Les coups de reins de Daeron ne cessaient de prendre en force, et me faisaient gémir toujours un peu plus. Mes bras s'étaient crispés pendant que je m'appuyais contre le mur, profitant pleinement de le sentir aller si profondément en moi. Et puis tout d'un coup il se retira. Sur le coup, j'étais tellement étourdit que je n'ai pu que froncer les sourcils en gémissant de protestation, avant d'être soudain retourné, et que ses lèvres vinrent s'en prendre aux miennes. J'étais vraiment surprit qu'il m'embrasse à nouveau, mais tellement loin d'être déçu ! J'avais gémit de plaisir quand il s'est mit à m'embrasser, ce qui ne s'est absolument pas arrangé quand il m'a à nouveau prit face à lui.

J'étais en train de penser que oui, ça valait le coup de vivre une journée pareille si c'était pour me faire prendre comme ça après ! Je prenais tellement mon pied que j'aurais même pu recommencer. Bien sûr j'étais conscient que Daeron était différent de d'habitude, mais je l'aimais bien comme ça... Putain ! Tout ça c'est la faute de son cadeau et ses baisers, ça me perturbe ! Bien sûr que c'est un bon coup, mais je dois pas laisser tout ça me monter à la tête ! C'est juste un moment, et d'ici peu de temps on recommencera à s’entre tuer !

En attendant, je profitais pleinement de cette instant, gémissant mon plaisir sans retenue, répondant à ses baisers en soupirant de bien-être, tout en me tenant à lui. J'aurais très bien pu utiliser les ombres pour me soutenir, mais je préférais m'accrocher à Daeron. Pas parce que c'est lui, hein ! Juste parce que j'aime bien me tenir à mes partenaires, alors pour une fois que je suis pas attaché et que je suis face à lui, autant en profiter. Je frissonnais chaque fois que mon corps était secoué par une vague de plaisir de plus en plus intense, mon souffle se faisait court, mais j'étais juste terriblement bien comme ça.

Je ne me souviens même pas l’avoir déjà pris en face à face le p’tit Elias, je ne saurais d’ailleurs dire si c’est vraiment la première fois ou une parmi d’autres. Il semble bien content du baisé puisqu’il va même jusqu’a en gémir et j’avoue être content moi aussi de cette expérience, bon, ca ne veut pas forcement dire que je vais vite la refaire mais qu’au moins une fois ca change, puis façon le temps seuil est juge de ce qu’on peut ou non faire.

J’ai donc continué sur ma lancer, je profite e mon p’tit joujou tant que possible, il est mignon tout plein a s’accrocher a moi comme ca, je m’amuse de plus en plus dans cet échange un peu particulier et continue à lui faire le plus de bien que possible alors qu’il semble bien appliqué à me rendre mes baisés et attentions. J’ai donc continué a m’appliqué dans notre relation et en sentant le temps qui faisait son effet, j’ai passé les mains sur ses jambes pour le pousser à les ramener autour de ma taille. Une fois en place, a lui de se débrouillé, moi je le ramène jusqu’à la chambre sans pour autant quitter ses lèvres.

Le temps d’ouvrir mon lit et le jeu se poursuit, toujours dans le sens emprunter un peu plus tôt mais maintenant qu’il est allonger, je peux y aller si fort que je veux et je ne m’en prive pas, mêlant jeu de basin et de langue dans des baisés enflammés et des mouvements assez brutes. J’ai donc continué sur ma lancer jusqu’à la fin de notre petit jeu, puisant dans mes forces pour le prolonger le plus de temps possible avant d’en finir dans un énième mouvement plus profond et direct en lui.

C’est seulement après ca que je me suis rallongé dans mon lit, quittant le corps de mon amant du moment pour reprendre tranquillement mon souffle et attendre qu’enfin la journée se termine et que mes pouvoirs me reviennent.

En réalité, ce n'était que la deuxième fois que Daeron me prenait de face. La première s'étant déroulée dans la prison à notre rencontre, et moi étant totalement attaché et immobilisé, je suis pas sûr de pouvoir le compter... Ce jour là quand je m'étais accroché à lui pour ne pas tomber, il avait grimacé comme si je le dégoûtais, et pourtant maintenant ça ne semblait pas le déranger, au contraire. Ses mains sont venues sur mes cuisses, et je me suis pas privé pour accrocher mes jambes autour de sa taille, m'aidant de mes bras autour de ses épaules pour continuer à bouger. Je me demandais même pas où il m'emmenait, je ne m'inquiétais même pas de si il allait me faire quelque chose de déplaisant. J'étais trop emporté par ses baisers.

Je n'ai même pas ouvert les yeux de tout le trajet, goûtant ses lèvres sans pouvoir m'en lasser. J'ai reconnu le bruit du lit qu'il ouvrait, puis il nous a installé dedans et ses coups de reins ont reprit, plus puissant, encore plus bons ! Ses baisers étouffaient mes cris de plaisirs, et toutes ces sensations me faisaient tourner la tête. Je ressentais de la passion, comme jamais je n'en avais ressenti de toutes mes nuits de luxures. Je ne pouvais pas m'empêcher de m'accrocher à lui, en réclamant toujours plus jusqu'à finir par tomber d'épuisement. Plus qu'amplement satisfait, j'avais du mal à retrouver mon souffle, et encore plus mes esprits. Daeron s'est allongé à côté de moi, et je n'ai pas luté contre le sommeil qui est tout de suite venu m'emporter.

Mon sommeil avait été calme et paisible. Rien n'était venu me perturber, je me sentais enveloppé dans un cocon. Quand j'ai finalement rouvert les yeux, j'ai tout de suite sentit la différence. Cette soif constante était revenue, et ces boucles rousses si familières étaient étalées autour de moi, j'étais à nouveau moi-même ! Un profond soulagement s'était emparé de moi. Et puis j'ai tourné la tête pour tomber sur Daeron endormit. C'était la première fois que je le voyais comme ça. Je l'ai regardé un petit moment, et tout d'un coup j'ai prit conscience que quelque chose n'allait pas ! Pas bien du tout même !

Un sourire niais et bien-heureux était scotché à mes lèvres, une douce chaleur engourdissait mon corps et me donnait envie de me rallonger tout contre lui pour me rendormir. Ça c'est pas normal ! C'est impossible que je puisse me sentir comme ça en sa présence ! Je sentais qu'il y avait un truc qu'y allait pas, mon cœur battait très fort, très vite, mon corps était agréablement engourdit, je me sentais trop bien. Je me suis mit à paniquer. Ça devait être à cause de cet échange de pouvoirs, ça m'a foutu le cerveau sans dessus-dessous ! Je devais pas rester ici, je devais partir immédiatement ! Je me suis redressé, suis sortit du cercueil précipitamment en prenant soin de le fermer derrière moi.

J'ai récupéré mes affaires en vitesse, me rhabillant tout en marchant et sitôt la porte passée, et la lumière du jour retrouvée, je me suis mis à courir. Je pensais qu'après une telle expérience, la première, voir même la seule chose que j'aurais voulu, c'était de retrouver la mer, de reprendre ma vraie forme. Retrouver mon environnement, mes habitudes, toute la faune aquatique avec laquelle je joue chaque jours. Et pourtant non, la seule chose que j'avais en tête à ce moment-là, c'était de trouver Miley. Quelque chose n'allait pas chez moi !