Je me laissais totalement faire par Daeron. Je m'étais déjà bien nourrit, mais c'était pas pour autant que je voulais m'arrêter. J'étais plutôt bien comme ça. J'avais entendu les deux autres parler de me tuer dans l'oreillette, mais j'y avais pas prêté attention. Je savais pas ce qui se passait de leur côté, et je m'en foutais pas mal tant qu'ils ne venaient pas à mourir. Ça m'aurait emmerdé de me retrouver coupé tout d'un coup. J'avais pas cherché à retirer le bâillon. De toute façon, même si j'avais voulu le faire, il ne m'aurait pas laissé, et m'aurait à nouveau attaché les bras, ça j'en suis sûr.

Je le sens se vider en moi et je me retrouve à nouveau allongé sur le lit. Je le sens se retirer sans vraiment plus attendre, des ombres prennent sa place immédiatement, et mes mains se font ramener et maintenir au dessus de ma tête. Pourtant rien ne bouge, et lorsqu'il s'allonge à côté de moi, je ne peux que le regarder, étourdit et un peu effrayé de comprendre. Je le sentais assez mal ce coup-là... Je peux assez deviner qu'il a de mauvaises intentions à la façon dont il me rappelle que je lui ai laissé le droit de me faire tout ce qu'il voulait. J'aurais p't'être pas du...enfin, c'est pas comme si il était un peu trop tard maintenant. Je n'eus pas le temps d'y penser plus, que quelque chose de gros, très gros se mit à bouger en moi, et bon, c'était pas vraiment pour me déplaire en fait. Je ne fis même plus attention à lui, ni au fait qu'il revenait s'allonger et me regarder.

Ce furent donc ses ombres qui me firent venir une deuxième fois, une troisième, une quatrième, et après j'ai arrêté de compter. Ça s'arrêtait pas, au départ je trouvais ce bourrinement juste trop bon, et c'est pas comme si je pouvais faire quoi que ce soit d'autre que le subir, alors j'en profitais à fond. Pourtant, le temps passait, j'étais incapable de dire depuis combien de temps à durait, mais je me sentais fatigué, et ça commençait à devenir douloureux. Mon corps se crispait, et ça continuait encore et encore et encore... Ses ombres me forçaient à venir, et venaient m'exciter à nouveau tout de suite après, c'était de plus en plus désagréable. Et ça continuait encore et toujours sans que je puisse faire quoi que ce soit. C'était douloureux.

Je sentais du sang couler entre mes jambes, ça me faisait super mal. J'en pouvais plus, je voulais que ça s'arrête, mais sérieusement, j'étais choqué. C'était la première que je voulais arrêter de jouer. Je n'avais encore jamais atteint mes limites, et je pensais pas vraiment ça possible. J'ai commencé à me débattre pour me soustraire à ses ombres, mais pas moyen de les faire lâcher prise. Je voulais juste que ce truc sorte de moi, ça faisait trop mal, ça continuait de me déchirer. Le moindre geste que je faisais pour essayer de me retirer me faisait atrocement mal aux hanches, mais je pouvais pas non plus rester sans rien faire en attendant de me faire totalement limer de l'intérieur ! Je ne poussais plus que des gémissements de douleur, je respirais à peine, j'avais la tête qui tournait de plus en plus, et tout d'un coup, tout devint noir, vide. J'crois que je me suis évanouis...

Alors là le début carte blanche m’amuse bien, c’est enfin le moment le plus rigolo. Au début, je me suis contenter de rester à coté en attendent, j’ai chantonné la chanson de la prison. Après tout moi pendent que les ombres s’assurent que je vais avoir la paix un moment je n’ai qu’a compter mes doigts, même si je ne sais pas trop a quel moment sa deviens rigolo, celui ou il commence a douillé ou juste après quand mon p’tit poisson se débat.

Je me contente donc d’attendre les bras sous la tête et les yeux fermé, jusqu’à n’entendre plus d’autre bruits qui celui du coït.

-C’est bien calme d’un coup…

En ouvrant les yeux, c’est juste trop marrant a voir, bien sur je laisse mes ombres se dissipé enfin relâchant toutes les prises sur le p’tit poisson. Là au moins je suis sur qu’il va me re détester, c’est comme ca que le jeu est plus amusant. D’autant qu’il va encore avoir mal partout, oh je sens que les prochains jours vont être tranquilles et marrants !

-Ah bah voilà on y est, t’apprendras à jamais dire oui a une carte blanche … blobfish

Bon, du coup va falloir qu’on reparte, pasqu’avec tout ca, les autres ont du avancer et que l’air de rien j’ai très envie de sortir d’ici. Je commence par détacher le bâillon, puis déchiré l’écharpe partout ou elle a été touché par la salive, pas envie d’être tout sale moi. Après, je vire les draps qui sont taché de sang et nettoie un peu mon pauvre petit poisson, histoire qu’il n’ait pas de honte face aux autres. C’est pas que je l’aime bien, juste que je veux prendre soin de mon jouet, pour une fois que j’en ai un qui casse pas facilement.

-Aller, on s’casse.

J’ai rhabillé le p’tit poisson et récupéré des voilages pour le couvrir, histoire de ne pas non plus le faire cramer sur le chemin, puis surtout, ca m’amuse grave. J’ai donc récupéré mes lunettes et mon paquet que j’aurais préféré porter en sac a patate mais ca risque de laisser des traces, du coup c’est façon princesse, bah …. Faut que j’trouve un autre jouet pour passé le temps.

-A la pèche au mouleuh mouleuh mouleuh, je suis allé les zenfans. Je ramène un poulpeuh poulpeuh poulpeuh dans de vilains draps maintnant.

Aller, reste à retrouver les autres maintenant, du coup mon arme accrocher dans le dos, je suis parti avec ma p’tit sirène dans les bras a la recherche des pigeons à retrouver.