards dans ses jupes. Les yeux mi-clos, absorbés dans ses propres sensations, la main de Caleb vint la caresser et elle hoqueta. Il n’était plus question de gémissements cette fois mais de petits cris entrecoupé de mots.
- Oui… oh… oui…
Elle le sentait si profondément en elle, venant heurter le fond de son corps. Et ses caresses sur son clitoris, si vives, presque insupportable tellement c’était bon. Leurs mouvements joints l’emmenaient à toute vitesse vers l’extase. Elle le sentit venir en elle quelques secondes avant elle. Il n’avait pas arrêté ses caresses et elle se laissa submerger par l’orgasme alors qu’elle dévorait littéralement l’expression de son visage pendant le sien. Elle sentait sa hampe en elle tressauté irrégulièrement alors que son propre organe faisait de même en se contractant. Elle était essoufflée et profondément fatiguée. Mais ses yeux contemplaient un spectacle qui lui interdisant de cillé. Le dragon était beau, magnifique. Il l’a débarrassa des pinces et les laissa choir au sol, ses doigts continuant de martyriser son petit bouton de chair à présent d’une sensibilité exacerbée. Elle se mordit la lèvre.
Elle se pencha lentement sur lui et posa ses lèvres sur les siennes avec douceur. Sa main sur sa taille lui avait causé une légère douleur, mais elle n’en dirait rien. Ses poignets toujours joint par les menottes elle lui caressa la joue, les yeux toujours aussi brillants, avant de finalement venir enfouir sa tête dans son cou veillant à ne pas bouger le bas de son corps. Elle voulait le garder en elle le plus longtemps possible. Elle ne voulait pas qu’il se dégage d’elle comme la dernière fois. Elle était sur lui alors il faudrait qu’il la pousse car elle ne bougerait pas d’elle-même, c’était mort. Elle sentait sa chaleur en elle comme un noyau en fusion lui procurant une sensation d’apaisement.
- Caleb…
Nichée dans son cou, elle avait éprouvé le besoin de prononcer son prénom comme pour s’assurer qu’en le murmurant, tout cela ne s’évaporerait pas comme un rêve. Il était toujours là visiblement. Elle sourit, soulagée et amusée de l’idiotie de sa pensée.
Je ne doutais pas de l'avoir réchauffé avec ce que j'avais laissé en elle. Le seul problème, c'était que ça allait refroidir assez vite. Et même sécher. Donc, nous étions bons pour le bain avant de dormir. Cependant, au lieu de bouger, je me souvenais de l'expression d'extase de Drakhys. J'avais l'impression d'y lire quelque chose que je ne devrais pas voir là. Je ne m'angoissais pas encore sur le sujet, à mon avis, ça ne serait que passager mais quand même. J'espérai qu'elle n'allait pas me faire ce coup là.
Je sentis son poids sur mon corps alors qu'elle me donnait un baiser chaste, vraiment tendre. Non, ne pas tirer la sonnette d'alarme, j'allais attendre et voir. Je caressai lentement son dos, remarquant par ailleurs qu'elle ne faisait rien pour se débarrasser de ma longueur molle de son vagin. C'était dangereux pour elle, je n'avais pas besoin d'énormément de repos pour ma part. Je n'étais pas un humain... Et en plus, je restai plutôt sage ces derniers temps, elle ne devrait vraiment pas me tenter de la sorte. Les femmes, des fois, elles ne savaient pas voir le danger.
-On va aller à la douche, ma chère. Je ne dors jamais dans la salle de jeux.
En plus, il y faisait plus frais que dans ma chambre. Lentement, je me redressai en la gardant contre moi, faisant disparaître ses menottes. Elle me semblait plus que satisfaite de notre cession, de sorte que je savais d'avance qu'elle jouerait volontiers de nouveau avec moi. C'était le reste qui me faisait un peu peur par contre. Ses sentiments. Non, j'y penserai plus tard, s'il s'avérait que j'avais bien compris. Pour le moment, ça n'avait pas d'importance.
Alors que nous étions enfin debout, la gravité me fit sortir de son corps et je laissa ma semence ruisseler sur les draps avant de l'emmener jusqu'à ma salle d'eau. Bien équipée bien sûr. Nous finîmes sous les jets d'hydromassage et je commençai à la laver comme s'il était tout à fait normal que je la touche ainsi. Pour beaucoup, c'était plus intime que le sexe, ça donnait une impression d'intimité bien plus tangible. Sans compter avec la façon dont on le faisait. De la musique pop-rock était diffusé par les baffes.
-Tu vas dormir avec moi. D'ailleurs, j'y pense, veux-tu fêter Noël avec moi ? Il y aura un couple d'amis aussi.
Enfin, si Maks' réussissait à faire venir son petit-ami.
-Je sais que Sword voudra avoir son temps avec son chéri, et je ne veux pas embêter papa et maman.
Donc, ça donnait Noël avec des amis. Ce qui n'était pas si mal, si je buvais de trop, personne ne me dirait quelque chose. Alors que mes fesses auraient chauffé avec papa dans le coin. Ça pourrait être une bonne soirée, vraiment. Et puis, on ne passait pas Noël tout seul, c'était pas bon pour le moral. Ayant fini de la laver, même "là", je passai à ma propre toilette. L'eau brûlante était une merveille et fin propre moi aussi, je m'étirai et nous fit sortir de la cabine.
Quelques minutes plus tard, nous étions dans mon grand lit bien chaud et douillet et je bâillai tout ce que je savais en finissant des cookies aux amandes faits le matin même. Ce petit en cas terminé, je m'allongeai confortablement et me bordai correctement, la laissant se coller à moi, à sa guise.
-Bonne nuit, Drakhys. Dors bien.
Je lui accordai un dernier baiser et fermai les yeux. Pas sûr d'être en sécurité mais bon... Quel intérêt aurait-elle à me tuer ? Je sombrai de toute façon. Ça avait été une longue journée pour un dragonneau comme moi. Et puis... Que d'émotions.
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Mar 27 Déc - 20:22
Elle avait déjà les yeux fermés et elle profitait des caresses qu’il lui faisait dans le dos. C’était agréable. Mais il avait raison. Ils ne pouvaient pas resté comme ça, ce n’était pas très propre. Il se redressa et elle consentit à se redresser avec lui sans pour autant trop s’éloigner. Il l’allégea des menottes ce qui était plutôt bienvenue. Elle le sentit ressortir d’elle et émit un petit son. C’était sans doute le moment qu’elle détestait le plus et pourtant c’était un passage obligé. Il l’emmena à la salle de bain et ils ne mirent pas longtemps à entrer dans la douche. Surtout la blonde qui commençait à trouver cela désagréable de se balader à poil. Elle sentait l’air se déplacer sur sa peau et ça lui donnait froid. L’eau chaude la couvrit rapidement et elle se délecta de cela. C’était si bon cette chaleur, un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle levait la tête pour que l’eau inonde son visage. Elle sursauta un peu quand elle sentit les mains de Caleb sur elle. Il s’était apparemment foutu dans la tête de la laver. En dehors du fait que c’était lui l’enfant, elle se fit violence pour ne pas le repousser. Ça lui rappelait l’horrible sensation des mains de fumés d’Ambroise. Elle le laissa faire essayant d’apprécier mais restant tendu comme une corde d’arc. Elle ferma les yeux et se laissa entrainer par la musique et fini par se détendre légèrement. S’il avait fait ça plus tôt, elle aurait utilisé le mot « fraise » sans aucun doute. C’était encore un peu trop récent pour elle. Sans compter l’humiliation qui restait cuisante. Et pour cause, elle évitait toujours avec un grand soin la bibliothèque. Elle rouvrit brutalement les yeux et le regarda. Non d’un petit bonhomme ce qu’il était directif ! Dormir avec lui ? Bah visiblement c’était déjà tout vu. Elle n’aurait même pas imaginé rester en fait. Surtout au vu de la dernière fois qui avait été tellement expéditive. Elle fronça le nez. Noël hein ? Avec Caleb et son couple d’amis… Ça sonnait tellement étrange, c’était comme un rendez-vous à quatre ça non ? Et c’était qui les amis en question ? A l’entendre parler c’était aussi déjà du tout cuit. Elle ne put s’empêcher de rire légèrement. Là, c’était son côté enfant qui ressortait.
- C’est gentil à toi de m’inviter pour Noel… Merci. Et qui sont tes amis ?
Déjà elle se taperait pas Ishirama ce qui était vraiment une chose magnifique. Mais à part quelque rare personne qu’elle appréciait, il y avait de grande chance que ce soit des personnes qu’elle n’apprécie guère ou pire qui voulaient la tuer. Mais il semblait tellement content d’organiser tout cela, elle n’eut pas le cœur de refuser. Grosse erreur… Elle le laissa se laver et se permis simplement de lui laver les cheveux et lui massant la tête du bout des doigts. Elle veillait à rester sous les jets qui déversaient une eau brulante. Son corps serait légèrement tiède grâce à ça. Ils sortirent enfin et elle se sécha de fond en comble. Si elle restait mouillée l’eau la refroidirait encore plus vite. Elle s’enveloppa dans une autre serviette toute chaude. Il la conduisit dans sa chambre et elle le regarda s’installer dans son lit amusé part ses petites manies. Elle s’installa près de lui et attendit qu’il ait terminé de grignoter pour venir se blottir tout contre.
- Bonne nuit Caleb… Toi aussi.
Il l’embrassa avant de fermer les yeux. La tête posée sur son torse elle l’écouta respirer. Les battements de son cœur étaient lents et réguliers et ils lui procurèrent une bien douce berceuse. Elle sombra rapidement dans le sommeil. Un sommeil lourd mais court. Elle se réveilla, ouvrant les yeux quelques heures à peine plus tard. Elle était toujours dans les bras du bébé dragon qui dormait comme un nouveau-né. Elle le regarda en silence avant de se dégager avec la plus grande des douceurs pour ne pas rompre son sommeil. Elle était de nouveau froide comme la glace et il ne dormirait pas bien. Elle déposa un baiser sur son front et s’éclipsa sans le moindre bruit de la chambre. Elle passa récupérer Yentra et une fois que le démon fut sur elle, elle redescendit au salon. Elle trouva dans la cuisine un papier et un crayon et griffonna quelques mots avec un sourire figé sur le visage. Elle ne lui avait pas fait de mauvais coup, pas après une soirée comme ça… Sa moitié lui fit remarquer qu’elle était trop mielleuse avec lui et elle lui rappela que malgré tout, il restait un enfant. Elle relut son mot. Merci pour cette divine nuit. Je sais combien les bébés n’aiment pas le froid. Je serai là le 24. Prend soin de toi petit cœur.
Moui ce serait suffisant. Elle posa le stylo et sortit du loft du dragon. Elle s’assura que la porte se verrouillait après sa sortie. Il devait rester en sécurité. Après quoi elle prit la direction de l’école avant de finalement opter pour un petit repas sur le pouce.
Je ne pouvais pas la laisser passer la nuit de Noël toute seule, peu importe la façon dont elle pouvait se comporter parfois. Il fallait dire que j'étais souple et que comme je n'avais pas l'âge de papa, je m'adaptais assez facilement aux choses. Je souris bien sûr qu'elle veuille déjà savoir qui serait les invités. Sauf que je me sentais d'humeur joueuse et que je n'avais tout simplement pas envie de lui dire au cas où. Elle avait levé pas mal d'animosité dans l'école, je le savais.
-Tu verras bien le soir du 24...
A mon réveil, j'étais seul. Un peu désappointé qu'elle soit partie sans prévenir. Je me levai, mis un peignoir et augmentai le chauffage pour descendre. M'enfilant deux litres de lait dans la cuisine, je vis un message laissé à mon intention. Bien, elle n'avait pas fait la goujat au moins. Non, je n'aimais pas le froid mais pourquoi avait-elle eu besoin de dire que j'étais un bébé ? Ah les femmes, des fois, elles n'avaient aucun sens. Je soupirai doucement et après mon en-cas, je retournai au lit.
Les préparatifs ce serait pour plus tard. Après tout, j'avais tout sous la main alors...
[RP terminé]
Messages : 200
Date d'inscription : 27/04/2016
Maison : "Orefia"
Rang :
Sujet: Re: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys]
Accueil 
Sujet: [+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] ![[+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Mar 6 Déc - 19:18
![[+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] 155130Commercant](https://2img.net/r/hpimg11/pics/155130Commercant.png)
![[+18] Tu sais jouer à cela toi ? [PV Drakhys] Sans_t15](https://i.servimg.com/u/f18/16/22/16/38/sans_t15.png)
