Si je fuis, tu me poursuis? suite ... [Choc, sa passe encore en -16]

Absolument tout ce que je demande. Daeron est à l'écoute et au service du moindre de mes désirs... Comment est ce que j'aurais pu ne pas être intéressé ? Rien que l'idée m'allumait au plus haut point, alors voir pour de vrai ! J'aurais jamais imaginé ça un jour ! Lui qui veut toujours avoir le dessus, je comprends pas pourquoi, ni comment il a put avoir eu l'idée de faire ça. Bien sûr, je ne me plains pas, ce n'est qu'une simple constatation ! Mais quelque part, je me demande quand même si il est conscient de ce qu'il fait. Si il fait tout ce que je demande, je pourrais très bien demander quelque chose qui ne lui plairait pas. En plus je viens juste de lui avouer mes sentiments, je pourrais très lui faire me refaire une promesse... ou alors il a tout simplement l'intention de faire tout ce que je lui demande, dans la mesure ou ça l'arrange. Ça me paraît plus logique, vu qu'il n'a mit aucune autre règle.

Pendant tout le temps qu'il avait prit à retirer ses vêtements, je ne l'avais pas quitté des yeux, savourant chaque parcelle de peau qui se dévoilait lentement. Puis il est revenu vers moi, avec le sourire en plus, et j'ai eu une telle bouffée de chaleur que j'en ai eu le souffle coupé. Le sentir contre moi m'a arraché un gémissement, alors que je me tendais pour le sentir mieux. Je voyais bien qu'il s'amusait de ce que je lui demandais, mais en fait c'est une bonne chose, je préfère ça plutôt qu'il ne soit énervé. Je sens rapidement ses mains s'approprier mon corps, me faisant doucement soupirer d'aise, puis les ombres me tirent jusqu'à me déposer sur lui. C'est ce que j'allais demander ensuite, donc ça ne me pose pas le moindre problème. Et puis de toute façon, j'aime le sentir entre mes cuisses.

Sa voix autant que ses mots me font violemment frissonner. J'aime l'entendre me dire ça, et surtout, j'adore qu'il m'appelle comme ça ! Sa main dans mon cou me fait frémir, et enfin je sens ses lèvres se poser sur les miennes. J'approfondis la baiser, gémissant de désir. C'est plaisant. C'est beaucoup trop plaisant ! Je vais trop y prendre goût, je vais en avoir envie tout le temps après ! Je laisse le baiser durer encore un moment, devenant de plus en plus passionné, jusqu'à en être essoufflé. Je l'ai regardé un instant sans bouger, histoire de remettre un peu d'ordre dans mes idées. Et puis je décide de changer un peu.

« Ta puterrelle veut que tu le détaches... »

J'étais pas sûr qu'il accepte, ni que ça lui plaise, mais je veux être libre de mes mouvements. Dès que les ombres ont quitté mes bras, je les ai ramené sur son torse que j'ai commencé à parcourir de mes mains. Si je ne dis rien, il ne va rien faire, mais ça m'empêche pas de prendre du plaisir. Je me suis mis à frotter mon bassin contre le sien, me baissant embrasser son cou, puis le haut de son torse. C'est la première fois que je le fais... Et j'aime ! Mais je me suis quand même rapidement redressé pour le fixer à nouveau.

« Ta salope veut que tu le tiennes en laisse... »

Je veux sentir le collier tirer sur mon cou, je veux qu'il me maîtrise avec ça. Puis comme la tension devient insoutenable entre mes jambes, j'enchaîne.

« Ta putain veut sentir tes doigts en lui... »

J'aurais pu demander à y aller tout de suite, mais je veux surtout pas que le jeu se termine !

Ralala, il a vraiment tout perdu en très peu de temps, va falloir lui réapprendre à ne pas réagir si vite pour des choses si futiles. Je sais, c’est seulement la troisième fois que je l’embrasse mais de là a en gémir, je trouve juste ca rigolo. Au moins je suis sur qu’il apprécie vraiment le p’tit jeu, et puis, il en fait la peine au fond ce jeu puisque même en me retrouvant dessous, je garde la contrôle. A chaque instant je peux repasser dessus, d’ailleurs je l’ai déjà fait, a l’aveugle, je suis certain de pouvoir le refaire même avec cette règle.

Enfin bon, ca n’empêche pas mes mains de suivre les règles quand le baisé se poursuit et de découvrir son corps dans une douce promenade. Puis viens un moment de blanc, j’ignore s’il attend autre chose ou juste s’il profite du moment mais c’est pas non plus très grave, l’un dans l’autre j’ai le temps. Je suis certain qu’il craquera avant moi, pas besoin de stopper le jeu de mon coté. J’avoue avoir été surpris de la demande, bon, moins par l’action réclamer que par le surnom qu’il se donne et qui me fais quand même sourire. Je ne pensais pas que les jeunes utilisaient ce genre de mots, c’est assez ancien pour avoir été oublié.

-La, on dit une puterelle

J’ai obéis tout de même libérant ses bras de l’emprise de mes copines pour le laisser revenir vers moi. D’ailleurs, il s’amuse bien apparemment ! Quelques nouvelles caresses viennent se faire sur mon torse, il m’en donnerait des frissons le p’tit poisson. Je le laisse faire profitant de cette toute nouvelle façon d’agir avec moi, lui qui généralement se contente de s’empaler dès que je lui laisse la main, ce montre tout particulièrement joueur cette fois, c’est intéressant.

-Tu prends des Initiatives ?

Je continue d’obéir moi, même si ce n’est pas l’envie qui me manque de le faire tombé sur le lit et de le prendre tel quel, je me contente de prendre la laisse comme il me le demande et de tiré dessus pour la ramener a moi, puisqu’il faut du bais autant lui en donner. J’ai quand même reçu son ordre mais attend qu’il me sorte autre chose, pour le coup mes lèvres s’ennuyaient alors je m’en occupe et en réponse a son dernier ordre, j’ai obéis et glisser l’une de mes mains entre nos lèvres pour faire humidifier mes doigts, juste avant de les ramener ou il me l’avait demandé et d’y faire enté sans ménagement tout ceux qui devraient être placer en temps et en heure normalement.

-Ca c’est une bonne idée …

Daeron à mes pieds, Daeron qui obéit à chacun de mes ordres...ça a beau n'être qu'un jeu, ça me met dans un état pas possible. C'est sûr que j'adore lui être soumit, j'aime quand il m'impose ses désirs, mais cette expérience est tout aussi plaisante. Je crois que la façon dont je m'étais appelé l'avait surprit, mais vu le sourire qui s'était dessiné sur ses lèvres, ça avait dû lui plaire. Après m'avoir libéré, il s'était totalement laissé faire pendant que je jouais sur son torse, et je pense pas que ça lui déplaise. Sa seule remarque a été de me demander si je prenais des initiatives. C'est vrai que c'est pas quelque chose que je fais couramment. En général je me contente de profiter de ce qu'on m'offre, mais là si je le fais pas, il se passe rien. Et puis c'est trop plaisant de pouvoir en faire ce que je veux, même si je sais pertinemment que si je vais trop loin et stoppera tout.

Je m'étais à nouveau baissé lorsqu'il avait tiré sur la laisse, mon torse venant se poser sur le sien, nos visages tout proches. Après ma dernière demande, il place sa main entre nos bouches, et je me mets immédiatement à lécher ses doigts avec une certaine impatience. C'est vrai que c'est pas mon genre de prendre autant mon temps, mais juste pour changer, c'est agréable. Je sens enfin ses doigts en moi, me faisant soupirer d'aise, puis gémir doucement. Une bonne idée ? Un sourire se dessine sur mes lèvres en l'entendant dire ça. En fait, il est impatient aussi ? Et ça, ça m'amuse encore plus, et j'ai terriblement envie de voir à quel point je peux le faire me désirer, le frustrer.

Je profitais de ses doigts en moi, remuant le bassin pour m'y empaler moi-même, je gémissais doucement, caressant son torse. Et puis tant qu'à faire, je lui volais aussi un peu d'énergie. Ça faisait tellement longtemps ! J'avais presque oublié à quel point c'était bon ! Enfin, ce n'était qu'une mise en bouche, et je me suis vite arrêté pour plonger dans son cou jouer avec ma langue. J'avais fortement envie de le mordre, mais j'avais peur qu'il le prenne mal. Puis j'avais ramené ma main autour de sa gorge, sans la serrer, j'aimais juste la sentir pendant que je remontais l'embrasser langoureusement. Puis je me suis amusé à lécher ses lèvres en me reculant lentement.

« Ta traînée veut que tu le branles en même temps... »

Et pendant ce temps, moi je m'amusais à frôler son désir sans jamais vraiment le toucher. Le nombre de fois où il m'a frustré ! Je veux lui faire la même chose ! Les yeux fermés, je gémissais tranquillement sous ses traitements, continuant mes caresses, jusqu'à me sentir près de venir. C'est horriblement frustrant pour moi, mais je veux pas finir comme ça.

« Ta chienne veut que tu arrêtes... »

Je me suis dégagé de ses mains, et sans plus attendre j'ai commencé à descendre le long de son corps, le parsemant de baiser, l'explorant de ma langue. Je me suis attardé sur son bassin, embrassant ses hanches, caressant sa taille en ignorant totalement son désir, alors que cette vision m'ouvrait sacrément l'appétit. Puis sans bouger mon visage d'au dessus de sa virilité, j'ai relevé les yeux vers lui.

« Ton esclave veut que tu lui demande de te faire du bien... »

Jusqu’ici, j’ai su obéir plutôt bien, faut dire je suis assez habituer a ce genre de choses, c’est généralement moi qui le contraint à attendre et qui ai le plus de patience, même si j’avoue que j’aime bien le voir si décider a travailler pour une fois au lieu de tout vouloir tout de suite. Puis j’ai comme l’impression qu’il s’amuse a tenté de me pousser a bout à son tour, c’est mignon et presque efficace mais je sais que j’ai plus de patience que lui. Je le laisse faire, même quand ca main viens se serré autour de ma gorge, je sais que c’est son truc mais c’est un peu moins le miens pour tout dire. Oh tiens y avait longtemps, je n’avais pas eut l’occasion de donner de l’énergie depuis un moment mais cette sensation de perdre peu à peu ma force ne m’avait pas particulièrement manqué, même si je finissais par la retrouver chaque fois c’est quand même un peut chiant mais si ca peut lui faire plaisir…

J’obéis encore et toujours et ses changements de surnom m’amusent alors que je laisse les ombres travailler un peu à ma place, je peux pas tout faire non plus, ou plutôt si mais j’ai la flemme et vu que j’ai récupéré mes pouvoirs autant en profité pour faire de sa demande de ‘branlette’ une belle et très appliquée fellation. J’adore le voir si appliqué a ses tentatives pour m’excité, c’est amusant et ca marche plutôt bien, j’ai put continuer et contient mes envies même si elles se font plus prononcées, je sais quand même être patient.

Oh, il veut déjà que j’arrête, en voilà une idée mais soit, je laisse mes amies et retiré et bien sur en provoque, j’ai levé les mains en le lâchant purement et simplement. E le vois descendre sur mon corps pour y semé des baisés et laisse faire avec plaisirs me penchant même légèrement en arrière pour lui offrir l’axe parfait et l’accès complet, bien sur il copie mes méthodes et comme je m’y attendais ne s’attaque pas a ce qui peut me faire envie là a se moment. J’aurais presque put fermer les yeux et profité si sa dernier demande ne m’avais pas surpris.

Non mais c’est qu’il commence a ce prendre un peu trop au jeu là, non seulement son qualificatif ne colle pas avec sa demande mais en plus, son délire a lui n’est pas forcement le mien. Je sais ce que j’ai dis mais j’avais une limite quand même. Tu me diras, ne pas préciser la façon dont je dois le demander risque d’être très mauvais pour lui, je n’ai pas l’intention de l’imploré comme il me le fait généralement et préfère largement mes bonnes vielles méthode. J’ai tiré sur la laisse, juste assez pour le ramener a moi et suis venu murmurer à son oreille :

-Occupe toi donc correctement de ton maître, mon ‘esclave’

Il peut pas se plaindre, techniquement parlant je me suis plier au jeu, puis je ne compte pas faire plus, il y a des limites que je ne dépasserais pas même si au fond son impertinence m’amuse.

Bon, même si il exécutait mes demandes, c'est pas tout à fait de la façon dont je voulais. J'avais demandé à ce qu'il me branle, pas à avoir une fellation de l'ombre, pareil pour ses doigts que je voulais continuer à sentir en moi, mais tant pis, c'est bon, alors je vais pas chipoter !

Juste après avoir fait ma demande, je me suis rendu compte que le terme que j'avais utilisé était peut être mal approprié. Plutôt que me demander, je veux l'entendre me dire de le faire...me l'ordonner ! Il se saisit de la laisse pour tirer subitement en avant, et je me retrouve allongé sur lui, mon visage dans son cou. J'avais pas eu besoin de corriger ma demande au final ça s'est fait tout seul, et en l'entendant, un violent frisson m'a parcouru tout entier, me faisant me mordre la lèvre. J'aime ! J'aime trop l'entendre me parler comme ça ! J'ai lâché un long soupire, et prit quelques secondes pour me calmer, parce que là j'allais purement et simplement m'empaler sur lui.

Je suis redescendu lentement sur son corps, mes mains précédant mon visage, jusqu'à ce que j'empoigne sa virilité en mordillant son ventre. J'entamais un mouvements de va et vient, à quatre pattes au dessus de lui, mes jambes tremblaient légèrement. Puis quand j'ai assez fait mumuse de ma langue sur son ventre, je l'ai descendue se joindre à mes mains. Je passais un moment à le lécher simplement avant de le prendre totalement en bouche, m'appliquant bien sur le plaisir que je lui faisais ressentir. Mon ventre fourmillait de désir et d'excitation que j'avais de plus en plus de mal à contenir. N'y tenant plus, je l'ai relâché et suis monté à hauteur de son visage. J'avais tellement envie que mon souffle était saccadé.

« Ta follieuse veut que tu repasses au-dessus, et le caresse, avec tes mains... »

Je préfère préciser cette fois ! J'aime ses ombres, mais là je veux sentir ses mains sur moi. Je passe un moment à profiter de ça avant de continuer.

« Ton tapin veut que tu le mordes... »

Là, j'peux pas justifier. Une pulsion comme ça...et puis c'est bien ce qu'il avait dit, tout ce qui me passe par la tête !

« Ton giton veut que tu le prennes... »

Parce que là...j'en peux juste plus !

Bien, en vouloir un jouet sage, il c’est laisser ramener et n’as même pas bronché quand je lui ai donné un ordre plutôt que lui demander, bien a contraire, je l’ai sentis frissonner, je suppose que c’est un de ses délires. Je l’ai vu descendre doucement et ai senti ses mains parcourir mon torse sans bouger, puis bien sur, il suit pour obéir et montre une fois de plus toute son expérience dans le domaine. Cette fois encore, il prend le temps de bien me travailler de ses mains avant de ce décidé à s’y prendre comme il faut. J’ai fermé les yeux en le laissant faire et ai même glissé la main dans ses bouclettes rousses, je sais qu’il aime, alors en bon ‘esclave temporaire’ je fais en sorte de lui faire plaisir.

J’ai à peine eut le temps de laisser échapper un soupir d’aise avant que le poisson n’arrête son travail et revienne me souffler un nouvel ordre. J’aime beaucoup son inventivité dans chaque surnom, c’est amusant. Je savais qu’il aimait se sous estimer dan ses moments mais par contre, je n’avais pas imaginé qu’il avait un vocabulaire si développer. J’ai quand même sourit à sa demande mais encore une fois, j’ai obéis poussant sur ses épaules pour le faire tombé sur le lit et revenant me pencher sur lui, parcourant d’une main volatile son corps tout nu tout chaud.

- Manquerais-tu de contact physique ?

Je vais arranger ca alors, j’ai laissé sa virilité un moment, juste assez pour lui faire soulever le bassin histoire de glisser mes doigts sous lui et de jouer comme plus tôt mais avec plus d’application, à lui de tenir tout seul puisque ma main à lâcher et que l’autre est allé s’occupé de nouveau de sa partie délaissée. Je serais presque surpris de la nouvelle demande qu’il me fait, être mordu ? Lui qui n’as pas aimé chaque fois que je l’ai fait, oui je l’ai senti se crispé et pas de réflexe qui puisse m’intéresser.

-Ou alors, j’ai juste fini par te pervertir.

Bon, tant pis pour le jeu de main, je retire celle qui s’attaque a lui derrière et obéis aussi a cet ordre en venant déposer un baiser sur l’intérieur de sa cuisse avant de le mordre, celle fois on peut pas dire que je suis pas obéissant ! J’ai fais ca juste assez fort pour laisser un marque, c’est pas trop mon truc d’arracher des bouts de gens. Puis enfin, viens la demande que j’attendais, sa patience est à bout, et c’est le début du vrai jeu. Pas besoin de me le dire deux fois pour que je le fasse cette fois, pas envie qu’il me ressorte un truc genre embrasse moi alors je l’ai retourné et a la seconde ou il était en place, j’ai lancé les festivités d’un mouvement presque animal.

Puis d’autres s’en suivent, une main se posant sur son bassin et l’autre se servant de la laisse pur le contraindre à suivre le rythme, c’est trop tard pour reculer maintenant et je doute qu’il ai le temps de me donner d’autres ordres.

Daeron avait sourit quand je lui avais demandé de repasser au-dessus, et m'avait attrapé par les épaules pour échanger les places. C'est vrai que j'apprécie être au-dessus, regarder mon partenaire de haut, et puis de toute façon c'est moi qui maîtrise la situation même si je les laisse faire et croire le contraire. Mais avec Daeron, c'est différent...j'aime le voir me surplomber, me dominer. J'aime tout autant sentir ses mains fraîches me parcourir, me provoquant de délicieux frissons qui me font me tordre doucement de plaisir. Manquer de contact ? Plus qu'un manque, je dirais un besoin. Je veux qu'il me touche encore et encore, indéfiniment.

J'avais bien vu son air sceptique à ma demande de morsure. J'aime pas avoir mal. C'est juste que je veux le sentir. Me pervertir, moi ? J'crois pas, non. Par contre, il me rend complètement accroc, ça oui. Sa main s'éloigne d'une partie de moi un peu trop sensible. Je pourrais très bien en être déçu, mais je préfère suivre mes envies comme elles viennent. Je n'avais pas précisé où je voulais qu'il me morde, mais j'étais satisfait en sentant ses lèvres se poser à l'intérieur de ma cuisse, et laissais échapper un gémissement. Je voulais pas non plus qu'il me morde jusqu'au sang de toute façon.

À peine ma dernière demande formulée, je me fais retourner sans ménagement et son intrusion brutale en moi m'arrache un cri. Il ne me laisse pas un instant de répit, et se met à me culbuter violemment. Je voulais lui faire face, mais j'avais beau essayer, je n'arrivais plus à formuler la moindre demande, au mieux des bouts de phrases incompréhensibles, il y allait trop fort pour que je puisse me concentrer, et tirait sans cesse sur la laisse, ce qui m'étranglait légèrement. Ma bouche était grande ouverte à la recherche d'air, laissant échapper des sons tous plus indécents les uns que les autres, et mon dos cambré encaissait les chocs. Je suis sûr qu'il fait tout pour m'empêcher de lui demander autre chose, mais je veux encore l'entendre me parler, je veux encore l'entendre me traiter comme il l'a fait !

Bin voilà, j’ai réussit a lui en coupé le souffle du coup, ne simple entré en matière et un cri lui échappe alors que je me fais tout un plaisir de suivre le rythme. Je sais qu’il veut poursuivre le jeu mais pour ca, il faut faire gaffe a ce qu’on demande mon grand, pas de précision c’est l’ouverture a toutes les options et je me fais tout un plaisir a l’empêcher de parler. La laisse semblait lui plaire alors j’en profite pour jouer un peu… par contre là y a un truc qui m’emmerde, ce putain de matelas qui gigote dans tous les sens depuis tout à l’heure… c’est juste chiant, je peux pas y aller comme je veux avec ce truc.

-ça ça me saoule

Du coup, puisque je n’ai pas vraiment le choix, j’ai passé la main qui se trouvais sur la hanche d’Elias jusqu’à son torse et l’ai ramené vers moi, juste histoire de descendre de ce truc qui me gonfle. Bon, c’est pas forcement mieux puisque pendent ce temps il peut de nouveau parler mais peut importe, c’est une plateforme d’ombre qui nous ramène jusqu’au sol, juste a coté du lit et là seulement je le lâche de nouveau pour reprendre mon jeu et m’occupe de nouveau de lui faire du bien en m’appliquant bien sur a bien le faire.

Je le sentais toujours plus tirer sur la laisse, me faisant pencher la tête en arrière, au point que respirer me devenait difficile. Mes mains s'étaient serrées, agrippant la couverture sous moi, et chacun de ses coups de reins puissants me faisait partir en avant, avant qu'il ne me ramène. Au point où j'en étais, j'allais presque complètement oublier ce petit jeu pourtant si plaisant, mais en l'entendant parler, je repris un peu mes esprits. Il me fallut quelques instants pour comprendre que c'était de mon matelas à eau qu'il parlait, et si j'avais pas déjà été aussi occupé, je me serais bien marré un coup. En même temps, le voir s'énerver parce qu'il arrivait pas à rester en place à chaque fois qu'il bougeait le bassin, c'était plutôt comique.

Sa main sur ma taille vint s'installer sur mon torse pour me tirer contre lui, me faisant frissonner, et comme il ne tirait plus sur la laisse, j'en profitais, bien évidemment. D'abord pour reprendre mon souffle, parce que m'asphyxier n'est pas vraiment dans mes plans pour la journée, puis pour recommencer mes demandes. Il ne perd pas de temps, tandis que moi j'ai un peu de mal à me concentrer. Là j'ai plus d'inspiration, donc donc on va revenir aux classiques.

« Ta catin veut que tu le prennes de face... et que tu l'insultes... ! »

Parler avait été particulièrement difficile, et ma voix était toute déformée par le plaisir, et j'avais eu du mal à trouver mon souffle. J'aurais voulu lui demander de m'embrasser aussi, mais chaque chose en son temps. Déjà, je pense que ça va le contrarier que j'ai réussi à parler à nouveau, mais là je veux le voir, et je veux l'entendre me parler !

Evidemment, il s’était laisser faire et j’avais sourit en le regardant faire, il est mignon quand il cherche son souffle, je devrais peut être me mettre à l’étrangement. Je savais que j’aurais du aller plus vite ou crever son matelas, là il se met a parler de nouveau … lui faut quoi pour se taire ? Que je l’étouffe vraiment ? Il ne peut pas juste la fermer, non c’est trop dure, voilà un autre ordre qui arrive, j’aurais presque envie de le mordre tiens, histoire de l’emmerder un peu. Je voudrais me fâcher mais c’est mes règles qu’il respecte donc tout ce que je fais, c’est le retourner comme il me le demande… abruti, tu veux plus rien ressentir pourtant tu fais tout pour m’avoir toujours plus proche… Bien sur, je le laisse reposer a sol et ne tarde pas à reprendre mon rythme, obéir ne m’empêche pas de m’adapté quand même.

- slut e masochista

Puisqu’on les as toutes faites en français autant passer a l’italien après tout se faire insulté dans ca langue natale doit pas forcement être désagréable.

- Ora zitto e godere

A prendre bien sur comme ta gueule pas ‘tas toi’ mais je suppose qu’il s’en doute, je ne veux entendre de plus que ses plais maintenant ! J’ai repris le jeu et a pleine vitesse et force. J’ai donc poussé encore et encore je vais le faire quitter ses limites, et poursuivrais jusqu’à n’en plus pouvoir moi-même. Plus d’ordre, je reprends le contrôle et il est de nouveau mon joujou. J’ai continué encore sur ma lancer laissant mes mains reprendre leurs jeu pour lui vidé la tête au maximum et après un long moment a m’appliqué à lui faire plaisir, j’ai fin par arrêter l’union en lui, me laissant simplement aller. Puis, je me suis allonger sur le sol, a une certaine distance quand même reprenant simplement mon souffle.

-A y est … tu te sens… mieux ?

Je sens très clairement qu'il n'apprécie pas que je parvienne à faire une autre demande. En même temps, fallait pas me chercher avec ce genre de jeu ! Et puis si ça avait été un autre jour, à un autre moment, j'aurais probablement eu plus de patience et j'aurais continué à lui donner des ordres, repoussant encore autant que possible le moment où il me prendrait, que j'aurais savouré avec grand plaisir...bon, là c'est aussi le cas, mais quand le jeu avait commencé j'étais déjà à bout ! Bref ! Je me fais retourner, et je peux admirer Daeron qui me regarde de haut à travers mes yeux mi-clos. Cette vision m'excite, et d'autant plus que j'attends qu'il exécute la suite de ma demande.

Mais non putain ! Je suis pas masochiste, je suis fétichiste ! Pourquoi personne comprend la différence ? Néanmoins, ça ne m'avait pas empêché de frissonner fortement. Ma langue natale me manque vraiment, et je dois dire que je suis ravi de l'entendre un peu. Je suis content quand on échange quelques mots en italien, alors qu'il m'insulte dans cette langue qui sonnait si mélodieuse, j'adore ! Puis il enchaîne et un grand sourire s'est affiché sur mon visage. Ça m'amusait grandement de l'entendre me dire ça ! Et bien sûr que je profite ! À vrai dire pour le moment j'ai aucune autre demande qui me vient à l'esprit, je suis comblé !

Après ça, je me suis laissé totalement aller, penchant ma tête en arrière, exprimant librement mon plaisir et mon bien être. Très vite, je n'ai même plus été capable de garder les yeux ouverts, et mes mains étaient simplement parties s'accrocher derrière la nuque de Daeron. Au bout d'un moment, mes bras s'étaient brusquement crispés, et je m'étais cambré dans un grand cri de plaisir en jouissant. Mais le mieux, c'était qu'il ne me laissait pas le moindre répit, poursuivant ses coups de reins jusqu'à être pleinement satisfait.

Quand il s'est retiré, je suis resté tel quel au sol, épuisé. Je reprenais lentement et difficilement mon souffle, gardant les yeux fermés. Je le sentais allongé à côté, mais avec une distance qui m'amusait presque. Puis ce fut sa question qui me fit sourire. Toujours essoufflé, je lui répondis avec une voix légèrement cassée.

« Si par mieux...tu veux dire plus pouvoir s'asseoir...alors oui, j'vais bien... »

Je sais très bien ce qu'il avait voulu dire par là, sauf que je ne ressentais ni l'envie ni le besoin de me prendre la tête à nouveau. Je l'aime, c'est comme ça, et puis ça change rien dans le fond. Mais j'ai bien une dernière envie à satisfaire, alors je me suis glissé près de lui, et lui ai roulé un patin avant qu'il n'ait le temps de réagir. Puis je me suis rallongé par terre pleinement satisfait, mais complètement mort. Dois-je rappeler que j'ai la gueule de bois ? Le sol est pas confortable, c'est con parce que mon lit est à à peine un mètre de moi, mais j'ai plus la force de m'y hisser.

Je n’aime pas le voir sourire comme ca juste parce que j’obéis, ca m’énerve ais bon, c’est mon jeu je dois aussi en suivre les règles je suppose. J’ai donc poursuivit sur ma lancer en aillant le poiscaille de face et parfois j’avoue avoir eut envie de mordre en le voyant son content pour des conneries pareil. Franchement, de dos ou de face, je ne vois pas ou est la différence, l’un dans ‘autre ca se fini pareil. Ses mains sont venu se caller dans ma nuque, comme si s’était a moi qu’il fallait s’accrocher quand c’est moi qui secoue… Bref, j’ai continué et ceux jusqu’à n’en plus pouvoir tenir. Puis là seulement, une fois allonger, j’ai put constater que j’avais bien travaillé puisqu’il était presque mort, sa respiration se faisait difficile et j’adorais ca bien sur.

Je retrouvais doucement mon rythme, moins vite que d’habitude mais toujours plus que lui, alors qu’il me répondit me faisant sourire au passage. Ravi de savoir que je lui brise encore les reins, c’est toujours un plaisir de laisser des marques de mon passage, maintenant, c’est pas ce que j’voulais entendre mais j’imagine que c’est le seul point positif qu’il ai trouver.

-Estime toi chanceux … j’aurais put faire pire

Comme dans le désert, le faire littéralement labouré jusqu’à ce qu’il en perde conscience, sa m’aurais évité les ordres supplémentaires et même d’avoir à parler après. M’enfin, il c’est plutôt bien fait pardonner le coup du lampadaire puis le nouveaux jeu était sympas. Par contre, j’avoue que je m’attendais pas vraiment a ce qu’il me fait ensuite… d’un coup, avant même que je pense bouger, je sens un contact contre ma peau et à peine j’ai le temps de regarder que je sens une langue étrangère envahir ma bouche… Euh, le but du jeu était pas vraiment les p’tits gestes tendres, c’est une réaction que je n’attendais pas, je ne sais même pas comment je suis censé réagir quand il fait ca… faut dire que ce genre de chose ne m’arrive pas non plus fréquemment.

Heureusement pour lui, ou pour moi pas vraiment sur pour le coup, il se tire avant que je ne décide de la façon dont je suis censé le prendre et la chaleur qu’il laisse derrière lui me donne mal au ventre … ou c’est le manque de sommeil. Je me contente de soufflé :

- moron pesce

Puis je me suis lever et suis parti chercher mes vêtements, avantage à l’avoir fait doucement, c’est que je sais parfaitement ou sont mes fringues. Par contre, là je commence a bien sentir le contre coup, la fatigue qui retombe, sachant que j’ai déjà perdu plusieurs heures de sommeil et qu’il doit m’en rester que très peu, je vais me rentré et retrouver mon petit coin de tranquillité.

Ma réponse l'avait fait sourire, et bizarrement je n'avais aucun mal à le croire quant au fait qu'il puisse faire pire. J'ai déjà un mauvais souvenir qui me reste... Mais bon, ça avait pas suffit à me décourager de l'approcher pour l'embrasser ! Je pouvais bien sûr sentir sa surprise pendant l'échange, et j'avoue que son manque de réaction me perturba quelque peu. Je m'attendais au moins à un geste, encourageant ou non. Là j'avais juste l'impression que lui-même ne savait pas comment il devait prendre ça. À moins qu'il ne s'en fout au point que ça le fasse même pas bouger ? Mais dans ce cas là je serais vexé, j'embrasse pas si mal quand même !

Quel plaisir d'entendre l'accent italien ! Un léger sourire se dessine aux coins de mes lèvres alors que je reste affalé au sol. J'aurais bien pu rester là encore longtemps si il ne s'était pas levé tout aussi vite. Dès qu'il avait bougé, j'avais rouvert les yeux pour le suivre du regard. Son niveau d'énergie était toujours à un niveau normal, mais je le trouvais moins réactif que d'habitude. Il avait même l'air un peu fatigué en fait.

En le voyant se rhabiller, je me suis péniblement redressé sur mes avants-bras pour regarder l'heure sur ma table de nuit. On était encore en pleine journée, il va pas sortir maintenant quand même ? Je sais qu'il se débrouille très bien pour sortir en pleine lumière quand il en a besoin, mais après avoir expérimenté ses pouvoirs, j'ai eu un aperçu d'à quel point c'est désagréable. À quoi bon se forcer si il peut rester dans le noir ici ?

« Questo è il giorno. »

Évidemment, c'est pas ça qui l'arrête, et il semble bien décidé à partir. Est ce qu'il veut plus me voir maintenant qu'il est satisfait, ou simplement retrouver son lit qui doit sans conteste être plus agréable que le mien ? Seulement, je suis pas plus pressé que ça de le voir partir. J'vais m'ennuyer...bon, d'accord, je vais m'endormir dans les minutes qui suivent, mais j'ai envie qu'il reste, je veux que son parfum vienne imprégner mes draps... Je me suis péniblement hissé sur mon lit, et m'y suis installé sans le quitter des yeux.

« Tua puttana vuole che tu rimanga. »

Il a pas précisé que le jeu était terminé ! Je suis pas sûr que ça suffise à le convaincre, mais qui ne tente rien n'a rien !

J’aurais du le voir venir. Quand je suis parti m’habiller il c’est redresser et m’a regarder, jusque là rien de vraiment étonnant, j’ai donc enfilé tranquillou mon pantalon et remis ma ceinture. Sa précision sur le fait qu’il fait jour me fait doucement rire quand même. Je crois que si l’un de nous a conscience de la présence du soleil quelque part c’est bien moi, le fait est que je peux la sentir chauffer sa maison et je déteste ca. J’ai haussé les épaules simplement avant de prendre ma veste, envie d’aller me coucher dans mon p’tit cercueil, me coupé du monde et enfin trouver le repos.

-Lo so

J’aillais continuer de m’habiller mais le voir lutter juste pour monté sur son lit m’amuse vraiment, je l’ai regardé faire en croisant les bras et ai ricané, même s’il m’a pas quitter des yeux, j’ai pas put m’en empêcher, pourtant cette fois je ne l’ai pas casser complètement. J’allais enfiler ma veste quand j’ai reçu un nouvel ordre en italien qui m’a fait stopper net… Merde, j’ai oublié d’arrêter le jeu, je peux refuser c’est sur mais j’avoue que là c’est bien trouver…

-T’es sérieux ?

Bof, pourquoi pas … Jai fini par sourire en soufflant doucement et ai reposé ma veste de coté. Soit, je vais respecter les règles de mon jeu puisque mon toutou l’a fait, par contre, pas question que je reste sur ce truc tout pourrit. Mes copines me donnent un coup de main, elles ont percé son matelas tout pourrit qui laisse l’eau se répondre partout. Fallait pas me demander de rester s’il voulait garder le truc tout pourrit qui remue dans tous les sens, a la place, c’est un matelas d’ombre qui se forme entre les draps et l’ancien matelas, lui au moins il tiendras pour de vrais et seulement là je retourne m’allonger sur le lit.

-Il gioco è finito

Cette fois j’préfère préciser avant de me reprendre une connerie du genre. Admettons qu’il a gagné une bataille, j’aurais la guerre. Après m’être réinstallé, j’ai posé un bras sur mes yeux… Mon calme me manque, faudra vraiment que je lui fasse isolé au moins une des pièces de ca maison… c’est nul ici.

-La prochaine fois que tu me fais un coup du genre sans avoir d’endroit calme ou me laisser reposer…

Je le regarde pas, pas besoin mais je tiens a le préciser histoire qu’il face ce qu’il faut, lui qui a été a ma lace devrais comprendre de quoi je parle.

-Io ti uccido

Il s'était mit à rigoler en me voyant monter sur le lit, mais je m'en étais pas offusqué. Qu'il rit tant qu'il le peut ! J'ai pas l'intention de le laisser filer ! Il commençait à mettre sa veste quand je lui ai donné mon ordre. J'avoue que le voir s'arrêter d'un coup, ça m'a bien fait marrer. Je ne le quittais pas des yeux, et quand il m'avait demandé si j'étais sérieux, ça me fait sourire.

« Totalmente serio. »

Je guettais ses réactions, me demandant comment il allait le prendre, et cherchant déjà autre chose pour le convaincre si ça suffisait pas. Mais au final, vu le soupire et son sourire, ce n'était pas nécessaire. J'avoue que là, j'étais assez fier de moi, et très content surtout. Il dépose sa veste, et commence à revenir, quand je sens soudain le lit se mettre à bouger d'une façon peu rassurante, avec un bruit d'eau qui me laisse facilement deviner ce qui se passe.

Mon matelas bordel ! Mais j'y tiens à ce truc, j'ai l'impression de dormir sur la mer, c'est trop agréable ! Et puis moi j'ai rien dit quand il m'a fait dormir dans sa boîte ! Bon d'accord, sur le coup ça m'arrangeait bien, mais ça reste quand même pas une raison pour foutre mon lit en l'air ! Je fronce les sourcils en serrant les dents, mais là j'ai franchement la flemme de chercher les emmerdes. Et puis si c'est sa conditions pour rester ici, je suppose que j'ai trop rien à dire, non ? Un matelas contre une sieste avec Daeron...

Bon, au moins il remplace mon cher matelas par de l'ombre, ce qui me permet au moins de rester en place, et il vient me rejoindre. Il me précise que le jeu est finit, mais là, j'aurais beau chercher,je vois pas ce que j'aurais pu demander de plus...peut être lui demander de me dire 'je t'aime', juste pour voir ce que ça fait...mais ça m'aurait probablement rendu bizarre, alors je préfère pas ! Il s'installe confortablement, et sa menace me fait sourire en coin sans que je fasse le moindre geste.

« Bene. »

Je vais peut être aménager ma chambre comme son cercueil, puisque même moi j'avais trouvé ça confortable. Bref, j'étais tranquillement installé avec Daeron pas très loin, et j'avoue que j'ai encore bien une envie de proximité, pourtant les câlins, tout ça, c'est pas mon truc. Enfin, je me vois mal m'installer dans ses bras. Donc tant pis, je reste là où j'étais récupérant juste un oreiller qui avait miraculeusement échappé à l'inondation pour m'installer sur le ventre, joue dessus, bras dessous. J'ai luté contre le sommeil un moment, je voulais revoir son visage endormit...Pourtant cette envie de me rapprocher me tiraillait. Comme il dormait, j'ai bien finit par en profiter, je me suis glissé tout contre lui, d'abord en faisant très attention à ne pas le réveiller, mais comme ce n'était pas le cas, j'ai pu me détendre. Là, je me sentais beaucoup mieux, et puis finalement, j'ai sombré dans les bras de Morphée.

Je dormais particulièrement paisiblement, je me sentais vraiment bien, perdu dans un sommeil réparateur, je n'avais absolument pas la moindre envie de me réveiller. Sauf que voilà, un son strident me fit reprendre conscience. Je gardais les yeux fermement clos, espérant que ça s'arrête que je puisse me rendormir, mais rien à faire. Ça sonnait continuellement, et ça ne faisait que me donner une certaine envie d'exploser cette saloperie de tablette. À regret, j'ai bien dû me résoudre à m'éloigner de Daeron.

Je me suis traîné sur mon lit jusqu'à pouvoir tendre le bras sur ma table de nuit et récupérer ma tablette. Je l'ai allumée en l'orientant de façon à ce que la lumière heurte pas directement Daeron, et j'ai dû moi-même plisser le yeux. J'étais super mal réveillé, alors il m'a fallu un bon moment pour comprendre que je m'étais fait spammer par les directeurs, qui nous rappeler ni plus ni moins que nous étions sensés travailler. Sérieusement ?! J'ai balancé l'appareil par terre en m'écroulant la tête dans mon oreiller.

« Stronzi... »

J'veux pas y aller. Et puis comment ils savent que Daeron est là ?

Tendresse ninja

Bon bin au moins il comprend, il a intérêt à faire aménager ca sinon je reviens plus ici moi. Je me suis allonger sur mon matelas d’ombre, tout doux et confortable ou j’ai put tranquillement prendre place sans être secouer dans tous les sens puis j’ai commencé à somnoler, sans bouger bien sur, pas besoin de danser la gigue pour trouver le repos. J’voue que je pensais que ca s’arrêterais là, que j’allais juste m’endormir et enfin pouvoir me reposer mais non … d’un coup, j’ai senti du mouvement.

Bien sur, pas envie de bouger, je savais qu’il ne pouvait pas ouvrir de fenêtre pour faire entré la lumière je suis donc tranquille mais malgré ca, je m’attendais pas vraiment à ce qui suivit. Au lieu de s’éloigner pour quitter la pièce ou juste se tourner, j’ai senti un corps tout chaud venir se caller contre moi. Une fois encore, je suis pas sur de ce que j’devrais faire, généralement, on me demande pas vraiment de rester, on implore plutôt le ciel pour que je n’ai pas envie de passer et puis … Qui, quel personne un tant soit peut saine d’esprit viendrais se blottir à moi comme ca ? Bon, situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle, j’ai juste passé ma main sous la couverture et l’ai remonté sur le poiscaille et me suis poser simplement comme ca pour m’endormir près d’une source de chaleur pas forcement toujours désagréable.

C’est seulement quelques heures plus tard qu’un son assez chiant c’est fait entendre, le bipbip du truc que j’ai jeté a la poubelle. J’avais pas envie de me lever moi, c’est trop court comme période de sommeil et les deux me font chier, comme si nous sonner allait nous faire obéir…Je me demande pourquoi il l’a pas jeter lui aussi, la vie est tellement plus belle quand le pif vient pas te faire chie a te rappeler qu’officiellement t’as un taf a faire.

D’ailleurs, je suis pas le seul que sa semble faire chier Elias semble du même avis quand je l’entends grogner son ‘connards’ en italien… J’avoue que ca me fais marré quand même, entendre le toutou de ses messieurs dire une chose comme ca me laisse supposer qu’en fait j’ai vraiment une mauvaise influence sur lui… j’aime. Puis là, j’ai une envie monstrueuse de le faire chier qui me prend ! Juste envie de voir jusqu’à quel point il peut rougir avant de commencer à cuire.

Je me suis redresser et me suis étiré rapidement avant de me rapprocher de lui en souriant.

-J’avais cru comprendre que tu manquais de contact

Pas question de le laisser bouger après ca, se serais trop facile de fuir, je l’ai juste poussé à s’allonger venant placer une main de chaque coté de ses épaules en me mettant juste sur lui, admiré les effets sera rigolo.

-Mais au point de venir en chercher quand tu pense que je dors, c’est encore pire que je le pensais

J’ai bien sur sourit après ca, je me moque pas, j’informe juste du fait que je ne dormais pas a se moment, puis j’peux encore faire pire, là j’y vais doucement.

-Soit, tu avais trop chaud et tu cherchais un endroit frais

Du coup, c’est le moment rêver pour continuer à le faire chier et venir murmuré a son oreille :

-Soit tu ne peux pas te passer du plus petit contact physique avec moi

Voyons combien de temps il peut tenir,

-Fallait aller plus lui, juste un câlin c’est si … sage…

J’ai juste laissé une de mes mains se glisser sur son bassin pour quelques douces caresses juste au dessus de ma zone de jeu habituelle :

-Tellement pas toi, mio piccolo cagna

credit

J'avais entendu Daeron rigoler après mes grommellement, mais j'avais pas envie de bouger ma tête de l'oreiller. C'est vrai que d'habitude je fais tout ce que me demandent les directeurs sans jamais protester, mais là, même en sachant qu'ils ont raison et sont parfaitement dans leurs droits, ça me fait chier. J'ai pas non plus envie d'obéir cette fois. J'étais bien partit pour me rendormir tel quel, étalé à la tête de mon lit, quand je sentis Daeron bouger. Je tournais à peine la tête pour le regarder d'un œil mal réveillé. Je le suivais du regard pendant qu'il s'approchait de moi en souriant, et quand il me parla du manque de contact, je ne réagis pas tout de suite. Bah oui, il avait raison, mais comme j'avais totalement la tête dans le cul, je fis pas le moindre rapprochement.

Quand il devenait un peu trop proche, j'ai bien commencé à me redresser, mais ses mains sont venues m'agripper les épaules et me plaquer contre son matelas d'ombre. Il s'est placé au-dessus de moi, et là seulement j'ai commencé à me réveiller. J'avais d'abord froncé les sourcils par réflexe en me retrouvant dans cette position, mais en l'entendant poursuivre, j'ai purement et simplement écarquillé les yeux.

Oh...merde... !

Je suis resté paralysé à le fixer, lui et son sourire. Il dormait pas. Il dormait pas putain, je suis trop con ! J'm'en fout qu'on se soit réveillé l'un contre l'autre, j'ai toujours l'excuse du 'j'ai bougé en dormant !' mais là non ! Je dois avoir l'air parfaitement ridicule à m'être fait avoir comme ça. Qu'est ce que je suis sensé faire maintenant ? Je sais même pas comment réagir ! Il continue de me chercher en me donnant des hypothèses totalement débiles qu'il aurait de toute façon jamais cru. Si j'avais eu chaud, je serais partit prendre un bain !

J'étais en train de lutter contre la panique, mon cœur battait à toute allure. J'ai trop honte, putain ! Son murmure à mon oreille me fit frissonner alors que je serrais les dents. Non, je peux pas me passer de ses contacts ! J'ai envie de le toucher, de le sentir encore et toujours plus ! Mais non j'ai pas envie de l'avouer ! J'aurais l'impression de mourir de honte ! Et puis quoi aller plus loin ? Il aurait voulu que je fasse quoi ? Que je le viole dans son sommeil ? Que je me touche sur son corps endormit ? Me donne pas des idées ! Je sentais mes joues qui me picotaient légèrement. Mais j'en ai marre ! Moi qui ne rougis JAMAIS voilà que ça n'arrête pas d'arriver ces jours-ci !

Sa main qui vient me caresser m'arrache un léger gémissement que j'arrive à réprimer en cours de route, et ses mots m'avaient fait frissonner. J'étais pas forcément d'humeur à jouer, alors la façon dont il m'appelait m'agaçait autant qu'elle m'allumait. Ou alors elle m'agaçait justement parce qu'elle m'allumait... Quoi qu'il en soit, j'ai détourné le regard, tournant la tête sur le côté, alors qu'une boule de chaleur s'était installée au creux de mon ventre. Je suis pas le genre de personne à être facilement gêné, bien au contraire, mais alors là !

« N'im...n'importe quoi ! »

J'ai essayé de me dégager, mais pas moyen de le faire me lâcher. J'ai vraiment pas envie d'avoir recours à mes pouvoirs !

Jouons un peu

C’est trop facile. Au début, je suppose qu’il n’avait pas compris mais quand enfin c’est arriver à destination, j’ai adorer ce que j’ai vu, lui qui est toujours si fier de lui a l’air totalement à l’envers, juste parce que je sais qu’il est venu dans mes bras, pourtant c’est pas come si s’était le truc le plus gênant qu’il ai fait en ma présence, j’ai déjà connu bien pire. C’est marrant, il rougit encore et surtout, pouvoir le maintenir comme ça, juste par quelques gestes m’amuse, se serais criminel de ne pas profité d’une si grande fragilité.

Je sais pas mais perso, je trouve que s’arrêter a un simple câlin pour un accroc du sexe comme Elias, c’est limite réprimer tout seul ses envies, il aurait au moins put faire un truc rigolo, vu que j’étais censé dormir ça m’aurait bien plus amusé que là mais bon, peu importe j’ai trouvé un truc rigolo. Il me suffit comme toujours d’une caresse pour qu’un gémissement se faire entendre, par contre il est un peu lent a se mettre au garde à vous, moi je veux le faire chier avec ça, comment je suis censé faire s’il se retient… c’est juste moins drôle comme ça.

Ah mais là c’est tentant, le voilà qui tourne la tête, comme si ca pouvait le protéger et le n’importe quoi même pas convaincant me donne juste plus envie encore de le pousser a bout. J’ai profité de la position emprunté pour mordiller son oreille, cette fois sans chercher a lui faire mal, juste a l’allumer, c’est un jeu tellement rigolo.

- questo è vero ?

Puis, c’est ma langue qui passe doucement dans son cou tendis que l’une de ses jambes se glisse entre les siennes et viens se caler tout contre mon copain un peu lent à réagir pour bouger doucement.

- questa menzogna ?

Je veux le faire craqué non mais, c’est quoi cette vilaine façon de se contenir comme ça. C’est tellement moins rigolo, puis c’est lui qui m’a invité à rester, il a qu’à faire un peu attention a ce qu’il fait, c’est ouvrir la porte au diable, lui mettre un angelot sous les yeux et lui demander de ne pas faire de bêtise.

-se io relançais il gioco, cosa chiedete ?

Je compte pas le relancer, juste voir si il va craquer et surtout m’amuser de ça demande après ma toute pitite provocation.

credit

J'avais à peine tourné la tête quand je l'ai sentit s'en prendre à mon oreille. Tout mon corps s'est crispé alors que je serrais encore plus les dents. J'avais pas envie ! Je voulais pas me laisser faire ! Je venais de me faire surprendre à faire des trucs super niais, forcément j'étais gêné au point de pas pouvoir lui faire face ! Je veux m'enfuir, sortir de là, mais franchement, ça ne ferait que recommencer le même manège. Et puis non, je ne veux pas m'éloigner de lui. Je veux continuer à le sentir, je veux qu'il me touche encore, mais je ne veux pas qu'il me voit !

Si c'est vrai ? Ne demandes pas ! Me demande pas ça, alors que tu m'as déjà menacé si je mentais ! Tu sais très bien que c'est faux ! Sa langue dans mon cou me fait vivement frissonner alors que je ferme les yeux, et sa jambe qui remonta taquiner une zone trop privée de mon corps me fit finalement desserrer les dents pour qu'un gémissement s'en échappe. Mes mains étaient parties se poser sur torse comme pour le pousser, alors qu'en réalité je voulais le tirer contre moi. Je lui ai dit un mensonge, il le sait...je veux pas être puni !

« Questo... è bugia... »

Néanmoins, je reste totalement crispé, refusant de rentrer plus que ça dans son jeu. Je garde les yeux fermement clos, comme si ne pas le voir allait arranger les choses. Quoi que quelque part, oui, ça me permet de ne pas être allumé en le voyant ! Et puis il me pose une question à laquelle je ne m'attendais pas, et qui me surprend beaucoup. Si il relançait le jeu ? Je ne croyais pas une seule seconde qu'il allait le faire, mais rien qu'en me soufflant cette idée, j'ai tout un tas d'image qui me vienne en tête, faisant réchauffer d'un coup tout mon corps. Mon bassin avait eu un sursaut, se rapprochant de sa jambe qui me narguait, et j'avais rouvert les yeux. De quoi j'aurais envie ? Beaucoup, beaucoup trop de choses... Je déglutis avec difficulté, et sortis un bout de langue lécher le coin de ma lèvre sans m'en rendre compte. Quel connard ! Je déteste quand il vient me donner envie comme ça !

J'aurais voulu lutter plus longtemps, mais avec toutes ces idées qui envahissaient mon esprit, mon corps s'était détendu, et une autre partie de mon corps avait finit de se tendre. Quel abruti, j'ai envie maintenant ! J'ai envie qu'il m'embrasse, qu'il me touche...qu'il me soumette.. !

« Voglio... giocare... »

teu teu teu

Bien sur que c’est un mensonge, c’est pas comme si je le savais pas, c’est tellement facile a deviner, par contre … un détail me dérange, il me semble avoir un bref souvenir d’une demande que j’ai faite hier soir. Je vais être obligé de continuer comme prévu du coup, il le mérite purement et simplement à tenté de me mentir, quel vilain poisson. Je commence vraiment à m’amuser à le faire frissonner ça devient toujours plus facile.

Il se crispe sous mes yeux et mes mains et c’est juste un plaisir, le jeu est amusant quand il le fait chier comme ça. La fausse tentative de me repousser m’amuse et pourtant, je pourrais obéir tout de suite mais je trouve que c’est un peu trop tôt, va falloir que je m’applique encore un peu mais mon sourire ne me quitte pas une seule seconde. J’ai juste eut à lui demander ce qu’il comptait faire si je relançais le jeu, pour qu’il s’abandonne laissant son jouet entré pleinement en contact avec ma jambe et son sourire de plus en plus satisfait par l’idée. J’ai regardé sa langue sortir pour venir parcourir sa lèvre et une envie m’est venue, une folle envie de l’embêter encore un peu plus.

Puis, tout son corps semble se détendre, enfin je devrais plutôt dire que la tension de son corps se déplace pour venir se loger dans son copain du sud, mon joujou préféré ! Là seulement il se décide à me répondre.

-Tu as déjà oublié les règles ?

Sans trop attendre j’ai pris son délicat visage entre mes mains et l’ai tourné vers moi, je fais ce qui me trotte en tête depuis que j’ai vu sa langue sortir, lui qui tiens tant a avoir la bouche occuper va être servit puisque je suis venu chercher ses lèvres, mordillant d’abord l’inférieur avant d’aller chercher la vilaine tentatrice qu’il avait recaché. Puis bien sur, la provoque de chez provoque, pendent ce moment j’ai rapproché mon bassin du siens, venant doucement bouger contre lui pour continuer de le chauffer, c’est comme ca que c’est le plus rigolo.

J’ai enfin achevé l’échange et l’ai gardé tourner vers moi de force plongeant dans ses yeux avant de passer la langue sur mes lèvres de façon provoquant.

- farlo correttamente

credit

Oublié les règles ? Il compte réellement recommencer le jeu ? Je le regardais d'un air sceptique, mais déjà sacrément excité. Je savais pas trop à quoi m'attendre, surtout que j'avais avoué lui avoir menti, alors il aurait très bien pu décider de me punir pour ça. Sauf que voilà, quand ses mains saisissent mon visage pour me forcer à lui faire face, ce sont ses lèvres qui se posent sur les miennes. Je sens ses dents s'en prendre à ma lèvres inférieure alors que je suis encore surprit de son geste, gardant les yeux grands ouverts. Mais je me suis vite repris, et mes paupières se sont closes alors que sa langue se glissait dans ma bouche. Son bassin vint se serrer contre le mien, et cette fois c'est un véritable incendie s'est déclenché dans mon bas-ventre.

Mes bras s'étaient enroulés autour de son cou, et mon bassin s'était mis à remuer contre le sien tandis que quelques soupirs et gémissements s'échappaient d'entre nos bouches. Ma langue était partie jouer avec la sienne, traduisant à elle seule tout le désir qu'il faisait s'accroître en moi. Pourtant il s'était retiré bien trop tôt à mon goût, et j'avais pu admirer cette vilaine langue passer sur ses lèvres si tentantes. Le faire correctement ? Sérieusement ?

Ce connard qui me provoque encore... ! Je l'ai attrapé par la ceinture pour le garder contre moi, et ai enroulé mes jambes autour de sa taille. Je m'étais redressé dans le même mouvement pour venir le provoquer en passant ma langue dans son cou, alors qu'une de mes mains s'était glissée entre nos bassin pour aller masser sa virilité. Maintenant que je suis VRAIMENT allumé, il prend ses responsabilités, ou j'le viole.

« Tua cagna vuole che tu cazzo il... ! »

Je l’ai vu rouvrir les yeux, juste parce que je l’embrasse, j’adore ses réactions, c’est si facile de le surprendre et sa m’amuse toujours, quoi qu’il dise quoi qu’il fasse chaque geste que je fais le fais réagir et parfois elles m’étonnent moi-même. Il c’est laisser embrasser sagement et a fini par répondre à mon offre. Je m’attendais un peu a ce qu’il réagisse quand je l’ai embrassé mais là ca réaction m’amusât, elle me fit bien rire quand même, ses bras passèrent autour de mon cou et en un rien de temps son bassin enchainât avec quelques mouvements des plus plaisants. A peine m’étais je reculer que ses yeux s’étaient mis a fixé ma langue, j’ai réussit mon coup, moi qui voulais faire monté sa température pouvait facilement constater que le jeu avait réussit et que son corps était déjà brulant, pour mon plus grand plaisir.

J’adore par contre, quand le soumis tente d’inverser les rôles, ca me plais beaucoup j’adore et j’en veux encore. Il c’est attacher a moi, passant ses jambes autour de ma taille en me faisant sourire au passage, j’ai doucement incliné ma tête sur le coté pour le laisser jouer et continue de sourire en sentant sa main se glisser sur ma virilité. Enfin ! Il était temps qu’il prenne des initiatives, après dieu sais combien de coucherie il se décide seulement à prendre en confiance, ça ! Ça me plaît !

-Sono d'accordo

C’est marrant mais c’est presque là qu’il me fait le plus d’effet, quand il se décide à renoncer au jeu du poisson soumis, parfois un peu moins de tact ça fait du bien aussi. J’ai juste laissé mon p’tit poisson faire

-Ma questa volta si avvia

Oui oui, cette fois j’ai envie de me laisser faire. Même si la dernière fois on ne peut pas vraiment dire que ca a été une réussir, celle fois je tiens à ce qu’il fasse les choses bien, j’en ai un peu marre de tout prendre en main.

-Nouveau jeu. Encore une fois, je ferais tout ce qui peut te faire envie mais cette fois c’est toi qui guide.

Il est d'accord. Encore heureux ! Déjà parce que je n'aurais pas toléré le contraire, et puis surtout parce que je ne peux même pas envisager le fait de ne pas être désirable ! Jusque là il se laissait totalement faire, et c'est pas plus mal. J'adorais le sentir me désirer pendant que je jouais avec lui. J'étais en train de jouer de ma bouche dans son cou lorsqu'il reprit la parole, et je dois bien dire que j'étais un peu surprit. C'est moi qui commence ? Il veut dire quoi par là exactement ? Je ne stoppe pas mon activité tout de suite, m'amusant à déposer un suçon sur sa peau pâle, avant de me reculer légèrement pour le regarder pendant qu'il m'explique son nouveau jeu.

C'est moi qui guide ? Soit. Je l'ai fait basculer pour passer au-dessus, je n'en attendis pas plus pour virer ses vêtements. Quelle idée de les avoir remis aussi ! Puisque c'est moi qui mène, j'ai guidé le jeu exactement comme je le voulais, le transformant en une fusion intense et passionnée, où je ne pouvais juste pas supporter de quitter sa bouche trop longtemps, où je pouvais le serrer dans mes bras autant que je le voulais, où le moindre de mes désirs était comblé. Où mon cœur battait à toute allure...

Un bon moment plus tard, après que nous soyons tous les deux pleinement satisfait, je m'étais finalement laissé retomber sur le matelas d'ombre. Bon par contre faut pas croire, j'étais resté tout contre Daeron. Et puis quoi encore, pour une fois que je peux en profiter ! Bref, je reprends lentement mon souffle restant tout contre lui, et profite ensuite d'un petit moment de calme en restant tranquille et immobile. Je laissais mes pensées vagabonder, et au bout d'un moment j'en étais venu à penser que depuis que j'avais quitté ma famille, je n'avais parlé italien qu'avec Daeron. Ça me faisait plaisir de pouvoir pratiquer ma langue natale, mais ça me fit aussi penser que je ne savais rien de lui, de son passé, de son histoire.

« Parle-moi de toi ! T'as quel age ? Tu étais en Italie à quelle époque ? »

Bien sur il ne pouvait pas attendre plus longtemps et a la minute ou je l’avais invité à se faire plaisir, Elias avait réussit à prendre le dessus. Il avait même si se montré convaincant cette fois, profitant avec une facilité folle de cette chance que je lui avais offerte, j’ai put profiter de sa créativité avec plaisir, cette fois il a gardé un peu d’imagination et je dois dire que j’en ai été des plus agréablement surpris. Après un délicieux moment des plus satisfaisant, Elias c’est laisser tombé sur le matelas juste a mes cotés, bien sur comme je m’y attendais, il est resté tout conte moi et j’ai juste laissé un bras reposer sur lui, il l’a bien mérité là, je suis pleinement satisfait de l’exécution de mes ordres.

Je retrouvais a mon tour le souffle que notre folle union m’avait volé en prenant bien sur soin de fermer les yeux, pas besoin de plus, une pièce baigner dans l’ombre et un serviteur qui exécute correctement les ordres et se fait payé en quelques contacts physiques pas trop brutaux. Bien sur, le répit fut de courte duré alors que mon cher ami vint à me poser une question qui me surpris vraiment, enfin plusieurs questions mais une en particulier me fit douter.

-Pourquoi je t’intéresse d’un coup ?

C’est bien la première fois qu’on se renseigne comme ca sur moi, je ne suis même pas sur de savoir répondre a ses questions, Nessa et moi ne nous sommes jamais réellement posé de question, ni a savoir combien d’années nous avions ni même d’où on venait l’important étant de s’amuser et de faire peur.

-Soit, si c’est ce que tu désir j’obéirais a mes propres règles.

Je vais arrêter de proposer des jeux, ou juste leurs donner une limite, en précisant qu’une fois le sexe terminer le jeu prend fin lui aussi. Bon, alors parler de moi… Allons-y.

-J’étais en Italie a sa plus belle époque, celle qui est la plus intéressante selon moi, la renaissance. Je n’ai pas souvenir de mon âge, j’imagine que c’est une conséquence logique quand l’éternité s’offre a toi.

Tiens, puisqu’on y est et qu’il v me poser d’autres question si je l’occupe pas, je vais tout de suite couper court.

-Il n’y a rien à savoir sur moi que ce que tu as put voir jusqu’ici.

Je n’ai pas envie de parler de ca, c’est trop bizarre mais je vais lui donner un autre sujet à travailler.

-Parle moi plutôt de ma catin, dis moi des choses que je ne sais pas encore ma p’tite jeunette.

J'étais content, non seulement Daeron avait l'air satisfait, mais en plus il avait gardé son bras sur moi. Comme un câlin ! Bon, c'était pas exactement ça, mais ça me faisait plaisir quand même. Bien sûr, mes questions l'avaient surprit. Pourquoi il m'intéresse ? Ben parce que c'est pas un peu bizarre d'aimer quelqu'un en sachant rien de son histoire ? Je suis un curieux de savoir ce qu'il a vécu, et c'est pas courant que je m'intéresse au passé de quelqu'un. Je souris quand il accepte de répondre, même si c'est à ses propres règles, et je relève le visage pour le regarder pendant qu'il se met à parler.

Oh ! La Renaissance ! J'avoue que j'aurais vraiment aimé connaître cette époque ! Et puis ça m'aurait pas fait un grand choc, parce qu'à part la musique et ne le niveau de langage, rien de m'aurait manqué. Ça devait être bien à cette époque, les bords de mer étaient beaucoup moins envahis, les océans étaient propres, et puis c'est beaucoup plus marrant de couler un bateau à voile qu'une de ces boîtes en métal ! Mais bon, je reste vraiment sur ma fin, il me raconte rien du tout sur lui, et ça me fait faire une moue, qui s'efface vite au profit d'une mine surprise en entendant sa demande. Parler de moi ?! C'est sûr que ça paraît logique après ce que lui ai demandé, mais à vrai dire je m'étais pas attendu à ce qu'il me le demande. Même si c'était juste pour éviter d'avoir à parler plus de lui, il aurait juste pu stopper la discussion. Je pris quand même quelques secondes à réfléchir de quoi je pourrais bien parler.

« Je suis né dans un petit village paumé en bord de mer qui s'appelle Marinella, ma famille faisait partie de la bourgeoisie. J'ai un frère et une sœur plus âgés, ils étaient hyper coincé, mais ils étaient sympas, même si ils se méfiaient de moi. J'avais aussi des cousins et cousines, comme toute famille italienne qui se respecte. Y'avait aussi ma mère. »

Sans m'en rendre compte, je m'étais mit à tout raconter au passé, comme si ils n'existaient plus. Quoi que je vois mal comment faire autrement, je sais pas ce qu'ils sont devenus, et je m'efforce de reléguer ça au rang du passé.

« Quand j'étais tout petit ils se sont rendus compte que j'étais plus puissant qu'eux, alors ça les a fait flipper. Surtout que j'ai pas aidé en faisant pas mal de conneries...comme ces derniers jours en fait... »

Ça a été ma vie au quotidien pendant presque 10 ans. Quoique non, là j'avais un travail, à l'époque c'est tout juste si je suivais de temps en temps les cours qu'on m'imposait, donc c'était même encore pire. De toute façon aucun n'était capable de me contrôler, et la diplomatie c'était pas leur truc, alors ils me passaient tout. La seule chose qui m'a empêcher de foutre totalement ma vie en l'air et de finir toxico, c'était la pensée à mon père.

« Je faisais attention à rien, je faisais tout ce qui me passait par la tête, jusqu'à me rendre compte que ma famille avait peur de moi, parce que je les mettais en danger, que ma morale leur convenait pas, et qu'il me tenaient responsable pour...un ...accident.... C'est pour ça que je les ai quitté et j'ai finit par atterrir ici. »

Ma voix avait beau être pleine de nostalgie, ça restait un peu bizarre de tout raconter à Daeron. Quoi que c'était assez agréable d'en parler. J'avais jamais raconté ça à personne. Du coup, j'avoue que je me laissais un peu aller à raconter ma vie comme ça. Et bon, y a pas tant de choses que ça à dire de toute façon. J'ai finit par aborder un sujet plus...délicat, dont je n'avais pas parlé depuis des années.

« Quand j'avais neuf ans, mon père s'est fait capturé par des humains, puis exécuté... »

Je me rendis compte que j'étais allé trop loin en entendant la remarque de Daeron. J'ai senti mon cœur se serrer d'un coup alors mon sang se mettait à bouillonner. Qu'on me parle mal, je m'en fous royalement, la plupart du temps ça m'excite même. Qu'on parle mal de ma famille, ça m'énerve. Mais qu'on parle mal de mon père, ça je peux tout simplement pas le supporter ! Mon corps s'était raidit à la seconde même où je l'avais entendu, même si j'avais prit quelques secondes à réagir. Entendre ce genre de choses était simplement douloureux. J'ai relevé un regard plein de colère sur lui avant de me relever en lui disant sèchement :

« Tu salis la mémoire de mon père. »

La personne que j'ai toujours respecté, et que je respecterai toujours. C'était peut être pas le plus puissant de ma race, mais ça restait un homme digne et droit qui protégeait sa famille et faisait constamment de son mieux. N'importe qui d'autre qui aurait dit ça, je l'aurais salement, lentement, et douloureusement étripé...mais là, c'est Daeron, l'homme dont je suis tombé amoureux. Ça me fait deux fois plus mal. Je m'éloigne de lui, toujours en lui faisant face, ma voix se fait glaciale, tout autant que mon regard.

« Dégage de chez moi. »

Et il a intérêt à le faire vite, que je sois pas obligé de le foutre à la porte moi même. Cette fois j'hésiterais pas à me servir de mes pouvoirs.

» Si je fuis, tu me poursuis?
» [EVENT] Qu'est ce qui se passe bordel?! [PV Daeron] quel choc ça repart en -18]
» La première mission... la suite
» Par ici la suite!
» suite ... [-16]