Je gemissais d'un pur plaisir. Il semblerait que la demande que je venais de faire à Anazel lui faisait plaisir. Je souriais de plus belle en voyant son sourire se former sur son visage et je ne pus m'empêcher de venir lui caresser les joues tendrement de mes mains. J'aimais cette sensation et les coup de rein qu'il entonnait en moi me firent ôter des gémissements de pure délectation. Ses attentions me firent frémir surtout lorsqu'il vint embrasser ma poitrine et me leva une de mes jambes pour venir y déposer des baisers et la mordiller par moment tout en s'occupant de ma poitrine en concomitance. Je me cabrais, les yeux mis clos et me mordant la lèvre inférieure et gémissant encore jusqu'à ce qu'il vienne m'embrasser. Je lui offrais mes lèvres dans un baiser fougueux, y mettant volontiers ma langue pour venir jouer avec la sienne. L'instant était un pur délice. Mes mains passaient avec désir et fermeté sur le corps d'Anazel, venant masser ses reins, descendant jusqu'à son fessier pour venir amplifier les coups de rein qu'il me donnait, aussi rapides et profonds. Mon corps bouillait de désir et ma queue de cambion frémissait d'extase. C'est vraiment une toute autre sensation que celui d'être en homme. Rien à voir d'ailleurs mais le plaisir est tellement bon que je pourrais m'amuser encore longtemps ainsi.

Mes mains passent dans le cou et la chevelure du petit brun, il est vraiment bon. Et finalement après l'épreuve de force, sa douceur n'est pas malvenue, bien au contraire. Tandis qu'il avait plongé sa tête dans mon cou je le laissais entièrement faire. Rapprochant son corps du mien avec désir et pour plus de sensation. Je passais mes jambes autour de sa taille et venais à mon tour lui donner des baiser dans le cou, lui mordiller tout en venant faire de même sur le cartilage de son oreille. Soufflant mon désir dans celle-ci. Ma main passait de son dos à son crâne que je venais masser désireusement. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas pris ma forme féminine pour un tel plaisir que j'en avais presque oublié ce que ça procurait de si bon. Mes murmures entrecoupé par mes soupirs et gémissements le poussaient à continuer de plus belle. Plus vite, plus fort et plus profond. J'adorais trop ce plaisir pour le laisser s'arrêter aussi brièvement.

Anazel était un parfait petit jouet. C'était un pur plaisir que de le voir se démener avec mon corps de femme et je m'en délectais franchement. Les caresses, les griffures et les baisers et morsures qu'il m'offraient me donnait toujours plus de désir. Jusqu'à ce qu'il s'enlève en y mettant ses doigts. Tout d'abord je fus légèrement surprit qu'il s'enlève, mais en même temps je comprenais qu'il n'avait pas envie de durer 5 min. Il voulait profiter et moi ça m'arrangeait. Je me mordis la lèvres en regardant le plafond, le regard à la limite de la révulsion. Le plaisir s'intensifiait en moi comme une liqueur qui se déverse dans un verre pour le remplir. Je devenait chaud bouillant et j'aspirais à plus. Je gémis de plus belle en sentant venir quelque chose de plus gros en moi et je me cabrais de plaisir. Je voulais plus...

Je voulais qu'il soit violent et qu'il me montre son plaisir d'une certaine façon. Je me redressais pour venir l'embrasser, lui mordre les lèvres et profiter un maximum de cette sensation avec les doigts en plus de sa verge. J'écartais avec désir mes jambes, le laissant entièrement faire ce dont il désirait de moi. Je l'incitais par des mots bref à aller plus fort et plus profond encire et encore. Jusqu'à ce que ma queue de Cambion vienne lui fouetter le dos, passant ensuite en de viles caresses sur ses fesses tendres et musclées. Je le laissais faire ses couo de bassin aussi puissants et profond soient-ils. Je voulais plus. Je vins lui attraper les cheveux brusquement en le ramenant contre moi pour lui donner un fougueux et ardent baiser. Mes griffes passant avec délectation sur les blessures que je lui avais faites. Et je me délectais du sang qui coulait de la morsure que j'étais venue lui faire dans le cou.

Étrangement son sang était un pur délice. Je m'étonnais de le sentir que maintenant alors que j'y avais goutté plus tôt. Et ie me sentais étrangement bien. Comme reposée et guérie de mes meaux. Ma queue de démon revint doucement caresser le visage d'Anazel et reparti s'infiltrer doucement dans l'orifice de mon jouet. Sans aller trop loin en profondeur mais juste assez pour qu'il le ressente. Je me rallongeais et lui lança un regard fatal et aguicheur avec mon sourire carnassier et les lèvres sanguinolantes de son sang. Je me léchais le contour de celles-ci avec délectation. Ma queue sorti pour revenir lui fouetter la fesses droite et je me redressais de nouveau pour venir l'embrasser et lui mordre l'oreille.


-Montre moi à quel point tu peux être brutal! lui murmurais-je sensuellement. Je voulais qu'il soit plus brusque et qu'il se montre bien plus avenant et violent. Ho oui! Je le veux! Et je veux qu'il me donne une multitude d'orgasmes. Cette nuit, tu es à moi et rien qu'à moi! Je vais te faire le plus grand bien et le plus grand plaisir sauvage que tu pourrais n'avoir jamais eut, mon beau!

Il n'y a pas à dire, la violence de notre relation était un pur plaisir et je me régalais de cette étreinte aussi ardente et sauvage. Ha! Depuis combien de siècles je n'avais pas autant pris mon pied avec un autre démon. C'est ce que je regrette des humains qui sont trop fragiles ou trop doux. Et pourtant c'est pas les clubs SM qui manquait. Et pourtant je n'y trouvais jamais aucune satisfaction. Tout simplement parce que j'étais trop brutal et que mes désires dépassaient l'entendement même de la résistance et la logique humaine. Je crois que le pire fut quand j'étais tombé sur une vraie sadique. Alle avait tellement eut peur en voyant mes blessures et mon sourire plus carnassier que jamais lors de notre relation que ça m'avait fait un bien fou et je m'étais régalé. Sauf qu'elle avait tellement la trouille que ses cheveux sont devenus blancs et qu'elle est morte sur le coup. Pa merde quand même. Puis je ne compte pas mes autres repas qui n'ont pas survécu à mon traitement lorsque j'étais en femme.

Bref! Anazel est adorable et surtout ses coups de rein me ravissent plus que jamais. Et lorsque ie lui avais fait ma demande il reprit sa forme. Je souriais, un sourire carnassier suivit d'un petit rire amusé. Enfin! Je le voyais sous sa véritable forme. Mmh! Et son membre en moi avait prit un peu plus de volume. Je me laissais entièrement faire lorsqu'il vint mordre à pleines dents dans mon cou pour venir se délecter. Mes mains passant dans ses cheveux et massaient son cuir chevelu. Je gémissais et lançait des râles de pur plaisir. Je sentais des griffes parcourir tout mon dos et je commençais à avoir un premier cour de plaisir. Mon regard rouge devint plus vif et je partais complètement en transe. Ma queue battant l'air frénétiquement. Désireuse d'être de nouveau utile. Ma vue s'était totalement embrumée et ue voyais rouge, un rouge de plaisir intense.

Mon corps fut ensuit plaqué sur un mur tout proche et je passais ma jambe qui n'était pas retenue autour de la taille de mon petit démon. Ses coups de rein m'ottant à chaque poussée un grognement de délectation. J'ouvris doucement la bouche, la chaleur de mon corps était de plus en plus ardent et de la fumée sortait de ma bouche. Ma main droite se plaqua subitement contre le mur, y plantant mes griffes lorsqu'Anazel mordit à pleine dent dans mon sein et je me cabrais en relevant la tête. Les yeux révulsés, je restais là à regarder le plafond. Ma main gauche tâtant le corps du jeune démon en y laissant des sillons de mes griffes sur sa peau si subtile. Mes dents devinrent des crocs acérés et ma peau noirci soudainement. Je faisais glisser ma queue sur le corps de mon jouet jusqu'à de nouveau le fouetter. Les objets dans la pièce s'élevèrent et certains meubles tremblèrent. Comme si toute la chambre était possédée par les esprits.

Je repris soudainement conscience de mon état de transe et je lançais un long gémissement rauque. Ma queue revenant fouetter le dos d'Anazel. Je relâchais brusquement la pression sur les meubles qui cessèrent de claquer, d'autres tombèrent au sol dans un lourd vacarme brusque. Je laissais Anazel faire ce qu'il voulait de mon corps durant ses coups de rein puissants tandis que je dégageais mes jambes autour de sa taille. Posant les pieds et les mains à plat contre le mur comme si j'étais allongé au sol. J'excerçais ensuite une force sur Anazel pour l'immobiliser. Un sourire malsain aux lèvres je baissais enfin la tête vers lui. Le fixant d'un regard profond et flamboyant. Il pouvait clairement voir des flammes dans mon regard. Mais je m'amusais à l'observer sûrement frustré d'être arrêté en pleine action. J'avançais ma tête et venais attraper son visage avec ma queue qui s'enroulait autour de son cou. Le forçant quelque part à garder la tête vers moi. Je venais ensuite attraper ses lèvres avec les miennes pour lui donner un fougeux et ardent baiser. Me dégageant de sa verge, un sourire narquois aux lèvres je glissais en utilisant mes jambes pour m'élever plus haut. Comme une araignée, je remontais contre le mur, laissant des traces de sang sur kon passage et gardant mon regard rivé sur Anazel, ma queue se dégageant comme un serpent glissant le long d'un tronc d'arbre.

Une fois que je fus au plafond. Je gardais mon regard fixé sur mon petit jouet et le sourire narquois et amusé aux lèvres je lui laissais de nouveau la mobilité en cessant la pression avec ma psychokinésie et je levais la main, agitant un doigt provocateur pour l'inciter à venir me faire plaisir encore. Le narguant bien comme il faut d'oú j'étais.

Je rigolais doucement en le voyant si ronchon après moi. Un rire amusé de voir sa tête d'oú j'étais. Ça m'excitait d'autant plus qu'en l'observant il était tout de même bien bâtit. Je le vis sortir ses ailes et se soulever pour venir jusqu'à moi lorsque j'avais enlevé la pression par ma psychokinésie. Lorsqu'il fut à mon niveau et m'attrapa la hanche je lui lançais un regard aguicheur en me mordant la lèvre de désir. Mes mains passant sur son corps. J'écartais les cuisses pour l'accueillir avec délectation, l'enlaçant de nouveau autour de sa taille avec mes jambes. Puis je venais passer mes lèvres dans son cou, jusqu'à venir lui dévorer les lèvres avec désir et un plaisir ravageur. Sa noirceur me donnait encore plus envie et je m'adonnais séieusement à me nourrir dans ce baiser fougueux et ardent. Mon corps était à la limite de la combustion et de la fumée se dégageait à chaque fois que nos langues se rencontraient. Il y avait une sacrée différence de température. Je gémissais de plus velle lorsqu'Anazel repris ce que j'avais arrêté. Je le sentais plus fort et plus bestial en moi, ce qui m'ôta un long gmissement de plaisir alors que je me nourrissais. Le sourire aux lèvres, je me reculais, me dégageant de ses lèvres avec encore le flux noirâtre qui venait à moi. D'un bref coup de dents je cassais le lien comme s'il ne s'agissait que d'une simple chips que je croquais. Le lien s'était brisé et disparut. Tandis que je lançais un regard défiant à mon jouet, le sourire narquois et provoquant aux lèvres.

Ma queue vint s'enrouler autour du corps du jeune démon et passait doucement çà et là sur son corps en lui laissant de légères traces, faisant couler son sang qui tombait directement sur le sol. Puis elle alla s'imiscer dans l'orifice du ténébreux tandis que mes mains allaient caresser son corps, et ses ailes. J'aimais cette forme. Plus que l'autre en fait. Je le gardais contre moi et subissais ses assauts avec un pur plaisir. Jusqu'à ce que je l'emmène au sol pour changer les rôles. Même pas besoin de changer de position de cette façon. Je profitais du choc pour le sentir encore plus profond en moi et je commençais mes déhanchés frénétiques et sauvages. M'amusant à passer mes griffes sur son torse pour y lécher ensuite avec passion chaque sillons de sang que je laissais. Dansant dans un rythme endiablé sur mon démon de jeu.

Je gardais un certain rythme tout en étajt aidé et accompagné par mon jouet qui en grognait de plaisir. Je gémissais de délectation. Sentant venir l'orgasme lorsque les griffes du jeune démon vinrent laisser leur traces dans mon dos, mon sang se mis à s'enflammer brusquement sans que je ne m'en rende compte créant ainsi comme des ailes de feu dans mon dos. Je me relevais pour m'empaller plus vite et plus profondément. Y'a vraiment aucune ressemblance avec le plaisir masculin. Vraiment. J'adore tout autant l'un que l'autre mais le plaisir féminin est bien plus intense et plus profond que le sexe opposé. Je gémissais de plus belle la transe m'emportant complètement dans une sensation plus que délectable. Je me penchais de nouveau en gardant le rythme. Je laissais mon jouet prendre du plaisir et je lui offrais un baiser plus que fougueux. Je me défoulais le temps de ce plaisir intense.

Au bout d'un moment je calme mon rythme et doucement je me retire de la verge de mon joujou. Un fin sourire aux lèvres je venais lui dévorer le torse, passant ma langue et mordillant çà et là jusqu'à me relever pour le surplomber et lui lancer un regard provoquant. Un fin sourire sur mon visage, montrant la pointe de mes crocs. Je posais une main sur ma hanche en prenant appuis sur une jambe et je remuais doucement ma queue de démon. Le sang chaud coulant doucement le long de mon dos et venant se mêler à la semence du jeune démon qui coulait entre mes jambes. Je restais un moment à l'observer calmement. En fait j'avais encore sacrément envie de m'amuser avec lui. J'avais envie de le soumettre et de lui donner un tel plaisir qu'il reviendrait encore me voir quand il le désirerai mais bien entendu, je ne suis pas non plus du genre à lui donner tout ce qu'il veut. Mais c'est tellement plaisant de s'amuser avec lui. Je me plaçais au desssus de lui l'immobilisant de nouveau au sol le regardant avec ce même sourire se débattre et grogner comme un animal. Je venais ensuite passer une main pour venir récupérer le mélange de sang et de semence qui coulait entre mes jambes pour venir ensuite lécher mon doigt de façon perverse, le regard vers le bas, fixant Anazel avec dédain. Je le soulevais via mon pouvoir pour le plaquer contre un mur, en dessous des barres que j'utilise pour ma forme personnelle. Des chaînes venant lui attraper les poignets et s'attacher sur cette fameuse barre au dessus de lui, le forçant ainsi à garder les bras en l'air. Lui donnant encore plus une raison d'être à ma mercie.

Je venais lui redonner une certaine envie en me collant contre lui. Massant chaque partie érogène de son corps et déposant des baisers, mordant certaines zones et lui laissant des marques avec mes griffes. Je descendais doucement pour venir caresser ses bourses et passer mes lèvres pour caresser se verge afin de lui redonner envie.

Le regard prédateur, je me redressais pour venir lui taper sur le nez avec un doigt histoire de le provoquer encore plus. Penchant la tête sur le côté pour lui dévoiler mon cou et le narguer de telle sorte à ce qu’il ne puisse pas venir mordre à pleine dent. Un sourire taquin sur les lèvres. Ma queue passa sur son corps, caressant sa verge bientôt de nouveau au garde-à-vous et remontant son torse jusqu’à lui caresser la joue et venir subitement s’enrouler autour de son cou, serrant doucement histoire qu’il ait cette sensation de suffocation. Pendant que je me collais à lui en lui attrapant les hanches, le sourire narquois sur les lèvres, je lui lançais un regard amusé par ses entraves et le fait qu’il devienne complètement fou à l’idée de ne pouvoir rien faire. Je le forçais à approcher sa tête vers moi avec ma queue pour l’embrasser tendrement et fougueusement. Serrant un peu plus ma queue à pointes qui laissèrent des sillons de sang couler le long de son torse. Je me dégageais ensuite pour venir les lécher. Ripant ma queue doucement pour lui faire de belles traces. Une fois que je l’avais libéré de ma queue de cambion, je venais passer mes lèvres sur les plaies que j’avais laissées. Caressant par la même d’une main sensuelle son désir.

Une fois qu’il fut assez excité, je me baissais de nouveau en laissant mes lèvres çà et là sur son corps pour lui faire une petite gâterie. Passant doucement sa verge entre mes lèvres, pinçant tendrement le gland et la rentrant entièrement dans ma bouche. Glissant ma langue brulante le long de celle-ci et la faisant tourner autour de son excitation. Je me délectais déjà de la rage qu’il aurait lorsque j’arrêterais le traitement. Je levais les bras pour venir pincer les boutons de chaire roses et passant mes griffes avec désir. Je gémissais sensuellement, aimant tellement les bruits qu’il faisait en concomitance. Je sortis ensuite l’engin de désir de ma bouche et me redressais en m’écartant de lui. Le regard sensuel et provocant. Remuant la queue légèrement, je prenais une pause aguichante tout en prenant ma vraie forme de cambion au féminin, avec tenue de cuir moulante et à pointes çà et là. Ouverte aux endroits propices. Je levais une main et faisais un mouvement de torsion avec, ce qui détacha les chaines de la barre mais força Anazel à se mettre à quatre pattes. Une des chaînes s’enroulait autour de son cou de nouveau, l’étranglant légèrement, l’autre vint caresser sa verge avant de passer franchement dans son orifice l’histoire que quelques instants qui me firent rire doucement en le voyant ainsi. J’avais une véritable attitude de dominatrice mais je me délectais vraiment de ce petit instant tranquille à faire subir les pires humiliations à mon jouet.

Je m’approchais de nouveau de lui et m’accroupis en face de lui. Ma queue vint caresser son visage. Je souriais doucement et me mordis la lèvre de désir.  J’utilisais ma psychokinésie pour rapprocher mon lit et m’asseoir au bord. Je posais mes mains sur mes genoux et écartais doucement les jambes, puis je les resserrais, et je faisais ça à plusieurs reprises pour bien l’exciter.  Je desserrais ensuite la chaîne de son poignet et la faisais s’enrouler autour de la barre plus haut, laissant suffisamment de marges à Anazel. Tout ça par simple pensée, je lui laissais du mouvement. J’avais bien vu qu’il avait envie de venir récupérer le fluide qui coulait encore entre mes jambes. Je le laissais donc y aller en lui gardant quelques entraves pour corser le tout. Une des chaînes s’occupant calmement de se réchauffer dans son orifice et ma queue fouettant le dos de mon petit joujou. C’était si bon de le voir aussi soumis que je n’avais finalement aucune envie qu’il ne s’en aille.

Encore, mon petit démon, encore ! Grognes, débats-toi, crispe-toi et gémis du plaisir et de la frustration que je t’offre. Je rigolais d’un rire clair jusqu’à ce qu’il se décide à venir lécher les fluides entre mes jambes. Je lui caressais la tête et gémissais pour le rendre fou de désir. C’était un pur plaisir de le voir ainsi. La chose qui est bien avec ma polymorphie, c’est que je peux vraiment faire n’importe quoi avec mon corps autant que je veux. Alors qu’il s’adonnait à lécher et se sustenter de n’avoir rien d’autre que mes cuisses, je lui laissais un peu de marge mais je lui soulevais la tête en le tirant par les cheveux pour l’embrasser fougueusement. Et me transformer en homme, gardant ma forme naturelle de ce fait. Tout ceci m’excitait au plus haut point et j’avais déjà le chapiteau redressé pour dégager mon jouet de mes lèvres en tenant ses cheveux fermement. Je le laissais constater que j’avais repris ma forme originelle et je le fixais d’un regard mauvais. Un sourire malsain sur les lèvres, je baissais les yeux pour le contempler. L’admirer dans cette position si humiliante mais pourtant si plaisante à mon goût. J’avais toujours sa tignasse dans ma main et d’un bref mouvement du bras je forçais le jeune démon à venir me faire une gâterie. Lui tenant fermement les cheveux et la tête pour me faire plaisir. Je lançais un râle de contentement et relâchais doucement la pression sur sa tête, bien que je le force à rester sur ma verge encore un long moment. Je veux qu’il ait une crampe à la mâchoire !

Une fois que j’avais ce que je voulais, je le forçais à enlever mon désir de sa bouche et je me levais tout en gardant ses longs cheveux dans ma main. Me mordant la lèvre en le considérant de haut et d’un regard hautain et prédateur. Je le contournais pour passer derrière lui en caressant au passage une de ses ailes d’une main, observant ensuite la chaine qui faisait toujours son petit travail dans son orifice. Je restais droit, ma main libre posée sur ma hanche et je souriais avant de me baisser pour attraper la chaine, poser mon pied sur son fessier et tirer un bon coup pour l’enlever de son petit orifice déjà bien élargit. Du sang coulait, J’y étais allé fort. Mais ce n’était pas grave en soit, j’allais m’occuper de le soigner à ma manière. Je m’assis sur son dos et m’amusais à lui écrire «jouet de Ryan » sur son dos avec mes griffes.
-T’es un sacré bon coup, toi ! Obéissant, résistant à souhait ! Et en plus tu en redemandes !

Je croisais une jambe sur l’autre en me laissant porter et les bras contre moi. Remuant ma queue de cambion qui allait de temps en temps lui fouetter le fessier. Je souriais vraiment d’un air malsain et pervers. Mais le voir aussi soumis était une pure délectation. Je me relevais ensuite, puis je repassais derrière lui, me mettant à genoux. Je passais doucement mes mains sur ses hanches, les massant fermement. Puis j’attrapais d’un coup ses jolies petites fesses en donnant deux bonnes claques et les écartant pour venir passer doucement ma langue brûlante histoire de cautériser les plaies autour et à l’intérieur. Je voulais qu’il cri et qu’il sente ma langue passer bien comme il faut. Mais au moins ça ne saignerait plus. Du moins pour le moment. Je passais une main pour venir caresser sa verge. Le temps que je fasses mes soins et l’entende se plaindre et gémir pour m’exciter encore plus.

Ma langue pénétrait en profondeur l'orifice rosé et ensanglanté de mon jouet. Jusqu'à ce que j'obtienne ce que je voulais. Ses cris de douleurs et ses gémissements étaient tellement plaisant que mon désir ne demandait qu'à le pénétrer en profondeur. Mais je ne me laissais pas tenter. Non, je me maîtrisais pour rester calme et une fois que j'avais bien tout cautérisé je cessais caresses et coups de langues et je me relevais. Le regardant avec le baromètre au beau fix. Un sourire carnassier et les bras croisés contre moi. Je rigolais doucement et ma queue venait le fouetter encore et encore.
-J'aime t'entendre crier... Je me baissais et passais mes mains doucement le long de son corps pour l'enlacer au niveau du torse et venir poser mon buste sur son dos, en profitant au passage pour lécher et cautériser les lettres que j'avais laissé. Donnant un aspect plus en relief aux mots. Je le sentais vibrer sous moi et j'avançais ma tête vers lui pour lui murmurer ensuite. -Te sentir vibrer de peur et de désirs... Je me redressais, le laissant seul avec lui même. Je penchais la tête sur le côté en l'observant calmement. Mais toujours d'un air supérieur, les yeux plissés et abaissés sur mon animal de compagnie. Je le laissais à froid, j'avais envie de l'entendre un peu. De dos il était tellement mignon ainsi. Ce qui me fis sourire de plus belle.
-Aboies pour voir? Dis-je sur un ton amusé et autoritaire. Mais dans cette position il me faisait vraiment penser à un brave petit toutou. Me redressant, je passais à côté de lui en l'ignorant un peu. La chaîne que j'avais enlevé brusquement glissa le long de son corps pour venir s'enrouler autour de son cou, et serrer une fois que j'avais suffisamment entendu sa voix. Je lui tournais le dos et je relâchais la chaîne à son poignet pour qu'il me rejoigne. S'il voulait se redresser je l'en empêchais en le ramenant au sol avec la chaîne à son cou. Je me tournais ensuite vers lui et m'installais sur une chaise. Lui faisant signe de venir d'un doigts, le sourire carnassier sur mon visage.

-Aux pieds mon beau!! Allez!

Oui, je le traitais comme un véritable clébard. J'aimais le voir à quatre pattes et surtout l'humilier de la sorte. S'il ne venait pas, la chaîne à son cou se resserrait et le forçait à avancer malgré tout. J'écartais les jambes, et je lui prenais doucement le visage lorsqu'il fut suffisamment à niveau. Gardant ce même sourire et ce regard froid. Oui, ça n'avait rien à voir avec mon côté féminin qui était plus doux. Mais que voulez-vous, je suis moins autoritaire en femme qu'en homme. Après tout, ce n'est qu'une forme apparente, pas comme actuellement. Ma griffe passait doucement sur son visage et je le fixais après avoir tendu ma main vers lui.

-Fais le beau et donne la patte!

S'il ne faisais pas ce que je dis, la chaine se serrera un peu plus encore et j'utiliserais la psychokinésie pour le forcer à le faire. Mais c'était tellement mieux quand c'était lui qui le faisait sans que je n'ai besoin de forcer. Je le fixais calmement. Attendant qu'il pose sa main dans la mienne.

-Monte!

Dis-je simplement en tapant mon autre main sur ma cuisse pour la faire claquer. Oui, je voulais qu'il monte et qu'il vienne s'empaller de lui même sur ma verge qui ne demandait que ça.

Brave bête! Bon petit caniche obéissant. Mon regard se fit plus amusé et plus méprisant encore à l'attention de mon petit jouet. Je souris machiavéliquement lorsque se posa sur mes genoux en s'empallant sur mon membre dur et plein de désir. Je ne bronchais pas lorsqu'il s'enfonça un peu plus. Je lui aggripais les hanches pour qu'il s'enfonce un peu plus encore sur mon désir. L'aidant ensuite à le relever et le ramener contre moi pour effectuer de lents mouvements et lui donner le rythme. Je le laissais ensuite faire. Je le regardais gémir et s'exciter sur ma hampe, je prenais du plaisir, certes, mais je n'en montrais rien. Histoire de le frustrer un peu plus. Déjà que j'avais remarqué ces petites larmes au bord de ses yeux mouillant ses cils. Le voir si humilié pour ce que je lui faisais faire m'emplissais d'une joie et une excitation certaine. Mes tripes en vibraient tellement c'était bo de le voir ainsi. Et je me délectais de le voir prendre un coup franc sur son égo. Peut-être que je lui ferait faire un tour après.

Je plongeais ensuite ma tête sur son torse, venant lécher ses boutons de chaire et caressant d'une main sa verge tout en pinçant le gland et y pénétrant un ongle dans l'urètre et massant avec insistance. Je passais mon autre main dans son dos, y plantant mes griffes et venant coller mon torse au sien pour lui souffler mon air bouillant sur la chaîne qui était toujours autour de son cou. Je le désirais complètement, et je voulais le casser un peu plus. Pour le moment j'étais calme, ma main dans son dos vint caresser ses ailes, insistant fortement et ayant envie de les lui casser. Mon désir sadique et malsain se faisait sentir. Je grognais d'un malin plaisir à le voir s'exciter sur mon désir et je le gardais contre moi, puis la chaîne se resserait un peu plus. Je levais la tête pour lui attraper ses lèvres.

-Il paraît... dis-je entre deux morsures sur ses lèvres dans un murmure sordide. -Que c'est lorsqu'on est sur le point de mourir que l'on ressent le plus de choses pendant l'acte! Mon visage se frottait au sien et je revenais mordiller avec désir ses lèvres. La chaîne se resserant encore. Je passais une main sur son torse, l'autre continuant son traitement sur sa verge. Je glissais doucement mes doigts jusqu'à son coeur et doucement je plantais une griffe, l'enfonçant doucement mais surement. Je n'allais pas non plus lui arracher le coeur, pour ça il fauddrait que j'y mette plus de force pour briser son sternum. Non, je m'amusais simplement à faire un trou pour ensuite venir récolter le flux qui coulait désormais en abondance après avoir retiré mon doigts que je passais sur les lèvres de mon jouet. J'avais remarqué que son sang possédait quelques denrées bénéfiques. J'ignore en revanche si ça fonctionne sur lui-même. Mais bon. Bien entendu je n'allais pas le tuer. Juste lui donner la sensation que j'allais vraiment le faire. Il devait déjà avoir beaucoup de mal à respirer mais je restais à m'occuper du trou que je lui avais fait à sa poitrine. Léchant ave délectation et passabt ma langue en profondeur dans la plaie. Je le branlais avec un certain rythme pour lui donner le mouvement et l'inciter à se déhancher sur moi avec ce même rythme que j'effectuais sur sa verge.

Mon désir se gonfla bientôt et se déversa en lui. Cette sensation m'était fortement agréable et surtout de le savoir si humilié. Et oui, après avoir pris mon pied je comptais faire comme le début du film. Sans forcément l'écorcher, il avait déjà pas mal de blessures un peu partout, ça suffirait. Puis je contrôlais plus facilement mes désirs et mes orgasmes en homme qu'en femme. Mais j'avoue qu'en femme c'est vraiment le pied. Une fois qu'il eut lâché sa semance dans ma main je le laissais continuer un peu ses déhanchés et je desserais la chaîne pour le laisser respirer. Le petit avait rougit du visage et je souriais en tirant sur la chaîne pour le ramener vers moi et l'embrasser fougueusement. Et enlevant de ce fait complètement la chaîne.

J’observais en silence le jeune démon sur moi, restant en lui le temps que je l’observais, les sourcils froncés. Il semblait mal en point … ? Vraiment… J’esquissais alors un sourire sordide à son attention, le regardant de ma position en relevant simplement les yeux vers lui. Il n’était plus très bien portant et autant dire qu’un coup de plus et il tomberait dans les vapes. -Hin ! fis-je en montrant une certaine déception. Je lui lâchais la hampe et portais ma main à mes lèvres histoire de goûter sa semence. Léchant alors lentement ma main, puis de mon autre main je lui attrapais la mâchoire et le soulevais fermement pour me dégager de son orifice bien élargit par ma virilité. D’une main, je le soulevais, il ressemblait à une véritable loque en pâte. Je grimaçais de dégoût et raclais le fond de ma gorge en grondant de plus belle. Ma queue de Cambion fouettant l’air nerveusement et rageusement. Les chaînes revinrent entraver les mains de mon jouet, les rejoignant et l’emmenant ainsi le pendre par les bras sur la barre placée au plafond. Cette même barre avec laquelle je l’avais enchainé plus tôt.

Je grognais franchement en soupirant de lassitude. J’avais pris mon pied, et il fallait dire que j’y étais allé sacrément fort. Il allait se reposer ici cette nuit. Le temps que je fasse un petit peu de rangement. Histoire d’aérer la chambre et de faire vraiment le tri dans mon bordel. De toute manière, je ne pouvais plus rien en tenir pour ce soir. Et puis il serait bien ici. Je pourrais le regarder depuis mon lit pour faire de beaux rêves et penser aux prochaines choses que je lui ferais. Un sourire machiavélique passa sur mes lèvres et je m’approchais de mon toutou en le fixant, me tordant légèrement la tête pour le regarder. Je venais cautériser un peu plus la plaie que je lui avais faire au niveau du poitrail histoire qu’il ne pisse pas le sang toute la nuit. Puis je lui fis une pichenette sur le front.

-Fais de beaux rêves, Fido ! Dis-je avec un large sourire et m’en allant prendre ma douche à l’eau bouillante.

En revenant dans ma chambre, je décidais ensuite de m’écraser sur mon lit et de dormir un bon coup. J’avais pas mal utilisé mes pouvoirs, et même si j’étais sacrément habituer à les utiliser une bonne partie de mon temps. Je n’en restais pas moins épuisé. Et il me fallait une bonne nuit de sommeil. Je m’étais donc endormi en restant malgré tout aux aguets, et en serviette. De toute manière, mon sens inné du danger me prévenait toujours de la moindre présence qui venait dans mon dos. Alors même si je dormais, je ne dormais finalement pas vraiment. Je rangerais demain mon bordel. Je suis trop claqué pour ça, et j’ai bien jouis aussi pour me préoccuper de rangement pour l’instant.

Le reste de la nuit fut agréable et très reposant. Bien que j'entendais les chaînes tinter dans la pièce, ça m'apportait un certain réconfort et ça me rappelait mon passé. Autant dire que le reste de la nuit était aussi passé très vite. Je n'avais pas bougé de ma position allongée sur le ventre, les bras le long du corps. Et ma serviette de bain toujours autour de ma taille. Mes blessures étaient complètement cicatrisées. Je tournais la tête et ouvrais un oeil sur Anazel en le fixant la vue embrumée par le réveil. J'étais toujours sous ma vraie forme et une lueur violacée passa dans mon regard ocre un bref instant. Je restais là, pendant un long moment à le fixer. Sans même sourire ou réagir à quoi que ce soit. L'odeur de fauve qu'il dégageait me mettait de plutôt mauvaise humeur... Quoique... Puis j'allais devoir ranger tout ce bordel et tout nettoyer parce qu'il y avait du sang et du sperme partout. Je grognais et je finis par me retourner en tournant le dos à mon jouet. Fait chier! La prochaine fois je fais ça dans sa chambre! Merde! Va falloir que je range et j'aime pas ranger, ni même nettoyer.

En me tournant je tombe nez à nez avec les documents du cours de physique et je fronce les sourcils. J'ai pas envie de faire son foutu cours à l'autre taré. J'ai la flemme d'aller bosser! Je crois que je vais larver aujourd'hui. Je balance les document à l'autre bout de la pièce. Un petit vent souffle pour ouvrir un peu plus la fenêtre et s'engouffrer dans ma chambre et ce n'est vraiment pas de refus qu'il vient rafraichir et donner un petit courant d'air dans ma piaule qui sent le fauve et la charogne. Je referme les yeux en détachant Anazel par psychokinésie et je lui fait voler une serviette de bain dans la tronche.

-Va te laver! Dis-je sans même tourner la tête vers lui pour le regarder.

Lui tournant toujours le dos. La porte de la salle de bain s'ouvrit pour lui indiquer où c'était. Pendant ce temps, je continuais à somnoler et j'avais refermé les yeux. Remuant doucement ma queue de cambion comme un félin. J'étais trop bien pour bouger. Et trop fatigué aussi pour daigner aller faire mes rondes et aller en cours. Mais ce dont j'ai besoin c'est d'un bon petit déjeuner revigorant.

Le calme. Que c’était bon. Pas un bruit, seulement la petite brise matinale et les petits oiseaux au dehors qui chantaient. Et la douche qui s’écoulait en continue m’apaisait et me forçait à rejoindre Morphée pour me rendormir de nouveau. Y’a pas à dire, la nuit avait été agréable et mouvementée, j’avais carrément pris mon pied avec mon jouet et je m’étais bien reposé. Je me mis à rigoler doucement pour moi-même. Secouant la tête et les épaules alors que je revoyais la tête d’Anazel. Je fus soudainement pris d’un léger fou rire avant de me reprendre et de somnoler de nouveau. Je me mis sur le dos en écartant les bras en étoile de mer sur mon lit. Les yeux fermés. Je souris béatement avant de lever les bras doucement et faisant tourner mes doigts. Les objets de ma chambre se mirent alors à voler et à tournoyer en fonction de mes doigts. Je rangeais ainsi ma chambre, du moins tout le bordel, les fringues se pliaient d’eux même et tout ce qui était sale allait dans un coin de la pièce. Le manteau d’Anazel alla se placer sur un cintre près de la porte de la salle de bain. J’suis pas rangement, mais le faire à la fantasia ça me fait trop triper. Je souris et baisse les bras une fois que c’est à peu près moins le bordel dans ma chambre. Et ouais bon reste le nettoyage mais j’ai la flemme, je m’en occuperais plus tard.

Enfin, Anazel revient, j’étais tranquillement sur le lit, les bras derrière la tête à regarder le plafond. L’air de rien ça m’avait défoulé cette phase de rangement mais quand je vis la petite gueule d’amour revenir je ne pus m’empêcher de rigoler de nouveau. Je levais la tête vers lui, j’avais l’impression qu’il était au plafond comme ça, mes yeux ocre à la lueur violacée le fixaient et je souriais franchement d’un d’air plutôt machiavélique. Comme j’aimais faire habituellement quoi.

-T’as une de ces têtes ! La position n’était pas confortable ? Tu as mal dormi ?

Nan ! Ce n’était pas du tout pour le vanner, mais bien pour l’humilier un peu plus encore. Je gardais mon sourire en le fixant pendant un moment. Il n’avait pas l’air d’humeur. Bah ! C’était normal après tout. Je pense qu’il n’a jamais eu affaire à ce genre de situation. Je redressais la tête pour regarder de nouveau le plafond.

-Moi j’ai bien dormis ! Lui dis-je calmement. Je levais ensuite un genou pour poser mon pied sur le lit, tranquille. Je ne faisais que le provoquer depuis ce matin. Et ça m’amusait bien. J’attendis de voir ce qu’il comptait ensuite faire désormais.

Je rigolais doucement en écoutant Anazel. Sa réponse me fit bien marrer. Et autant dire que je me foutais qu’il soit à moitié à poil, en serviette avec pour seule chose qui cache sa virilité. Puis sa pseudo question me fit également sourire. Bien sûr que j’avais bien mangé. Et autant dire que le repas avait été succulent. Et dire que l’entrée n’avait été qu’un simple bol de nouilles instantanées. C’est vrai qu’avec un repas pareil les nouilles deviennent bien vite fades. Je relevais les yeux vers lui et remuais doucement me queue de cambion. Un fin sourire sur le visage.

-Le repas est toujours meilleur avec une pointe de peur, d’angoisse et de violence. Te sentir trembler à chaque fois que je suis près de toi m’excite et me donne encore plus envie de t’humilier !

Mon regard ne quittait pas Anazel, même si je le fixais la tête à l’envers, j’avais repris un air sérieux et je ne souriais plus. Bien qu’intérieurement je rigolais à voir sa tête. Au moins, il était prévenu. La prochaine fois je l’humilierai encore plus. Je lui ferais ravaler ses petits airs princiers qui me sortent par les trous de nez et je lui montrerai ce que c’est vraiment d’être le jouet d’un démon. Je ne bougeais absolument pas de ma position. J’étais bien dans mon lit et je n’avais absolument pas envie de me lever pour quoi que ce soit d’ailleurs. Et puis tant qu’on y est, pourquoi il ne s’en va pas ? Il comptait me squatter encore longtemps ? Et puis, je dois avouer que même s’il est un bon coup, j’avais complètement oublié qu’il sortait avec Hikaru. Ce qui ne m’avait pas franchement marqué, je n’avais pas non plus de scrupules à l’avoir fait souffrir et humilié de la sorte. Mais je dois avouer que ressortir le sujet rien que pour voir sa réaction m’amusait.

- T’attends le déluge pour sortir, ou tu comptes me squatter encore longtemps ? Tu n’as pas Hikaru qui t’attend ?

Avec sa tête de dépressif si jamais il apprend ça il va vraiment finir par tomber plus bas que terre là. Surtout qu’il avait l’air de l’aimer le petit. M’enfin, moi je m’en fou. Il pourra bien faire ce qu’il veut avec lui, j’ai décidé qu’Anazel serait mon jouet, mais je peux bien le laisser faire ce qu’il veut. Je suis du genre à montrer ma supériorité que seulement lorsqu’on vient me faire chier. Je ne m’attache pas, je ne suis pas collant à dire « Tu m’appartiens tu n’as rien le droit de faire sans ma permission, blablabla ! » Sérieux c’est lourdingue et complètement vieux de la vieille. Nan, le mieux c’est justement de faire croire qu’il n’est rien pour moi à par un bon coup d’un soir et de le laisser gamberger. Bon en fait oui, c’est vrai, je me fous d’Anazel mais c’est voir sa tête de frustré qui m’amuse trop.