Bon, ce n’est pas que les autres sont chiants, enfin si mais c’est plus vraiment ce qu’on peut qualifier de problème, mais je préfère jouer en solo puis comme mon poisson rouge compte pour du beurre dans cet état c’est un peu ceux a quoi je devrais avoir le droit. Puis qui sais y aura peut être des joujoux intéressants là-bas.

Elias ne se débat même pas, il laisse juste le emporter et j’avoue que son manque de résistance m’ennuis profondément. J’ai beau le transporter comme un simple sac il reste là passif avec juste une petite remarque toute douce toute nul, je me souviens la première fois que j’ai fais ça il aurait put m’arracher les yeux il l’aurait fait et là c’est juste un gros sac un peu lourd et armé qui pendouille.

-T’es lourd…

Là de suite j’ai très envie de lui rendre de l’énergie, juste pour qu’om combatte un peu, qu’il se défende, au moins qu’il gesticule mais que dal. Enfin bon, on est tout près et on fini par se faire accompagner dans un grand palais du même genre que le lieu, autant dire qu’il me plaît pas. Mais au fond c’est cool, y a de l’ombre, je gagne donc toujours en force et lâche juste Elias par terre, histoire de pas non plus faire dans la douceur.

-Allé tout le monde descend y a pas écrit taxis sur mon front.

On peut pas vraiment dire que j'étais dans les meilleures conditions de transport. Ça remuait, j'étais mal installé, il faisait chaud...sauf que je me suis réellement mis à pioncer. Tant qu'à faire, autant que Daeron serve à quelque chose, moi j'en profite pour récupérer un max tout le long du trajet. Je me suis fait réveillé par une chute pas très agréable. Je me suis retrouvé le cul par terre à bailler, avec l'impression de me réveiller après une cuite. J'étais pas au top de la forme, mais ça allait déjà mieux. Je me suis mit à ricaner à sa remarque, il avait pas l'air ravi de ce qu'il avait dû faire, du coup ça me plaisait. C'est vrai que ça m'a été très utile, mais c'est pas comme si je lui avais demandé non plus.

« C'est sûr, même pour porter t'es mauvais. »

Je me suis remit debout pour constater que l’environnement était un peu meilleur. Il faisait un peu plus frais, y avait de l'ombre, et je sentais un peu d'humidité dans l'air. C'était très léger, mais ça faisait du bien. Nous étions donc dans un grand hall richement décoré, avec une allée de colonnes, et des gardes autour de nous qui nous menaçaient de leurs armes. Je baillais une nouvelle fois en m'étirant, détaillant du regard les différents couloirs sur les côtés. En face de nous il y avait une grande porte, je supposais que leur sultan devait être par là, mais c'était pas ça que je cherchais. Les humains semblaient décidé à nous conduire jusqu'à leur chef, et ça m'ennuyait un peu, j'avais pas envie de me fatiguer à nouveau.

« Bon, c'est l'heure du ménage je suppose... »

Je les avais hypnotisés pour leur faire lâcher leurs armes, et le temps qu'ils se reprennent, j'en avais chopé un par le col. Ils avaient moins l'air de déchets que ceux des ruines, mais j'avais à peine approché mon visage de lui que je pouvais déjà constater qu'ils ne pouvaient être que dégueulasse. Plutôt crever que de manger ça. Du coup, je l'ai hypnotisé en lui demandant où ils planquaient leur eau, avant de lui exploser la tête contre un mur. Je me suis ensuite traîné à travers les couloirs, m'aidant des murs pour avancer, en direction de cette salle, laissant Daeron faire joujou dans son coin. J'avais mit un peu de temps à trouver mon chemin, mais je n'avais pas croisé grand monde, juste quelques humains isolés dont je n'avais eu aucune réelle difficulté à me débarrasser.

Une fois arrivé, j'ai trouvé seulement deux jarres. Géniales les réserves, c'est avec ça qu'ils comptent approvisionner tout le palais ? Je veux bien que ça soit qu'une simulation, mais tant qu'à faire, autant faire les choses correctement ! Bon, c'était pas beaucoup, mais ça suffirait pour le moment. J'ai entièrement bu la première, et me suis vidé la seconde dessus. Ça faisait un bien monstrueux ! Mon corps absorbait l'eau que je m'étais versé dessus alors que la chaleur s'acharnait à la faire s'évaporer. Au final, quelques unes de mes écailles s'esquissèrent le long de ma colonne vertébrale et mes jambes, sans qu'elles ne sortent réellement. J'avais donc temporairement résolu un de mes problèmes, mais j'avais toujours la dalle ! J'ai quitté la pièce un peu plus dignement que je n'étais entré puisque je pouvais me tenir à peu près droit.

Cette fois, je n'essayais plus de faire dans la discrétion. Je tapais le bas de ma lance sur les murs pour ameuter les ennemis que j'éliminais proprement, et me guidais au son pour retrouver Daeron, puisque c'était le seul ici à pouvoir nourrir. Après, restait à réussir à le convaincre.

De temps à autre, j'entendais des cris dans l'oreillette, ou directement dans les couloirs, sauf que je n'arrivais pas à le localiser. Du coup je continuais ma promenade, et ça en devenait presque lassant. Il n'y avait pas de réel challenge pour le moment, et mon impatience allait grandissante. Je guettais le moindre son qui aurait pu m'aider, et au lieu de ça, j'entendis Daeron se mettre à chantonner. Au départ, ça me laissait assez perplexe, je m'en foutais qu'il chante, mais très vite ça commença à me poser problème. J'entendais sa voix directement dans mon oreillette, du coup ça me perturbait pour retrouver ça trace, et j'ai du tourner un rond un petit moment. L'obscurité qui régnait dans tout le palais ne me dérangeait pas, les cadavres ne me posaient pas spécialement de problème, mais l'ambiance totale avait quelque chose de malsain. L'atmosphère était lourde, digne d'une maison hanté, mais pas celle que tu trouves dans les foires, nan, les vraies ! Ça me foutait la chaire de poule. J'avais pas peur à proprement parler, mais j'appréciais pas vraiment le lieu et si j'avais le choix, j'y traînerais pas trop.

J'aurais pu lui demander où il se trouvait, mais j'étais sûr que soit il m'aurait envoyé bouler, soit il m'aurait induit en erreur. J'avais finalement retrouvé sa trace en suivant les zones qu'il avait nettoyé. C'était pas évident puisqu'il s'était pas mal promené, mais j’approchais du but, je sentais son énergie de plus en plus proche. Il avait déjà pas mal récupéré, et ça me donnait encore plus faim. En plus, moi j'étais suffisamment en forme pour me faire sauter comme il faut pour un bon repas, et je comptais bien l'obtenir.

Je suis finalement parvenu à une grande chambre, très riche, avec un amoncellement de cadavres de gardes à son entrée, et une fois la porte poussée, j'ai trouvé un gros lard égorgé au pied d'un lit. J'ai pas trop de problème à deviner que c'était le sultan. Je prends soin de fermer la double porte derrière moi. S'il voulait de l'obscurité, alors soit, il en aura ! De toute façon ça ne pourra que rendre mon repas meilleur. J'étais pas non plus spécialement étonné de sentir sa présence dans le lit, qu'il avait recouvert d'un peu tous les tissus qu'il avait pu trouver. Ça m'avait arraché un sourire amusé.

«  Ça va, tu t'es bien amusé à ce que je vois. »

Délicatement, j'avais ouvert les rideaux pour me glisser sur le lit, avant de tout remettre en place avec précaution. J'étais au pied du lit, du côté opposé au sien, assit les genoux pliés sous moi, mes mains posées à plat entre eux. Je le regardais fixement, et avais un peu de mal à contenir ma faim/mon désir. Sachant que pour moi les deux sont liés, je ne fais pas spécialement de distinction. Si il avait été quelqu'un d'autre, je lui aurait sauté dessus sans ménagement pour prendre mon repas, mais le connaissant, me nourrir sans son autorisation pouvait être potentiellement dangereux pour ma vie... Du coup, je savais pas trop quoi faire. J'allais quand même pas me mettre à le supplier non plus ! Je dû quand même ravaler ma fierté, sachant qu'il ne ferait pas le premier pas, pour souffler un simple :

« J'ai faim... »

Je me glissais ensuite souplement vers lui, approchant mon visage tout près de son bassin sans le toucher ni le quitter des yeux avec un regard à la fois suppliant et excité.

« ...nourris-moi... »

Je sens sa présence dans l’ombre, ce petit poisson qui se balade dans mon nouveau palais et laisse l’anxiété monté en lui. OOOH serais tu donc déjà soumis à l’ambiance de mon domaine petit Elias ? Moi qui ne m’en suis même pas encore pris a toi mais après out, je ne suis même pas bon a te port si je me souviens bien, voyons comment toi tu vas t’en sortir maintenant. Je n’arrêtais pas ma chanson, même pas quand il était entré dans la pièce et m’avait trouvé, pour mon plus grand malheur, moi qui m’amusait de cette vilaine ambiance, maintenant je me sens presque frustré, il est nul le rouquin je devrais choisir un autre jouet.

C’est en entendent son commentaire sur ma bulle que j’ai doucement arrêté ma chanson et ai sourit bien cacher sous tous les voilages. Bin alors, tu te sens encore perdu sans moi mon p’tit poiscaille que tu te sens obliger de venir me retrouver ou que je sois … puis après tu ose nier être déjà mon jouet, comme quoi, on aura vraiment tout entendu.

Je me contente juste de me taire et de le regarder entré dans mon monde en reprenant un air des plus neutres. Je sens que je vais m’amuser va sa faon d’agir dès qu’i a poser une pate dans mon monde, on croirait une petite bête en mal d’amour, c’est dégoutant. Franchement, c’est tellement mal me connaître que de jouer la carte du mignon, j’espère qu’il a mieux en stock pour me faire oublier son idiotie d’un peu plus tôt. M’enfin, a le voir se déplacer je suppose qu’il a prévu une suite, mais pourquoi ferais je quelque chose qui lui plairait a lui ?

Je n’ai pas bougé d’un pouce me contentent de l’écouter me souffler ce qu’il semble bien décider à appeler cochonnerie, ‘j’ai faim’, non mais sérieux si tu veux m’exciter un peu moins dis moi des mots doux. J’aime l’idée qu’il ait besoin d’énergie mais comme cité un peu plus tôt, moi qui ne suis même pas bon à le porter, pourquoi est ce que je m’amuserais à faire plus avec lui ?

Je n’ai pas put retenir un sourire en l’entendent me supplier de le nourrir, enfin en quelques sortes, mais c’est précisement ses sortes là qui me plaisent. Je me suis assis venant prendre son visage entre mes doigts et me suis approcher de lui comme pour l’embrasser mais sans le faire.

-Pourquoi je ferais une chose si ennuyeuse ?

J’ai doucement ris en donnant une pichenette sur son nez avant de le lâcher et de me rallonger même endroit même position. Puis sans bouger, j’ai refermé les yeux, je l’ai pas vraiment repoussé, j’attends juste de voir jusqu’ou il pourra bien aller.

-Après tout, ne suis-je pas « mauvais » … même à te porter ?

Je souriais moi bien allonger sur se lit tout confortable tout doux. Grande décision du jour, je suis susceptible, ce qui est faux mais terriblement cool.

Daeron n'avait absolument pas bougé quand j'étais entré dans le lit. Il ne disait rien, pas plus qu'il ne réagit quand je parlais ou commençais à approcher. Quelque part ce manque de réaction me dérangeait, mais c'était toujours mieux que de me faire jarter de la pièce. Puis au final, quand mon visage a atterrit tout près d'un certain truc qui m'attirait tout particulièrement, il s'est mit à sourire et s'est redressé. Vu ce sourire, je me doutais que j'allais encore devoir bosser dur avant de -peut être- avoir mon repas. Ça me plaisait pas, mais je n'en montrais rien.

Il a attrapé mon visage en s'approchant, et une nouvelle fois tout mon corps s'est emballé de désir. Avoir son visage tout proche de mien m'excitait à tel point que ça m'énervait. Je suis pas patient. Une chose aussi ennuyeuse ? Voilà qui confirmait mes doutes. Il était pas du tout disposé à me satisfaire, au contraire, il comptait bien se foutre de ma gueule. Je me suis prit une pichenette qui m'a fait plisser les yeux, et il s'est rallongé sans plus attendre.

Ce qu'il me dit ensuite me fit froncer les sourcils. Il est pas sérieusement fâché pour ça quand même ?! Il veut quoi ? Que je surveille tout ce que je dis et que je lui fasse des courbettes ?! J'étais agacé autant envers lui que moi-même. Enfin, je comptais bien faire profil bas pour le moment. Je finis par prendre son bras pour le ramener vers moi.

« ... Tu veux me punir pour ça ? »

Je lui lançais des regards suggestif sans tenter de me mettre au-dessus de lui, parce que je me doutais qu'il allait pas apprécier. Je voulais absolument pas prendre le dessus, et je venais même à penser que pour le moment, je pourrais faire n'importe quoi pour qu'il me pardonne et me prenne violemment. À quatre pattes sur le lit, je restais à côté de lui, frôlant son bras de mon visage. Ma voix était chaude, suppliante.

« Je peux me faire pardonner... »

J'ai brièvement mordillé ses doigts, avant de me mettre à jouer de ma langue dessus. J'avais envie de l'utiliser, mais j'avais surtout envie de l'exciter, qu'il arrête de m'en vouloir, quitte à m'humilier volontairement pour ça. Ça m'énervait d'avoir à faire ça, mais j'avais trop faim, et j'étais déjà excité.

« S'il te plaît... »

Là je suis a la limite de rire et puis savoir que les deux autres entendent ce qu’on se dit est a la limite du jouissif. Tu n’aurais pas du me provoqué mon poisson, tu vas devoir me le payé et pas qu’un peu, je sens que ca va être un plaisir pure et simple de pouvoir torturé un peu un jouet récalcitrant. J’ai laissé Elias prendre mon bras, juste pour voir ce qu’il comptait faire et l’ai regardé bien sur mais sans agir.

Ah les punitions, un moyen très efficace avec certain mais je suis sur qu’il va aimer si je me mets au bon vieux châtiment, puis le but est pas de lui faire plaisir bien au contraire. Mais là franchement a le voir comme ca, bien sur que j’en aurais envie, je le punirais bien mais pour le moment c’est trop tôt, je peu faire bien mieux que ça. J’attends voir son idée et il est doué, même si je suis bien meilleurs a ce p’tit jeu, il me connaît pas trop mal, reste a sa place sagement, c’est mignon.

Tiens pendent que j’y pense, son souffle chaud sur mon bras me rappel qu’il pourrait juste se servir de son hypnose, mais au lieu de sa il se donne du mal, c’est trop mignon. J’en aurais bien envie de dire et faire des bêtises là mais m’abstient, il est mignon tout plein mais pas encore assez, c’est encore assez bas de gamme, je veux plus que ça, bien plus.

Ah bah on progresse, le sil te plais me ferais presque sourire, j’adore l’idée. Maintenant voyons ou tu te place encore niveau fierté.

-Et si ca me plais pas ?

Je veux voir jusqu’ou on pourra repousser sa encore, je suis plein d’impatience là et j’ai juste envie de jouer.

-Pourquoi je jouerais avec quelqu’un d’aussi capricieux ? J’ai sous la main tellement de jouets plus dociles.

C’est en souriant et toujours amuser que j’ai glissé mon autre main sur sa tête venant jouer avec ses p’tites bouclettes rousses.

-Donne moi une vrais raison… dis moi pourquoi j’accepterais de jouer avec quelqu’un qui refuse d’avouer ce qu’il sait déjà au plus profond de lui.

Je sais qu’il voit de quoi je parle mais je compte bien m’en amuser déjà.

-Je vais attendre encore, va donc trouver quelqu’un qui n’est pas… « Mauvais » …même a ça

J’adore être susceptible, c’est tellement amusant, je crois que je vais le rester.

Si ça lui plaît pas ? Comment ça pourrait ne pas lui plaire ?! Même s'il se retenait, je sentais bien qu'il se marrait. Ça me faisait chier, mais j'avais bien l'intention de faire tout ce qu'il fallait pour obtenir ce que je voulais. Je lui lançais un nouveau regard suppliant en prenant un de ses doigts dans ma bouche pour jouer avec d'une façon vulgaire. Il a déjà pu goûter à ma technique, je vois pas comment il aurait pu être insensible à ça. Il me provoque à nouveau, et je dois me retenir pour ne pas sortir autre chose qui risquait de le froisser.

« Je peux être docile si c'est ce que tu veux... »

Même si je suis convaincu que ça le ferait chier. Le dernière fois que j'ai été sage et calme il me l'a reproché. Enfin, il est juste en train de me tester, me pousser à bout, alors je n'ai pas vraiment d'autre choix que de suivre ses règles. Sa main vint se glisser dans mes cheveux, me faisant frissonner en fermant les yeux un instant. J'avais juste tellement envie qu'il me touche ! Une vraie raison ? Je rouvris les yeux pour le regarder. Je savais très bien de quoi il voulait parler, mais ne lui donnais pas de réponse pour le moment. Il n'attendit d'ailleurs pas pour enchaîner, encore avec des reproches sur ce que j'avais dit.

Je savais qu'il était rancunier, mais je ne pouvais pas croire qu'il m'en voulait réellement pour ça. C'est loin d'être la première fois que je lui dis un truc du genre ! Il doit juste utiliser ça comme prétexte pour pouvoir me torturer un peu plus, et le pire c'est que ça marchait.

« Tu le sais que t'es pas mauvais... t'es le meilleur, et tu me le fais avouer au micro... »

Je pourrais aussi les hypnotiser tous les deux pour qu'ils ne nous entendent pas parler, mais j'avais la flemme, et pas envie de me concentrer pour ça. En plus...je dois bien avouer que ça m'excitait. Pas que ce soit eux en particulier qui écoutent, parce que pour le coup ça c'était dégouttant, mais l'idée d'être entendu me plaisait assez. J'étais déjà allumé alors qu'il ne s'occupait absolument pas de moi, j'en tremblais de frustration, et mes doigts se crispaient sur les draps. Je commençais à être à bout.

«  Je t'en prie... »

Je savais très bien ce qu'il voulait entendre. Si je pouvais éviter de le dire ça m'arrangerait, mais j'ai comme l'impression qu'il allait me pousser à bout.

Alors là, j’imagine que c’est ce qu’il appel une blague, sacré blague d’ailleurs. Franchement, je n’imagine pas une seule seconde le p’tit poisson roux sagement soumis, se serait tellement moins rigolo que quand il se prend pour quelqu’un de fort. Bien sur qu’il ne me laisse pas froid cet idiot avec sa langue mais franchement, je ne compte pas laisser faire si facilement, encore moins après ca remarque.

Personnellement je trouve les moments de soumissions particulièrement inintéressants, j’aime bien l’entendre se battre, mais il devrait savoir qu’à certains moments il n’as plus qu’à rendre les armes. M’enfin cette proposition me tire quand même un regard dubitatif, il y croit pas plus que moins ca j’en suis sur, puis c’est pas ce que j’veux il le sait parfaitement.

Il aura suffit d’un simple contact pour le faire frissonner, et pourtant je ne m’en suis pris qu’à ses cheveux pour le moment, puis je n’ai pas particulièrement souvenir avoir tenté d’engendré cette réaction mais elle m’amuse quand même au fond. J’aime beaucoup la suite par contre, je compte bien le lui rappelle, encore et encore et encore et le jour ou il essaiera de l’oublier, je lui rebalancerais avec un plaisir inouï. J’aime m’entendre dire ça, même si c’est pas ce que j’attend, ca flatte toujours l’égaux se genre de choses, puis savoir que les autres écoute m’éclate.

-Si tu savais tout ce que je compte te faire avouer au micro…

J’avoue que l’idée de le faire avouer au micro aussi me plais, ca me donne juste envie de jouer à rendre les deux autres sourds. Mais pas question de partir trop vite dans le jeu, après il va refuser de le dire, je vais donc devoir pousser un peu plus l’expérience, ce qui m’ennuis. Je me suis quant même redressé, puis je l’ai poussé à faire de même.

-oh oui prie m’en, mais si tu veux le faire

J’ai glissé ma main sur son torse, la descendent doucement vers le coin qui l’intéresse tellement et est a la limite du chaud bouillant. Bien sur, je me suis arrêter avant de lui faire se plaisir préfèrent limiter mes caresses a son bas ventre.

-Fais le bien, poiscaille !

Même pas drôle, je lui ai rien fais du tout et il est déjà entrain de s’énerver tout seul… Si tu commence sans moi franchement que veux tu que j’fasse à par me faire chier ?

Le regard qu'il m'a lancé quand j'ai parlé de docilité aurait presque pu m'amuser. Voilà, même lui trouvait l'idée bizarre, alors de quoi il se plaint ?! Si il veut pas que je le sois, il a qu'à pas me le demander pendant qu'il me fait du chantage ! Enfin, c'est pas plus mal s'il continue pas sur cette lancée, parce que le bon petit toutou qui obéit au doigt et à l’œil, c'est pas franchement mon truc. Par contre, ce que j'ai dit ensuite lui avait clairement plut. On voit le plaisir purement narcissique qu'il a eu à m'entendre dire qu'il était le meilleur. En même temps, il savait qu'il était bon, sinon je me ferais pas autant chier pour lui plaire !

Tout ce qu'il compte me faire avouer ? J'ai une sensation de froid glacial qui me traverse le dos, pas vraiment rassuré par cette réponse. Quelles conneries il compte me faire dire ? Je sais ce qu'il veut, mais une fois que je l'aurais dit, il sera satisfait, non ? Il peut pas me foutre la paix ensuite ? Mais me doutant un peu trop d'à quel point il pouvait être sadique, je ne pouvais qu'appréhender, n'aillant aucune idée de ce qu'il pourrait bien s'amuser à me faire dire par la suite. Il s'est redressé, et j'ai suivit le mouvement, me rasseyant sur mes talons. Il aimait me rabaisser comme ça, ça se sentait tellement !

Sa main qui passait sur mon torse me faisait littéralement prendre feu. Je ne peux pas retenir un soupire alors qu'un nouveau frisson me parcourait, mais sa main s'arrêta juste avant d'atteindre ce qui devenait intéressant. J'étais tellement frustré que je crois bien que j'aurais pu me mettre à pleurer ! Sa remarque m'énerve, j'étais à deux doigts de péter un câble et lui il continue à me pousser à bout ! Je baisse la tête, laissant mes cheveux retomber sur mon visage. Alors voilà, je cède, j'envoie balader le peu de fierté qu'il me restait encore, et déglutis avant de dire ce qu'il attendait d'une toute petite voix.

« J'suis...ton jouet... »

Puis je relève la tête et le fixe droit dans les yeux avec un regard mi-furieux, mi-suppliant.

« Je suis... ton jouet, non ? Alors joues avec moi... ! »

Et tant qu'à me taper la honte, puisqu'en plus y a des témoins, autant le faire bien comme il faut, histoire qu'il soit satisfait et que je puisse enfin l'être à mon tour !

« J't'en supplie, prends moi... »

Oh, je te sens frustré mon petit Elias, serais tu déçu que je ne cède pas ? Mais je ne suis pas un animal, j’aime savoir dans quoi je mets les… pieds. Disons ça comme ça c’est tellement moins vulgaire que de désigner une autre partie du corps, bon aller, juste pour le fun, j’aime surtout savoir ou j’trempe mon biscuit, parfois c’est dangereux, puis si y a du pleupleu j’y vois pas vraiment l’intérêt.

BREF, là de suite, ce qui m’amuse le plus c’est de constater toute la frustration de ce pauvre petit joujou qui se laisse pas vraiment malmener sans broncher, pourtant mon poiscaille c’est pas comme si je te laissait le chois de ce que tu allais ou non subir. Par contre, je me serais attendu a plus de combativité, voilà que le petit roux se laisse juste faire, il baisse la tête et se cache derrière ses cheveux, ce qui me fait arqué un sourcil, il va quand même pas…

Oh mais si ! Il l’a fait, Elias bien de renoncer à tout honneur, il viens de se mettre a terre au nom de la luxure et d’un moment de chaleur, un instant bestiale qui lui fais perdre tout son territoire et le laisse juste nu sans défense et en position fœtale au milieu des ténèbres de l’enfer. Je trouve ca jouissif, c’est bien simple j’en aurais presque un orgasme, nan je vais pas jouer a ca sans lui bien sur, pas maintenant qu’il en rajoute une couche pour mon plus grand plaisir. Oh oui dis le, répète le, cri le même sur tous les toits mon grand j’adore ça.

Viens le regard que j’adore mais il est accompagner d’une phrase qui ne me plais pas. Nooon pourquoi tu gâche mon moment d’extase ? T’avais réussit à m’en exciter comme pas permis et voilà que tu viens te perdre dans une question toute pourrit, franchement Elias t’es pas doué.

-Faudrait savoir, tu l’annonces, ou tu en doute ?

J’ai attrapé son bas puisque c’est tout ce que je peu attraper et l’ai rapproché doucement venant déposer un seul et unique baisé du bout des lèvres dans son cou en murmurant

-Sois sur de toi, c’est plus sexy

Juste avant de le jeter contre le lit en me servant de ma prise. Puisque tu veux que je joue, alors cette fois mon joujou, je te jure que tu vas adorer à m’en haïr tout comme la toute première fois. Tu va tellement plus prendre que toutes les fois d’avant que tu vas en avoir le souffle coupé. La petite mort, c’est comme ça qu’on l’appelait a mon époque, c’est pas du tout du domaine de ‘petite mort’ que tu vas prendre.

-Pas d’hésitation cette fois, dis le clairement.

Pas envie de le préparé, je préfère y aller direct et s’assoit à califourchon sur ses jambes avant de me pencher sur lui glissant mes mains dans son dos. Je pourrais être doux, comme la caresse qui remonte vers ses omoplates et m’allonger sur lui en appuyant mon bassin contre cette zone qu’il désire si ardemment me voir conquérir, précisément ce qui se fait bien sur, mais je préfère venir glisser mes lèvres vers son dos déposant un baiser avant de mordre purement et simplement, laissant ma marque dans sa peau, se sont mes ongles qui redescendent le long de son dos et sans douceur, je n’ai pas l’intention d’y aller doucement.

-Je jouerais, seulement si j’ai carte blanche.

Je veux seulement être sur qu’après j’aurais ce que j’ai envie, et vu ce qui me viens en tête, je vais le demander maintenant.

-Je veux faire tout ce qui peut me faire envie de toi …

J’ai ramené mes mains vers son bas ventre en les glissant sous sa … jupette pour venir titiller du bout des doigts le bouton du oui assuré.

-mon petit jouet

Bon Daeron avait l'air bien content...plus que content, même ! Je sais pas si j'en étais satisfait ou énervé. Pourtant il trouve quand même à me faire un reproche. J'ai faillit lui en coller une. Sérieusement, est ce qu'il a une idée d'à quel point c'est horrible pour moi de dire ça ?! Oui, forcément, il le sait, c'est pour ça qu'il me le fait faire ! J'aurais ragé et me serais énervé plus s'il ne m'avait pas attrapé et ramené vers lui. Un simple contact de ses lèvres m'avait rendu tout frémissant, et le besoin de le sentir me rendait presque fou. Tout de suite après, il m'a balancé sur le lit. Je savais pas si je devais en être content ou non. Bien sûr, je voulais qu'il me prenne sans plus attendre, mais ce frôlement dans mon cou était juste délicieux.

Je me retrouve donc sur le ventre, mes cheveux étalés tout autour de moi. Mon souffle s'était accéléré en le sentant approcher. Cette fois, il me donne purement et simplement un ordre, et le pire, c'est que ça me fait frémir d'envie, alors que j'étais énervé ! C'est donc sans hésiter comme il me l'a demandé, que j'ai finit par dire distinctement malgré ma voix troublée par le désir :

« Je suis...ton jouet ! »

Mon corps tremblait, et mes poings s'étaient crispés, même si je ne suis pas tout à fait certain de la cause. Je l'ai sentit s'installer sur moi, et très vite, ses mains virent me faire frissonner, mon dos se cambrait sous ses caresses. En sentant son bassin contre mes fesses, je ne pouvais pas m'empêcher de me tendre pour tenter de le sentir plus, jusqu'à ce qu'une morsure m'arrache un gémissement de douleur. Tout suite après, ce sont ses ongles que je sens taillader ma chaire, me faisant me crisper. J'ai beau être résistant, je suis pas maso pour autant, alors j'espère bien qu'il ne compte pas faire uniquement ce genre de chose, parce que ça risquerait de n'être qu'une très mauvaise expérience. Avoir un peu mal, ok, mais au point que ça ne me fasse plus de bien, ça serait con quand même.

C'est pour ça que ce qu'il me demanda ensuite me fit douter. S'il demandait mon accord comme ça, maintenant, c'est qu'il avait l'intention de faire des trucs qui n'allaient très probablement pas me plaire. C'était pas rassurant, mais en même temps dans mon état, j'avais pas trop envie de chipoter. J'allais déjà lui céder, mais il ne m'a pas laissé le temps de formuler ma réponse, que sa main est venue me narguer, m'arrachant immédiatement un gémissement, et l'envie qu'il la prenne en main se faisait plus que pressante.

« Fais ce que tu veux ! Tout ce que tu veux ! »

Je me doutais que j'allais morfler, je savais que j'allais douiller au point de le regretter, mais c'était absolument pas envisageable de rester dans cet état ! Vu comme je m'étais allumé, j'allais me consumer jusqu'à ce qu'il ne reste rien de moi. Je me foutais que les deux soient en train d'écouter. C'était un secret pour personne que je me comportais comme une pute, et même si jusqu'à présent je ne m'étais jamais soumis à qui que ce soit, j'allais pas me laisser torturer pour autant. Mais c'est  vrai que la honte et la colère étaient bien présentes. J'ai fermé les yeux et rajouté d'une voix tremblante :

« ...juste...fais le vite... ! »

Et voilà, il se laisse faire, encore mais ca n’est pas particulièrement gênant. Après tout, c’est un jouet que j’ai poussé au bord du ravin, lui reste donc deux options sauter ou attendre que je le pousse et j’ai le plaisir pure et simple d’entendre qu’il a sauté tout seul. Comme quoi, certains jouets sont bien difficiles a mener au bout de leurs patience mais une fois atteint, tous se rendent.

J’aime bien ses cheveux, on dirait un petit rayon de soleil, ça me donne des envies de cruauté, son souffle est si vif et son corps réagit plutôt bien aux moindres stimuli. Je n’ai pas vraiment besoin de plus que son affirmation pour savoir qu’il est a point mais j’attends quand même une réponse a ma question, autre bien sur qu’un éternel va te faire foutre. Je veux avoir carte blanche, il me semble que la dernière fois il ne l’a pas regretté. Ses gémissements sont plaisants, j’en soupire doucement d’un plaisir très légèrement sadique, c’est très léger ! Je pourrais faire bien pire que ça dans la case sadisme, genre me servir d’ne dague pour le couper a d’autres endroits tellement plus importants et sensibles.

Bref, je suis content moi qu’il se rende, ce serais dommage que je recasse mon jouet si tôt après qu’il ait admis l’être. J’avais a peine commencer a jouer et pourtant j’avais l’impression qu’il était au maximum de ce qu’il pourrais supporter le pauvre Elias, je devrais peut être abréger ses souffrances, le satisfaire vite fais bien fait dans mon petit coquons et le laisser recharger ses batterie, ou juste prendre un malin plaisir a l’empêcher de toucher la ciel grâce a un tout petit et très serré, anneau d’ombre.

-même pas en rêve

Non mais voilà que le jouet me donne des ordres maintenant. J’ai pris pleinement en main la partie de son être que je me contentais jusque là d’effleuré mais sans trop jouer avec pour le moment. Puis sans trop rien lui dire, j’ai forme un anneau d’ombre autour que j’ai gardé juste assez serré pour pouvoir m’amuser a prolonger le jeu tant qu’il me plaira. J’ai carte blanche ? Tu vas plus t’asseoir mon cher et marcher relèvera de l’exploit.

-Je compte bien prendre tout mon temps

Avant toute chose, j’ai viré son bas, il n’a rien a foutre là et est tout juste une gène quand j’ai d’autres idées en tête, puis c’est son bassin que je remonte, pas qu’il n’ai pas sa place sur le lit, juste qu’il ne pas y rester bien longtemps. Le tout bien sur en continuant le travail que ma main venait a peine de commencer, puis une fois relâché, c’est a l’autre partie que je l’attaque et avec un grand plaisir venant préparé mon petit jouet à la base du jeu qu’il venait de lancer. J’étais bien moi installer sur ses jambes a jouer avec mon future terrain d’entrainement prier, je sens que je vais m’éclater, mais avant de vraiment commencer, j’ai une petite chose a faire, un détail qui va m’amuser.

-Es-tu endurant ?

J’ai retourné Elias sachant trop ce que son égaux allait le pousser à dire, mais avec une très forte envie de jouer de ca, c’est pourquoi une foi sur le ventre, j’ai laissé la main qui jouait avec son fessier si terriblement délicieux poursuivre, en le forçant à garder le bassin lever je veux voir combien de temps il tiendra avant de s’écrouler mollement abandonner par ses jambes.

- Prouve-le !

J’adore ce p’tit jeu, mais si je m’arrêtais là ce serais tellement moins amusant, j’ai donc commencé par déposer des baisés sur sa jambe, en remontant peu à peu vers mon jouets d’n peu plus tôt puis, après quelques passages par de simples baisés effleurant sa peau, c’est ma langue que je passait dessus puis, bien sur toujours dans un souci d’endurance, et p’t’être aussi pasque ca m’amusait, j’ai pleinement pris le p’tit Elias en bouche jouant de mes doigts sur lui presque autant derrière que devant.

Tout mon corps tremblait, aux aguets de la moindre petite attention qu'il pouvait me prodiguer. Il n'avait visiblement pas apprécié ma demande. Ce n'était pas un ordre, juste un supplication supplémentaire parce que je ne pouvais plus attendre. Pourtant, malgré sa réponse, je le sentis me prendre en main, et un long frisson me parcouru l'échine alors qu'un nouveau gémissement m'échappait. Je ne sentis absolument rien de louche dans ce qu'il me faisait, ce qu'il tenait dans la main était tellement tendu que le moindre frôlement ne faisait que grandir mon impatience. Il comptait prendre son temps ?! Je voulais pas, je pouvais pas attendre plus avant qu'il s'occupe de moi, j'allais juste me mettre à chialer si il faisait pas quelque chose !

Enfin il commençait à me toucher à proprement parler. Je laissais ma tête reposer sur le matelas, libérant un long gémissement de bien être et de soulagement. Je me sentis vite débarrassé de la seule chose qui cachait mon corps, et encore...on peut pas dire que c'était très utile ! Je me laissais totalement manipuler, et je sentis sa main dériver vers un autre endroit qui ne demandais que ça. Tout mon corps se crispa et un son vulgaire s'échappa de ma bouche, illustrant assez bien ce que je ressentais. Avec ce qu'il me faisait, j'avais pas spécialement envie de me concentrer sur autre chose, pourtant la question qu'il me posa, je ne m'y attendais pas du tout.

Si j'étais endurant ? Je me sentis une pointe vexé et provoqué par cette question. Il avait déjà pu le constater, non ?! Du coup j'ai froncé les sourcils pour répondre du tac au tac :

« Évidemment ! »

Tout de suite après, je me suis fait retourner. Je me posais plus trop de questions, je me contentais d'obtempérer quand il me fit lever le bassin. J'étais juste tordu, les fesses en l'air, le haut de mon torse toujours posé sur le matelas. Je le sentais continuer à s'affairer en moi, pour mon plus grand soulagement, et pourtant, je ne pouvais pas passer à côté d'elle telle provocation ! Bien sûr que j'allais lui montrer ça ! J'allais certainement pas céder !

Je sentis ses lèvres se promener sur ma jambe, m'arrachant des frissons. J'avais fermé les yeux avec délice, suivant son chemin que je devinais aller vers quelque chose d'intéressant. Il me narguait, tournant autour, et lorsque enfin je sentis sa langue dessus, j'eus un sursaut, et j'avoue que sur le coup, j'ai sentit mes genoux glisser, et oui, j'ai bien faillit tomber. Ça aurait été dommage. Je le sentis bien rapidement me prendre en bouche, et mon dos se cambra pendant que mes manifestations vocale se faisaient plus présentes.

Mes mains avaient agrippé les draps, et mes jambes tremblaient de plus en plus. J'avais du mal à les empêcher de glisser. Elles s'étaient décalées pour s'écarter, et même si j'étais un peu descendu du coup, c'était plus facile de tenir comme ça, et en plus ça lui laissait une plus grande ouverture. Je serrais les dents, comme si ça pouvait m'aider à tenir. Puisqu'il m'avait provoqué, je voulais pas lui laisser la satisfaction de me voir tomber aussi facilement. Sous tout ses traitements, et avec toute l'excitation que j'avais eu avant de commencer, je sentais déjà que j'allais pas tarder à venir, et ça arrangeait pas les choses. C'est seulement quand j'étais sur le point de jouir que je me rendis compte qu'il y avait quelque chose de bizarre, mais je ne compris pas de suite de quoi il s'agissait.

Les feux de l’amour, non sérieux c’est la meilleure des comparaisons qui lui est venu en tête ? Je sais pas y avait les vieux films porno ou les blagues, les films tout pourrit qui font des parodie de sexe. Bref des trucs rigolo, là les feux d’la bourre c’est pas très élaboré, a la limite du cliché. Puis perso vu le jeu je ne suis pas particulièrement déranger par l’accompagnement musical, d’autant que la chanson est cool, bon le chanteur pas bien doué mais on peu pas tout avoir non plus.

En tout cas, je dois l’admettre ca m’éclate puis Ryan choisit des chansons rythmé, ca casse pas trop l’ambiance au moins, c’est rigolo. Bon, maintenant que la partie, on nous écoute est bien confirmée, je m’atèle à la augmenter un peu le niveau ajoutant a la partie un doigt puis deux, je veux pousser ce cher Elias a bout et pour ca, rien de mieux que de faire joujou encore et toujours dans ses zones sensibles. Puis, comme les vieux classiques ne se démodent pas, ce sont mes copines qui prennent le relais, forte d’être dans une bulle complètement protégé de la moindre lumière, elles sont plus robuste et dure que jamais. Je sais j’aurais pur faire pareil dans la grotte mais a quoi bon pas de spectateur et puis surtout, pas de jouet qui sais quel est sa place.

Les voilà qui commencent à s’affairer mes copines, mordillant par ci, griffonnant par là puis surtout suçotant par là bas. Je trouve ca tellement plus rigolo de leurs faire prendre ce genre de forme, après tout c’est un peu comme si s’était pleins de moi qui s’attaque a me cible, d’ailleurs ca c’est une idée, pleins de moi. Je suis sur de faire pété un câble a n’importe qui avec pleins de moi… Je veux faire ca, juste pour voir combien vont lâcher prise comme ça. Bref, je retourne a ce que je fais et donc fais attaqué le pauvre poisson roux de tous les cotés en attendent qu’il cède et même là.

Une fois ses résistances poussées au maximum, se sont des liens d’ombre qui le retiennent l’empêchant de reposer ses jambes en le maintenant soulevé. Moi, j’arrête le travail, juste le temps de me débarrasser du surplus de tenu que j’ai, c’est plutôt chiant un pantalon dans se genre de cas, par contre, la ceinture à chaîne j’adore. La douce torture reprend mais sans moi, je suis toujours installer face a cette vue délicieuse e des ombres qui ont pris ma place a tous les endroits stratégiques s’affèrent à lui faire plaisir, sans pour autant que je le laisse atteindre le seuil critique, interdiction de mettre fin au jeu mon grand.

-Si tu savais quel vue j’ai juste en face de moi mon petit Ryan, tu e mourais d’envie, pour une fois que le poisson donne faim.

Je me suis amuser a faire sauter une des chaînes de la ceinture et la glisse doucement sur la peau brulante de ma proie, la baladent d’abord sur son torse, rendent visite a chacun de ses tétons pour repartir plus bas et la passer sur ses jambes, avant de la laisser frôler une par de lui que je sais chaude bouillante là.

-Mais puisque Ryan tiens a discuté…

Même pas drôle, juste trop facile, je suis revenu me glisser sous Elias toujours contraint à tenir par mes liens et fais autant joujou a faire languir mon partenaire de jeu, qu’a promener la petite chaîne sur lui.

-Discutons !

Autant la faire à la parlotte, c’est comme ça que c’est le plus marrant, puis je suis vraiment impatient de savoir ce qu’il a à dire le petit Elias.

-On t’écoute Elias, tout le monde est suspendu a tes … lèvres

Moi je m’éclate et le mieux, c’est que ca ne fait que commencer. J’ai ramené la petite chaîne a la porte de derrière et tiens à faire un petit test, une chaîne toute glacé, ca fait quel effet quand ca défonce la porte et pénètre quasi entièrement la zone ?

J'entendais l'autre type se foutre de ma gueule, rire, mais j'avais d'autres choses à penser. J'avoue que j'ai vraiment été surprit quand il s'est mit à chanter. Sérieusement, qu'est ce qu'il chante mal ! C'était une épreuve pour les tympans, mais c'était juste trop drôle ! Ça me faisait bien rire intérieurement, mais j'étais un peu trop occupé pour l'extérioriser, Daeron semblait bien décidé à me faire faire le plus de bruit possible. Juste quand j'entends l'autre dans l'oreillette me dire de chanter, je sentis les ombres venir jouer un peu partout sur mon corps, m'arrachant un petit cri. Mes jambes se mettent à trembler de plus en plus, jusqu'à me lâcher, sauf qu'au lieu de tomber, je me suis retrouvé maintenu en place par ses ombres.

Un peu étourdit par le plaisir, je me rends tout juste compte que Daeron s'éloigne, puisque ses ombres prennent le relais. Tant qu'il me laisse pas en plan, ça me va. J'entends le cliquetis des chaînes qu'il porte à ses vêtements, mes cheveux m'empêchent de le voir, même si j'ai pas trop de mal à deviner ce qu'il fait. Je me sentais sur le point de venir, et j'eus l'impression de sentir un truc bizarre. Un truc du genre qui allait pas me plaire. Du tout. Mais Daeron détourna mon attention lorsqu'il se mit à parler à l'autre. Ryan donc. En l'entendant, je fus prit d'une bouffée de chaleur, parce que d'une certaine manière, j'aimais l'entendre dire ça.

Un contact glacé passa sur mon torse, me faisant frissonner, puis rapidement m'arracher d'autres gémissements. Je me sentais bouillonnant, et cette fraîcheur était délicieuse, surtout aux endroits où il avait décidé de la promener. J'entendais Ryan parodier en chanson ce qu'il se passait, et j'avoue que j'étais assez mort de rire. Puis Daeron passa sous moi, et pendant un instant, la pensée d'un garagiste se glissant sous une voiture m'amusa. Ses ombres me faisaient tenir parfaitement en place, et je ne pouvais que subir tout ce plaisir. Et puis visiblement, il avait une idée derrière la tête.

Il voulait me faire parler ? Pour dire quoi ? C'est pas comme si j'arrivais à trouver quoi que ce soit à dire dans cette situation. Mais l'idée que tout le monde m'écoute bien sagement me fit frémir. C'est juste tellement plaisant !

« Quoi...tu veux que...j'te raconte...une histoire p't'être ?! »

J'en serais capable. J'avais un peu de mal à trouver mon souffle, mais un sourire se dessina doucement sur mon visage.

« Ça t'plais...Ryan ? Surtout...pense bien à moi ! »

Pas que je cherchais vraiment à l'exciter, mais moi ça me plaisait qu'il entende tout, qu'il soit en train d'imaginer ce qu'il se passait. Par contre, je faisais en sorte d'ignorer, et même d'oublier Miley, parce que ça m'aurait dégoûté. Je sentis soudain la chaîne glacée me pénétrer me faisant lâcher un cri. Tout mon corps se crispa et...et rien. Mes doutes se confirmaient, il s'amusait bien à m'empêcher de jouir ! Pas moyen que je puisse supporter un truc pareil ! Forcément, je voulais me débattre, mais je me sentais empêtré dans ses ombres, bloqué. Je ne pouvais que le supplier pour ça.

« Re...Retire ça...s'il te plait... ! ...laisse-moi venir... !»

Une histoire, ça c’est une idée, vas y mon p’tit Elias, raconte moi une histoire, parle moi de tout ce que ton corps subit en temps réel. Ou alors, je pourrais aussi te faire raconter comment ton corps malsain aime ce qu’il subit, comment tu es déjà accroc a tout ce que je te fais et comment tu aime ca plus que tout autre chose. Ah, comme je peux aimer ce p’tit jeu, je sens que je vais juste m’amuser moi, puisque j’ai carte blanche je vais faire absolument tout ce qui me passe par la tête et tu ne vas pas t’en remettre mon grand, ca va être cool.

-C’est une idée

Hum, par contre ça je veux pas, y a que moi qui ai droit de faire ce genre de choses, si même Elias est pas a ce qu’il fait ou qu’il pense a Ryan je vais très vite et mal le prendre. Non mais c’est quoi se jouet qui laisse ses pensées baladé comme ca alors que je m’occupe enfin de ce qu’il m’a presque supplié de faire. Je vais devoir le remettre dans le droit chemin là, non mais oh, vilain petit poisson. D’ailleurs, je l’attèle a lui faire comprendre, je suis pas d’accord avec l’idée, c’est pourquoi les mordillements se font plus fort quand il évoque Ryan. Puis viens le moment de la réponse de Ryan et là j’en aurais presque rigolé, dommage qu’il ait accepté d’être mon jouet et que ca ai été dans un moment si amusant, j’aurais put me contenter de passer mais bon.

-Donc toi, tu trouve la rouquinne a gerbé parce qu’elle se fait prendre violemment par un croque mitaine en cédant a ses pulsions primaires.

J’ai quand même sourit en voyant que le p’tit Elias avait enfin pris conscience e la présence de l’anneau mais pas question de le lui retiré, je l’ai juste forcé à se redresser plus ou moins, tirant les liens d’ombre jusqu’à moi, j’ai droit a une vue en panorama sur son petit corps fragile et en priorité son torse. Je le laisse tomber a genoux sur le lit face a moi alors que les liens se font serpent et ramène ses deux bras dans son dos. Il est bien prêt, c’est donc à moi d’être préparé maintenant.

- Par contre, chanter des chansons d’amour a un vers de sable, te dire qu’il a une bouche a pipe, ce que tu dois connaître par cœur puisque tu en vois une chaque fois qu’une surface quelconque reflète ta personne, ça tu trouve tout à fait normal…

Puisqu’on parle bouche à pipe… En attendent, puisque moi je ne peux plus jouer, je laisse faire mes petites créations et surtout, je continue tranquillement à faire bouger la chaîne sans jamais la sortir complètement.

L'idée que je lui raconte une histoire l'amusait visiblement. Bien sûr, on devait tous les deux être d'accord sur le genre d'histoire, ce serait certainement pas un joli petit conte de fée qu'on raconte aux gamins pour les assommer avant de dormir. Sa morsure quand je m'étais adressé à Ryan m'avait donné envie de rire. Jaloux ? Il voulait que je ne pense qu'à lui, que je ne parle que de lui, que je ne cris que son nom ? C'était presque mignon ! En quelque sorte...

Ce que j'avais dit, c'était volontairement pour provoquer Ryan, qu'il essaie de se foutre de ma gueule m'amusait, sauf que là, cet abruti a vraiment réussi à m'énerver. 'mi-homme mi-thon', j'entends ça tellement souvent que ça ne me fait pas le moindre effet, et puis de toute façon je suis fier de ma nature...mais à gerber ?! Moi ?! T'as d'la merde dans les yeux mon pauvre gars ! En plus il parle de moi au féminin, ce que j'apprécie pas tellement en temps normal, mais le summum, c'est quand il me compare...à un ver ! Un ver putain ! La bestiole la plus dégueulasse de la création si y avait pas la femme ! Tu t'fous de ma gueule ?! Ce mec avait pas idée d'à quoi il se risquait, parce qu'avec cette très charmante oreillette, je pouvais parfaitement le torturer à distance !

C'était d'ailleurs parfaitement ce que j'avais l'intention de faire quand Daeron me prit de vitesse. Je l'écoutais parler, et j'eus comme un blanc dans ma tête, sous le coup de la surprise. Stoooop ! Pause là ! Une minute ! ...il fait quoi ?! Je rêve ou il est de train de me défendre ?! J'en revenais pas. J'aurais pu m'étonner plus longtemps, si ce truc qui m'empêchait de ressentir mon plaisir n'avait pas existé. Je m'étais fait redressé, et mes bras s'étaient fait ramenés dans mon dos alors que je me retrouvais à genoux face à Daeron, et une certaine partie de lui en particulier qui venait me dire bonjour.

Si j'avais pas eu ce putain d'anneau, j'aurais vraiment pu m'amuser à écouter Daeron enchaîner sur sa réplique, mais là j'avais d'autres préoccupations. Déjà c'était horriblement frustrant, mais en plus si il continuait de me pousser à bout ça allait juste devenir douloureux ! Pour le moment, puisqu'il semble que j'ai une bouche à pipe...et oui ben j'avoue, je suis une suceuse hors pair. Ça doit facilement être le truc que je fais le mieux, alors que j'ai beaucoup de qualités... et c'est surtout que j'aime ça en fait. Bref ! Tout ça pour dire que je me mets tout de suite au travail avec deux fois plus d'application que d'ordinaire. J'espérais le satisfaire assez pour qu'il me retire cette saloperie ! Je pouvais pas m'empêcher de frémir et gémir chaque fois qu'il bougeait la chaîne alors que je l'avais dans la bouche. C'était atroce, mon bassin remuait de lui-même, je pouvais pas me retenir, je haletais, entrouvrant les lèvres alors que je continuais de jouer avec la langue. Je le prenais jusqu'au fond de la gorge, ne me préoccupant pas du tout des bruits que ça faisait et du fait que les deux autres pouvaient parfaitement m'entendre en train de m'étouffer sur sa queue.

Là j’avais juste ‘impression que j’avais dit une connerie. Elias me fait un gros moment de blanc, c’est pas comme si s’était si surprennent, j’aime faire chier les gens et me foutre de Ryan tout autant que d’un autre. Le fait que sa se soit fait juste après une tentative de rabaisser mon jouet, s’était juste … un pur et simple hasard ! Puis je fais s’que j’veux j’ai aucun compte à rendre au poiscaille, je dis et fait encore s’que j’veux quoi qu’il en dise, quoi qu’il en pense.

En plus, si c’est pour qu’il se mette a rien faire, c’est juste contre productif, je le ferais plus si ca le fait glander au lieu de tafé. Non mais, quitte a avoir une bouche a pipe reconnu par le nympho aux vers et ses musiques qui me donnent limite la gerbe, autant qu’il me montre a quel point il sait s’en servir. Qui sais, peut être que s’il est sage je vais le relâcher, j’imagine que ca deviens assez douloureux avec le temps, ca doit pas être facile facile mais je me demande bien quel visage m’affichera le petit poisson quand il commencera vraiment à en souffrir, peut être même qu’il va s’énerver, comme ca doit être rigolo.

Enfin pour le moment, c’est surtout un travail très appliqué qu’il me montre, a croire qu’il tente par tous les moyens de me satisfaire, si c’est pas trop mignon, pas forcement utile, mais chou. La chaine que mon petit jeu d’ombre introduisait ne faisait que prendre en grandeur à mesure que le temps passait, rallonger et surtout amplifier par mes petites copines. J’ai glissé une main dans ses cheveux me contentent de suivre le mouvement en fermant les yeux, pas a dire avoir une bouche a pipe c’est parfois très utile. Même si le jeu de langue est des plus plaisants, je n’ai pas particulièrement envie qu’il s’étouffe, c’est pourquoi, après l’avoir laisser faire et avoir plus que bien profiter de son savoir faire pour faire parvenir toute la douceur de l’action aux deux autres au travers de sons des plus vulgaires, j’ai fini par le faire relever et redresser.

-Tiens, puisqu’il semble que tu aimes particulièrement faire la causette à Ryan

J’ai poussé sur ses épaules pour le faire tomber sur le dos, sans délier ni ses mains ni l’autre partie de lui qui semblait très bien partie pour exploser. C’est rigolo a voir comme ça et d’un geste, deux nouveaux liens venaient se formé autour de ses genoux et le soulever, plus envie de tourner autour du pot, j’ai récupéré la chaîne toujours en pleine découverte de sa personne et la lui ai retiré, elle et bien sur toutes les prolongations qui vont avec.

-Ryan, Miley, je suis la catin de Daeron

Oui, je sais, ca semble incorrecte, pourtant je suis les règles de la bienséance, les dames d’abords. Plus envie de faire dans la dentelle, moi je suis prêt, je lui souhaite de l’être aussi, puis surtout, ça m’amuse de le faire parler tant qu’il en a encore la possibilité. Je suis entré sans plus de sommation, maintenant simplement ses jambes de mes deux mains avant d’enchainer sur la suite de ma petite blague du jour.

-Et j’adore ça !

J’ai donné mon tout premier, et brutal, coup de bassin a mon partenaire en terminant mon ordre et en lui attrapant les mains.

-Répète !

J'entendais Ryan chanter. Encore. Le genre de musique que je supporte pas. Dès que j'aurais la bouche libre, j'vais me mettre à chanter moi aussi, un bon screamo dans ta gueule, on va voir si tes tympans sont solides ! Mais pour le moment, je m'applique sur ce que je fais. Sentir la chaîne bouger en moi, que j'ai l'impression de sentir grossir, est une vraie torture. De temps à autre j'ai un réflexe, comme un sursaut qui me fait tirer sur mes bras pour tenter de les libérer, mais rien à faire. La main qu'il glissa dans mes cheveux me fit frissonner, et je fermais les yeux suçant et jouant de ma langue avec toujours plus d'application.

Il me fit me redresser, et ce qu'il me dit me glaça d'effroi l'espace d'un instant. Il est pas encore fâché pour ça ? J'avoue que j'avais assez peur de ce qu'il pouvait encore me faire faire pour que je me fasse pardonner. Il m'a poussé, et je suis tombé sur le dos, n'ayant plus mes mains pour me rattraper. Franchement, il pouvait garder mes bras attachés autant qu'il le souhaitait, mais je voulais qu'il libère autre chose qui était sur le point de me faire imploser. D'autres ombres virent s'en prendre à mes genoux, je me retrouvais totalement ouvert à lui, et vraiment...j'adorais ça ! C'est le genre de truc qui me met dans tous mes états, alors que c'était pas vraiment le moment. Il a sortit la chaîne, et j'ai serré les dents parce que j'avais VRAIMENT envie de venir. De POUVOIR venir !

En l'entendant parler, je l'ai d'abord regardé avec incompréhension. Puis très rapidement, j'ai eu un nouveau coup de chaud en comprenant ce qu'il voulait. Pas que j'avais spécialement envie de répéter encore que je lui appartenait, c'est surtout que devoir parler comme ça, devoir me traiter moi-même de salope. Ben ouais, j'aimais ça ! Faut vraiment qu'il arrête de m'exciter, ça va me rendre fou ! Je le sens me pénétrer, et venir taper au fond de moi, ce qui me fait sursauter et crier de plaisir et de douleur, parce que cette saloperie d'anneau était toujours en place ! Je frissonne lorsqu'il me donne son ordre, et m'exécute.

« Ryan, Miley...je suis une pute...je suis la pute de Daeron... ! »

Ma phrase fut coupée par un gémissement bruyant que je ne cherchais absolument pas à restreindre.

« Et comme vous l'entendez... j'adoooore ça... ! »

Et là j'entends Miley se mettre à chanter. Le genre de truc qui me plaisait pas, et qui allait certainement pas plaire à Daeron non plus. Du coup, ça m'a foutu un doute. Elle cherchait à énerver Daeron elle aussi, sauf que si ils faisaient ça, c'est moi qui allait prendre... Elle pouvait pas piger ça, au moins elle ! Déjà que je douillais avec son lien, je voulais pas imaginer à quel point il pourrait me torturer si il était en colère ! Dans un soucis de survie, tout particulièrement pour mon postérieur, je me dis que je ferais mieux de pas laisser ça arriver.

« Hey...Si t'as pas connu d'autres mecs...c'est qu't'as rien compris à la vie...et quand tu t'en souviens pas... ça s'appelle une cuite... »

J'ai fait une courte pause histoire de reprendre mon souffle, parce que l'air de rien, c'est pas franchement évident de parler dans ma situation. Je me suis remit à parler par dessus la voix de la blonde.

« Ou alors la drogue aussi... ça explique pas mal les choses... »

En fait, je voulais aussi qu'elle la ferme, parce que sa chanson m'emmerdait tout particulièrement. Mais je laissais échapper un ricanement en entendant les paroles, parce que de ce que je comprenais, l'auteure est une connasse.

« Elle largue le type qu'elle 'aime' ...pour aller se faire sauter ailleurs... et revient vers celui qui a la meilleure queue... pour tenter de l'amadouer... Ouais ta chanson résume bien la chose... »

Je crois absolument pas en l'amour. Ou tout du moins pas en l'amour romantique. La famille, c'est important. L'amour de l'océan passe avant tout pour moi, mais tout autre forme d'amour m'est inconnue. La chanson enfin terminée, je ne peux que soupirer, profitant du repos pour mes oreilles.

Bien, il est obéissant, même pas besoin d’insister pour qu’il le fasse, s’en serait presque ennuyeux, en plus j’ai pas de raisons de le punir s’il obéit. M’enfin, je peux toujours utiliser l’excuse du mot corrompu, c’est vrais j’ai dis catin, pas pute, si j’avais voulu emprunter un mot a cette époque j’aurais dis salope, ca sous entendrais qu’il ne se fait pas payé au moins C’est quand même distrayant de voir son visage qui se crise grâce a un simple anneau un peu trop petit mais, je suppose que je ne devrais pas lui faire mal si tôt, après je pourrais plus en profité tant que ca m’amusera.

J’aime bien quand même l’idée, ca m’amuse au fond de pouvoir lui faire dire n’importe quoi, alors j’en profite. Seul petit bémol, les deux autres, je sais ce qu’ils essaient de faire et je déteste ca, j’ai juste dans l’idée qu’a peine je les retrouverais, je vais leurs faire payé a tout les deux. D’ailleurs, c’est pas tant a chanson que la tentative de me coupé l’envie qui me soul et me fait donner des coups de bassins bien plus rude au pauvre Elias, qui d’ailleurs décide de détendre l’ambiance comme il peut. Il me ferait presque sourire a tenter de se protéger comme ça, mais surtout il me donne un léger doute. En fait, il a commencé à essayer de me calmé avant même que je m’énerve … Est-ce que je lui ferais… Peur ?

Cette idée me fait sourire, sombrement certes mais sourire quand même. Le pire, c’est qu’il fini par réussir à me faire rire cet idiot, je continue bien sur a me mouvoir en lui mais plus de douceur se glisse dans le jeu et j’en aurais presque envie de lui retiré l’anneau que me contente de desserré temporairement, mieux vaut ne pas le casser tout de suite.

J’aime bien l’idée qu’il se débatte quand même, mais pas celle qu’il puisse se concentré sur autre chose, j’en serais presque vexé là. J’en ai d’ailleurs marre qu’il se laisse aller a d’autres pensées ou discutions, le jeu ne m’amuse pas vraiment aujourd’hui. Je vais me rendre plus intéressant, tout comme dans la grotte, les copines les ombres viennent combler les zones qui s’ennuient en évitant bien sur cette vilaine bouche trop bavarde. Je cherche ce que je pourrais lui faire dire mais j’avoue n’être pas particulièrement fan de ce genre de pratique, bin oui … même moi j’ai mes limites.

-J’avais dis la catin … pas 'la pute'

Ouai je préfère rester là-dessus, c’est moins dangereux, j’essaie de rester concentré moins mais bon, si vraiment y a pas moyen j’vais juste laisser tombé.

-Même si tu serais plus du genre salope

Mordillements, griffures légères et suçotement torrides bien placés s’enchainent sur son corps un peu trop blanc et pas assez marqué a mon goût, je tiens a ce que chaque muscle reçoive plus que ca part de mouvements brusques et que tout comme la dernière fois, marcher devienne une épreuve de force. Pas de repos pour les braves puisqu’une fois de plus, s’était mes ombres qui m’accompagnaient dans mon ‘inspection intestinale’ veillant bien sur à garder un rythme différé du mien, c’est toujours tellement plus rigolo quand le souffle ne reviens pas, puisqu’il n’en a pas le temps.

-réessaie

Quand Miley avait commencé à chanter, Daeron s'était mit à cogner plus fort en moi. Je le sentais très bien venir le coup du 'je me défoule sur toi' ! J'avoue que je m'étais contenté de sortir toutes les conneries qui me passaient par la tête. Je cherchais pas tellement à réfléchir à la chanson, je voulais juste trouver un moyen de faire marrer Daeron, ce que je réussis en fin de compte. Je le sens y aller plus en douceur, et l'anneau s'est très légèrement desserré...bon, c'était pas suffisant pour me soulager, mais au moins j'avais sauvé mon cul, au sens propre du terme.

Mais voilà, pas le temps de souffler que ses ombres viennent m'attaquer d'un peu partout, me faisant hoqueter de surprise. Je me faisais secouer par ses coups de reins, alors qu'en même temps ses jeux d'ombres me faisaient frissonner et me tordre de plaisir. Après mon long et difficile monologue, je pensais que Daeron en aurait eu assez de m'entendre, et qu'il m'aurait foutu la paix pour ça. Et pourtant non, il revient encore sur le même sujet, alors que là j'avais pas vraiment la tête à ça. Ça commençait relativement à m'emmerder qu'il me demande de parler, alors que je suis sûr qu'il fait exprès de chipoter sur le mot ! Je dois faire un gros effort de concentration pour lui obéir.

« Je...je suis... »

Quoi déjà ? Qu'est ce qu'il m'a demandé de dire ? Il me fallut un instant de plus pour m'en rappeler et réussir à le prononcer.

« ...la catin de...Daeron... »

Je sentais une de ses ombres qui me bourrait en même temps que lui, et mes gémissements se muèrent en cri. Cette fois j'étais vraiment à bout ! Mon visage, comme tout mon corps s'était crispé de plaisir et de douleur. J'en pouvais plus de pas pouvoir venir. Par réflexe je me débattais pour essayer de libérer mes bras, mais rien à faire. J'étais bloqué, et cette sensation était absolument insoutenable ! J'avais les larmes aux yeux, et je me mis à supplier du mieux que je pouvais avec tout ce qu'il me secouait, c'est à dire pas grand chose de compréhensible.

« En...Enlève...Enlève ça... ! J't'en supplie... ! »

Décidément, entre les deux autres qui essaie de foutre le bordel puis Elias qui est pas capable d’écouter une phrase en entier, ni même de répété une simple petite affirmation, c’est juste ennuyeux. Heureusement qu’en soit l’activité est intéressante parce que sans ça je me serais surement déjà tiré depuis longtemps, ou suicider, juste pour faire chier tout ce p’tit monde. Quoi que, p’t’être pas Elias, après out il fait l’effort et même quand je le force à reprendre, il le fait bêtement, malgré l’anneau, malgré les ombres et le coté largement dégradant de la demande, il obéit sagement. Finalement, Elias est un bon jouet, parfois.

-Manque la fin

C’est un peu pour ca, et beaucoup parce que ce jeu commençait à m’ennuyer, que j’ai retiré l’anneau après sa dernière supplication. Non sans un certain sourire amuser d’une tel situation, enfin bon, faut bien récompenser les jouets quand ils se montrent sage. Les liens de ses mains de nouveau séparé, le p’tit poisson c’est retrouver soulever et j’avoue que jouer avec comme avec une marionnette m’amuse. Je me pousse à se redresser poursuivant tout de ma le jeu, juste histoire d’avoir une meilleure position pour lui et surtout, prise plus profonde. C’est pas non plus comme si personne ne se doutais que quoi que je fasse, j’avais toujours un intérêt personnel à le faire…

-Mais ça ira

Puis, l’entendre crier est amusant, ca couvre tout ce que les deux autres peuvent tenter de dire. Poursuivre le jeu est facile, d’ailleurs c’est étrangement facile, je sens mon énergie à bloque et elle ne bouge pas, pour quelqu’un qui mourrais de faim il est incroyablement long, c’est comme si son attention s’était porter sur autre chose.

-Pour cette fois

Vu la position, ‘ai bien plus d’accès a son corps et fais donc concentre mon attention a son torse chassent mes p’tites copines les ombres pour qu’elles trouvent a s’occupé ailleurs. A partir de maintenant, j’entre dans la partie hors jeu, j’adore avoir carte blanche et prend le foulard qu’on m’a fourni et m’en sert de bâillon pour le p’tit Elias. Puis je pousse le jeu encore et encore, jusqu’à être fatigué, j’attends avec une impatience non dissimuler le moment ou je n’aurais plus la force de poursuivre, juste pour rigoler un peu.

Je savais que Daeron se marrait totalement de ma situation et de mes réactions. J'avais même pas besoin de regarder son sourire pour savoir ça, c'était juste évident. Seulement, je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à ma frustration et cette douleur mal placée, alors que même ses réprimandes ne me firent pas réagir. Quoi qu'il m'ait demandé à ce moment-là, je l'aurais fait de toute façon. Et enfin, je sentis l'ombre relâcher son emprise, et dès qu'elle se desserra, je jouis dans un cri de soulagement plus que de plaisir. Mon corps se détendit immédiatement après, je me sentis comme libéré d'un immense poids. Sérieux, y a pas idée de faire un truc pareil à quelqu'un comme moi !

Je n'ai pas un instant de répit, que je sens les ombres autour de mes poignets me guider pour changer de position. Je chipote pas, maintenant que j'avais plus cette saloperie d'anneau, je voulais prendre mon pied correctement, en espérant qu'il ne lui viendra pas à l'esprit une autre idée débile. J'avais commencé à me nourrir à partir du moment où Daeron s'était mit à jouer, mais le rapport n'étant pas suffisamment approfondit, et lui étant plutôt bien chargé, je suppose qu'il ne s'en est même pas rendu compte. Après, j'avoue que l'anneau avait un peu détourné mes préoccupations...ce que je compte rattraper maintenant !

Je me sens juste tellement mieux maintenant ! Je le sens aller plus profondément en moi, et j'en profite pour me nourrir autant que je peux. Dans cette obscurité, je suppose que j'ai pas trop à m'inquiéter de ses limites. Je suis quand même soulagé qu'il ne cherche pas à me punir plus, mais je ne me préoccupe plus de rien, même pas de ce que j'entends dans l'oreillette, je profite simplement de tout ce qu'il me fait. Je tique un peu quand il commence à me mettre un bâillon. Ça revient à me priver de mon seul atout, mais est ce que j'ai vraiment le choix ? Du coup, je suis bien obligé de me laisser faire, même si ça ne me plaît pas particulièrement.

Au final, je me retrouve purement et simplement à sa merci, à baver sur son foulard, mes manifestations vocales s'étouffant au-dedans. J'ai l'impression d'être un bout de viande. Enfin, plus que d'habitude on va dire. Mais bon, c'est pas comme si j'en profitais pas non plus. L'espace d'un instant, j'avais cru remarquer quelque chose de bizarre, comme s'il préparait encore quelque chose. J'étais plus concentré sur ce qu'il faisait que sur lui, donc j'en savais rien, et je préférais encore ignorer ce pressentiment.

Alors là franchement, j’ai l’impression de faire sauté au capuchon, a peine le bouchon de la bière sauté, c’est la sortie de masse mais c’est pas vraiment gênant, c’est même plutôt rigolo. Il peu bien grogner je m’en moque, si il n’aimait pas cette part de moi il ne serait pas là, puis c’est lui qui réclame de m’avoir, j’ai rien demandé moi. Enfin bon, s’était fun de le voir perdre toute sa frustration, j’avais l’impression de revenir a la première fois que je l’ai sortie de prison, la façon dont tout son corps s’était effondré au sol juste après l’illusion qui l’avait terrorisé. Un pur moment d’extase.

Puis il se laisse sagement faire par les ombres qui le poussent à se redresser avant de disparaître libérant temporairement ses poignets. Je ne tiens pas a ce qu’il retire son bâillon ni là ni plus tard, c’est pourquoi je poursuit dans le p’tit jeu un moment laissant mes copines s’occupé des parties inaccessibles de son corps en me concentrant sur des mouvements rapides et précis, la meilleur arme des tueurs, la précision dans le mouvement. Puis bien sur, je poursuit sur ma lancer jusqu’à fini par venir moi-même et le laisser retombé sur le lit.

A partir de là, c’est juste le pur et simple fun, les autres dans le micro ‘existent plus et je vais enfin pouvoir m’amuser. Les liens qui retenaient ses mains plus tôt se reforment venant lier ses mains et lui faire lever les bras au dessus de la tête pour les bloqués dans cette position, puis une fois que je me suis retiré, mon œuvre se poursuit a travers mes ombres. Comme si j’allais m’arrêter là, moi personnellement, je me suis retiré de la partie, largement satisfait du jeu, mais se serais tellement dommage d’arrêter là, c’est pourquoi, avant de faire quoi que ce soit, je me suis allonger a coté de lui, laissant a mes ombres le soin de ne plus bouger, ni celles qui se trouvaient en sur lui, ni celles qui étaient en lui.

Je me suis donc mis sur le coté, dans une pose aguichante et surtout amusé, avant de murmuré dans mon casque, très, très amusé de la nouvelle partie qui allait débuter :

-carte blanche ♫

Puis, sans qu’il n’ait le temps de réagir, le jeu a repris avec plusieurs nouveaux joueurs, une ombre génétiquement trop formée en bas et d’autres pour s’occupée de lui un peu partout ailleurs, pendent que moi, personnellement, je me rhabillais et m’allongeait juste a coté restant amuser par le p’tit jeu passionnant a observer.