Ce que j’aimais tant cette chaleur qui se dégageait de son corps. J’avais tellement envie de rester contre lui. Ce que je faisais sans même calculer que mon corps commençait à brûler à son contact. A la base, je suis un reptile volant au sang froid. Alors j’aime la chaleur. D’autant quand c’est dans ce genre de contact corporel. Cela dit. J’espère qu’il ne sera pas surprit de le rien sentir en mettant la main à mon entre-jambe. Car oui, je suis effectivement bien un mâle, mais ca créer d’assez drôles surprises pour le partenaire qui ne le sait pas. Je gémissais doucement en lançant des regards enjôleurs à mon partenaire. Peut-importe la douleur, mon corps a tendance à s’en nourrir et je régénère assez vite. Je le sentis descendre ses mains à mon pantalon pour le détacher et l’abaisser ce qui me fit doucement soupirer avant de gémir de plus belle lorsqu’il me plaqua un peu plus contre le mur. Portant brutalement sa main à ma gorge pour venir m’embrasser avec sauvagerie et animosité.

Je gémissais encore plus. Ampli d’un profond désir. J’étais complètement émoustillé à l’idée de me faire brutaliser encore un peu plus par le vampire. Sa force et sa chaleur allant de mèche avec mon désir. Mon flux coulant doucement des morsures qu’il m’infligeait. A force il allait s’habituer au goût et ne redemander que ça. Même si ce n’est pas bon, mon flux à tendance à régénérer plus vite les cellules des morts que les humains.

Le mélange de goût entre les deux sangs était un véritable plaisir. Et je m’en léchais les babines avec extase. D’autant que je pouvais clairement sentir son désir ce qui m’excitait encore plus. Shintarô réuni mes mains pour les plaquer au dessus de ma tête, contre le mur. Ce genre de position était plus que plaisant. Et les brûlures sur ma peau répandaient doucement une odeur de chair brûlée. Mmh ! contrairement aux attentions glaciales de Black, j’admets que les brûlures de Shin sont très plaisantes. Et le ton qu’il empruntait en me parlant était un pur délice. Je me léchais les lèvres, récupérant un peu de sang qui restait autour.

-Ho ! Oui Professeur ! Punissez-moi ! Je n’ai pas été sage... Du tout ! Répondis-je d’un ton provocant et suave avant de gémir un peu plus en relevant la tête pour dégager ma gorge et le regarder du coin de l’oeil avec un sourire malsain.

Je souriais de plus belle, en écoutant ce grognement profond et bestial, je m’en réjouissais d’avance, d’autant que je sentais, dès lors qu’il avait rapproché son bassin contre le mien, sa virilité être bien trop à l’étroit à mon goût. Lui en revanche, pouvait penser qu’au vu de ma petite taille, c’était ridiculement petit. Ou même penser que j’étais eunuque. Alors qu’il en était tout autre bien évidemment. Etant donné ma race, c’était seulement bien caché. C’était avec un certain plaisir que je poussais de profonds gémissements de plaisir lorsqu’il s’attaqua finalement à mes tétons avec une certaine brutalité. J’aimais tellement ça que je n’avais pas pu m’empêcher de laisser échapper un peu plus d’énergie, profanant ainsi les lieux pour me sentir un peu plus à mon aise. La douleur était un véritable délice, et pourtant, je ne poussais que de simples gémissements. J’avais gardé ma tête relevé en fermant un moment les yeux, haletant doucement et poussant de brefs soupires et meuglements avant de rouvrir les yeux et de le fixer du coin de l’oeil. Le provocant d’une certaine manière pour lui donner encore plus envie de me faire mal. Et surtout je souriais en prévision de son étonnement lorsqu’il verrait qu’il n’y a que la continuité de mes marques à mon bas ventres, excepté un large V luminescent là où devrait être ma virilité. Je vais bien rigoler à voir sa réaction.

J’aimais bien la brutalité de ce petit vampire. Elle me procurait beaucoup de plaisir. D’autant qu’il n’y allait pas en douceur et je préférais clairement ça à une attitude coincée et trop douce. Lorsqu’il me lâcha sans finesse je me remettais sur mes jambes en douceur, posant un genou au sol à mon arrivé, je relevais la tête en entendant le bruit d’un tissus qui se défait. Et en constatant le pantalon et le boxer mis à bas je relevais doucement la tête pour me retrouver en face à face direct avec la virilité du vampire. J’esquissais un profond sourire machiavélique et amusé sur mon visage, puis levais les yeux un peu plus haut histoire de voir le regard supérieur que me lançait Shin. Mon sourire ne s’estompait pas. Je me redressais doucement, laissant mes mains frôler son entrejambe lors de ma remontée et je me sentis soudainement soulevé et plaqué contre le bureau du professeur. Ce qui me fit doucement pousser un léger cri de surprise suivit d’un gémissement.

Je relevais la tête pour observer avec délectation la stupeur et la déconcentration qui se lisait clairement sur le visage du rouquin. Emettant un ricanement à son attention, mué en un doux gémissement d’aise. Je me redressais simplement en prenant une pose aguichante. Je voyais bien qu’il ne savait pas vraiment comment réagir face à ça. Je ne suis pas eunuque. Qu’il en soit rassuré. Mais je compte bien lui faire la surprise s’il ne trouve pas de lui même. Lorsque Shintarô décida de passer à autre chose, je gémis de plus belle en me cabrant, sentant la chaleur de ses mains me parcourir de tout mon corps. De même que ses lèvres qui me laissaient des marques çà et là. Je poussais un léger cri suivit d’un soupire de satisfaction. Le vampire était brutal à souhait et je m’en délectais. J’avais envie de plus, qu’il continue à me brutaliser et me torturer comme il avait commencé à faire. D’autant que je prenais plaisir à ses traitements, sentant ses doigts s’immiscer les uns après les autres en moi tandis qu’il prenait un malin plaisir à les écarter à l’intérieur tout en embrassant l’intérieur de mes cuisse.

Je gémissais profondément et remuais mon bassin histoire de sentir de mieux en mieux ce que le roux me faisait. Puis lorsqu’il se releva je le fixais avec un sourire ravis. Il avait de beaux yeux, et un regard qui m’amusait beaucoup. S’il croyait vraiment que j’allais me laisser sagement faire et lui obéir comme un bon petit jouet, c’était peine perdue. Mais autant continuer à jouer avec lui après tout. Je me redressais pour me mettre sur mes coudes en le regardant presque amusé par ce qu’il venait de me dire. Je n’étais pas en train d’observer mes dernière manucure en date mais presque. Sévir si je ne fais rien ? Mais je n’attends que ça, que tu sévisses ! Et c’est d’un sourire provocant, un air bien supérieur dans mon regard cramoisi que je lui lançais.

-Moui ! Peut-être plus tard !

Le voir se lécher les lèvres ne passa pas inaperçu. Et je profitais du moment pour lui sauter soudainement dessus. Le poussant brusquement contre le tableau et le maintenant avec une certaine force tout contre. Petit mais coriace, et surtout costaud ! Les apparences sont très trompeuses. J’approchais mon visage de son torse et y passais ma langue histoire de la brûler et de laisser échapper une légère fumée amusante au contacte de sa peau. Alors que je le maintenais fermement contre le mur, avec mon autre main je glissais doucement ma griffe en laissant une belle trace tout le long de ma descente jusqu’à sa cuisse. Venant ensuite délicatement caresser sa virilité et pulser celle-ci en y effectuant une simple pression de griffe çà et là et notamment sur le gland. Je m’occupais ensuite de lécher le sang qui coulait du passage de ma griffe sur son torse avant de venir mordre avec une certaine passion ses tétons. D’abord l’un, puis l’autre. Tout en passant ma langue et mordillant avant de laisser une belle emprunte de mes canines de bas en haut. Léchant avec délectation son sang. J’avais envie de plus.

Mais j’admets que pour cette fois, je vais me contenter de lui faire une petite fleur et aller jusqu’à la tige, gardant ma main qui le retenait contre le mur sur son torse. Tout en me baissant, je vins mordiller sa tendre chair chaude tout en léchant çà et là les blessures que je lui infligeais avant d’arriver au point culminant de ma destination finale. A partir de là, je remplaçais ma main à son entrejambe par ma langue, venant doucement embrasser le bout de la tige avant d’aller en profondeur et de la faire pénétrer dans ma bouche, lentement. Très lentement. J’écartais les doigts et entrais mes griffes dans sa poitrine, tandis que l’autre main qui était aux côtés de ma bouche venait presser ses bourses avec une certaine envie. Je m’appliquais à la chose, bien convenablement, mais n’en faisant pas trop non plus. Juste ce qu’il faut pour le frustrer avant de remonter doucement en revenant vers lui. Levant la tête à m’en casser la nuque et me mettant sur la pointe des pieds pour embrasser sa gorge avant d’y planter clairement mes crocs.

Il n’aime pas les têtes fortes ? Dommage pour lui parce que je suis une forte tête. Et même si pour le moment j’apprécie faire ce que j’offre à mon partenaire. Sa violence me comble que plus encore. Et quitte à le pousser à bout dans cette voie autant y aller franchement. Puis apparemment, il avait l’air de bien apprécier ma petite gâterie. J’y prenais du plaisir, pour sûr, et je lacérait doucement son torse tandis que j’immisçais avec délicatesse mes doigts de ses bourses à son orifice. Moi aussi ça m’excite et j’ai envie d’être brutal avec lui. J’aime sentir sa main dans mes cheveux et l’entendre gémir ainsi. Je comptais bien lui procurer du plaisir et de la souffrance en même temps. Mais à peine avais-je commencé à cesser mon activité que je me retrouvais contre le mur et fus violemment empalé par mon partenaire du moment. Ce qui me fit pousser un léger cri de plaisir. Il n’y allait pas par quatre chemins et je commençais vraiment à me sentir à l’étroit moi aussi. Mais la douleur de cette sensation et celle de la pénétration brutale de Shin me rendait fou de joie. Je ne retenais pas mon désir, mes soupires et mes gémissements clairs de plaisir intense.

J’aimais entendre ce grognement sauvage et rauque, et me faire culbuter par un animal sauvage est bien meilleur à mon goût. Je me retenais contre le mur, au tableau, passant mes griffes dessus pour laisser derrière un bruit strident et désagréable pour certaines oreilles. Je me cabrais, la tête en arrière m’obligeant à courber l’échine. Sentir sa verge en moi était un véritable plaisir. Je serrais les fesses pour plus de sensation encore, tant bien pour lui que pour moi. Et quand il passa sa main brûlante sur mon dos je poussais un gémissement rauque. C’est dire si je prenais mon pied, c’était même carrément le pied. Au plus il y allait fort, au plus je laissais échapper de gémissements et par la même occasion, je lui faisais profiter un peu de ma douleur via mon sort de supplice. Doucement pour le moment. Je n’avais pas envie qu’il s’arrête en ne comprenant pas ce qui se passait et pourquoi il ressentait cette douleur. Je passais les bras en arrière et venais griffer avec désir des hanches à chaque va et vient qu’il effectuait en moi.

Puis, dès lors que son plaisir fut total, je ne lui laissais pas le temps de se reposer, je me redressais vivement, sortant sa hampe de mon antre et me retournant rapidement pour le pousser sur le bureau ; l’obligeant à s’y allonger en me mettant au dessus de lui. Je lui plaquais les épaules avec mes griffes et je lacérais doucement son corps tout en venant récupérer son sang. C’était un pur plaisir. Je revenais m’empaler sur lui en venant mordre son cou et sa gorge avec sauvagerie et délectation. Prenant un malin plaisir à laisser mes traces de griffes un peu partout au passage de mes mains sur son corps. Puis, venant chercher une de ses mains, je la ramenais à moi, la faisant glisser pour que celle-ci me brûle le torse et le faisant descendre jusqu’à mon bas-ventre. De là, je lui montrais le chemin, et l’aidant avec ma main, je lui faisais immiscer ses doigts avec les miens dans la fente, là où se trouvait le ‘V’ luminescent rouge pour aller chercher ma virilité bien droite et dure. Doucement, de la fumée due à la chaleur de sa main s’échappait de l’orifice et je lui faisais sentir ma verge avant de la faire sortir. Et contrairement à ce qu’il aurait pu penser, elle n’est pas si petite mais bien proportionnée tout de même.

Je le laissais jouer un peu avec de ses mains tout en continuant de m’empaler sur lui avec hargne. Me baissant pour venir l’embrasser avec fougue. Puis, ayant décidé autrement, je me retirais, et descendais du bureau. Je n’allais pas le laisser se redresser, ça non. Je comptais bien en profiter également. Je me baissais jusqu’à sa hampe, venant doucement la pincer entre mes lèvres, puis je descendais encore un peu. Plaçant une main bien à plat sur sa gorge pour le forcer à rester bien sage et allongé sur le bureau. De mon autre main je venais caresser l’intérieur de ses cuisses et laisser des traces de griffe. Puis je venais y lécher les coulées de sang rougeâtres qui en sortaient avant de m’occuper de son petit orifice. Y plongeant mes doigts et écarter doucement tout en continuant le passage de mes lèvres et ma langue sur son corps. Je revenais contre lui en laissant mes doigts, je venais m’occuper de son torse et ses tétons comme il se devait. Je comptais bien m’amuser aussi avec lui et un échange brutal vaut mieux qu’un retour sans service ! Je suis sûr qu’il est plus dominant que dominé, mais avec moi, il n’y aura pas d’importance ! Ce sera les deux.

J’étais content de constater que sa surprise en sentant ma virilité fut nette. Et je le laissais faire tant bien que mal. Appréciant les attentions qu’il effectuait sur mon excitation. Avant que je ne me retire et descende pour m’occuper réellement de lui. J’avais tellement envie de le pénétrer et de le sentir tout proche de moi que ma verge pulsait à cette demande. J’appréciais tant ses gémissements et ses soupires confus. Voyant bien qu’il essayait de se redresser et de se dégager, comprenant enfin là où je voulais en venir. Ses grognements étaient vraiment trop mignons. J’adorais ça et ça me mettait dans tous mes états. Cependant, sa chaleur me déconcentra un instant. Il commençait à devenir trop brûlant, pas que ça me dérangerait de le prendre sauvagement pendant qu’il s’enflamme, mais là je l’ai mis en colère.

Mince ! Moi qui pensais pouvoir continuer à lui faire profiter d’un bon petit plaisir qu’il ne connait pas encore. Le voilà qu’il se met à foutre le feu partout. Heureusement que mon corps se régénère rapidement et que je ne crains pas le feu sinon j’aurais été obligé de m’éloigner de lui. C’est une véritable torche humaine. Dommage que mon feu à moi ne brûle pas les morts vivants... Quoique... A tout bien réfléchir, je vais éviter de le sortir parce qu’il est censé être dangereux quand même. Pas pour mes morts qui s’en fichent royalement. Mais il blesse quand même et ne fais pas du bien. Quoique pour un pyromancer  ça ne devrait pas poser de problèmes. Quand il me retint le bras pour faire sortir mes doigts de son antre et me le tordit je poussais un profond gémissement de plaisir. Mon bras se mit d’ailleurs à craquer sous sa force. Bien entendu, il ne l’avait pas cassé. Juste un peu déboité mais ce n’est pas bien grave. S’en suivit d’un autre gémissement suivit d’un profond cri de plaisir lorsqu’il me jeta brusquement sur le bureau et s’empressa de me brûler entre les cuisses.

Sa main à ma gorge m’étouffait doucement et j’adorais cette sensation de suffocation lorsque je  passais à l’acte. Mais qu’en plus il s’adonne à me faire une gâterie des plus exquises me faisait me tordre dans tous les sens d’un plaisir inouï. J’haletais et griffais le bureau en écartant bien mes cuisses. Mais ce n’était pas sa bouche que je voulais pénétrer, c’était lui tout entier. Le sentir contre moi et le faire apprécier ce moment dans tous les sens du terme. Se nourrir de moi ? Il le pouvait tant qu’il le désirait. Et me brutaliser ? Avec un grand plaisir ! J’aime sa façon de faire, elle est différente de celle de Black, mais Black sait y faire depuis le temps qu’on se connait. Maintenant il m’utilise comme cobaye pour savoir jusqu’où son côté sadique peut aller. Bref ! Avec Shintarô, c’est cette façon sauvage et bestiale qui me met dans tous mes états que j’adore. Lui, je le garde sur ma liste ! Un pur délice de flammes ! Mais à me tordre dans tous les sens et à sentir cette suffocation permanente aussi bien à la gorge que sur ma virilité, j’avais clairement envie de le prendre sauvagement. J’en grognais presque de désir, et serrais le bois sous mes ongles en regardant le plafond, les crocs à découvert soulevant ma poitrine avec hargne et le bassin avec désir, je venais passer une de mes mains dans ses cheveux, les détachant pour pouvoir y passer ma main sans être bloqué par quoi que ce soit.

J’aimais ses cheveux d’un rouge pur sang. Je les lui attrapais ensuite sauvagement pour le ramener jusqu’à moi et l’embrasser fougueusement. Gardant ma main dans ses cheveux mais relâchant l’étreinte pour ne pas arracher sa belle toison de sang. Me laissant prendre comme il le désirait et en voulant sentir son feu en moi. Mon autre main venait le lacérer dans le dos et sur les côtés gardant ses lèvres tout contre les miennes dans un baiser sauvage. Je trouverais le moment pour lui faire apprécier « Sodom » ! Chaque choses en son temps, et il se trouve que j’ai tout le mien devant moi. Tout comme lui d’ailleurs. Il finira bien par apprécier. Je ne compte pas m’arrêter là.

Je me sentais tout autre. La façon dont le pyromancer me culbutait était un véritable délice et je ne pouvais garder ce plaisir en moi. Gémissant et lâchant des soupires d’extase à chaque coup violent qui me provoquait un véritable frisson dans tout le corps. J’en avais les tripes tendues et cette douleur qui parcourait tout mon antre et remontait furieusement comme une explosion de napalm se répandant dans tous mes membres. Je me resserrais franchement en sentant mon désir se déverser par pulsations nerveuses sur mon ventre et poussais un cri étranglé, mué en un profond grondement de satisfaction. D’autant que je sentis le roux se déverser en moi ce qui étaient encore meilleur. Mes yeux se révulsaient d’une jouissance certaine. J’agrippais avec fougue les hanches de mon partenaire en y plantant franchement mes griffes. Me cambrant en relevant la tête jusqu’à la fin de cet acte aussi barbare mais tellement bon.

Le petit vampire s’effondra contre moi un instant, me laissant enfin respirer. Dommage, j’aurais aimé qu’il m’étrangle un peu plus longtemps pour me sentir mourir un peu plus durant cette phase si somptueuse de douleur et de plaisir. Je reprenais peu à peu mes esprits, doucement mais surement. Sentant la chaleur du corps du vampire diminuer considérablement sans même plus sentir les brûlures qu’il me laissait en me touchant. Peu à peu, les ténèbres de la nuit firent leur travail. Et mon sang dispersé çà et là revint doucement à moi et guérissait mes brûlures et autres blessures alors que le rouquin avait quitté sa place pour se rhabiller et se diriger vers la fenêtre et l’ouvrir en prenant une cigarette. L’odeur de fumée me fit regarder dans la direction de Shintarô. J’avais simplement relevé la tête en restant allongé sur le bureau. Le regardant ainsi avec la vision inversée. Il n’était pas mal comme ça aussi. Je respirais calmement tout en regardant le vampire sans le quitter un seul instant. Soutenant son propre regard.

Je sentais la semence du roux se déverser lentement de mon antre et s’écouler sur le bureau, mais j’étais tellement absorbé par le regard de braises du pyromancer que ça me passait complètement au dessus de la tête. C’eut été un véritable échange comme je les aimes. Je laissais échapper un souffle qui laissa échapper une petite flamme bleue qui se dispersa doucement comme de la fumée. Signe que mon corps était de nouveau opérationnel. Je me redressais lentement sur mes coudes, puis me mettais debout en effectuant un mouvement du bassin en rétractant mon ventre pour rentrer ma verge dans sa petite poche tout en m’étirant en levant les bras au dessus de ma tête et tenant mes doigts les uns aux autre avant d’effectuer un léger balancement de gauche à droite tout en me tenant sur la pointe des pieds. Après quoi je rabaissais mes bras et me tournais vers Shintarô en l’observant en silence. Je me rapprochais de lui sans même me rhabiller. Contrairement à lui, je n’ai pas besoin de cacher ma virilité avec des vêtements. Et comme il a pu le constater elle est très bien cachée.

J’arrivais à son niveau et levais la tête vers lui avec un large sourire amusé lorsque je m’étais placé à côté de lui. Puis détournais la tête pour observer la vue. C’est amusant cette vue avec les autres bâtiments puis, la forêt et la mer. Pourtant ce ne sont pas des bâtiments avec beaucoup d’étages, mais comme il y a plusieurs salles de cours, elles sont réparties sur plusieurs d’entre eux. Alors du coup la salle de musique est située au deuxième. En plus de ça il y avait une belle lune. Malheureusement pas pleine, mais elle était quand même agréable à observer. Je soupirais doucement d’aise avant de mettre mes mains dans mon dos. Pour le moment j’appréciais ce moment de silence.  

Le calme ambiant était vraiment agréable. Et je soupirais d’aise en observant la vue depuis cette fenêtre aux côté de mon nouveau copain de jeux. Un fin sourire se dessina sur mon visage lorsque le rouquin décida de briser le silence pour parler d’un sujet plutôt amusant. C’est bien dommage en effet qu’il ne soit pas mon tuteur. Moi aussi je me serais beaucoup amusé avec lui. Mais rien ne l’empêchait de venir me voir quand ça lui chantait. Je gardais mon sourire, un peu plus prononcé et plus malsain. Lui ? S’amuser avec le croque mitaine. Hahaha ! C’est bien la chose la plus absurde que j’ai entendu jusqu’à maintenant. On ne joue pas avec le croque mitaine. C’est le croque mitaine qui joue avec nous. Mais laissons le croire. Après tout, l’espoir fait vivre...

-Oublie ! Lui dis-je simplement en percevant ce qu’il avait en tête de vouloir faire avec Black.

Je tournais ensuite la tête vers lui pour le fixer avec un air très amusé et reprenais.

-Tu pourras, certes, t’amuser avec lui, mais, crois moi, c’est lui qui jouera le plus avec toi...

Je me rapprochais de lui et venais me coller un peu plus contre lui avant de me mettre sur la pointe des pieds et venir déposer un baiser sur sa joue. Toujours avec un sourire taquin.

-Et rien ne t’empêche de revenir t’amuser avec moi quand tu en auras envie. Tuteur ou pas, tu n’es pas obligé de rester collé à Black tout le temps.

Je me remettais sur mes talons et me tournais de nouveau vers la vue imprenable de cet endroit. Souriant d’excitation à l’idée qu’il revienne me voir. J’avais encore envie de m’amuser un peu avec lui. Et puis, c’est bien d’avoir enfin un autre partenaire de jeu. Maintenant que le poisson rouge monopolise en grande partie Black. J’observais un peu le paysage en constatant qu’à un endroit bien précis, on pouvait y observer de la brume s’élever au dessus de quelques tombes éparpillées sur un assez large périmètre un peu plus loin derrière la serre en réalité. Je lui montrais en désignant l’endroit.

-Là où tu vois la brume c’est le cimetière où je vis. Tu n’auras qu’à venir me rendre une petite visite de temps en temps !

Oui, heureusement que même s’il est le tuteur d’un hidden, il peut parfaitement s’occuper de ses petites affaires tant que les hiddens ne font pas de conneries, il n’y a pas lieu d’intervenir pour venir les embêter. Puis... On est pas toujours si désagréable que les gens peuvent bien le penser. Juste quelques envies de meurtre de temps en temps. Mais ça encore, ce n’est pas bien grave, tant qu’on fait ça en dehors de l’école ca ne dérange personne. Puis, apparemment les directeurs ont d’autres chats à torturer. Du coup ce sont les professeurs qui doivent s’occuper de la surveillance des nouveaux gardiens cachés de l’école, entre autre : nous.

-Tant que nous ne faisons pas de mal aux élèves et ne détruisons pas une partie de l’île, vous pouvez être tranquille. En plus...

J’étais curieux à l’idée d’assister à un cours, savoir comment ça se passe et comment les choses se déroulent avec un professeur et des élèves. Je n’était jamais entré dans une école, ni même fait quoi que ce soit pour suivre des cours. Alors du coup, suivre un cours, notamment de musique m’inspire et me donne envie de voir comment ça se passe. Vraiment. Je ne tenterais rien de désobligeant et je serais sage tant qu’on ne vient pas m’ennuyer. Ou sauf si je commence à m’ennuyer un peu trop. Je regardais de nouveau le grand roux avec un sourire excité.

-Au besoin nous pouvons assister les professeurs dans leurs cours. Et pour ma part, je serais curieux de voir comment ça se passe, ce genre de procédé. Surtout un cours de musique... Parce que j’aime ça.

Oui, j’adore la musique. Chanter, composer et jouer font partie de mes plus grands plaisirs dans ce monde matériel. Chose que j’ai longuement appris au cours de mes longues années de solitude. Puisque j’étais souvent seul accompagné de mes légions, je ne pouvais pas réellement m’amuser, alors je composais et apprenais à jouer de divers instruments.

-Ho non ! Je doute qu’il ait envie de détruire une partie de l’île pour le moment.

Je dis bien pour le moment oui, parce qu’il pourrait très bien le faire si l’envie lui prenait. Mais pour l’instant je pense qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Remarquons, ce serait franchement très amusant de l’aider dans cette tâche. Je souris doucement en ricanant légèrement à cette pensée. J’étais impatient qu’il vienne me voir au cimetière. Mais quand il parla de me faire une fleur pour me laisser l’accompagner dans un de ses cours je ne compris pas en quoi ce serait une fleur. Mais oui, c’est vrai que j’avais vraiment envie d’assister à un cours. Tant que ça ne m’ennuie pas, je resterais tranquille. Je rigolais franchement à ses derniers propos. Pas mauvais ? Ca me fait bien rire.

-Bien sûr que je le veux, j’excelle dans l’art de la musique, et je peux jouer de n’importe quel instrument! Puis... J’aime découvrir les choses, d’autant plus quand c’est un sujet qui m’intéresse.

Après tout, un prof peut demander à un hidden de l’aider dans ses cours. Mais ce n’est pas obligatoire que ce soit le hidden à qui il est le tuteur. Si le gardien qui est devenu prof de cours de magie a besoin de Black pour expliquer les techniques des ombres et comment les conter, ou d’Elias pour expliquer comment fonctionnent les types eau il peut très bien le faire à son bon vouloir. Et comme je disais plus tôt, les professeurs n’ont pas besoin de rester collé à leur hidden. Et encore heureux. Parce que j’aime avoir la paix et être tranquille.  Je me tournais ensuite pour aller ramasser le T-shirt de Shintarô et le posais sur mes épaules après avoir senti son odeur agréable. Je récupérais ma veste et mettais mon pantacourt par la même occasion avec mes baskets puis me tournais de nouveau vers Shin.

-Je réquisitionne ton T-Shirt. J’aime bien ton odeur !

Je lui sourit et me tournais pour lui faire un signe de main pour le saluer. En réalité, j’aimais bien son odeur, mais il me fallait aussi récupérer celle-ci pour que mon abomination qui garde mon caveau ne l’attaque pas sans raison en pensant que c’est un intrus qui vient me déranger ou même me tuer. Et quand Gunter attaque, ça ne rigole pas. D’autant qu’il ne craint pas les flammes, alors il ne vaut mieux pas qu’il s’attaque à Shin s’il a l’occasion de passer me voir. Je tournais la tête avec un sourire amusé et le fixais avant de quitter la pièce.

-J’ai hâte que tu viennes me rendre visite !

Je me tournais ensuite et quittais les lieux pour retourner dans mon caveau et m’occuper de mes légions.